La parution des articles du Point et des Inrockuptibles en décembre 2011 (et, rappelons-le quand même, mes différents posts durant toute l'année 2011 mettant en cause la gestion du logement minier, et de l'amènagement du territoire) fait dire à "Perche" : "c'est l'échec de ma vie. J'ai fait l'Histoire et voilà que l'Histoire m'échappe..."
En 40 ans de vie politique, cette homme aura cultivé le paradoxe d'être l'un des responsables les plus influents du PS tout en restant inconnu du grand public. Début 70, il est à la tête d'une génération qui conquiert le parti face aux caciques de la SFIO. Premier Fédéral dès 1973, il est membre du comité directeur du PS pendant 20 ans. Passé par le syndicalisme enseignant (il est professeur d'histoire), le SGEN, puis le SNES, il va se heurter frontalement au PC, très bien implanté dans ce territoire.
Voir au sujet de Daniel Percheron, le portrait que j'ai tenté de dresser, en 7 posts (!) :
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-1.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-1.html
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-2.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-2.html
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-3.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-3.html
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-4.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-4.html
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-5.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-5.html
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-6.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-6.html
http://alpernalain.blogspot.com/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-7.html#!/2012/01/daniel-percheron-un-homme-de-lombre-7.html
Sans oublier ceci : http://alpernalain.blogspot.com/2012/10/daniel-percheron-dans-tous-ses-etats.html
Voir au sujet de Daniel Percheron, le portrait que j'ai tenté de dresser, en 7 posts (!) :
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1- Un homme de l'ombre pour Mitterrand.
D. Percheron prend les fonctions de secrétaire fédéral en 1973 et il associe son règne à F. Mitterrand. Tous les deux tacticiens électoraux d'exception, ils sont fascinés l'un par l'autre. Jamais élu lors d'un scrutin uninominal, DP cumule tous les mandats de liste (député européen, sénateur, conseiller régional). Comme tous les grands fauves de la politique, F. Mitterrand et DP veulent le pouvoir, mais DP préfère rester dans l'ombre.
La méthode "Perche", précise, réfléchie et sans faille, s'élabore à ce moment-là : quadrillage du territoire, mobilisation par les élus, discipline interne... DP est fasciné par la maîtrise froide de FM qui, en retour, flatte sa capacité à suivre ses intérêts. FM glisse à des journalistes qu'il distingue 2 héritiers à sa démarche dans la génération montante des militants : Lionel Jospin et DP.
La méthode "Perche", précise, réfléchie et sans faille, s'élabore à ce moment-là : quadrillage du territoire, mobilisation par les élus, discipline interne... DP est fasciné par la maîtrise froide de FM qui, en retour, flatte sa capacité à suivre ses intérêts. FM glisse à des journalistes qu'il distingue 2 héritiers à sa démarche dans la génération montante des militants : Lionel Jospin et DP.
2- Urba, la pompe à finances des hommes du Nord.
Dans les années 70, le PS n'a pas beaucoup d'argent et décide de calquer son organisation financière sur celle du PC et fonde Urba Conseil, chargée de prélever des commissions sur les marchés publics passés par les municipalités socialistes. Le scandale éclate autour des années 90 et les socialistes du Nord et du PDC n'avaient pas été les derniers à profiter du système, mais ne seront pas éclaboussés. Cette liaison entre le PS 62 et Urba n'a pas été approfondie par les auteurs de la Fédé...
3- Une vénération de l'appareil politique.
DP est partisan de la "social-démocratie" qui remplacera les encadrements traditionnels de l'Eglise et du marxisme qui ont fait faillite. Il compte donc organiser le parti comme l'a fait le PC et, comme F. Mitterrand, il a compris qu'il fallait prendre le PS par la gauche, en s'alliant avec les communistes dans un premier temps, puis recentrer les discours pour mieux circonscrire les rouges et gagner des élections.
4- Quand DP frappait à la porte des communistes.
Pendant longtemps, DP fut violent à l'égard du PC. L'ancien sénateur-maire communiste de Rouvroy raconte que ¨Percheron voulait me faire la peau".
Un autre militant communiste raconte que DP était venu le voir pour adhérer au PC (!), mais pas en tant que militant, mais en tant que structure (la Convention des institutions républicaines) qu'il voulait fusionner avec le PC. C'est cette CIR qui donna une majorité à Mitterrand lors du Congrès d'Epinay face à la SFIO.
5-Un vrai stratège, obsédé par l'information.
Né le 31/8/42, à Beauvais, dans une famille d'instituteurs (son père est un hussard noir de la république), convaincus des vérités de la méritocratie. La famille s'installe à Lens en 1947, et il côtoie les fils de mineurs. C'est pour cela qu'il a un attachement viscéral à l'humilité des gens modestes. Il n'est pas attiré par les signes extérieurs de richesse (jamais le moindre soupçon d'enrichissement personnel contre lui).
Il lit l'Equipe tous les jours ainsi que toute la presse, que, par ailleurs, il déteste.. Il ne répond jamais aux journalistes.
Il a fait de la communication l'un des axes de sa conquête du pouvoir. Son slogan : "une organisation moderne, une meilleure communication".
6- Le bal des trahisons.
Mitterrand, à propos de Percheron: "Qui n'a-t-il pas trahi ?"
"Il peut vous promettre la lune après l'avoir promise à 10 personnes, un seul l'obtiendra" (JM Alexandre).
La Fédé, après avoir évincé les mollettistes, se range derrière F. Mitterrand. Puis DP trahit F. Mitterrand en avril 79 au congrès de Metz, soutenant Mauroy et Rocard et la candidature de ce dernier pour la présidentiielle de 1981. Mitterrand n'offrira jamais de ministère à DP (et choisira A. Delelis, l'ennemi de JP Kucheida et de DP!). Puis DP trahit Rocard et soutient Jospin pour la direction du parti en 81. Quelques mois plus tard, il lâche Jospin. Pour le congrès fratricide de Rennes en 1990, il soutient Fabius (la Fédé représente 10% du PS...). La méthode Perche implique le dévouement à la ligne choisie par la fédé et l'opacité des débats qui entourent ces choix. Ce n'est qu'en 96 que la fédé ouvre partiellement son conseil fédéral et en 93 qu'a lieu une élection à bulletins secrets de son chef (Percheron est réélu avec 93% au lieu des 100% habituels à main levée !)
7- Une machine de guerre électorale.
Sans doute artificiellement gonflé par les fausses cartes, le nombre de militants est passé de 9000 à 15 000 en une trentaine d'années.
Le militantisme c'est "la présence, les tracts, les affiches, les réunions, les propositions". La fédé imprime gratuitement les journaux des sections, gràce à l'Artésienne, imprimerie basée à Liévin et aujourd'hui une SCOOP (coopérative). La sagesse de DP (F. Sawicki dixit) a toujours été de rester dans l'ombre et de jouer le réseau des élus. DP dit : "Mon parti, c'est une social-démocratie d'élus". Les investitures jouent un rôle primordial. DP, quant à lui, repère des personnalités, attribue des emplois, accorde des mandats grâce à la proportionnelle, pour mettre en selle son réseau d'élus. Et gare à celui qui ne respecte pas les consignes des chefs...
Le militantisme c'est "la présence, les tracts, les affiches, les réunions, les propositions". La fédé imprime gratuitement les journaux des sections, gràce à l'Artésienne, imprimerie basée à Liévin et aujourd'hui une SCOOP (coopérative). La sagesse de DP (F. Sawicki dixit) a toujours été de rester dans l'ombre et de jouer le réseau des élus. DP dit : "Mon parti, c'est une social-démocratie d'élus". Les investitures jouent un rôle primordial. DP, quant à lui, repère des personnalités, attribue des emplois, accorde des mandats grâce à la proportionnelle, pour mettre en selle son réseau d'élus. Et gare à celui qui ne respecte pas les consignes des chefs...
"C'est un peu comme une équipe de foot. Sur le terrain, DP c'est à la fois l'entraîneur et le défenseur, celui qui joue en retrait mais qui distribue le jeu... JP Kucheida, lui, c'est le milieu de terrain, rugueux, qui cherche à tout prix à se mettre en avant. Quant à J. Mellick, c'est l'attaquant vedette déchu, toujours dans le vestiaire".
A suivre : sous le duc, les barons...
A suivre : sous le duc, les barons...
QUEL BEAU RÉSULTAT POUR CE PRÉSIDENT DE RÉGION; NORD PAS DE CALAIS AVEC TOUS LES VOYANTS DANS LE ROUGE!!: SANTE, CULTURE, EDUCATION, ESPÉRANCE DE VIE, HÔPITAUX AVEC DES EQUIPEMENTS A LA TRAÎNE...ETC...OUI DP VEUT AUSSI DIRE DOUBLE PENETRATION!!. signé FOXHOUND.
RépondreSupprimerJe suis ecoeuré, ecoeuré que notre stade hénin doive encore payer les erreurs du passé, ecoeuré que les investissements que nous avions prevu pour nos enfants servent finalement pour un ancien president qui a coulé sportivement notre club. Ras le bol de tout ça ! Si ce Monsieur a gagné la bataille du fric, je peux vous dire qu'il a perdu celle de la morale...
RépondreSupprimerce monsieur,pour éviter que le stade héninois ne dépose le bilan, lui a fait un prêt(qui devait etre remboursé dans la semaine,par des subventions municipales promises et non tenues) peu d'entre vous l auraient fait! , Limbécilité d un dirigeant a fait que, refusant l échéance de remboursement proposée, celui-ci a préfere aller en justice,et, au final,cela a couté le double au stade (il faut compter les honoraires de leur avocat en plus)
RépondreSupprimerMerci, à l ancien président du stade,pour son investissement et la patience dont il a fait preuve.
un témoin
Après cette réponse, stop sur le sujet...
Supprimerpourquoi stop ? ce monsieur fait partie de vos proches ?
SupprimerJ'ai refusé les commentaires des uns et des autres, sur le sujet, comme je l'avais annoncé: 4 en tout.
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