Commentaires AA en fin d'article
La Voix du Nord 30/8/2013
Affaire Dalongeville : ils seront de la prochaine étape à Douai
C'est désormais parti pour le second round de cette affaire judiciaire qui met la vie politique héninoise sens dessus-dessous depuis avril 2009.
Le 19 août dernier, le ciel était tombé sur la tête de Gérard Dalongeville qui espérait une peine en deçà des réquisitions du procureur de la République et a vu au contraire cette dernière portée à quatre ans de réclusion dont un avec sursis. De toute façon, à moins qu'une relaxe ait été prononcée en sa faveur, l'ancien maire d'Hénin-Beaumont avait déjà annoncé qu'il ferait appel. Histoire de gagner du temps (et d'espérer profiter de ce qui pourrait ressortir de l'information judiciaire contre X, ouverte en juin et visant des faits de corruption passive et active et d'abus de biens sociaux (et recel) au sein de la fédération du PS 62) et de mettre à exécution sa menace de se présenter aux municipales héninoises de mars 2014...
Dans le même cadre d'un appel général au pénal comme au civil, pas plus de surprise de relever, entre autres, les noms de Guy Mollet (4 ans d'emprisonnement dont 1 avec sursis et 50 000 € d'amende), ou Jean-Marc Bouche (2 ans dont 1 avec sursis, 30000€ d'amende et une interdiction de gérer durant 5 ans).
Sur le volet ISA et I Clean, on retrouve logiquement le Lorrain André Mazzoleni (2 ans avec sursis, 20 000 € d'amende et une interdiction de gérer de 3 ans), l'ex-gérante d'I Clean Corinne Watteau (6 mois avec sursis, 20000€ d'amende et interdiction de gérer d'1 ans) et l'apporteur d'affaires Jean-Claude Bertoldi (1 an avec sursis et, entre autres, 20 000 € d'amende qui font mal pour celui qui a déjà été saigné à blanc par une précédente décision de justice). Citons encore Mario Chartier, l'homme de la Camargue, qui, lui, fait appel de ses 4 mois avec sursis, 18mois de mise à l'épreuve et 2000€ d'amende.
Parmi les prévenus ayant fait appel uniquement au civil, on peut citer les frères Foughali, Lyamine et Mohand, qui entérinent a priori leurs peines respectives de 12 et 18 mois avec sursis, mais contestent les 20 000 euros d'amende et surtout l'interdiction de gérer pendant 2 ans pour l'un et 3 pour l'autre. Idem pour leur ami Nouri Ameur, qui ne conteste pas les 4 mois avec sursis du jugement. Au «civil», on retrouvera également Vincent Alaimo, Thomas Réveillon (ce dernier admettant avec difficulté l'année d'interdiction de gestion qui lui a été infligée) ou Christian Lefebvre. Rendez-vous désormais à Douai, selon toute vraisemblance après les municipales, peut-être pas avant 2015.
Le 19 août dernier, le ciel était tombé sur la tête de Gérard Dalongeville qui espérait une peine en deçà des réquisitions du procureur de la République et a vu au contraire cette dernière portée à quatre ans de réclusion dont un avec sursis. De toute façon, à moins qu'une relaxe ait été prononcée en sa faveur, l'ancien maire d'Hénin-Beaumont avait déjà annoncé qu'il ferait appel. Histoire de gagner du temps (et d'espérer profiter de ce qui pourrait ressortir de l'information judiciaire contre X, ouverte en juin et visant des faits de corruption passive et active et d'abus de biens sociaux (et recel) au sein de la fédération du PS 62) et de mettre à exécution sa menace de se présenter aux municipales héninoises de mars 2014...
Dans le même cadre d'un appel général au pénal comme au civil, pas plus de surprise de relever, entre autres, les noms de Guy Mollet (4 ans d'emprisonnement dont 1 avec sursis et 50 000 € d'amende), ou Jean-Marc Bouche (2 ans dont 1 avec sursis, 30000€ d'amende et une interdiction de gérer durant 5 ans).
Sur le volet ISA et I Clean, on retrouve logiquement le Lorrain André Mazzoleni (2 ans avec sursis, 20 000 € d'amende et une interdiction de gérer de 3 ans), l'ex-gérante d'I Clean Corinne Watteau (6 mois avec sursis, 20000€ d'amende et interdiction de gérer d'1 ans) et l'apporteur d'affaires Jean-Claude Bertoldi (1 an avec sursis et, entre autres, 20 000 € d'amende qui font mal pour celui qui a déjà été saigné à blanc par une précédente décision de justice). Citons encore Mario Chartier, l'homme de la Camargue, qui, lui, fait appel de ses 4 mois avec sursis, 18mois de mise à l'épreuve et 2000€ d'amende.
Parmi les prévenus ayant fait appel uniquement au civil, on peut citer les frères Foughali, Lyamine et Mohand, qui entérinent a priori leurs peines respectives de 12 et 18 mois avec sursis, mais contestent les 20 000 euros d'amende et surtout l'interdiction de gérer pendant 2 ans pour l'un et 3 pour l'autre. Idem pour leur ami Nouri Ameur, qui ne conteste pas les 4 mois avec sursis du jugement. Au «civil», on retrouvera également Vincent Alaimo, Thomas Réveillon (ce dernier admettant avec difficulté l'année d'interdiction de gestion qui lui a été infligée) ou Christian Lefebvre. Rendez-vous désormais à Douai, selon toute vraisemblance après les municipales, peut-être pas avant 2015.
Commentaires AA :- Je ne suis pas sûr que les enquêtes ouvertes à Lille sur le financement du PS puissent apporter grand chose à GD. Je rappelle que ce dernier assure que les surfacturations dans les marchés publics servaient au financement du PS, via C. Chopin, ce qui n'a jamais été effleuré durant le procès. On ne s'est jamais demandé où était passé l'argent correspondant à des marchés publics passés sans mise en concurrence, et pas uniquement pour les beaux yeux des bénéficiaires. De même, on n'a pratiquement pas évoqué, pendant les 3 semaines à Béthune, les nombreux voyages privés de GD... Peut-être qu'en appel...
- Je ne comprends toujours pas pourquoi GD a fait appel du jugement de Béthune (certes, 3 ans ferme, même avec des remises de peine...). Si c'est pour se présenter aux municipales, où il n'a aucune chance de gagner, c'est très mal joué de sa part. Parce que même s'il gagnait, aux élections de 2014, et s'il faut ne préjuger de rien en matière de justice, une confirmation en appel du jugement annulerait son éventuelle élection (maire ou conseiller municipal d'opposition). Or il sait bien qu'à Douai, il risque des condamnations identiques, voire même un alourdissement. De plus, s'il "prend" encore 5 ans d'inéligibilité, il ne pourra participer aux municipales de 2020...(l'appel n'aurait pas lieu avant 2015)
Alors que si il n'avait pas fait appel, il aurait pu être présent en 2020. Bien sûr, la perspective de passer quelque temps "au trou" n'est guère réjouissante, mais, à Douai, il pourrait ne pas être épargné non plus...
Etonnant, non ?