dimanche 31 juillet 2011

Retro: lettre au Président de la CAHC (29/10/2007)

 

lundi 29 octobre 2007


Lettre ouverte à Albert Facon, Président de la Communauté d'Agglomération Hénin-Carvin


Alain Alpern
Conseiller Régional
62110 Hénin-Beaumont
alainalpern@gmail.com



Monsieur le Président,


Notre territoire possède tous les atouts pour justifier l’ambition de participer au renouveau du Bassin Minier, et, au-delà, au rééquilibrage territorial de notre Région NPDC.
Qu’on en juge : situation géographique, au niveau européen, privilégiée; liaisons actuelles, mais surtout futures (RER Lille/Bassin Minier ; gare européenne à Seclin), avec la Métropole Lilloise, facilitées ; population accueillante et travailleuse ; plate-forme de Dourges, etc…la liste est longue et vous la connaissez, au moins, aussi bien que moi.

En décembre 2012, c’est à dire, demain, va ouvrir le Louvre-Lens, avec 600 000 visiteurs minimum, par an, dont la moitié d’étrangers. Une nouvelle révolution pour notre Bassin Minier, à condition que nous sachions répondre à cette grande ambition, voulue et portée par Daniel Percheron : ambition culturelle, certes, mais également, économique, avec de nombreux emplois à la clef.Connaissant bien le dossier, je suis effrayé par l’inaction des intercommunalités concernées, pour profiter de cette fantastique opportunité. Notre impréparation risque de profiter aux Métropoles lilloise et arrageoise.

Quelle complémentarité entre la CAHC, Artois Comm, la CALL et le Douaisis? Quelle coordination? Quelles sont les infrastructures à prévoir? Quelle participation des associations (culturelles, sportives, environnementales…), des habitants? Quel travail en commun des offices de tourisme, des Chambres de Commerce? Quelle politique de communication et de sensibilisation? Ceci n’est qu’un aperçu des questions auxquelles tous les décideurs (investisseurs, élus régionaux, nationaux, et même européens, monde économique, culturel et social, milieux associatifs) attendent que nous apportions des réponses et que nous prenions des initiatives.

Il est hors de question que chacun de nos territoires reste replié sur son pré carré et regarde le train passer. Nos concitoyens seront très sévères envers nous, si leurs élus n’agissaient pas.
Concernant la CAHC, je ne vois rien venir non plus. Ne passons pas à coté de la chance, qui nous est offerte, de nous prendre en mains, sans attendre que d’autres ne décident pour nous.

Soyons maîtres de notre destin !

En tant qu’élu régional, et habitant du territoire, je propose donc au Président de la CAHC que vous êtes, de prendre 2 initiatives :


- La première, de réunir toutes les forces vives de la CAHC (élus de tous les niveaux, associations, milieux économiques, personnes de la société civile le souhaitant) afin de débattre de notre projet dans le cadre de l’arrivée du Louvre, à 15km de notre ville-centre, Hénin-Beaumont


- La seconde, de solliciter vos collègues des autres intercommunalités concernées, pour constituer une structure (syndicat mixte ou autre) permettant de faire œuvre commune pour éviter la dispersion et la concurrence entre nos territoires.


C’est urgentissime et notre responsabilité, en tant qu’élus, est en jeu.


Je suis, bien entendu, à votre disposition pour nous en entretenir.


Sachons privilégier l’intérêt général, et soyons au-dessus des futiles querelles politiciennes, et des vaines concurrences de territoires.


Cordialement,


Alain Alpern
AA 2011: Cette missive est toujours d'actualité...car rien n'a été fait!

Ce que Nicolas Sarkozy a fait du discours de Grenoble


LEMONDE.FR | 30.07.11 |

Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, le 30 juillet 2010 à Grenoble.
Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, le 30 juillet 2010 à Grenoble.REUTERS/PHILIPPE WOJAZER

Eté 2010. La majorité présidentielle n'a pas encore digéré la défaite des élections régionales, et subit maintenant l'affaire Woerth-Bettencourt. Nicolas Sarkozy, lui, stagne au plus bas des enquêtes d'opinion et peine à trouver une stratégie de rebond. Il finit par tenter un "coup", sur un terrain qui lui a toujours profité, celui de la sécurité.

 C'est à Grenoble le 30 juillet 2010, peu après un fait divers où un policier a été blessé, que le président de la République lance sa déclaration de "guerre contre les trafiquants, contre les voyous".L'ancien ministre de l'intérieur qui depuis 2002 vante son bilan dans la lutte contre l'insécurité, scande ses solutions pour 2010: lutte contre l'immigration irrégulière,"mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms" et démanteler les camps existants.

Il souhaite également pouvoir engager la responsabilité des parents dont les enfants commettent des infractions et propose une déchéance de la nationalité française à toute personne d'origine étrangère qui aurait porté atteinte à la vie d'un dépositaire de l'autorité publique. Après l'invention du ministère de l'immigration et de l'identité nationale en 2007 et le lancement en 2010 du grand débat sur ce thème confié à Eric Besson, en charge du poste, Nicolas Sarkozy établit cette fois dans ce discours un lien direct entre immigration et délinquance, en estimant que "nous payons aujourd'hui les conséquences de quarante ans d'immigration incontrôlée".

SARKOZY PERD AU CENTRE CE QU'IL GAGNE SUR SA DROITE
Dans un premier temps, l'opération semble fonctionner. Un sondage IFOP pour Le Figaro du 6 août montre que le démantèlement des camps illégaux de Roms est approuvé à 79 %, le retrait de la nationalité française pour les délinquants d'origine étrangère à 70 % et la condamnation à deux ans de prison des parents de mineurs délinquants à 55 %. Mais ce sondage est critiqué, tant en raison de son échantillon que de sa manière de poser les questions.
Quoi qu'il en soit, la séquence sécuritaire estivale ne suffit pas à redresser la cote de popularité du président de la République. Un sondage de l'institut TNS-Sofres-Logica pour Le Figaro Magazine publié début octobre lui attribue 26 % d'opinions favorables, soit 4 points perdus en un mois.
Sa communication sécuritaire et anti-immigration a pourtant bien touché sa cible puisque le président de la République regagne quatre points parmi les sympathisants FN. Mais il en cède cinq sur l'ensemble des sympathisants de droite. M. Sarkozy perd au centre ce qu'il gagne sur sa droite.

LA FRANCE ISOLÉE EN EUROPE
Outre ce faible gain dans l'opinion, la prise de position est mal vue à l'international. Une circulaire du ministère de l'intérieur adressée aux préfets enjoint les pouvoirs publics locaux de viser "en priorité" les Roms. Lorsqu'elle est publiée dans la presse, elle attire l'attention de Viviane Reding, commissaire européenne en charge de la justice.
Celle-ci rappelle à la France qu'elle n'a pas à mener des politiques"discriminatoires" à l'égard des Roms ou de toute autre population, "une honte" selon elle.  "Je pensais que l'Europe ne serait plus le témoin de ce genre de situation après la seconde guerre mondiale" ajoute la commissaire, menaçant la France de deux procédures d'infraction.
Nicolas Sarkozy riposte lors du sommet européen du 16 septembre : "Viviane Reding a offensé la France. La France s'est sentie blessée." Finalement, la Commission européenne lancera bien une procédure d'infraction contre la France pour non-respect des garanties légales (procédure écrite, possibilités d'appel, analyse au cas par cas) prévues par la directive sur la libre circulation des ressortissants européens, en cas d'expulsion.
Depuis, la France a répondu à la mise en demeure de Bruxelles, mais le pays reste sous surveillance européenne. Pour Nicolas Sarkozy, qui depuis la fin 2008 et la présidence française des Vingt-Sept, aime à se camper en leader de l'Union européenne (UE), l'épisode est un raté.

CENSURES DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL 
Au niveau législatif, le discours de Grenoble se traduira par un renforcement de la loi sur la sécurité et l'immigration mais également par de nombreuses déconvenues législatives pour le gouvernement. L'exécutif comptait sur le fourre-tout législatif  de la loi Loppsi 2 pour ajouter une série de dispositions issues du discours. Mais, le 10 mars 2011, le Conseil constitutionnel a censuré pas moins de 13 articles de cette loi, la plus lourde
décision de censure depuis les débuts de la Ve République.
Parmi les mesures votées par le gouvernement et rejetées par la haute autorité, l'application de peines planchers aux mineurs, ainsi que la possibilité pour les préfets de procéder à des évacuations de campements illégaux à tout moment de l'année et sans obligation d'accueil. La privatisation de la surveillance sur la voie publique est également censurée, tout comme le projet d'installation de salles d'audience "au sein" des centres de rétention administrative.
Le Conseil constitutionnel retoque également la possibilité d'infliger une peine aux représentants légaux d'un mineur, rappelant ainsi qu'il ne peut y avoir de "responsabilité pénale du fait d'autrui". En revanche, il valide la possibilité donnée au préfet ou au tribunal des enfants de prononcer une mesure de "couvre-feu" pour les mineurs de 23 heures à 6 heures.

NOUVELLE LOI SUR L'IMMIGRATION
Le 31 mars 2010, un projet de loi sur l'immigration est adopté en conseil des ministres. Il est définitivement voté par le Parlement quatorze mois plus tard, après de nombreuses navettes entre Assemblée et Sénat.
Il prévoit une série de dispositions : pour les sans-papiers en instance d'expulsion, l'intervention du juge des libertés et de la détention est repoussée à cinq jours et non plus à deux. Le titre de séjour accordé aux "étrangers malades" ne pourra dorénavant être accordé qu'en cas d'"absence" du traitement approprié dans le pays d'origine, sans tenir compte des moyens réels que le malade aura de pouvoir se procurer le traitement.
Ensuite, les "mariages gris", notion inventée par Eric Besson et désignant une union entre un étranger et une personne de nationalité française abusée dans ses sentiments, seront passibles d'une peine de cinq ans de prison et d'une amende de 15 000 euros.
Une mesure n'est toutefois pas conservée : sous la pression de la gauche et des parlementaires centristes, le texte qui prévoyait l'extension de déchéance de nationalité demandé par Nicolas Sarkozy est rayé du projet.

FAIBLE BILAN DES LOIS RÉPRESSIVES
Concernant les Roms, cible principale du discours de Grenoble, le gouvernement présente un bilan qui ne tient pas ses engagements. Selon le ministère de l'intérieur, 9 300 Roumains et Bulgares ont été expulsés de France en 2009, 9 529 en 2010 et 4 714 au premier trimestre 2011.
Les chiffres demeurent stables, même si de nombreux campements illicites ont été démantelés. "Les Roms permettent à l'administration d'atteindre ses objectifs d'expulsion des étrangers. On sait que ça ne sert à rien, que les gens reviennent mais on continue malgré le coût humain et financier", déplore Damien Nantes, de l'association Hors la rue. Les expulsions restent "sans effet" sur le nombre de Roms présents en France, où "reviennent rapidement" les familles reconduites, confirme Médecins du monde dans un rapport.
L'ONG souligne également les conséquences humaines de la politique gouvernementale : cette communauté vit "dans un climat de peur, alimenté par des intimidations répétées, des procédures administratives de reconduites à la frontière irrégulières, des gardes à vue non justifiées et des contrôles systématiques de papiers".

SARKOZY SE REPRÉSIDENTIALISE
Un an après le discours de Grenoble, l'UMP jure toujours ne pas s'être trompée. "Le premier tour de la présidentielle se gagnera à droite et il faut franchir le premier tour. Si on a un risque d'être débordé, c'est par le Front national, pas par le centre", martèle-t-on au siège du parti présidentiel.
Mais l'échéance présidentielle commande à Nicolas Sarkozy une représidentialisation de son personnage et donc de laisser les déclarations sulfureuses à d'autres. La stratégie a été amorcée en janvier et le président de la République a tenu le cap, selon son propre camp. "Il est plus en retrait, ne commente plus la politique, multiplie les déplacements consensuels", se félicite-t-on dans l'entourage du président. "La meilleure communication, c'est de ne pas en faire. Il faut de l'authenticité, pas du tralala. Il faut être minimaliste. C'est pour ça que je ne ferai pas d'interview avant un moment", confiait Nicolas Sarkozy au Journal du Dimanche en mai dernier.
Une stratégie qui semble rendre ses premiers dividendes au candidat Sarkozy. Il regagne du terrain sur ses concurrents dans la course présidentielle en progressant de 6 points en un mois selon le baromètre IFOP/Journal du Dimanche. Il y a fort à parier que le Sarkozy nouveau ne rejouera pas cet été le discours de Grenoble.
La majorité présidentielle n'a cependant pas l'intention de laisser le champ libre sur les thématiques chères au Front national. Pour continuer à miser sur l'immigration, la sécurité et la nationalité, le relais a été passé au ministre de l'intérieur, Claude Guéant, et au collectif de députés La Droite populaire.
Organisatrice d'une convention sur l'immigration le 7 juillet, l'UMP poursuivra à la rentrée avec une nouvelle convention, sur la nationalité cette fois, et sous le patronage de Lionnel Luca, cofondateur de la Droite populaire, avec pour mission de continuer à labourer les terrains de prédilection de Marine Le Pen.

Eric Nunès

samedi 30 juillet 2011

Jean-Marie Le Pen sera-t-il sanctionné par le FN?

Jean-Marie Le Pen juge la "naïveté" de la Norvège plus grave que la tuerie d'Oslo

LEMONDE | 30.07.11 |
Jean-Marie Le Pen grippe à nouveau la stratégie de "respectabilisation" du Front national (FN) mise en place par sa fille depuis qu'elle a accédé à la tête du parti.
L'ancien patron du FN a en effet pris quelques libertés avec la position officielle de son parti sur la tuerie d'Oslo. Ce, alors même que les actes perpétrés par Anders Behring Breivik, ce Norvégien de 32 ans qui prétendait déclencher une guerre civile européenne, en invoquant la trahison des "élites multiculturelles" face à " la colonisation" de l'Europe par les musulmans plonge toute l'extrême droite du vieux Continent dans l'embarras.
Dimanche 24 juillet, Marine Le Pen avait donné le "la" pour sa formation depuis la Trinité-sur-Mer, le berceau des Le Pen en Bretagne, où elle passe ses vacances : "Le FN condamne ces actes barbares et lâches et exprime sa totale solidarité avec le peuple norvégien." La consigne était claire : en aucun cas le Front national version Marine Le Pen ne devait relativiser les faits et pouvoir ainsi être associé, de près ou de loin, aux actes commis par Anders Behring Breivik.
S'exprimant comme il le fait chaque semaine, dans son "Journal de bord", sorte de causerie vidéo diffusée sur le site Web du FN, le président d'honneur du Front national a choisi de faire cavalier seul. Il a estimé, vendredi 29 juillet, que la "naïveté" du gouvernement et de la société norvégienne était "plus grave" que la tuerie perpétrée par Anders Behring Breivik, qu'il a qualifiée d'"accident".
Pour M. Le Pen, la Norvège est "un petit pays sympathique", "qui n'a pas pris la mesure du danger mondial que représentent d'abord l'immigration massive, qui est la cause principale, semble-t-il, dans l'esprit de ce fou meurtrier (de son acte), mais aussi le terrorisme, qui est un phénomène mondial".
"FAUSSE ROUTE"
Le président d'honneur du FN poursuit : "Mais la situation me paraît grave non pas par cet accident d'un individu qui, sous l'effet d'une folie, fut-elle passagère, se met à massacrer ses concitoyens. Ce qui me paraît plus grave et que démontre cette affaire c'est la naïveté et l'inaction du gouvernement norvégien (...). Vous savez que les policiers en Norvège ne sont pas armés", s'est-il étonné.
Le 23 juillet, au lendemain des attentats, Laurent Ozon, un cadre dirigeant du FN, avait écrit sur son compte Twitter : "Expliquer le drame d'Oslo : explosion de l'immigration : (multipliée par six) entre 1970 et 2009." Et encore, "Expliquer le drame d'Oslo : de 1970 à 2009, X58 (multiplication par cinquante-huit du nombre d') immigrés d'origine afro-orientale (...). Vers la guerre civile ?" Il s'était attiré la réaction immédiate de la présidente du FN. "Laurent Ozon fait fausse route", avait déclaré Mme Le Pen au Monde.
Les proches de M. Le Pen estimaient, samedi matin, que les propos de ce dernier ont été "mal compris" et qu'en aucun cas le président d'honneur du FN n'a cherché à relativiser les actes commis par Anders Behring Breivik. Mme Le Pen, restait injoignable samedi matin.

AA: Rappelons également que le secrétaire général du Front national, Steeve Briois, a annoncé mardi à l'AFP la suspension de Jacques Coutela, son candidat dans l'Yonne aux cantonales de mars, qui a posté sur son blog un texte faisant l'apologie du suspect des attaques meurtrières d'Oslo.

Question: Coutela suspendu, Ozon désavoué, quelle sera la sanction à l'encontre de JM Le Pen? Ce dernier n'est pas un "adhérent lambda" ou un "second couteau" comme l'avait affirmé S. Briois (dédaigneusement, d'ailleurs) au sujet de Coutela pour minimiser ses déclarations. JM Le Pen est quand même Président d'honneur du FN...

Dur, dur de "nettoyer" le parti... 

Brèves d'humour

Repérées sur le site du Monde.fr (par un dénommé Hervé Le Tellier, dans une rubrique intitulée "Papier de verre") quelques "brèves" d'actualités, sous une forme humoristique.



- Le fondamentaliste chrétien Anders Behring Breivik était un militariste. François Fillon, spécialiste des Norvégiens et de leur rapport au militaire, a certainement une phrase en réserve.
AA: Non! François Fillon ne s'intéresse qu'aux "traditions françaises anciennes" et accessoirement la seule Norvégienne à qui il s'intéresse, c'est Eva Joly... 

- Deux faux magasins Apple fermés en Chine : même les employés croyaient travailler pour la société. En France, on va fermer de vraies permanences UMP : les militants croyaient militer pour Borloo.
AA:  On réintégrera bientôt Borloo et ses petits copains dans la "maison" UMP... 

- Anders Behring Breivik était-il d'abord fou ou d'extrême droite ? Fou, disent la droite extrême, pas folle, et son avocat. La preuve, ce chrétien fondamentaliste était si fou qu'il était chrétien fondamentaliste
AA: Et alors? On ne peut pas être d'extrême droite et musulman fondamentaliste? Pardon! je voulais dire: chrétien fondamentaliste...

- On s'en doutait, mais les Chinois viennent de le prouver : le voyage dans le temps est impossible. Il y a plein de gens à prévenir. Je commence par Marine Le Pen.
AAles productions qui impliquent des personnages voyageant dans le passé manquent de "pensées positives et de sens" et sont donc interdites à la télévision et au cinéma, en Chine. Quel rapport avec Marion Le Pen? A moins que...

- 29 juillet 1830, troisième jour de l'insurrection des Trois Glorieuses. 171 ans plus tard exactement, je range mon maillot de bain dans ma valise. Toujours l'effet-papillon! 
 AA:  demain 30 juillet: le jour de la salicorne, 12e jour du mois de thermidor dans le calendrier républicain français. C'est le 30 juillet 1791 que, à l'initiative du député Armand-Gaston Camus, l’Assemblée Constituante vote la suppression des titres de noblesse. Effet-papillon?



Note sur l'effet papillon (tiré de Wikipedia): 
C'est une expression qui résume une métaphore concernant le phénomène fondamental de sensibilité aux conditions initiales en théorie du chaos.
En 1972, le météorologue Edward Lorenz fait une conférence  intitulée :« Prédictibilité : le battement d'ailes d'un papillon au Brésil peut-il provoquer une tornade au Texas ? ».

Il explique :« De crainte que le seul fait de demander, suivant le titre de cet article, "un battement d'aile de papillon au Brésil peut-il déclencher une tornade au Texas ?", fasse douter de mon sérieux, sans même parler d'une réponse affirmative, je mettrai cette question en perspective en avançant les deux propositions suivantes :
  • Si un seul battement d'ailes d'un papillon peut avoir pour effet le déclenchement d'une tornade, alors, il en va ainsi également de tous les battements précédents et subséquents de ses ailes, comme de ceux de millions d'autres papillons, pour ne pas mentionner les activités d'innombrables créatures plus puissantes, en particulier de notre propre espèce.
  • "Si le battement d'ailes d'un papillon peut déclencher une tornade, il peut aussi l'empêcher." Attention à l'erreur ! Si le battement d'aile d'un papillon influe sur la formation d'une tornade, il ne va pas de soi que son battement d'ailes soit l'origine même de cette tornade et donc qu'il ait un quelconque pouvoir sur la création ou non de cette dernière.
A rapprocher d'une des Pensées de Blaise Pascal, résumée par la phrase « Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé». Mais ce qui pourrait être concevable au niveau de la science, l'est-il au niveau de l'Histoire?
     

Algues vertes : l'insupportable déni


28 juillet 2011 
Editorial

Lorsque les faits sont importuns, il suffit de mettre en doute leur existence. Ce détestable principe semble avoir un avenir radieux, dès lors que remédier à des dégâts environnementaux ou sanitaires indispose des intérêts économiques.

Les faits sont simples : il s'agit de la responsabilité des effluents agricoles dans la prolifération des algues vertes qui défigurent le littoral breton depuis plus de trente ans et qui reviennent au centre de l'attention avec la découverte, mardi 26 juillet, de plusieurs sangliers morts sur une plage souillée des Côtes-d'Armor.
Les chercheurs compétents ne doutent pas du rapport de cause à effet entre pratiques agricoles et prolifération d'algues vertes. Mais, de manière croissante, un discours se fait jour pour contester ce lien solidement établi par plus de deux décennies de recherches. Discours notamment relayé par un " Institut de l'environnement " qui n'a d'institut que le nom, et dont la communication ne repose pas sur des travaux dûment publiés, c'est-à-dire passés par le filtre de la revue par les pairs.

Ce déni de la science a été tant relayé que, sous la pression des syndicats agricoles, le préfet de la région Bretagne a été conduit à demander aux organismes publics de recherche une synthèse des certitudes sur le sujet.
D'un point de vue scientifique, cette nouvelle étude ne s'imposait pas vraiment. Peut-être sera-t-elle malgré tout utile à l'hôte de l'Elysée. Car le déni frappe aussi au sommet de l'Etat. " Sur cette affaire d'algues vertes, il serait absurde de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs, qui font d'énormes progrès en la matière ", avait déclaré Nicolas Sarkozy le 7 juillet à Crozon (Finistère), ajoutant qu'il y " aurait toujours des intégristes pour protester ".

De fait, lorsque des intérêts particuliers sont en jeu, le constat scientifique est souvent ramené à un " intégrisme " écologiste par le biais d'opérations de propagande savamment orchestrées. Des campagnes auxquelles les politiques semblent bien perméables. Cette inquiétante perméabilité est notoire aux Etats-Unis, où une bonne part des élus républicains contestent la réalité ou les causes du changement climatique...
La France n'échappe pas à ce travers. Le scandale de l'amiante - dont la nocivité, connue depuis le début du XXe siècle, ne faisait plus aucun doute dès les années 1960 - le rappelle. Dans ce cas précis, la porosité des pouvoirs publics aux doutes artificiellement entretenus par les industriels a été meurtrière. On sait ce qu'a coûté cette inadmissible incurie.
La question des algues vertes n'est bien sûr pas aussi dramatique que celle de l'amiante. Mais, dans tous les cas, repousser pour de mauvaises raisons la gestion d'un problème sanitaire ou environnemental en rend invariablement la résolution plus ardue et ses conséquences potentiellement plus graves.

Il est possible de nier les lois de la nature : à court terme, c'est à peu de frais. Mais elles finissent toujours par se rappeler à nous.

vendredi 29 juillet 2011

Les promesses n'engagent que ceux qui y croient

- Extrait de mon compte-rendu du conseil municipal du 15/12/2010:
"le Maire n'a jamais entendu parler de gestion différenciée et il eut l'illumination lors d'une traversée de la Suisse (il suffit pourtant de se promener autour d'Hénin: beaucoup de communes ont adopté cette méthode de gestion écologique...). Je lui recommande de lire mon blog car je la lui avais recommandée pour faire des économies".
Quelques jours plus tard, je rappelais ce qu'était "la fauche tardive", autre nom utilisé. Voir: http://alpernalain.blogspot.com/2011/01/lettre-monsieur-le-maire-dhenin.html 
Depuis... rien! Espérons que le Maire soit reparti en Suisse cette année pour que la mémoire lui revienne...

- D'autres promesses faites depuis 2 ans n'ont toujours pas été honorées: 
  • les conseils de quartier (prévus pour "la fin de l'année 2010"). mais pour cela il faut se "frotter" aux habitants et confronter ses projets (encore faut-il en avoir)
  • Hénin-Plage, annoncé, par un adjoint euphorique, pour l'été 2010, Peut-être en 2012 ou 2013: il ne reste plus que 2 chances, car après...
  • la décentralisation du Conseil municipal à Beaumont. Mais y en aura-t-il un autre en 2011, alors qu'il n'y en a eu que 2 seulement depuis le début de l'année? Voir: http://alpernalain.blogspot.com/2011/07/lettre-au-prefet-du-pas-de-calais.html    

- Toujours au rayon des promesses, mais humoristiques (?), celle lancée par le Maire à Nicolas Hulot, le 4 mai dernier: " je vais demander à mon conseil municipal, une fois par semaine, de se retrouver pour une partie de football au petit matin ! ". Mais il s'agissait bien là d'une "promesse de Gascon"...vu qu'il n'y a qu'un conseil municipal tous les 3,4 ou 5 mois! Ah... l'humour binaissien (binaissique? binaissois? binaissin? binaissant?)!

Au fait, la prochaine fois que la majorité municipale soutiendra quelqu'un dans une primaire de parti, elle devrait prendre plus de précautions et inviter les autres candidats pour être sûre de ne pas soutenir le perdant. Il est vrai que si Hénin-Beaumont avait invité l'ex-juge Eva Joly (symbole de la transparence financière), cela aurait eu du piquant...Un conseil au Maire, après son mauvais choix fait en ce qui concerne EELV (Europe Ecologie Les Verts): pour les primaires socialistes, invitez tous les candidats ou...aucun. Vous êtes certains ainsi de ne pas vous tromper!

Comment la presse titre la même information...

Tout est en nuances...

Le Monde: Nouvelle hausse du chômage en juin en France. Le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A a augmenté de 1,3 %, soit 33 600 personnes supplémentaires.

Le Figaro: Le chômage augmente à nouveau en juin [...] Depuis le début de l'année, le marché du travail compte seulement 2100 chômeurs de catégorie A de moins. 

L'Expansion.com: Les chiffres du chômage sont pires qu'en janvier

France-Soir: L'embellie est terminée. Après une légère baisse entre janvier et avril, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi en France métropolitaine, sans aucune activité (catégorie A), a progressé de 1,3% en juin.

Le Point: Le chômage a augmenté en juin pour le deuxième mois consécutif en France[...]. Les hausses de mai et juin interviennent après quatre mois consécutifs de baisse qui avaient fait espérer un retournement de tendance.

Ouest France: Le chômage a encore augmenté en juin. Après un retournement de tendance en mai, le chômage a continué de grimper en juin.

Le JDD: Le chômage toujours en hausse. Les chiffres du chômage confirment la tendance de mai.

Libération: Le chômage explose en juin

Le Nouvel Observateur: Mauvais chiffres du chômage en juin, la perspective d'une amélioration s'éloigne

 

jeudi 28 juillet 2011

Retro: Conseil Municipal du 29/9/2009



Publié le 29/9: Au jeu de la connivence avec le FN, D. Duquenne ne sortira pas gagnant

http://alpernalain.blogspot.com/2009/09/au-jeu-de-la-connivence-avec-le-fn.html


[...]
- au-delà des bonnes paroles sur la transparence et la rigueur, maintes fois entendues ces dernières années (à vrai dire, j'y compte plus que sous l'ère Dalongeville), nous eûmes confirmation que c'est le Préfet qui a décidé du budget 2009 revu et corrigé, et de l'augmentation (dont on n'a pas reparlé, de façon étonnante)des impôts locaux décidée par la même autorité. Les prochains budgets seront également fortement inspirés par l'Etat et j'ai bien peur que le Maire ne se batte pas pour obtenir des marges de manoeuvre: mais nous verrons cela en son temps...d'autant plus que la diminution de la masse salariale ne sera pas chose facile, puisqu'il ne reste que très peu d'agents sous contrat temporaire. Il faudra comme je l'ai indiqué, en juin, négocier avec les autres collectivités pour que leurs embauches se fassent, prioritairement, dans le vivier héninois.
[...]
- enfin, dernier point qui me désespère fortement, c'est la complicité du Maire avec le FN. Jusqu'à présent, je me suis bien gardé de colporter toutes les rumeurs qui circulaient. Bien sûr, je fus choqué par les révélations de Marine Le Pen, corroborées par Christine Coget, et j'avais fait part de mon amertume, il y a quelque temps déjà (je rappelle qu'en août 2008, j'avais publié ce rapport d'un sociologue qui s'était glissé dans le circuit frontiste héninois, et qui révélait des rencontres "contre nature": je vous conseille d'aller relire les commentaires de l'époque...).
La connivence à laquelle j'ai assisté était indécente: les 11 fois "je suis d'accord avec vous" ou "vous avez raison" proférés par Daniel Duquenne ressemblaient fort à l'acquiescement d'un élève à son maître! J'en avais honte. On a eu l'impression, surtout dans le troisième 1/3 temps, que le Conseil était mené par M. Le Pen! D. Duquenne avalisant toutes les remarques de la VP du FN!

[...]
En conclusion, sur la forme, il faut absolument éviter l'amateurisme dans lequel a versé la majorité, peu aidée, il est vrai, par les services. A titre d'exemple:
[...]
- 2 fois, D.Duquenne fut rappelé à l'ordre pour avoir sauté une délibération; 2 autres fois pour avoir oublié de faire voter. Ce n'est pas pour rien qu'un DGS s'assied toujours auprès d'un chef d'exécutif. Là, je ne sais pourquoi, le Maire était flanqué du 1er adjoint, à sa droite et du 3ème adjoint,à sa gauche, la deuxième adjointe faisant pot de fleur un peu plus loin...

C'était le 1er véritable conseil (n'oublions pas qu'il a fallu revoter des délibérations inconsidérément présentées le 5 juillet, ce qui était "léger" de la part des services) et on peut penser que ce genre d'erreur ne se reproduira plus.
Par contre, la "camaraderie" (mot que j'ai entendu prononcer), entre majorité et opposition, ne peut qu'être préjudiciable à D.Duquenne: non seulement sa crédibilité est mise en cause par cette pantalonnade, mais il ne sortira pas gagnant du tempo que lui impose M.Le Pen.

Je ne souhaite plus entendre ce qui fut dit à la sortie de ce conseil: "Qui est le véritable Maire d'Hénin?"


Publié le 29/9: Amateurisme et connivence




1- Sur l'amateurisme de l'équipe majoritaire.

On a bien compris qu'à l'inexpérience de nos élus, vient s'ajouter la faiblesse de l'administration municipale. Cette dernière, ignorée par Dalongeville, est composée d'agents dont aucune formation n'est venue pallier la sous-qualification: quand on pense que la plupart des services sont dirigés par des fonctionnaires de catégories B ou C, on comprend l'ampleur des dégâts causés par GD, pour lui permettre de spolier la ville, sans que personne ne se mette en travers de sa route.

Quand on voit que les délibérations du 5/7 ont été "retoquées", que les cafouillages, que j'évoquais, se sont multipliés, sans parler du ridicule de la délibération sur la Poste, qui aurait dû être à l'évidence une motion (et qui, donc, sera également retoquée), on se dit qu'on ne peut faire pire. Mais pour faire mieux, il faut prendre des mesures énergiques, à savoir:

- le recrutement rapide des 3 cadres dont le Maire a parlé. Mais cela sera long et difficile de trouver les personnes , aucun agent ne voulant venir travailler dans une ville dont la réputation n'est pas un gage d'avenir professionnel rassurant. Le Maire doit négocier avec les Présidents de Département et de Région des détachements temporaires...

- faire venir un DGS expérimenté, auprès duquel M. Thibaut, dont on me dit le plus grand bien, pourra se former. Le Maire a, une nouvelle fois, entre les mains, depuis ce jour, le nom de la personne parfaitement adaptée au poste.

- un plan de formation du personnel, et un audit des procédures administratives, que les formateurs et stagiaires du CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale) assureront gratuitement ou presque.

Cela dit, le Maire doit défendre son personnel quand celui-ci est l'objet d'attaques personnelles, comme ce fut le cas pour le DRH. Daniel Duquenne doit assumer ses décisions et se faire respecter par le FN.

2-Sur la connivence avec le FN.

M.P.Wallart (La Voix du Nord) met cette connivence sur le compte du noviciat de la nouvelle majorité (il fait quand même allusion à des relations de type "sado-maso", termes plus forts que ceux de "maître à élève" que j'employais): je n'en suis pas sûr, même si j'espère me tromper.

J'ai quand même eu confirmation, de source on ne peut plus informée, d'un pacte (verbal) de "non agression" entre les 2 groupes politiques.
Si je comprends la stratégie du FN: ne pas apparaître comme des méchants, montrer qu'ils sont compétents, parier sur l'échec de la majorité; je ne comprends pas celle du maire: paraît-il, qu'en éliminant l'opposition non-FN (et, en cela, il est remarquablement aidé par le FN) il se rendrait incontournable en 2014. Comme je l'ai titré ce matin, en agissant ainsi, non seulement il sera perdant, mais il laisse un boulevard au FN...

D'ailleurs le FN se délecte de la situation: il a fait ce qu'il a voulu ou presque, et se permet d'écrire que le ton du Maire était "patelin", que le conseil est "consensuel". Certes, pour faire bonne figure (l'opposition, c'est l'opposition!) se permet-il quelques attaques "souriantes": on l'a vu sur l'immobilisme du Maire et sur la diminution des indemnités des élus: sur ce dernier point, E. Binaisse et D.Duquenne ont fourni la corde pour se faire pendre, alors que la décision prise n'est pas mauvaise, mais encore une fois très mal présentée...



Désinformation:Nicolas Sarkozy rattrapé à son tour par un scandale sexuel


AA: Désolé, je n'ai pas pu m'empêcher!




De notre envoyé spécial  WiiKend  ‎le 30 mai 2011
 

Paris, France — Cette fois c’en est trop. Après les affaires DSK et Georges Tron qui éclaboussent à la fois la réputation de la République et les chemisiers des femmes de ménage, voici qu’un troisième scandale mêlant politique et sexe est en passe d’éclater. Et cette fois, ça ne touche pas un haut fonctionnaire international ou un sous-fifre gouvernemental. Non, ce nouveau scandale concerne rien moins que la plus haute personnalité de l’État français, du moins par le niveau de responsabilités, à savoir le président Nicolas Sarkozy lui-même.


Ce document semble confirmer la thèse de l'enlèvement de Carla Bruni par le président Sarkozy

Selon des sources proches du dossier, c’’est à dire les rédacteurs en chef de Paris Match, Gala et du Figaro Madame, le Président de la République abuserait depuis plusieurs années de son pouvoir pour mettre sous son emprise de prédateur sexuel une célèbre mannequin-chanteuse, Carla Bruni. La rumeur couvait depuis l’élection même de Nicolas Sarkozy et rétrospectivement, on comprend mieux que son ex-femme Cécilia ait préféré divorcer plutôt que de devoir faire face à la honte publique de voir étaler dans la presse à WC la vie privée et dissolue de son ex-mari.
L’ancien porte-parole de l’Élysée David Martinon, remercié en 2008, nous en a appris de belles à ce sujet. «Oui bien sûr on savait, mais nos mains étaient liées par les chaînes du pouvoir. Évidemment, j’aurais dû prendre le risque de dénoncer le président pour que cessent ces attaques sexuelles répétées à l’endroit et à l’envers de mademoiselle Bruni mais déjà que j’avais mis 6 mois à obtenir une place de parking à mon nom au troisième sous-sol, ce n’était pas le moment de tout gâcher». Pour l’opposition, c’est une véritable aubaine que ce scandale éclate enfin au grand jour. «Tout le monde était au courant dans le microcosme parisien mais en France, ça ne se fait pas de parler des déviations sexuelles des puissants », constate amer Bertrand Delanoë.
Toujours selon nos sources, cette histoire devenait de plus en plus sordide au fil du temps. Avant même la fin 2007, Nicolas Sarkozy serait allé jusqu’à séquestrer sa victime pour l’avoir sans arrêt à sa disposition pour ses dépravations. Elle aurait même été retenue plusieurs semaines dans les murs même de l’Élysée avant que le Président ne se décide à l’enfermer dans différents lieux retirés tels que la Villa Montmorency à Paris ou une villa du Cap Nègre sur la Côte d’Azur. Le comportement du président frôlait même le cynisme le plus pur: nous avons en effet pu constater, sur plusieurs documents vidéo authentifiés, que mademoiselle Carla Bruni était contrainte d’accompagner le président dans certains de ses déplacements. La pression devait être terrible pour qu’elle ne cherche pas s’échapper et on n’ose imaginer les menaces qu’il a fait peser sur elle ou sa famille.


Une des dernières photos connues de Carla Bruni sur laquelle on semble deviner que soit elle est effectivement enceinte, soit elle a mangé du chili con carne à la cantine de l'Élysée à midi.

Interrogé par nos soins, l’entourage direct du président Sarkozy réfute les accusations. Sans aller jusqu’à totalement nier les faits, certains proches de Sarkozy comme Jacques Séguéla parlent d’une «relation consentie entre deux adultes majeurs». Une sorte de «Belle et la Bête» moderne? Ça ne tient évidemment pas la route une seconde! Comment imaginer un instant qu’un nabot disgracieux, bourré de tics et hypertendu puisse faire tomber dans ses bras par la simple magie de son charme aussi imaginaire qu'inexistant une des femmes les plus belles, les plus riches et les plus désirables du monde?
Sans les affaires DSK et Tron qui, pour une fois, en France, permettent de lever l’impunité sur les comportements sexuels déviants de nos politiques, sans doute cette affaire n’aurait jamais vu le jour. Et ça aurait été d’autant plus terrible que si l’on se fie aux dernières photos volées de Carla Bruni, il semble que cette dernière ait été mise enceinte par son tortionnaire. Alors, nous vous le disons solennellement monsieur le Président : que vous ayez d'ores et déjà ruiné la vie d’une honnête femme, c’est déjà terrible mais qu’en plus cette ignominie se répercute sur un futur nouveau-né, c’est tout simplement impardonnable. Et nous sommes convaincus que les électeurs ne vous pardonneront pas ces écarts de conduite indignes d’un chef d’État, indignes d’un homme. 


Source: http://desencyclopedie.wikia.com/wiki/Accueil 

mercredi 27 juillet 2011

Rétablissons la vérité: comment le déficit d'Hénin-Beaumont a été résorbé


Devant une croyance assez répandue que la majorité actuelle essaye, d'ailleurs, de cultiver ("Arrivés en juillet 2009 avec un passif de 12  millions d'euros de fonctionnement plombant sa trésorerie, l'équipe de l'Alliance républicaine a eu une obsession, jamais prise en défaut, celle de s'attaquer à ce monstrueux déficit." écrit le journaliste de La Voix du Nord, P.Wallart, le 29/3), j'avais déjà eu l'occasion, le 30/3 dernier, de reprendre les chiffres de la Chambre Régionale des comptes (http://alpernalain.blogspot.com/2011/03/realites-financieres-et-autres.html).





1- On évoque souvent un déficit budgétaire cumulé de 12 millions. Erreur! Dans son avis du 8 juin 2009, la CRC avait évalué le déficit global et consolidé à la fin de l’exercice 2008, à un montant global de 9 056 744,54€. Voir tableau 2 page 5 du rapport: http://www.ccomptes.fr/fr/CRC18/documents/Avis/NPA2009163164.pdf
Dans son avis de 2010 (voir références ci-dessous), page 3, la CRC confirmait la situation: " le déficit global et consolidé à la fin de l'exercice 2008 s'élevait à un montant total de 9 millions, composé d'un déficit cumulé de fonctionnement de 13,9 millions et d'un excédent cumulé d'investissements de 4,8 millions, restes à réaliser compris"

2- Les 9 056 744, 54 de déficit ont été résorbés en 2 ans (sous réserve de confirmation pour 2010 par la CRC): 
- 2009: 7 338 032, 51 € (soit plus de 80% du déficit!) du fait des mesures imposés par le Préfet: gestion rigoureuse (mandatement, réduction, voire suppression des dépenses somptuaires, etc), suppression de 200 emplois contractuels, augmentation des impôts locaux de plus de 12% (augmentation des taux et des bases). Ces mesures ont été appliquées dès le début 2009, avant même la révocation de Dalongeville. L'équipe actuelle, élue en juillet, partie en vacances immédiatement après, perturbée par l'AVC de Daniel Duquenne, à l'automne, n'a fait que continuer dans le même sens. Elle s'est aperçue rapidement de l'amélioration des résultats puisque, sans vergogne, elle a décidé d'une augmentation des indemnités des élus soulevant un tollé général qui l'a faite reculer. Comme on le constate, il est difficile d'attribuer la paternité de cette quasi-résorption du déficit à la majorité élue en 2009, sous peine d'escroquerie intellectuelle!

- 2010: 1 700 000 environ si l'on en croit la municipalité à travers son compte administratif 2010 mais non encore approuvé, semble-t-il, par la CRC, qui n'a pas non plus encore donné son aval au Préfet concernant le budget primitif (prévisionnel) pour 2011, ce qui ne manque pas de surprendre, 3 mois après son vote en Conseil municipal (l'explication officielle étant qu'un nouveau magistrat s'occupe d'HB et doit se mettre au courant, ce qui, vu le délai, pose maintenant question!) En tous les cas, vous pouvez vous référer au tableau page 9 (qui prévoyait pratiquement le même déficit qu'en 2010, contrairement à la municipalité qui estime avoir résorbé totalement ce déficit) à l'adresse suivante:

3- Rappelons également que la réduction drastique du déficit a fait perdre de vue ce qu'est la gestion d'une ville, à savoir:

* Des investissements minimum (ce que la CRC avait préconisé à hauteur de 3 millions par an), pour la simple raison que l'on ne peut décaler certains remplacements de matériels ou réparations, parce que plus on attend et plus cela coûte cher. Or les investissements ont été inférieurs à un million par  an en 2009 et 2010.

* Des études et des concertations préparant les investissements  pluriannuels futurs. C'est seulement à partir de maintenant qu'elles pourronnt avoir lieu (à condition d'élaborer au préalable un projet) et cela retardera d'autant les programmes. Cela s'appelle gérer l'avenir...Alors que l'on aurait pu commencer il y a 2 ans: la plupart de ces études étant totalement ou en grande partie financées (Conseil Général, Conseil Régional, CAHC, État, voire l'Europe)...Quelle perte de temps!

 * L'espoir, cet investissement immatériel pour que les citoyens constatent que la ville est dirigée, tout en tenant compte de leur avis. Cela signifie: communication, transparence, concertation, projet...

Faute de ces 3 dernières préoccupations, la ville est toujours en déficit, non pas financier, cette fois, mais moral, ce qui est au moins aussi dommageable...


Dans le deuil, Oslo veut rester fidèle à ses valeurs

 © Le Monde 26/11/2011

Editorial

La Norvège est en deuil. Elle cherche à comprendre. Pourquoi ici, chez elle ?
Pétrole, gaz naturel et solide tradition de solidarité sociale aidant, ce petit pays scandinave aligne les bonnes notes. La Norvège dispose de l'un des produits intérieurs bruts (PIB) les plus élevés au monde; à l'indice " bien-être " des Nations unies, elle arrive dans les premiers.

Profondément social-démocrate, c'est un pays de dialogue et de lutte contre les inégalités. S'il fallait la classer au titre de la protection de l'environnement, elle serait aussi dans le peloton de tête. Cela fait partie de la fierté nationale norvégienne, à juste titre.
Et c'est dans ce pays modèle, celui qui décerne chaque année le prix Nobel de la paix, qu'a surgi l'un des tueurs de masse les plus abominables de ces dernières années.

Visage veule et arrogant, Anders Behring Breivik, 32 ans, a dit à la police qu'il était bien l'auteur des deux attaques qui, vendredi 22 juillet, ont ensanglanté la Norvège. D'abord l'attentat à la bombe qui a ravagé le centre d'Oslo, en début d'après-midi, et fait sept morts dans le quartier du gouvernement. Ensuite, la tuerie perpétrée non loin de là, sur l'île d'Utoya où était réunie une université d'été des jeunes sociaux-démocrates. Chaque détail révélé par la police et les témoins est venu confirmer la monstruosité du crime commis par Breivik.

L'homme, qui, deux heures durant, tire de sang-froid à l'arme automatique sur des centaines de jeunes gens pacifiques, et en tue plus de 80, cet homme-là concentre ce que l'époque produit de pire. Breivik est un fanatique narcissique. Il dispose avec Internet d'une plate-forme rêvée pour diffuser ses "idées" - un salmigondis islamophobe et raciste.
La pratique intensive des jeux vidéo guerriers a produit chez lui ce que la police appelle une " désensibilisation " à l'acte criminel. Elle brouille les frontières entre le virtuel et le réel, entre les manettes de sa console et la détente de son arme automatique.

Les autorités ne sous-estiment pas la source de terrorisme que représentent l'ultradroite et son cocktail idéologique détonant: haine de l'islam et de l'immigration. Mais, admirablement, le gouvernement de Jens Stoltenberg se refuse à céder. Pas question de se laisser intimider: "Notre marque de fabrique, c'est une société ouverte, c'est cela qui est attaqué aujourd'hui", a dit le premier ministre.
Il n'y aura pas de législation spéciale. On ne cherchera pas à apaiser la douleur du pays en restreignant la démocratie au nom de la sécurité. En musclant le code pénal à des fins politiques conjoncturelles. La Norvège restera un pays de libertés publiques.

Cette attitude fait l'unanimité de la classe dirigeante à Oslo. Elle est le contraire de celle adoptée par l'Amérique au lendemain du 11 septembre 2001; le contraire de celle, trop fréquente, sous nos cieux où chaque fait divers sanglant est prétexte à un vain durcissement du code pénal aux dépens des libertés. Dans son malheur, la Norvège reste fidèle à elle-même. Elle s'interroge, mais ne se renie pas. Une leçon pour nos démocraties. 

mardi 26 juillet 2011

Pèle-mêle


- Le massacre en Norvège commis par le dénommé Anders Behring Breivik est suffisamment monstrueux pour que nous n'insistions pas sur ce drame. Notons simplement que ce "néonazi fondamentaliste chrétien" est la caricature de ce que nous dénonçons régulièrement: à savoir que la haine envers l'étranger (la "préférence nationale " pour le FN, en France) est non seulement blâmable politiquement et moralement, mais aboutit à tous les excès quand elle est reçu par des esprits simples, faibles ou déséquilibrés. C'est, pour nous, Français, la principale leçon à tirer de ce drame: proclamer la France aux Français, dénoncer le péril islamiste et stigmatiser certaines catégories d'immigrés (les Arabes, notamment) en les accusant de délinquance permanente, est contraire à la tradition française (malgré la parenthèse Vichy). Ceux qui brandissent ces étendards sont responsables de toutes les conséquences qui en découlent. Espérons que la haine véhiculée par le FN n'entraine pas les excès que nous venons de connaitre en Norvège, mais nous devons nous attendre au pire...Et nous saurons à qui en attribuer la paternité!

- David Servan-Schreiber, ce médecin brillant, victime d'un cancer au cerveau en 1992, est décédé, dimanche, d'une rechute. Il avait une approche psychologique et naturelle de la lutte contre cette maladie. Ce neuro-psychiatre avait acquis la célébrité en prônant l'utilisation de méthodes parallèles contre la dépression et le cancer. J'avais rencontré, il y a quelques années, ce "prophète du bien-être", avant une conférence qu'il avait donnée à Lille. J'avais devisé avec lui autour d'un buffet "bio" préparé par la Source (restaurant situé rue d'Amiens dans la capitale des Flandres) et j'avais été frappé par sa soif de vie. Il se faisait expliquer, en détail, chaque mets et mettait en avant les propriétés de chaque vitamine (ah le manque en vitamine D3, procurée par le soleil!). Il se nourrissait, nous dit-il,  exclusivement de produits sains. Il avait également beaucoup insisté sur l'accompagnement psychologique de la maladie: "Il faut prendre le plus possible sa vie en main et ne pas avoir peur de demander de l'aide à sa famille et à ses amis. L'entourage peut faire beaucoup".  La pratique du sport, une alimentation saine et l'entourage constituaient pour lui, à côté des traitements médicaux, sa façon de lutter contre le cancer...Retenons sa leçon...
"Je ne voudrais pas que ce qui m'arrive jette un doute sur ma méthode », déclara-t-il, lorsqu'il fit part de sa rechute.

- La famine actuelle, dans la corne de l'Afrique: pour les plus anciens, cela rappellent ces images terribles des enfants biafrais, il y a une cinquantaine d'années.
Les images pleuvent: notre incapacité à éviter ce fléau; le magnifique travail des ONG présentes sur place; l'abondance, chez nous (malgré nos problèmes, certes)...Et dire que certains prônent le repli sur nous-mêmes alors que nous nous devons d'être plus solidaires si nous voulons mériter notre statut d'êtres humains...Au moment où j'écris ces lignes, il y a une réunion exceptionnelle des Nations-Unies pour prendre des décisions: nul doute que des mesures d'urgence seront prises...Mais cela ne doit pas nous faire oublier que c'est tous les jours que nous devons aider ces pays moins favorisés que nous. Tant que nous n'aurons pas érigé en priorité l'aide permanente afin de créer les conditions nécessaires pour que ces peuples puissent vivre "normalement", nous aurons failli...Bien sûr que je sais que la corruption, les détournements d'aide et autres magouilles existent; à nous de lutter contre eux: ne nous en servons pas comme excuse pour nos propres carences...N'oublions pas que notre mission civilisatrice en Afrique ne fut pas exempte, et loin de là, de multiples autres carences...

Affaire DSK : des journalistes du «Figaro» las de jouer les valets

23/07/2011 Libération
Le photomontage figurait en une du Figaro mardi dernier. Sous le titre «Affaire Banon-DSK: François Hollande va être entendu», il représentait les visages en gros plan du socialiste et de la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn. Cette titraille, aux allures de mise en cause, a provoqué des réactions indignées au PS. Comme celle du député André Vallini, pour qui il est «incompréhensible» de présenter «une audition normale, pour ne pas dire banale […], comme un événement de première importance». Un sentiment partagé… jusque dans la rédaction même du Figaro.


Dérive.«C’était totalement disproportionné, quasiment aussi gros que pour la mort de Ben Laden», lâche un journaliste. Certes, le quotidien est historiquement lié à la droite libérale. Mais un certain nombre de rédacteurs commencent à déplorer sa dérive partisane. «Il y a un gros sentiment de lassitude à la rédaction, poursuit ce journaliste. Les angles sont un peu toujours les mêmes : on tape la gauche et, à droite, on critique Borloo et Villepin.» Selon un autre, «les conversations sont récurrentes autour de la machine à café sur le traitement de ces affaires, la place qu’on leur donne. La phrase qui revient souvent, c’est : "On ne va pas tenir un an comme ça." Mais, au fond, c’est la résignation qui domine.»

Ce n’est pas la première fois que la ligne politique du journal divise sa rédaction. En juillet 2010, la Société des journalistes (SDJ) dénonçait la publication d’un procès-verbal d’audition tronqué sur l’affaire Bettencourt, accompagné d’un article non signé. Pratique qui «participait à l’évidence de la stratégie de communication élaborée à l’Elysée», selon la SDJ. Fin 2010, celle-ci a distribué aux journalistes un questionnaire sur la ligne politique du journal. La synthèse des réponses, rapportée par Mediapart, fait état d’une «gêne réelle quant à la mise en scène de l’information», certaines dénonçant même «une dérive faisant du journal un bulletin de l’UMP».

Contactée, la direction du quotidien n’était pas disponible pour réagir à ces propos. Elle est pourtant directement mise en cause par certains journalistes. En première ligne, le directeur Etienne Mougeotte, arrivé en 2007 de TF1. «On est dans une sorte de dictature molle depuis quatre ans, raconte un journaliste. Les gens en ont marre de se faire rembarrer, donc ils anticipent certains sujets qu’ils savent qu’il va demander. Et il ne faut pas être grand clerc pour voir qu’il y a une ligne directe entre lui et Serge Dassault.» L’industriel, propriétaire du Figaro, est également sénateur UMP de l’Essonne. D’autres réponses au questionnaire de la SDJ faisaient état de difficultés dans le traitement d’informations concernant des pays en affaire avec le groupe Dassault - Brésil et Suisse, notamment. Et il se dit au Figaro que l’ex-directeur de la rédaction Nicolas Beytout, en délicatesse avec le propriétaire, aurait quitté le journal avec une collection de fax de Serge Dassault demandant des modifications dans les articles à paraître.

Lettre interne. Ce climat pesant est aussi alimenté par la fusion en cours entre les rédactions web et papier. «Les unes tirées par les cheveux se surajoutent aux craintes liées à cette fusion menée à marche forcée, personne ne sait à quelle sauce il va être mangé», confie-t-on. Où l’on ne serait pas contre un retour à un style plus sobre : «Tout ça expose beaucoup le journal. Et ça nous fait un peu craindre la présidentielle.» Etienne Mougeotte se veut apaisant. Dans une lettre interne que s’est procurée Libération, il écrit: «Je suis bien conscient du changement que cela implique pour chacun d’entre vous.»

DOMINIQUE ALBERTINI

lundi 25 juillet 2011

Mmouais, moi je veux bien...

samedi 23.07.2011 La Voix du Nord (Commentaires AA à la fin de l'article)
Voir sur le sujet: http://alpernalain.blogspot.com/2011/07/sans-commentaire.html 
Rue La Fontaine : la faute aux investisseurs? 


Intéressant éclairage que celui apporté par le président de la communauté d'agglomération d'Hénin-Carvin, Jean-Pierre Corbisez, sur l'imbroglio du lotissement de la rue La Fontaine. Dont la rétrocession des voiries dans le domaine communal héninois pose aujourd'hui mille et un tracas à l'équipe municipale.
L'origine du problème remonterait en fait aux petits arrangements que les investisseurs privés du lotissement ont pris avec la législation en faisant changer d'affectation des terrains a priori non constructibles à cause de la configuration topographique des lieux rendant impossible toute possibilité de viabilisation, sauf à y installer des pompes de relevage. Ce que ces derniers ont fait (avec la bénédiction de la municipalité d'alors) malgré les mises en garde de la communauté d'agglomération, laissant entendre que, dans ces conditions délicates, il était hors de question qu'elle reprenne à son compte ce système d'assainissement. «  Or, si l'agglo ne prend pas en charge ces pompes, la Ville ne peut quant à elle reprendre la voirie  », explique M. Corbisez. Qui pointe du doigt le fait que «  les investisseurs n'aient pas prévenu les futurs propriétaires que, dans ces conditions, le syndic du lotissement serait propriétaire à vie ! » Un micmac qui explique pourquoi la municipalité est aujourd'hui en peine de satisfaire les copropriétaires de La Fontaine. Mais aussi ceux d'autres lotissements, impulsés par les mêmes investisseurs... Néanmoins, face au désarroi des propriétaires de bonne foi puisqu'on leur avait caché cette situation, Jean-Pierre Corbisez explique qu'à la rentrée la CAHC va essayer de démêler cet écheveau juridique. «  On va faire table rase du passé pour ne pas laisser ces gens dans la difficulté, et je crois que Bernard Staszewski a déjà rédigé un courrier en ce sens. Reste juste à trouver la bonne solution réglementaire pour sortir de cette impasse... »


Commentaires AA:

- enfin une explication! Pourquoi la ville d'Hénin-Beaumont ne l'a-t-elle jamais fournie au Président de l'Association?  (Président et non pas "syndic")?
- et pourtant le permis de construire a été accordé...après modification du PLU! Il est vrai qu'un des 2 vendeurs des terrains et l'adjoint héninois à l'urbanisme de l'époque n'était qu'une seule et même personne... Est-ce l'explication de l'embarras des services administratifs de la ville d'HB (les mêmes qui ont accordé un permis de construire dans des conditions pour le moins suspectes...)?
- on suppose qu'il y a un courrier de l'Agglo à la ville indiquant, en son temps, ses préventions concernant l'assainissement;
- pourquoi ce qui semble faisable maintenant, dixit JPC (gestion par l'Agglo des pompes ou tout autre arrangement) ne l'était-il pas depuis 2 ans? L'intervention de l'association auprès de la presse a donc eu un effet positif...Notamment parce que le jour de la parution de l'article dans La Voix du Nord, l'Agglo a adressé un courrier au Président de l'association pour l'informer que ce dossier serait évoqué lors de la prochaine commission "eau"...
- rappelons qu'au moins 2 autres lotissements (dont les Chauffours) ont fait une demande de rétrocession, sans que les procédures n'aient été entamées, pour l'instant.

Cette affaire, même si elle trouve une solution rapidement, devrait encore faire parler d'elle dans les prochains mois...Merci, en tous les cas, à Monsieur Corbisez, de nous avoir livré de nouveaux éléments sur ce que furent les arrangements (par exemple les modifications de PLU) durant l'ère Dalongeville: ne doutons pas que la justice s'en saisira...Mais le Président de l'Agglo a probablement déjà informé directement le Procureur de faits aussi graves, puisqu'il en avait connaissance (comme d'ailleurs tous ceux qui savaient en mairie d'Hénin...)? Prise illégale d'intérêt, cela doit s'appeler...On commence à connaitre puisque l'adjoint-vendeur en question s'est déjà trouvé confronté à cette incrimination à 2 reprises: une fois, il y eut, opportunément, prescription (en 2009), mais une autre fois condamnation (Parcolog 2 en 2011)...
En tous les cas, je transmets au Procureur pour le cas où JP Corbisez aurait omis de le faire...