La plupart des articles de presse commentés proviennent de La Voix du Nord (VDN), édition Hénin, du 29 octobre, sauf le dernier extrait.
- VDN, page 2. Les journalistes ont suivi les "compteurs" de manifestants, la veille. Malgré la méthode prétendument "scientifique" des policiers, les journalistes qui l'ont utilisée, ont abouti à des chiffres complètement différents! Par contre, d'autres journalistes trouvent à peu près les mêmes chiffres que les "compteurs" des organisations syndicales...Le quotidien n'en a rien conclu et laisse le lecteur seul juge...
- VDN page 3: Divion: "4 résidants du camping refusent la fermeture". Décidément la Direction du journal a décidé de réformer, à elle seule, l'orthographe française. J'ai écrit le 27/4: "La Voix du Nord du 26 avril, forte de l'avis de Bruno Dewaele, champion du monde d'orthographe, défend, sans polémiquer, contre mon avis, certes beaucoup moins éclairé que celui du célèbre nordiste, que "résident" doit s'écrire avec un a lorsque le mot désigne l'occupant d'une maison de retraite, d'un immeuble...".
Bruno Dewaele m'a écrit le 30 juillet: "Je découvre avec surprise et retard que j'aurais conseillé à La Voix du Nord d'adopter la graphie "résidant" pour désigner le pensionnaire d'une maison de retraite. Un simple coup d'œil à ma chronique du 29 juillet 1997, publiée par cette même Voix du Nord et consultable sur mon site http://www.parmotsetparvaux.fr/, suffirait à établir qu'il n'en est rien, et que j'ai toujours regretté, au nom de la clarté grammaticale, ce distinguo sémantique entre l'occupant d'un immeuble et la personne établie dans un autre endroit que son pays d'origine[...] Si, puisque vous l'évoquez, je suis devenu champion du monde d'orthographe, c'est que, loin d'écrire les mots "comme bon me semble", j'ai pour habitude de respecter les consignes des lexicographes autorisés..."
Peut-être que B. Dewaele n'est plus le conseiller de la VDN, ce qui expliquerait l'entêtement du quotidien. Certes, l'Académie Française, prône aussi un "résident" de bon aloi...
-VDN, page 6: "Le Conseil d'État autorise Dunkerque, Saint-Pol-sur-Mer et Fort-Mardyck à continuer de rêver à un destin commun", en fusionnant. Un petit conseil à ces 3 villes: revoyez l'expérience de la défusion Béthune/Verquigneul/Beuvry: ce n'est plus aussi facile que du temps des fusions Bruay/la Buissière (1987) et Hénin/Beaumont (1971).
- VDN, page 16: où l'on apprend que la municipalité avait réintroduit la zone bleue avec beaucoup de doigté (information sur les pare-brises des véhicules dans l'illégalité, avant de passer à la verbalisation, quelques jours plus tard). Las! On a oublié de mettre en place...la signalisation! Où se trouve-t-on en zone bleue ou pas? Je pense que ceux qui feront un recours devant le Tribunal Administratif ont toutes les chances d'échapper à l'amende...
- VDN, page 17: pas de chance pour ceux qui voulaient se rendre, en cette Toussaint, au cimetière, la rue est fermée car...on élague les arbres! (Sic) Je racontais, ici même, il y a quelques jours, qu'une Directrice d'école se plaignait de travaux d'entretien effectués courant octobre, alors qu'il semblait logique d'y procéder pendant les vacances scolaires...Vous me direz, maintenant que l'on fait des travaux à HB, on râle: faudrait savoir ce que l'on veut, quand même!
- VDN, page 19, à Carvin: "Pierre, 19 ans, intègre le top 80 des meilleurs joueurs de bowling du monde". Bigre, une vedette mondiale chez nous! On se jette sur l'article en question et l'on découvre à la fin de l'article que le fameux Pierre "vient d'intégrer le top 80 des meilleurs joueurs du monde de moins de 21 ans"! Probablement qu'il n'y avait plus assez de place pour compléter le titre de ces quelques derniers mots...Mais le fait est que j'ai lu tout l'article, grâce au titre aguicheur!
Pour changer de journal, extrait d'un article du même jour, dans le Monde, sur la réforme des retraites: "Un système de "cavalerie". Le retour à l'équilibre repose largement sur un système de tuyauterie. Lors du débat sur le prolongement de la Cades (AA: la caisse d'amortissement de la dette sociale, alimentée par 0,2 oint de CSG), le président (UMP) de la commission des lois de l'Assemblée nationale, Jean-Luc Warsmann, a dénoncé un système de " cavalerie ". Refusant tout élargissement de l'assiette des cotisations et toute hausse immédiate des prélèvements, le gouvernement a préféré en différer les effets.
Selon la commission des finances du Sénat, qui ne cache pas son scepticisme quant à la possibilité de parvenir à l'équilibre des régimes de retraite en 2018, celui-ci " ne pourra être au mieux que ponctuel ". Ce qui signifie que, à partir de 2020, dans les hypothèses les plus optimistes, la question du financement du système de retraite par répartition sera de nouveau posée. Le gouvernement a prétendu faire une réforme " courageuse ". En réalité, en recourant à des expédients, mais en en faisant payer le prix fort aux assurés, il n'a fait que retarder les échéances".