vendredi 31 janvier 2014

Les soliloques de François Hollande

Quelle belle réception j'ai eue en Turquie : j'ai remis une médaille, j'me suis bien marré avec Montebourg et Martin quand ils ont dû signer des accords sur le gaz de schiste alors qu'ils n'arrêtent pas de s'engueuler sur le sujet... Bien sûr, j'ai eu un moment un peu délicat quand j'ai dû signifier à Valérie que je mettais fin à notre vie commune. Il fallait que j'emploie cette formule pour signifier qu'il n'y n'avait plus rien entre nous. On pouvait quand même pas continuer à faire semblant ! Cela fait un an que j'ai rencontré Julie et, là, j'ai bien compris que c'était fini avec Valérie. J'ai essayé de lui en parler mais elle ne voulait pas entendre. Il fallait bien qu'avant mon rendez-vous avec Barack et Michelle, le 11 février, les choses soient claires et que les médias soient passés à autre chose à ce moment-là. Que voulez-vous, moi aussi, je dois passer à autre chose...
Bon, en Turquie, il a fallu que je gère mon échec sur l'inversion de la courbe du chômage. Enfin, échec... si on veut... parce que, avant inversion de la courbe, il faut bien stabilisation, oui ou non ? Alors c'est presque stabilisé et vous verrez que j'ai eu raison, quelques mois trop tôt ! Avant la fin 2014, je parie que le nombre de chômeurs va commencer à diminuer. Les génies ont l'habitude d'avoir raison trop tôt ! Je ne dis pas cela pour m'encenser mais cette intuition, je l'ai vraiment. J'aurais peut-être dû dire que l'inversion c'était prévu pour fin 2013/2014 et là j'aurais gagné... Bon, pour la prochaine fois, je saurais comment faire : car un homme inverti en vaut deux ! Hi... hi : un homme inverti pour inversion, vous comprenez ?
Pour en revenir à Julie, pas question que je recommence ce cirque de Première Dame. Elle restera chez elle, j'irai chez elle la voir 2 ou 3 fois par semaine. J'ai bien fait de ne pas revendre mon scooter... Vous comprenez, en admettant que cela ne se passe pas bien entre nous dans un ou deux ans, il faudra que nous puissions reprendre notre liberté chacun sans que Closer ou un autre ne vienne mettre son nez la-dedans. Ça suffit comme cela. Et puis, Julie elle a 2 jeunes enfants à gérer et on va quand même pas faire une pouponnière à l’Élysée. Et puis comme cela je suis libre ! Si j'ai envie de sortir seul en célibataire, personne ne viendra m'emmerder... Et puis, il faut que j'ai la tête à moi pour gérer ce foutu pacte de responsabilité. Gattaz ne veut pas entendre parler de contre-parties à la baisse des charges patronales ! Il m'avait pourtant promis qu'il serait souple là-dessus. Tu parles Charles ! J'me suis fait avoir en beauté...Je vais lui concocter un nouvel impôt et il va devoir lâcher sur les charges... Bon, là j'ai un appel de Julie... Je lui avais pourtant dit de ne pas m'appeler quand je réfléchissais...

jeudi 30 janvier 2014

Un commentaire pertinent !


Un commentaire de ce jour, sous l'article qui précède celui-ci,  concernait le chantage exercé sur Ahmed Nacer : il a paru très pertinent à plusieurs lecteurs. Aussi, je le publie en post pour le cas où il aurait échappé à certains d'entre vous.


"Ce type de courrier est scandaleux; comment un ancien principal adjoint de collège peut-il signer ce genre d'écrits ? Sans aller au fond, sur la simple forme, comment un enseignant peut-il signer une formule telle que celle figurant dans le courrier: "Vous n'êtes pas sans ignorer"... Tout agent appelé à rédiger sait que la formule est fausse; on écrit : "Vous n'ignorez pas" ou encore "Vous n'êtes pas sans savoir" !
Non seulement le rédacteur du courrier n'a aucun sens des fondamentaux de la rédaction administrative, mais ne cherche même pas à s'interroger sur le sens du droit... Il ne fait même pas attention au fait qu'il met le maire en difficulté sur un dossier qui pourrait relever du pénal...
Décidément, cette culture du chef qui a raison sur tout dans cette région acculturée a encore de beaux jours devant elle.
Une fois encore, l'absence totale de contre-pouvoirs amène à observer des comportements totalitaires qui ne sont pas l'apanage de l'extrême-droite.
Comme je cultive volontiers mon jardin et que je demeure candide, je croyais que le socialisme visait à libérer le citoyen de toutes les formes d'oppression... En tout cas, c'est une des premières mentions qui figuraient sur notre carte du PS au début des années 1970... Le temps et la permanence des individus ont fait le reste...

Les méthodes de gestion humaine à la mairie d'Hénin


Ahmed Nacer est un fonctionnaire municipal (cadre A) à Hénin-Beaumont. C'est lui qui, en 2008, a été chargé, en tant qu'audit interne, de mettre en place les préconisations (euphémisme !) de la Chambre régionale des Comptes qui ont permis de fixer des règles en matière d'achats et de marchés publics. Des procédures rigoureuses ont permis d'éviter la mise sous tutelle formelle de la ville et ont mis cette dernière sur le chemin de la réduction du déficit public. A noter que la municipalité actuelle a continué, sous surveillance de la Chambre, à appliquer ces règles qui, fin 2009, permettaient déjà de voir le bout du tunnel. Que le maire actuel ait continué sur cette voie tracée par ses prédécesseurs, fut une bonne chose, sauf qu'il a dérogé rapidement aux règles concernant la mise en concurrence, applicables désormais à partir de 15 000 euros (même si l'autorité a relevé les montants, la ville pouvait décider de seuils encore plus bas, mais...), et sauf qu'il a appliqué aveuglément la règle de diminution des dépenses publiques en ne réalisant aucun nouvel investissement, ni aucune étude pour des projets futurs.
A noter, également, que Ahmed NACER a contribué à l’élaboration des budgets de 2009 à 2012 sur la partie fonctionnement. Ceci a été souvent oublié.

Mais là n'est pas mon propos. A. Nacer, président de l'Olympique Héninois a, dans cette fonction, géré son club en toute indépendance, à l'opposé de ce que fut la gestion du Stade Héninois, véritable gouffre pour les finances héninoises. De même, lorsqu'il a repris la présidence de l'Office des Sports, cette usine à gaz, œuvre conjointe du maire (via son DGS) et de C. Leclerc, qui s'est révélé un véritable fiasco, il a voulu réduire la voilure de cet office (ce qu'il a réussi à faire, d'ailleurs), et il s'est vu poussé à la porte par la ville, pour des raisons encore obscures aujourd'hui. On ajoutera que M. Nacer avait postulé à la direction des sports, mais il n'eut droit à aucun entretien, pourtant obligatoire, et l'on préféra (?) recruter une personne extérieure, non fonctionnaire. Cette candidature pour une responsabilité moins importante était l'occasion de changer d’environnement car ses relations, ce n’est un secret pour personne, n’étaient pas au beau fixe avec le DGS. La procédure de recrutement, peu soucieuse des finances héninoises, fait l'objet de plusieurs recours, car totalement illégale. Le tableau sera presque complet quand on aura ajouté que ce fonctionnaire est aujourd'hui "au placard" (à la caisse des écoles...), comme de nombreux autres cadres, et qu'il a engagé une procédure pour harcèlement moral. Dans le cadre de ce dernier recours, il a demandé à bénéficier de la "protection fonctionnelle" qui permet à la ville de prendre en charge les frais de justice occasionnés par la procédure, ce qui lui a été refusé ! Un recours contre ce refus a été introduit. C'est cette protection dont bénéficient MM Binaisse, Thibaut, Madame Binaisse, dans les différentes procédures qu'ils ont engagées à mon encontre pour diffamation, et, là, cela ne pose pas de problème : on peut, d'ailleurs, supposer que cela fait partie de la provision de 290 000 euros passée dans le budget 2013, du fait de l'ensemble des procédures engagées par et contre la ville, par exemple celle de Franck Gluszak, l'ancien directeur des affaires financières, suspendu illégalement de ses fonctions.

Tout cela pourrait apparaître comme une étrange gestion des ressources humaines de la ville (il y a beaucoup d'autres cas), mais le summum vient d'être atteint par un courrier du 16 janvier dernier, rédigé par le DGS, et signé par le Maire, dans lequel on lit ce qui suit :
"..., vous avez pris la liberté de retracer votre vision du déroulement de votre carrière sur un blog héninois, où vous mettez en cause publiquement et de manière grave, le fonctionnement de l'administration. Cela constitue un manquement grave à l'obligation de réserve.
Vous n'êtes pas sans ignorer que l'obligation de réserve figure parmi les obligations des fonctionnaires bien qu'elle ne soit pas prévue par les statuts. Y contrevenir par cette publication constitue donc un manquement à vos obligations et plus spécifiquement à la déontologie professionnelle. De fait, ce comportement fautif expose son auteur à une procédure disciplinaire.
Je considère que ces éléments sont constitutifs d'une faute et je demande au directeur général des services d'instruire une procédure disciplinaire.
Néanmoins, si vous récusez valablement le fait que vous ayez accordé l'interview objet de cette publication, comme vous sembliez d'ailleurs devoir l'avancer lors de la rencontre précitée, je consentirais, si vous m'en faites la demande à vous accorder une protection fonctionnelle uniquement afin de poursuivre son auteur".

Oui vous avez bien lu ! Le maire condescend à ne pas instruire une procédure disciplinaire contre A. Nacer si ce dernier attaque Alain Alpern en justice. Dans ce cas, le maire accordera la protection fonctionnelle pour ce faire ! Il a osé mettre par écrit cet odieux chantage ! Cela mérite des poursuites pénales si je ne me trompe !
Bien entendu, l'interview d'A. Nacer (http://alpernalain.blogspot.fr/2013/10/entretien-avec-ahmed-nacer-12.html et http://alpernalain.blogspot.fr/2013/10/entretien-avec-ahmed-nacer-22.html) a été rédigé par moi-même, suite à de nombreuses conversations que j'ai pu avoir avec lui sur ses activités bénévoles (dans le sport) et d'autres discussions avec certains de ses collègues. Je lui avais simplement demandé l'autorisation de le faire, plusieurs mois avant (c'est pourquoi, on peut relever certaines erreurs dans le texte)... Ceux qui suivent le fonctionnement de la ville ont pu noter que tout ce qui était évoqué, dans mes posts, est bien connu. Ceux-là même relèveront que certains dossiers litigieux, que j'avais déjà évoqués auparavant, ont conduit la brigade financière de Lille à entendre le DGS. On peut supposer que c'est la raison pour laquelle, ce courrier insensé a été adressé à A. Nacer.
J'ajoute que, sans protection fonctionnelle, Ahmed Nacer ne peut pas exercer ses droits de se défendre, parce que le tribunal de Béthune demande une caution de 4 000 euros pour enregistrer une plainte, à ajouter aux frais de procédure. Pourquoi le Maire lui refuse-t-il ce droit à la protection fonctionnelle si le DGS n’a rien à se reprocher ? Le rôle du Maire n’est-il pas de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les deux parties ? Curieux, également, qu’il annonce, dans son courrier que M. Nacer sera placé, d’office, à nouveau, sous la responsabilité du DGS !

Le simple agent municipal n’a donc pas le droit de se défendre. Par contre ceux qui ont le pouvoir ont tous les droits... même de faire du chantage !

Le danger est là !

Les moyens de communication d'aujourd'hui présentent de nombreux avantages et notamment de diffuser l'information. Cette dernière est ainsi à la portée de tous et l'on pourrait s'en féliciter si tous les jours on ne voyait des travers à cette diffusion sans contrôle. Contrôle ne signifie pas censure, mais possibilité d'éviter les fausses informations qui viennent donner du crédit à des croyances ou autres fantasmes. Quelques exemples récents illustrent mon effarement devant le grand n'importe quoi de cette info que l'on prend pour argent comptant sans en vérifier les sources ou le contenu.

- Sur la page Facebook d'un "ami', je lis ce titre : Journaliste, cette profession qui a trahi la France.  La suite est aguichante : "Le monde entier parle de la presse française comme de la presse du mensonge". Commentaire de celui qui diffuse cette info : Une analyse sur les journalistes français qui décortique la manipulation des médias français dont la presse en premier. Cela pourrait m'intéresser tant je dénonce les liens entre la presse et ses soutiens financiers et je clique donc sur le lien indiqué : http://french.irib.ir/info/international/item/312197-journaliste,-cette-profession-qui-a-trahi-la-france. Et sur quel site je tombe ? celui de propagande du gouvernement iranien en français ! Je ne parlerai pas ici du fond du problème sur l'objectivité de la presse. Mais bien de la référence à un site de propagande, dont la partialité est encore plus sujette à caution que les journaux français. Si vous jetez un coup d’œil sur les articles du site, vous verrez qu'on y fustige l'opposition syrienne, admire Poutine, glose sur un lycée français au Qatar, "conforme à l'Islam", etc. Interloqué, je post ceci : "Avez-vous regardé de quelle source provient cette info ? Une source qui, parallèlement, encense la manif "Jour de colère" ou soutient Dieudonné ! Alors le sujet vaut probablement le coup que l'on s'y attarde, mais, de grâce, cherchez des sources crédibles !" Inutile de vous dire que personne, bien au contraire, ne m'a soutenu dans cette dénonciation de la subjectivité de la source...
Qui est manipulé et qui manipule ?

- J'ai été scandalisé de voir les slogans de la manifestation "Jour de colère", dimanche dernier, à Paris. Manifestation ayant pour objectif de demander la destitution de François Hollande et qui rassemblait des opposants au mariage pour tous, des "bonnets rouges", des anti-IVG et des dieudonnistes. Bref, un rassemblement dont certaines revendications, celles des premiers, peuvent s'entendre, mais qui dégénère en happening d'extrême-droite avec des propos homophobes et antisémites. La France du 6 février 1934 est de retour et l'on sait que cette manifestation, d'il y a presque 80 ans, annonçait la collaboration d'un Pétain qui sut rassembler ces factions extrémistes et ces Français "qui ne disent rien". 
Ce n'est pourtant pas cela la France.

- Je rappelais ceci, dans un commentaire, hier. L'assassinat industrialisé des Juifs (la Shoah) fut un évènement barbaresque commis par un pays dont la culture était la plus évoluée au monde. Et la transmission de la mémoire de cette horreur fut bien faite en France. Quelques négationnistes (Rassinier, Faurisson notamment) tentèrent bien de nier l'existence de l'holocauste ("à Auschwitz, on n'a gazé que quelques poux" !), mais la riposte des historiens (ainsi Pierre Vidal-Naquet dans "les assassins de la mémoire"), et des intellectuels en général, fut ferme et le négationnisme n'eut que peu d'écho, mais alimenta toute cette mouvance qui niait d'autres points de l'histoire et, en particulier l'attentat des Twin Towers à New-York (11/9/2001). Or aujourd'hui, le développement d'Internet a banalisé les assertions négationnistes. Quand on voit combien les propos antisémites de Dieudonné sont lus et relayés par des centaines de milliers de jeunes persuadés que M'bala M'Bala a raison, sans exercer le moindre esprit critique, on se dit que rien ne va plus. Le "gourou" antisémite se fait le chantre de la lutte contre le système, ce système dont il profite d'ailleurs très bien au vu de l'argent qu'il brasse, au détriment des ses fans (dons, achats de gadgets, billets de spectacles) et des contribuables (évasion fiscale au Cameroun, insolvabilité organisée...). Et si les jeunes allaient rejoindre les manifestants de "Jour de colère" ? Et si il y avait récupération politique de ces tenants du retour en arrière ? Jusqu'à présent le Front National n'a pas pris parti pour ces "ligueurs" en puissance... Mais la politique a horreur du vide...
Ce n'est pourtant pas cela la France...

- Et quid de ces mystérieux SMS invitant les parents à boycotter les écoles, de peur qu’on apprenne à leurs enfants la théorie du genre (la différenciation garçon/fille est culturelle plutôt que biologique)? On explique que ce sont des “intervenants homos ou lesbiennes qui viendront bourrer la tête des enfants d’idées monstrueuses”. Évidemment, ce n'est qu'une rumeur infondée. Derrière cette manipulation, un collectif, “Journée de Retrait de l’Ecole”, entend protester contre les idées inculquées aux enfants. A sa tête, Farida Belghoul, une figure des mouvements anti-racistes des années 80, également proche du polémiste Alain Soral, qui inspire Dieudonné. Nous y revoilà, tout est lié !

Un lent mouvement de régression gagne la France, surfant sur des idées d'hier, niant l'évolution de la société et manipulée par quelques têtes pensantes (Soral et les autres meneurs). Sur fond de crise économique et politique et de développement du numérique (Internet, tweets...), tous les murs s'effondrent, les certitudes sont ébranlées, les esprits sont manipulables à souhait, les points de repère se troublent... Le danger est là et "la bête immonde" nous guette ! Aujourd'hui, il y a précisément 81 ans, Hitler était élu chancelier d'Allemagne, avec un programme transparent étalé dans son livre, Mein Kampf...


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mercredi 29 janvier 2014

Qui disait que l'Europe ne servait à rien ? Enfin une mesure pratique, efficace et écologique


Commentaires AA à la fin de l'article 

Obésité : La commission européenne souhaite diviser par 2 le diamètre des crêpes bretonnes


Brest – Les Bretons bientôt à nouveau vent debout contre la commission européenne qui souhaite statuer sur le diamètre officiel des crêpes. Objectif : lutter contre la malbouffe avec des crêpes bretonnes plus légères. Reportage.
Jusqu’à aujourd’hui, le diamètre des crêpes bretonnes pouvait varier entre 30, 40  voire 50 centimètres. Beaucoup trop selon l’Union européenne qui souhaite un diamètre unique de 15 à 20 cm. « C’est beaucoup trop pour une simple crêpe » commente le commissaire européen Joachim Bramheuld qui pilote cette nouvelle directive qui doit s’appliquer au 1er juillet 2014. « Il faut prendre en compte les facteurs nouveaux comme l’obésité et le souci d’économiser les matières premières » souligne-t-il, affirmant que la baisse du diamètre des crêpes pourrait faire économiser plusieurs centaines de milliers de tonnes de blé, de chocolat et de rhum.
En outre, le rapport préconise que les crêpes ne soient cuites que d’un côté, pour des raisons de santé. « Une crêpe trop chaude peut brûler le palais en quelques secondes, et rien n’indique que la cuisson multiface soit un plus » rattachant plus cela à une coutume qu’à une vraie technique alimentaire. « C’est la santé du consommateur qui est en jeu. » En outre, pour permettre une meilleure hygiène et une bonne circulation de l’air, il suggère qu’à l’instar du gruyère les crêpes soient percées de trous sur leur face supérieure.
Des propositions qui ont mis en colère les nombreux restaurateurs bretons et spécialistes de la crêpe bretonne, notamment en Basse-Bretagne d’où elle est originaire. Outre l’obligation de racheter des poêles conformes aux tailles édictées, ils craignent la perte d’une culture traditionnelle. Déjà, le mois dernier, un commissaire européen avait demandé une simplification de la recette du Kouign-Amann, une pâtisserie jugée par beaucoup bien trop compliquée à réaliser.

Legorafi.fr 


AA : Certes, l'obésité, et la santé en général, est visée par cette directive européenne, mais je vois d'autres objectifs espérés et non mis en avant dans l'article ci-dessus.
- la réduction de la taille des crêpes permettra une diminution de la consommation d'énergie propre à lutter contre le réchauffement climatique;
- la prise en compte d'une consommation sobre : il faut savoir économiser les ressources naturelles et apprendre à consommer moins, c'est cela cette fameuse décroissance ! Ce qui ne veut pas dire que l'on ignore l'emploi, puisque la nouvelle directive va "booster" la fabrication de nouvelles poêles aux dimensions requises et donc obliger les entreprises à recruter.

Remarques :
- Les "bonnets rouges" vont monter au créneau et démontrer, une nouvelle fois, leur conservatisme, frein à l'évolution de la Bretagne et donc de la France.
- Les partis anti-européens vont, une nouvelle fois, manifester leur opposition aux directives européennes s'imposant en France. 2 réponses sont déjà prêtes : outre l'intérêt général (pour la planète et ses habitants), en ce qui concerne la santé et l'énergie, n'oublions pas que l'on mange des crêpes partout maintenant et pas seulement en France !

Vive l'Europe !


La préparation des municipales



- Le Front de gauche, à HB, c'est bien l'union entre le PC et le Parti de gauche : pas évident alors que le premier s'est allié, dans beaucoup de villes, avec le PS, ce dernier étant vilipendé à qui mieux mieux par les amis de JL Mélenchon. Mais bon, à  Hénin, c'est l'osmose entre les 2 avec un leader désigné, David Noël. Le jeune enseignant porte encore, auprès d'une partie de la population, les stigmates de son alliance de 2OO8 avec G. Dalongeville. Qu'importe ! Passons cela sur le compte d'une erreur de jeunesse...La vie politique héninoise ne pouvant se passer de jeunes républicains de qualité, que l'on soit d'accord ou pas avec leurs idées...
Le F de G assume ses cibles : le FN, bien sûr, dont le leader S. Briois «ose citer Jean Jaurès dans son calendrier de vœux. L'extrême-droite est l'héritière des assassins de Jaurès qui était un défenseur du monde ouvrier. Steeve Briois ne fait qu'attaquer les syndicalistes.». Quant à Dalongeville, le Front de Gauche lui reproche ses "promesses démagogiques". Quant à la majorité binaissienne, D. Noël n'est pas tendre : «La majorité est divisée, les projets n'ont pas avancé depuis deux ans, les emprunts toxiques n'ont pas été renégociés. Le seul projet: c'est la délégation au privé, c'est la casse du service public.». 
Gageons, pourtant, que, dans le cadre d'un deuxième tour (s'il n'est pas lui-même second derrière le FN), le F de G soutiendra l'équipe du maire sortant ou appellera à battre le FN, si l'ancien mentor de David Noël est second.
Nous reviendrons sur le programme de cette liste.


- La Voix du Nord du 20 janvier : Édouard Mills-Affif de retour à Hénin-Beaumont pour son «Bassin miné»
"Il avait débarqué à Hénin-Beaumont au printemps 2002, alléché par les premiers échos de ce FN «new look» qui, disait-on, y ratissait les cités minières avec autant d'efficacité et de méthode que lors des grandes heures du parti communiste.
Le livre de Claude Askolovitch «Voyage au bout de la France. Le Front national tel qu'il est», sous le bras, le documentariste parisien s'en vient découvrir l'équipe de Steeve Briois et sa manière de faire rompant avec les habituelles pratiques frontistes. C'est la toute première fois que ce Docteur en histoire et communication, spécialiste de l'immigration et des questions de société, se frotte à la politique stricto senso.
Pendant plusieurs mois, il suivra le quotidien de Steeve Briois et son équipe dans leurs opérations de tractage, de formation des militants, leurs réunions de travail. Une immersion pleine de tact et de flair, sans la moindre complaisance, suivant la ligne de conduite qu'Édouard Mills s'était alors fixée. Une aventure humaine qui, extraordinaire hasard, lui fait vivre également en direct la catastrophe sociale de Metaleurop. Un travail de décryptage de la dédiabolisation naissante du FN qui donnera, en 2004, le film «Au pays des gueules noires: la fabrique du Front national», passionnante plongée dans un système aujourd'hui devenu un modèle au sein du Front: «En quête de notoriété, Steeve Briois et Bruno Bilde, son conseiller de l'ombre, avaient accepté de m'ouvrir les portes de leur laboratoire. J'ai donc pu filmer leurs méthodes, au jour le jour. Sans m'imaginer alors que ces techniques d'implantation et d'enracinement local, serviraient aujourd'hui de référence dans les stages de formation des cadres du FN...» Un travail loin d'être un simple «one shot» pour Édouard qui, depuis, est revenu régulièrement à Hénin-Beaumont (en 2012 puis lors des puces du centre en septembre) avec, dans un coin de la tête, la volonté de pousser encore plus loin sa logique maintenant que le jeune loup d'hier est devenu chef de meute et que le laboratoire héninois risque de devenir en mars prochain «la» vitrine frontiste. D'où ce nouveau projet de décryptage du nom de «Bassin miné» portant «un regard lucide sur dix ans de percée de l'extrême droite dans le bassin minier. Sans complaisance vis-à-vis du Front national, mais également à l'égard des socialistes du Pas-de-Calais, qui ont perdu le nord...»
Son film est déjà filmé à 80% (plus de 100 h d'images) et, faute de commanditaire, se mue aujourd'hui en projet participatif. Pour qu'il soit finalisé, 30 000 euros manquent dans l'escarcelle d'Édouard et de la coopérative de production documentaire Passerelle, porteuse du projet. Une souscription est désormais lancée sur un site internet dédié au projet, un système participatif permettant à chacun d'être en partie producteur de ce film qui promet tout simplement de mettre «le FN à nu». 
http://www.bassinmine.com/


- Comme à Lens, les instances du PS n'ont pas voulu faire voter les militants pour désigner la tête de liste socialiste, à Montigny en Gohelle. Elles ont soutenu les maires sortants (S. Robert et B. Yard) contre les secrétaires de section : A. Sanchez et C. Ponchaut.  Ces 2 derniers, estimant qu'un vote les auraient largement légitimés, ont décidé de présenter une liste dissidente. Qu'importe, puisqu'en cas de victoire, ils seront réintégrés ! En cas de défaite, c'est un peu plus compliqué, mais pas impossible... Bien sûr, la menace FN est beaucoup plus forte à Montigny (rappelons qu'à Lens, le FN a modifié ses plans en substituant un Lillois, à un jeune militant local...), mais il y a longtemps que les électeurs non-frontistes ne veulent plus jouer à la politique de l'épouvantail.

lundi 27 janvier 2014

Pour ceux qui n'y croient toujours pas...

Le 27 janvier a été désigné par l’ONU comme Journée internationale à la mémoire des victimes de la Shoah. Cette date correspond à l’anniversaire de la découverte par les troupes soviétiques des camps d’Auschwitz-Birkenau par les troupes de l’URSS le 27 janvier 1945, lors de leur arrivée dans ce qu’il restait des camps abandonnés par les Allemands, avec "quelques" prisonniers malades restant, les autres ayant été évacués lors des marches de la mort.

 

 

Sur la Shoah, les historiens établissent la "matérialité des faits"

Le Monde.fr | • Mis à jour le
Six millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont morts dans les camps nazis simplement parce qu'ils étaient juifs, rappellent des historiens dans un manifeste destiné à enrayer le négationnisme.
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, il est arrivé à maintes reprises que des publicistes, prenant parfois le titre d'historiens, aient mis en cause la véracité des témoignages sur la politique hitlérienne d'extermination. Ces témoignages avaient, en 1945, une évidence aveuglante. La grande majorité des déportés sont aujourd'hui morts. Il nous reste leurs textes et les archives du IIIe Reich, mais cette documentation n'empêche pas toujours des réflexes qui ne sont «  critiques  » qu'en apparence. Pour soutenir que le Zyklon B n'exterminait que les poux, il faut en réalité admettre en son for intérieur que les juifs, les Tziganes, au besoin les Slaves ou les hommes épuisés par leur travail n'étaient précisément que des poux.
Cela dit, il est naturel que la génération qui n'a pas reçu le choc de 1945 se pose aujourd'hui des questions. C'est à son usage, et non une réponse à qui que ce soit, que nous publions la présente déclaration. Nous le faisons en notre qualité d'historiens, qui ne nous donne aucun droit mais seulement un devoir, celui d'être, à travers les écoles de pensée auxquelles nous appartenons, les serviteurs de l'humble vérité, une seule mission, celle dont parlait déjà le «  père de l'Histoire  » : «  Empêcher que ce qu'ont fait les hommes, avec le temps, ne s'efface de la mémoire.  »


«  Des animaux humains  »
1. - On évalue généralement à 6 millions le nombre de juifs, à 200 000 le nombre des Tziganes, à 100 000 le nombre d'Allemands considérés comme héréditairement tarés, exterminés au cours de la guerre. Il faut y ajouter plusieurs millions de Polonais, de Russes et d'autres Slaves dont le nombre devait être artificiellement réduit, par la faim, la limitation des naissances ou l'extermination, en fonction des besoins de l'Etat SS, de son espace vital, et de son mépris pour les «  sous-hommes  », pour ceux que Himmler appelait les «  animaux humains ».
A ces exterminations collectives s'ajoute l'assassinat individuel, par les méthodes les plus variées - y compris l'empoisonnement par gaz - de très nombreux déportés : Allemands antinazis, résistants des pays de l'Europe de l'Ouest - et singulièrement Français - voire prisonniers de droit commun. Certains de ces assassinats relevaient d'une décision «  politique  », d'autres achevaient des corps désormais incapables de travailler pour la machine de guerre nazie.

2. - La matérialité des faits est établie à la fois par le témoignage de milliers de déportés, par les documents administratifs émanant des archives du IIIe Reich et qui demeurent significatifs, même lorsqu'ils sont rédigés dans ce que Eichmann appelait l'«  Amtsprache  » (langage administratif), par les aveux circonstanciés des bourreaux enfin.
3. - Cette politique a connu plusieurs étapes. Dès le 1er septembre 1939. Hitler donnait l'ordre de supprimer les malades mentaux allemands qualifiés de bouches inutiles. Six centres d'extermination comprenant des chambres à gaz furent installés en Allemagne (Brandeburg, Grafeneck, Bernburg, Sonnenstein, Hartheim, Hadamar). Devant les protestations publiques du clergé allemand, Hitler fut cependant contraint en août 1941, de suspendre ce «  programme d'euthanasie  ».
En prévision de l'attaque contre l'Union soviétique, Hitler ordonnait l'extermination, dans les territoires à conquérir, des ennemis raciaux : les juifs, des adversaires idéologiques : les «  commissaires  » communistes, des éléments «  asociaux  » : les Tziganes. Cette extermination fut d'abord essentiellement le fait des détachements spéciaux, les «  Einsatzgruppen  ». Ils ont tué, principalement par fusillade, mais aussi à l'aide de camions comportant un dispositif permettant de gazer les occupants, un nombre difficile à évaluer d'êtres humains, peut-être deux millions. Ces méthodes entraînaient des difficultés psychologiques pour les autorités militaires et civiles, et ne furent pas appliquées en dehors du territoire soviétique, lieu par excellence de la guerre idéologique. Partout ailleurs, l'extermination fut pratiquée grâce à la création d'installations spéciales, principalement sur le territoire polonais. Au cours des premiers mois de 1942, cinq camps d'extermination, en dehors d'Auschwitz qui leur est antérieur et qui se trouvait alors sur le territoire du Reich, furent créés avec toutes les installations nécessaires, et notamment les chambres à gaz, Chelmno (1), Belzec, Sobibor, Treblinka et Maïdanek. Une mise en scène adéquate (camouflage des bâtiments en gare ordinaire, à l'aide d'affiches et d'inscriptions correspondantes) était destinée à donner le change aux victimes, pour prévenir les rébellions désespérées de dernière heure. Parmi tant et tant de témoignages, qui ne peuvent évidemment émaner de ceux qui ont été tués, faut-il rappeler celui du SS Gerstein qui tenta en vain d'alerter, dès 1942, les autorités civiles et religieuses sur ce qui se passait dans ces camps ? Ecrit par lui-même, le 26 avril 1945, pour les autorités françaises, dans un français hésitant, son récit, indiscutable sur l'essentiel, de ce qu'il a vu à Belzec, n'en est que plus saisissant : «  Moi-même avec le hauptmann Wirth, police, nous nous trouvons avant les chambres de la mort. Totalement nus, les hommes, les femmes, les jeunes filles, les enfants, les bébés, les à une seule jambe, tous nus, passent. Au coin, un SS fort qui, à haute voix pastorale, dit aux pauvres :  » Il «  vous n'arrivera rien que vivement  » respirer, cela fait forts «  les poumons, cette inhalation,  » c'est nécessaire contre les maladies «  contagieuses, c'est une belle  » désinfection ! «  Demandé quel serait leur sort, il leur dit :  » Vraiment « , les hommes doivent travailler  », bâtir des rues et des «  maisons. Mais les femmes ne  » sont pas obligées. Seulement si «  elles veulent, elles peuvent aider  » au ménage ou dans la cuisine. «  Pour quelques de ces pauvres gens, petit espoir encore une fois, assez pour les faire marcher sans résistance aux chambres de la mort, la majorité sait tout, l'odeur leur indique le sort ! Alors ils montent le petit escalier et, voyant la vérité ! Mères, nourrices, les bébés à la poitrine, nues, beaucoup d'enfants de tout âge, nus ils hésitent, mais ils entrent dans les chambres de la mort, la plupart sans mot dire, pressés des autres derrière eux, agités par les cravaches des SS. Une juive, quarante ans environ, les yeux comme des flambeaux, cite le sang de leurs enfants sur leurs meurtriers. Recevant cinq coups de cravache au visage de la part de hauptmann de police Wirth lui-même, elle disparaît dans la chambre à gaz. Beaucoup font leurs prières, d'autres disent :  » Qui est-ce qui «  nous donne de l'eau pour la  » mort ? «  (rite israélitique ?). Dans les chambres, la SS presse les hommes.  » Bien remplir « , le hauptmann Wirth a ordonné. Les hommes nus sont debout aux pieds des autres. Sept cents à huit cents à 25 m2, à 45 m3 ; Les portes se ferment.  »

Auschwitz
Exposant le 20 janvier 1942, devant une quinzaine de hauts fonctionnaires, ce qu'on appelait désormais «  la solution finale du problème juif  », le ministre de la police. Reinhard Heydrich, se contentait de dire qu'une grande partie des juifs déportés «  s'éliminera tout naturellement en raison de son état de déficience physique. Le résidu qui subsisterait en fin de compte - et qu'il faut considérer comme la partie la plus résistante - devra être traité en conséquence  ». Il s'agissait là d'un double euphémisme : «  traiter en conséquence  » signifiait en réalité «  gazer  », et les éléments les moins résistants, les femmes, les enfants, les vieillards, furent traités en conséquence dès leur arrivée sur les lieux d'extermination.
C'est à Auschwitz que le plan nazi d'extermination fut porté à la perfection. Créé en été 1940, d'abord à l'intention des prisonniers politiques ou criminels polonais ou allemands, ce camp, ce complexe gigantesque plutôt, couvrant quelques dizaines de kilomètres carrés, devint tout à la fois un lieu d'extermination immédiate et un camp de travail aux conditions de travail spécialement inhumaines. L'espérance moyenne de vie des détenus était de six mois. C'est en juin 1941 qu'Himmler chargea Rudolf Hoess, commandant d'Auschwitz, d'y établir un camp d'extermination. Après des expériences préalables effectuées sur des prisonniers soviétiques, Hoess opta pour le gaz «  Zyklon B  », un produit insecticide dont se servait couramment l'armée allemande. A partir du printemps 1942, les convois de juifs de toutes nationalités, y compris les convois provenant de France, affluèrent à Auschwitz.
Dans chaque convoi, environ les trois quarts des déportés : les enfants, les vieillards, la majorité des femmes, prenaient aussitôt le chemin des chambres à gaz d'Auschwitz-Birkenau. Leurs cadavres étaient incinérés dans de vastes crématoires attenant aux installations d'asphyxie. C'est également à Auschwitz que furent exterminés, pendant l'été 1944, les Tziganes de nationalité allemande. C'est enfin encore à Auschwitz que furent pratiquées de nombreuses «  expériences médicales  » comportant la dissection in vivo d'êtres humains.
Ces pratiques se poursuivirent jusqu'au mois de novembre 1944. Sur l'ordre d'Himmler, les installations meurtrières, chambres à gaz, fours crématoires, furent alors détruites, comme avaient été détruits, un an auparavant, les équipements analogues des camps polonais - à la seule exception de Maïdanek.
Le camp d'Auschwitz fut évacué devant l'avance soviétique au tout début de 1945. R. Hoess estimait le nombre des victimes à deux millions et demi de gazés, à un demi-million de morts dans le camp proprement dit ; ces chiffres sont certainement exagérés, mais il n'est pas possible d'en donner de sûrs : les SS ne comptabilisaient pas ceux qui étaient immédiatement conduits à la chambre à gaz.


(1) A Chelmno, camp créé en décembre 1941, il ne s'agit pas encore de chambres à gaz fixes, mais d'un garage abritant des «  camions à gaz  » semblables à ceux qui étaient utilisés en Russie par les Einsatzgrapper.