lundi 30 juin 2008
Pêle-mêle
vendredi 27 juin 2008
Vous avez dit: laïcité?
vendredi 20 juin 2008
Pétrole cher: une chance?
mardi 17 juin 2008
"Nous nous menaçons nous-mêmes"
Il me donnait l’impression que les rôles étaient inversés. De temps en temps, j’essayais de revenir à lui, à ce qu’il pensait, à ses recherches ; eh bien non, à chaque fois, il me demandait des précisions sur ce que je venais de lui dire !
Dans le texte qui suit, on retrouve cette simplicité, cette pédagogie, ce souci de faire partager des idées, en apparence très simples et sa formidable foi en l’Homme !
Des mots simples pour des choses simples, sur un sujet essentiel.
"La survie de l'espèce humaine dépend de sa capacité à trouver de nouvelles terres dans l'Univers." (Stephen Hawking)
Pas d'accord. Hawking veut coloniser l'espace. Procédons par ordre. Où en sommes-nous sur Terre? Dans l'histoire de l'humanité, des nouvelles terres ont déjà été trouvées par des explorateurs, habitées ou non, et l'humanité les occupe à toutes les latitudes habitables. Nous en connaissons le résultat. Pas terrible.
Si nous avons le même comportement, les nouvelles planètes, à supposer qu'elles existent, qui nous accueilleraient, deviendraient vite malades de notre civilisation.
Pour l'instant, l'essentiel est d'abord que nous nous rendions tous compte que nous pillons les ressources non renouvelables de la Terre, que nous exterminons des milliers d'espèces qui nous ont précédés dans l'histoire du vivant et que, nous privant d'elles, nous nous menaçons nous-mêmes.
Ensuite, il faut trouver les remèdes à la situation dans laquelle nous nous sommes mis afin que le départ de notre planète mère ne soit pas nécessaire, même si on trouve une planète Terre bis. On sait ce qu'on quitte, mais serait-ce pour le meilleur ou pour le pire? Car enfin, imaginons le voyage. Des milliards de personnes à évacuer à des millions ou des milliards de kilomètres...
"Il faut que quelqu'un commence"
À bien y réfléchir, nous pouvons changer de planète sans quitter la nôtre. Il suffit de commencer, même tout seul, dans son quartier ou dans sa famille. D'ailleurs, beaucoup d'entre nous ont commencé, comme dans les petits contes philosophiques tels celui de la montagne qui cache le soleil ou celui du colibri. Les deux histoires disent la même chose.
Une montagne enserre une vallée de ses escarpements si hauts que jamais le soleil n'éclaire les habitants. Et ils se lamentent des siècles durant, implorant en vain toutes les divinités possibles. Les récoltes sont maigres, les enfants faméliques. Près de la mort, un vieillard qui a beaucoup réfléchi s'en va chaque jour avec un pic, au petit matin, et ôte quelques cailloux du sommet. À ceux qui l'interrogent, il répond: "Si vous voulez rester là, que faire d'autre pour faire venir le soleil?"
Un terrible incendie s'est déclaré dans la jungle. Les animaux se sont tous réfugiés de l'autre côté du grand fleuve. Ils regardent leur maison qui brûle. Ils attendent.
Seul un petit colibri fait des allers-retours, de la berge du fleuve à la forêt en flammes, et de la forêt en flammes à la berge du fleuve. Il transporte une ou deux gouttes d'eau chaque fois et les lâche sur les arbres transformés en torches.
Chacun doit faire sa part
Grâce à ceux qui minimisent leurs déplacements en voiture chaque fois que c'est possible, l'atmosphère devient moins favorable au sureffet de serre. Grâce à ceux qui trient et recyclent au maximum, la planète ne croulera pas sous les déchets. Grâce à ceux qui économisent l'eau, ceux qui renoncent aux pesticides, ceux qui choisissent les panneaux solaires, isolent leur maison... grâce à tous ceux qui changent eux-mêmes, la planète change.
Plus vite nous changerons, plus vite la planète sera différente.
Et elle sera guérie pour les quelque cinq milliards d'années où le Soleil existera encore, avant de devenir une naine blanche. La vie, ici sur la petite planète Terre, pourrait encore durer presque autant...
samedi 14 juin 2008
Une double défaite européenne
Pourquoi rapprocher ces 2 évènements? Tout simplement parce que le football, comme tous les autres sports, d'ailleurs (et, plus généralement, comme beaucoup d'autres domaines de la vie), montre que les supporters (et les autres?) sont viscéralement attachés à leur pays, que les hymnes nationaux subliment joueurs et supporters. Les Jeux Olympiques de Pékin seront également l'occasion de pousser des cocoricos français et leur équivalent dans les autres pays compétiteurs. Cela est-il euro-compatible alors que l'Europe ne peut véritablement exister que si elle est une entité unique, probablement sous la forme fédérale? Bref, une Europe sans l'esprit de nation. Je sais qu'il est des zélateurs de l'Europe des nations, mais, outre qu'il ne s'agit pas de vrais partisans de l'Europe, cette Europe des nations ne peut pas exister, entachée qu'elle serait des égoïsmes nationaux.
Je m'explique:
L'Europe est en paix depuis plus de 60 ans, et cela n'était plus arrivé depuis des siècles: notre histoire regorge de guerres entre Français, Allemands (Prussiens et autres), Anglais, Espagnols, Hollandais... La constitution d'une Europe, entité qui entretient des liens permanents et régulés entre ses membres, est à l'origine de cette paix. D'ailleurs, a contrario, la dislocation de l'URSS a engendré des conflits permanents ( Abkhasie, Géorgie, Tchéchènie...); par contre, l'avènement des USA a mis fin aux guerres, entre Nordistes et Sudistes, sans parler des conflits incessants entre états de ce qui allait devenir l'Allemagne et l'Italie, bien après que la France ait réussi, également, son unité. Bref, et schématiquement, c'est le rapprochement entre ces populations autrefois souvent ennemies qui fait que les peuples se parlent et résolvent conventionnellement les problèmes qui les opposaient et peuvent se développer, économiquement et culturellement. A remarquer que toutes les entités que j'ai citées ont choisi une forme de décentralisation des pouvoirs plus ou moins poussée, sauf la France qui pratique une centralisation extrême (la France jacobine), alors que les timides tentatives de décentralisation de ces 25 dernières années et l'émergence des Régions montrent bien le besoin des habitants que les décisions soient prises au plus près d'eux.
A noter également (et cela mériterait d'amples développements) que ces regroupements ne peuvent prospérer que s'il existe une vie démocratique.
On peut donc espérer que lorsque l'Asie, l'Amèrique du Sud, l'Afrique... auront franchi ces différents caps (à nous de les aider!), c'est à dire la stabilité, la démocratie et l'union, la paix règnera dans ces différentes parties du monde. Il nous restera alors à imaginer une seule planète, intelligemment régulée (je n'ose dire dirigée!) pour que" la paix règne chez les Hommes"
Mais avant tout cela il nous reste à règler, en Europe (de quelle Europe parle-t-on, d'ailleurs?) le problème de la persistance des nationalismes exacerbés et propres à entraver le chemin d'une Europe intégrée. Le sport, certes, montre qu'il y a encore des obstacles. et beaucoup d'hommes politiques, notamment, s'accrochent encore à ce nationalisme obsolète et archaïque. Et pourtant, on sent bien vers quoi tend le sens de l'Histoire. Bien sûr, l'Europe que nous voyons se construire aujourd'hui, ne fait pas rêver comme en ses premiers temps. Cette construction trop libérale, pas assez sociale, trop éloignée des préoccupations quotidiennes, ne provoque pas l'enthousiasme. Mais c'est à nous de la construire comme nous la souhaitons. Pour nos enfants et pour un monde meilleur.
La fraternité universelle, le "Aimez-vous les uns les autres" ne sont pas pour demain, certes, mais rien ne nous interdit de nous fixer cet objectif.
Alors quelques modestes propositions pour emprunter ce chemin:
- approfondir la décentralisation, en France;
- développer les euro-régions: les liens entre Nordistes et Wallons, voire même Flamands belges, sont plus étroits qu'entre Nordistes et Corses, par exemple;
- en Europe, introduire une 2ème langue obligatoire neutre culturellement et politiquement: l'espéranto (plutôt que l'anglais, dénaturé, d'ailleurs: le pidgin n'a plus rien à voir avec l'anglais);
vendredi 13 juin 2008
L'irresponsabilité du 1er Ministre
jeudi 12 juin 2008
L'avenir du Bassin Minier
mardi 10 juin 2008
Pourquoi ai-je adhéré au PS?
J’ai été membre du Parti socialiste de 1978 à 1991. J’ai ensuite fait partie de Génération Ecologie (Brice Lalonde) en 1991/1992. De 1997 à 2007, j’ai été adhérent chez les Verts. Je viens de rejoindre le PS.
Pourquoi revenir au PS ? C’est, apparemment, le pire moment. En effet, au niveau national, le parti n’en finit pas de se désagréger suite à une guerre des chefs trop médiatisée. Au niveau local, l’éviction de Daniel Duquenne et ses amis (largement majoritaire) a laissé une section exsangue, " reprise " par MN Lienemann ; sans parler de l’adhésion récente du Maire…
1- Sur un plan général, je suis un homme de gauche : laïque militant, je crois, plus que jamais, à certaines valeurs, et notamment à :
- la solidarité : il m’est insupportable de voir, aujourd’hui, la politique menée à l’avantage des plus privilégiés, au détriment des moins favorisés. La redistribution des revenus reste une idée force : une réforme (une révolution ?) fiscale doit taxer les revenus qui échappent à l’impôt, pour mener une vraie politique sociale. C’est également ce que l’on appelle : la justice sociale. La solidarité chez nous, mais également la solidarité à l’extérieur. Il est urgentissime que les pays dits riches mettent en place un " plan Marshall " en direction des pays du Sud ;
- l’égalité : je suis pour une nouvelle " abolition des privilèges " : fiscaux et sociaux certes, mais également au niveau de la justice (il faut garantir son indépendance), de l’éducation (à 2 vitesses), de la santé (démantèlement de la sécurité sociale), etc…
- la liberté : politique (inexistence du Parlement, absence de débat), des médias (qui n’ont plus la possibilité d’être indépendants) et des consommateurs (qui doivent " prendre le pouvoir ").
- la fraternité : entre ceux qui vivent sur notre territoire, mais aussi avec les pays de l’Europe (quid de son avenir ?) et de la planète (il faut dépasser l’ONU);
- l’écologie : il s’agit véritablement d’une valeur déterminante pour l’avenir de l’humanité. Sans prise en compte des changements climatiques en cours et de la détérioration de la biodiversité, nous allons à la catastrophe. L’Homme doit maîtriser son développement.
En d’autres termes, face à une économie ultralibérale destructrice, il est urgent de mettre en place des politiques sociales et écologiques, à tous les niveaux de décisions.
La récente déclaration de principes du PS me semble aller dans ce sens.
Je veux participer à cette rénovation.
2- Au niveau local
La situation est compliquée puisque je ne suis pas d’accord avec la politique telle que la conçoit, Gérard Dalongeville, le Maire d’Hénin-Beaumont. Je le lui ai dit et je l’ai déclaré à de moult occasions. Mais :
- le débat démocratique, que je prône, m’impose de me battre sur le plan des idées : je fais le pari que ce combat sera plus efficace à l’intérieur qu’à l’extérieur ;
- je crois au collectif : on fait évoluer, non seulement les idées, mais aussi les mentalités ;
- je suis un non-violent et je répugne aux " corps à corps " inutiles : Gandhi a fait plier les Anglais par la conviction et non par la force.
J’ai eu l’occasion, dans ma vie militante, de me battre " sur le terrain ", : contre le racisme et la lepénisation des esprits, contre les OGM, contre le nucléaire, pour la régularisation des sans-papiers, contre la guerre en Bosnie, etc, etc…
J’ai bien l’intention de continuer ces combats avec tous ceux qui se battent pour un monde plus fraternel.
samedi 7 juin 2008
Pêle-mêle
jeudi 5 juin 2008
Pour mettre fin aux fausses infos
"Dans les fausses affirmations figure la phrase suivante : « Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417120 euros (60 mois x 6592)", ce qui est totalement faux. Premièrement, seuls les députés battus touchent cette indemnité; deuxièmement, en sont exclus les fonctionnaires et les retraités; troisièmement, le montant est dégressif à partir de l’indemnité parlementaire de base qui est de 5400 euros et non 6592 euros; quatrièmement, cette indemnité est différentielle (c’est à dire que, pour son calcul, sont pris en compte les autres revenus).
lundi 2 juin 2008
Pour ceux qui croient que les mouvements extrêmistes sont morts!
Etienne Galand, principal du collège Michel de Swaen à Dunkerque, a déposé plainte pour diffamation, injures et menaces de mort. Il est personnellement mis en cause par le Premier secrétaire du " Mouvement Flamand "français ou " De Vlaamse Beweging "
Principal de ce collège reconstruit sur site dans un quartier situé en Renouvellement Urbain, il a, pour modifier l’image de cet établissement neuf classé en " Ambition Réussite ", proposé, au Conseil Général, un changement d’appellation, avec l’accord du conseil d’administration. Ce nouvel établissement deviendrait le collège " Lucie Aubrac ".
L’écrivain flamand Michel de Swaen a vécu au XVIIème siècle et est devenu la référence des cercles autonomistes flamands. Soucieux de l’image d’un collège public, E. Galand a proposé ce changement de dénomination.
A deux reprises, suite à cette proposition, Etienne Galand a été injurié, diffamé et menacé de façon totalement inacceptable avec des propos d’une dureté et d’une violence inouïes :
Courrier du 12 décembre 2007
" On nous informe qu’à son initiative, Monsieur Etienne Galand,…..a débaptisé son collège qui désormais s’appelle le collège Lucie Aubrac.
Madame Lucie Aubrac est bien vivante. C’est la personnalité qu’on paie pour vanter son héroïsme personnel aux enfants des écoles, puisqu’elle fut dans sa jeunesse la militante communiste exemplaire, juive polonaise, membre du Politburo du Parti communiste soviétique…. déléguée en France par Staline pour y organiser la soviétisation de la France par le terrorisme syndical, dans les années 1950.
Nous allons faire pression à coups de pied dans la gueule de ce fainéant d’enseignant qu’est Mr Galand, s’il ne rétablit pas immédiatement le nom flamand Michel de Swaen. Nous ne supportons plus de voir nos jeunes croupir dans ces écoles de merde dont ils sortent contestataires, fainéants, incultes, le cerveau matraqué de propagande gaucho-socialisto-marxiste, par des crevures du style Etienne Galand. Ce merdeux ne veut pas du néerlandais dans son collège. Parfait ! Nous, Flamands, propriétaires historiques du Sol flamand et héritiers de notre culture flamande…lui signifions de dégager de Flandre au plus vite, ainsi que ses complices de merde de l’Education dite nationale.
L’enseignement des jeunes en Flandre est le problème exclusif des Flamands."
Courrier daté du 10 mai 2008
" … Je reconnais pleinement avoir dit et écrit que ce type n’est qu’un fainéant doublé d’un con et qu’il faut lui administrer une raclée à coups de pieds dans la gueule pour lui apprendre le respect des gens et les bonnes manières.
Mes amis flamands me reprochent d’être trop modéré. Pour eux, il faut tuer Galand pour faire un exemple du genre Préfet Erignac, grâce auquel Paris parle désormais de la Corse avec respect.
Plusieurs préconisent une balle dans la tête. Je ne suis pas d’accord, car outre le prix des munitions, les armes à feu sont responsables du réchauffement de la planète. Mais puisque c’est leur choix, qu’ils en prennent la responsabilité.
Galand habite… (suit l’adresse d'E.Galand). "