jeudi 12 janvier 2012

Daniel Percheron : un homme de l’ombre (5)

1-2-4 Les « dossiers « de D. Percheron, le stratège (jusqu’en 1998)

A. On a vu comment il a négocié et fait surenchérir les leaders du parti, en obtenant :

- L’université multi-polaire d’Artois (Arras, Béthune, Lens et …Douai)

- La gestion du patrimoine immobilier des Houillères. Ce dossier s’est traduit par une défaite de Percheron et JP. Kucheida qui souhaitaient l’intégration du patrimoine minier dans le les HLM (dont un de leurs affidés, Michel Vancaille était Président). La fin du mandat de gestion de la Sacomi est un échec personnel pour JPK dont la gestion est mise en cause par l’Inspection des Finances.

L’hostilité de Delelis ((il démissionna de la Mairie et du district en 1998) fit que Kucheida, favori pour la Présidence du District fut battu par un jeu interne et JM Alexandre (Mouvement des citoyens) l’emporta à la surprise générale. Le même JMA qui sut se rendre indispensable à D. Percheron, notamment au Conseil Régional…DP prit sa revanche en 2001 quand M.Vancaille fut élu Président. Mais la discrétion, pour ne pas dire la mollesse de Vancaille, en agaça plus d’un. Jusqu’à ce que Percheron lui proposa la Présidence d’Euralens qu’il déclina parce que manifestement il n’y croyait pas. C’en était de trop pour DP qui poussa le Président dehors pour installer Kucheida (député, maire d’une ville de 35 000 habitants, Président de l’association des communes minières, président de la nébuleuse Epinorpa/Soginorpa/Maisons et Cités) à la tête de cette Agglo de 250 000 habitants…

Comme DP le remarque lui-même : « N’étant pas astreint au combat électoral direct, j’ai pu prendre un peu de recul et au-delà du travail d’animation du parti proprement dit, proposer des choix politiques acceptables par tous. Au service de la population et capables d’être interprétés positivement par tous les acteurs. Je me suis occupé de tous les domaines, sans arrêt. Je pense être dans l’histoire du Pas-de-Calais un de ceux, celui, qui a le plus étudié les dossiers du Pas-de-Calais. Parce que j’étais en position de le faire. »

C’est ainsi qu’il a joué un rôle important en matière de transports dans 2 dossiers d’envergure :

- En tant que chargé des infrastructures et des transports au Conseil Régional, dans le « chantier du siècle » (tunnel sous la Manche) il s’est retrouvé aux premières loges des négociations croisées sur les investissements. Ainsi, négocie-t-il avec Eurotunnel la priorité d’embauche aux salariés de la région moyennant une aide de 10 millions de francs du Conseil régional pour leur formation.

- Concernant le TGV Paris/Bruxelles/Londres, D. Percheron a joué un rôle déterminant dans le ralliement des élus du Pas-de-Calais au tracé passant par Lille. Il a conditionné son soutien au principe du croisement des lignes TGV dans la capitale des Flandres à l’obtention de compensations pour les autres villes de la région.

B- L’Homme de Parti a également montré son savoir-faire dans 2 occasions :

- Il a joué, à partir de 1986, un rôle déterminant dans la désignation du président de Région et dans la délimitation des champs de compétences des membres de l’exécutif régional. C’est par exemple lui qui, en 1989, orchestre le refus de céder à mi-mandat la présidence du Conseil régional exercée par Noël Josèphe, élu du Pas-de-Calais, à Michel Delebarre conformément à un accord passé en 1986 avec la fédération du Nord du parti socialiste. Il estimait que Delebarre voulait privilégier le Dunkerquois au dépens du Bassin Minier. Sentence cruelle de DP : « Au sein du PS, cela se mérite d’être président de Région. M. Delebarre doit rendre au parti ce que le parti lui a donné »

- A l’issue des élections régionales de 1992, aucune majorité ne se dégageant, il a inventé la notion de « majorité plurielle », en négociant une coalition entre Les Verts, Génération Ecologie, le PS et le PC et en propulsant une illustre inconnue à la tête de la Région, Marie-Christine Blandin, du parti Les Verts. Certes, il y avait l’espoir que le PS pourrait manœuvrer l’inexpérimentée écologiste. Sur ce point, il se trompa, celle qui prit ainsi la tête du Conseil Régional avec 6,8% des voix, se révéla comme une Présidente de talent qui sut composer, souvent à son avantage, entre les différents chefs de clan…

L’homme de parti a démissionné de sa fonction de 1er Secrétaire fédéral, qu’il avait tellement marqué de son empreinte pendant 23 ans, pour laisser la place à Serge Janquin, député-maire de Bruay-Labuissière.
























6 commentaires:

  1. quant aux voeux du maire , 2 noms circulent avec insistance:

    -la Bande à Basile,
    -les Martin Circus.

    néanmoins, des négociations seraient toujours en cours pour définir l'animateur principal de la manifestation.

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  2. A-t-on des nouvelles du candidat choisi pour la 11ème ?

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  3. mr le pseudo-maire binesse,
    avant 2009 ,à juste titre vous dénonciez quand vous alliez chercher vos petits enfants à l'école octave legrand puis j.j.rousseau ,que ces rues et leurs trottoirs étaient couvertes de crottes de chiens.
    3 ans après votre prise de pouvoir, grace à l'apport des voix de darchicourt,les verts,de la liste ferrari,y compris le P.C.que vous avez royalement trahi, rien n'a changé.non seulement vous répetez les memes erreurs de dalongeville ,mais vous et votre équipe de bouffons ,vous etes pires et l'avenir nous le confirmera.
    c'est la raison pour laquelle je vous propose de rebaptisé la rue roger salengro,l'avenue des ETRONS;

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  4. le terminator du F.N.à hénin-beaumont ,mr marcel germe est incapable de trouver un local en centre-ville,pour y loger les moutons d'un P.S.ripoux 62.
    alors qu'il y a plus de 600 affiches à vendre intra muros.
    quand aux locations ,c'est encore plus copieux.
    comment voulez vous que ces pignoufs puissent gérer correctement une ville de 26.000 ames ,quand on voit leur niveaux.
    in bin queu male heure.

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  5. EN 2009 CA ROULAIT MAL EN VILLE MAINTENANT GRACE A M GERME CA ROULE PLUS.

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