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mardi 27 juin 2017

Clap de fin

Cela fait quasiment 10 ans que j'écris quotidiennement sur ce blog. Plus de 5000 articles, plus de 4 millions de pages "vues"... 
Depuis 2006, année où je suis arrivé à Hénin-Beaumont, j'ai assisté au début de la fin de cette ville : sa mise à sac financière par un maire soutenu par le parti dominant du Pas-de-Calais, maire condamné mais qui n'a toujours pas purgé sa peine de prison. Dans la foulée, une équipe élue avec la bénédiction du même parti, a soigneusement préparé sa succession, chose faite en 2014 avec l'élection du FN à la mairie qui n'eut qu'à se baisser pour récolter ce que ses prédécesseurs avaient semé pendant une quinzaine d'années. J'ai décrit, tout au long de ces 10 années héninoises, cette pénible descente aux enfers, cette défaite annoncée.

Aujourd'hui, en place devant une opposition morcelée, le Front national se révèle sous son vrai visage. Je passe sur l'incapacité d'avoir une vision à moyen et long terme, masquée par une politique démagogique de court terme dominée par les fêtes, célébrations et autres jeux du cirque (existants depuis longtemps et remis au goût du jour) à la grande joie d'un public pas forcément toujours héninois... Ce n'est pas de la politique au sens noble du terme...

Mais que dire de la volonté de mettre un terme à toute critique, à l'instar de tous ces régimes despotiques admirés par les leaders du FN, à savoir la Russie, la Turquie, la Syrie... où l'on étouffe toute opposition ? 
Les agents municipaux indociles sont mis au placard ou poussés vers la sortie, les adversaires politiques sont poursuivis devant la justice pour la moindre critique et, ce, aux frais du contribuables, les associations qui "ne jouent pas le jeu" sont écartées... Sans parler du quotidien régional, objet d'un boycott inimaginable, et poursuivi pour le moindre article, même inoffensif... Et, comme toute dictature, le FN a sa propre Pravda, le journal municipal, pour dire sa "vérité" et, ce, une fois encore, aux frais du contribuable... 
Bel exemple de ce qu'est le Front national au pouvoir et pourrait être si on lui en confiait d'autres...

Tout cela, je l'ai décrit et dénoncé et l'on pourrait "rassembler ce qui est épars" dans ce blog pour en constituer un cas d'école...

J'aurais espéré terminer "ma mission" le jour où HB sortirait de ce long tunnel, mais les circonstances de la vie font que j'arrête ce jour...
Merci à tous ceux qui ont lu, partagé, contribué et commenté mes chroniques... 
Ce blog restera ouvert quelque temps pour recueillir vos commentaires.
On peut me retrouver sur FB ou par mail... 

samedi 24 juin 2017

Perplexité

A LA LECTURE DE LA VOIX DU NORD DE CE JOUR (ÉDITION BÉTHUNE-BRUAY), MON ATTENTION A ÉTÉ ATTIRÉE PAR DES compte-rendus d'AFFAIRES JUDICIAIRES DONT LES PEINES prononcées ou les réquisitions M'ONT SEMBLÉ DISPARATES... 

saint-OMER
Jeudi, deux Arquois ont été condamnés pour avoir organisé 360 lotos prohibés entre 2010 et 2013, dans leur restaurant à Arques, et à Saint-Omer. Après un rappel à la loi en 2009, ils ont continué les lotos, sous couvert d’une association, sans réel but caritatif, dans laquelle ne figuraient qu’eux deux. Les lotos ont engendré 569 758 € de recettes mais le couple ne s’est guère enrichi, le bénéfice étant de 500 € par mois chacun. Les deux Arquois ont écopé de 5 000 € d’amende avec sursis chacun et devront s’acquitter solidairement de 200 € d’amende forfaitaire, 4 000 € de pénalités et 158 547 euros de droits fiscaux. 
BETHUNE
« Le 22 mai 2016, les victimes participent à un enterrement de vie de jeune homme , commence la présidente Bujacoux. Dans le même bar, des filles enterrent une vie de jeune fille. À la sortie, le ton monte entre ces filles et les prévenus. ». « Les filles sont importunées par les prévenus, mes clients protestent, je les en félicite d’ailleurs, commente Me Bruno Dubout. Mais ça n’a pas plu aux agresseurs. » « Un témoin dira que vous tapiez tellement fort avec vos pieds que la tête de la victime rebondissait sur le sol, insiste la magistrate. Plusieurs témoins ont décrit une scène d’une rare violence. Une jeune femme a même dit que vous alliez les tuer ! Que vous avaient-ils fait? » « Rien, répond un des quatre protagonistes. C’est leur façon d’arriver sur nous qui nous a déplu… » Le procureur a requis douze mois de prison avec sursis à l’encontre des quatre prévenus. Le jugement a été mis en délibéré au 4 juillet.
BÉTHUNE.
Le prévenu est un sans domicile fixe qui a déjà eu maille à partir avec la justice. Dans la nuit du 6 au 7 octobre 2016, il est entré au hasard et par effraction dans un cabinet d’avocat béthunois où il a dérobé un écran d’ordinateur, une tablette et trois boîtiers. Pour les revendre ? Même pas puisque le SDF, confondu par son ADN, avoue avoir jeté tous ces objets, n’en voyant pas l’utilité… Ce soir-là, il était fortement alcoolisé et, s’il reconnaît les faits sans la moindre difficulté, il ne les explique toujours pas. Pas plus qu’il ne donne de raison valable pour avoir dégradé un immeuble béthunois inoccupé. Il écope d’une peine de six mois ferme, est maintenu en détention et a été condamné à verser 450 € à la partie civile.
LABEUVRIERE
D. D. ne faisait pas le fier, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Béthune. Encore moins lorsque la présidente a lu, à voix haute, les différents commentaires qu’il a postés sur Facebook et Twitter entre février 2015 et février 2017. Des messages faisant l’apologie des premiers actes terroristes perpétrés en France mais aussi provoquant à la haine et à la violence, notamment à l’encontre des juifs, ou encore proférant des menaces et des propos outrageants envers les policiers du commissariat de Béthune, contre lesquels il n’a pourtant pas spécialement de griefs (AA : ah ! parce qu'il avait des griefs à l'égard des Juifs ?). Le rapport psychiatrique étant néanmoins relativement rassurant et le casier du judiciaire du prévenu vierge, elle a donc requis 6 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 500 . 

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samedi 3 juin 2017

Palmarès

Voici le top 5 des articles les plus visités sur ce blog depuis son commencement (presque 10 ans). Les chiffres sont ceux de 11H ce matin
986 260 visites (du monde entier) sur un article de Mediapart, avec un commentaire de ma part sur  la "vraie" pensée des cadres du FN et, notamment, leurs liaisons avec les pires mouvements d'extrême- droite, photos à l'appui. . A voir, par exemple, une photo du maire d'Hénin-Beaument avec Frédéric Chatillon, ancien chef du GUD et ex-directeur de la librairie révisionniste Ogmios. Ainsi que les nombreuses photos de MLP avec des nazis ou des néo-nazis (même si depuis, elle évite ce type de rencontres...). Comment convaincre les électeurs du FN de cette réalité ?

2) "Quelques secrets sur Emmanuel Macron" 
80427 visiteurs.  Article humoristique écrit quand E. Macron a quitté le gouvernement. J'avais expliqué la montée en puissance du futur président par le soutien de certains réseaux, ce qui était complètement inventé de ma part. A noter que c'est à partir de novembre que le nombre de visites s'est accru fortement. J'ai eu peur que cet article fasse le jeu des "complotistes", à savoir ceux qui voient l'ombre des puissances "judeo-maçonniques" à l'oeuvre... et j'avais songé à le retirer du blog...

3) " Ah, le pouvoir !" 
34 588 "vus". Ce post concernait l'ancien maire de Lens (toujours député) et était quelque peu féroce envers lui. Je ne m'explique pas pourquoi le nombre de visites s'est envolé depuis quelques mois seulement (alors qu'il datait de 2016)... Sauf qu'il est daté de la veille de l'article "number one"...

4) "Dans les secrets de la mairie d'Hénin-Beaumont". 
6573 visites pour ce "micro-caché" en mairie d'Hénin-Beaumont. Il s'agit d'un article publié le lendemain de l'article précité sur le FN, ceci expliquant certainement cela...

5) "Comment j'ai fraudé la SNCF!"
5315 visiteurs. Post de 2009, longtemps en tête de ceux les plus lus... Je précise que mon chèque de 5,80 F n'a toujours pas été encaissé.


lundi 1 mai 2017

Pétition

Législatives 11ème circonscription (Hénin-Carvin) :

Pour une candidature unique de la gauche sociale, démocrate et écologique.

Trois candidats de la gauche en mouvement (EELV, PCF, France Insoumise) ont décidé de se présenter aux prochaines élections législatives.
Nous, signataires de la présente pétition, demandons que, face à une droite libérale, à une gauche sociale-libérale et à une extrême-droite haineuse, une candidature unique des forces progressistes de gauche porte devant l’Assemblée nationale, les propositions suivantes :
- L’élaboration d’une nouvelle gouvernance, en associant les citoyens à ce travail parlementaire.
-La mise en place d’une programmation d’urgence écologique pour lutter contre les conséquences du changement climatique, et contre l’érosion de la biodiversité.
- La construction d’un bouclier social  pour préserver les droits des salariés et des fonctionnaires, instituer le droit à l’emploi et garantir les droits des plus défavorisés.

Nous demandons aux forces politiques qui se reconnaîtront dans ces propositions de faire fi de toute contingence politicienne et de s’unir pour présenter une candidature prenant en compte la parité du couple titulaire/suppléant. Il nous paraît plus que souhaitable de considérer, également, le renouvellement de la classe politique et l’âge des candidats.
 , 
Premiers signataires : Alain Alpern, Etienne Baelde, Thérèse et Didier Chiarello, Roger Grard, Jérôme Barthélémy, Pascal Wattelier.

Pour signer, c'est ici : https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfxDASiZVg-fUv60c8xCZ513h8JAGT44w-dxWUTMUhzvVXDfw/viewform?usp=sf_link


Nouveaux signataires 21 h :

TondelierMarine
LACOMBEPierre
FROISSARTAurélien
BERNARDPhilippe
PinteCorinne
LE MORILLONMarylène
PonchautNicolas
BalmainHenri
HameauCatherine
WattelierPascal
LannoyFrederic D
YvesNOWAK
HillerIngrid
giraultstephane
BENJean-Marc
bellinoeric

mercredi 19 avril 2017

Balivernes et réinformation.

Pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, j'ai repris les définitions du mot "baliverne" sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales :
- Propos ou écrits futiles et souvent erronés
Idées, croyances, coutumes, institutions, etc., sans grand fondement ou considérées comme telles
- Action, comportement, occupation puérils ou stupides et sans grand intérêt
Oui, depuis quelques jours, dans le cadre de la présente campagne électorale, j'ai lu et entendu beaucoup de balivernes. En voici quelques exemples : 

- Un "grand" philosophe (Alain Badiou) vient de s'exprimer dans le Monde en mettant en avant la seule option politique digne de remplacer la démocratie : le neocommunisme. Pas le communisme, bien sûr, qui s'est appliqué, notamment en URSS et en Chine. On tremble devant cette idéologie promu par un ancien maoïste et admirateur des Khmers rouges...

-  "L’UE, on la change ou on la quitte" proclame un candidat à la présidentielle. Comme il n'y a aucune chance que la France fasse adopter ses propositions de réforme aux 26 autres partenaires et que la règle de l'unanimité est un principe, notre pays ne pourrait pas imposer les changements qu'il souhaite et quitterait l'Union européenne. On peut donc affirmer que ce candidat est pour le Frexit, à l'instar du FN, même s'il s'en défend...

 "Avec moi, il n’y aurait pas eu de Mohamed Merah, français grâce au droit du sol. " « Avec moi, il n’y aurait pas eu » les attentats du ­Bataclan et du Stade de France, parce que les terroristes « ne seraient pas entrés dans notre pays ». Propos de la candidate du FN, qui a promis un moratoire « total, immédiat sur toute l’immigration légale" au lendemain de son élection, le temps de revoir la législation. "La nature du risque terroriste est d’être relativement imprévisible. Elle interdit à tout candidat à un mandat public de prendre l’engagement qu’il ou elle empêchera le terrorisme islamiste. A posteriori, elle interdit d’exploiter électoralement les victimes de ce type d’attentats. C’est affaire de décence et de sens des responsabilités." (Le Monde). 

- Un commentateur sur mon blog m'a reproché (outrancièrement) d'avoir exprimer mon choix de vote. Je lui ai fait remarquer que tant que la démocratie règne en France, la liberté d'expression existe. Beaucoup d'exemples locaux démontrent que ce ne serait pas forcément le cas si le FN accédait au pouvoir.

Le terme réinfosphère est populaire aujourd'hui et désigne l'ensemble des sites Internet, le plus souvent de la mouvance d'extrême droite ou conspirationnistes qui pratiquent la réinformation. Cette dernière affirme résister contre la "désinformation" qui régnerait en France sur les médias classiques. Entrent dans les outils de la "réinformation" en vogue dans cette réinfosphère, ce qu'on appelle les hoax ("canulars" étymologiquement), les "fakes" ("faux" ou "impostures") et autres (fausses) rumeurs... Les "balivernes" peuvent participer de cette propagande insidieuse...


samedi 4 mars 2017

A propos d'emplois fictifs...

En recherchant tout ce qui a pu être écrit sur la question des "emplois fictifs" dans le domaine politique, je suis tombé... sur un de mes posts ! J'avais, à cette époque, fait la recension, en plusieurs chapitres, d'un excellent livre : "La Fédé. Comment les socialistes ont perdu le Nord" de Bruno Collombat et David Servenay. Ed Seuil. (http://alpernalain.blogspot.fr/2013/04/la-fede-comment-les-socialistes-ont.html).
Voici ce texte savoureux sur cette affaire douloureuse mettant en cause la "gestion" socialo/communiste, au début des années 90 (on trouverait, si on cherchait, les mêmes procédés dans les autres familles politiques).

vendredi 3 mai 2013

La Fédé. Chapitre 5 : Une grande "famille" (2)


Comme on l'a vu, dans les années 70, le PS a concentré ses modes de financement sur quelques structures bien identifiées : Urba  (financement politique émanant des municipalités contrôlées par des élus du parti), Léo-Lagrange (vivier de militants en attente d'un statut d'élu), la galaxie des bureaux d'études et autres régies publicitaires actives dans les publications militantes, dont l'Orcep dont nous allons revenir en détail sur le scandale dévoilé au début des années 90.
En avril 1998 seront jugés 17 personnes, élus et fonctionnaires, pour la mauvaise gestion de l'Office régional pour la culture et l'éducation permanente (Orcep) constatée dans les années 1980. En 1975, Pierre Mauroy, tout juste élu président du conseil régional, créé l'Orcep pour promouvoir la politique culturelle du PS et du PC, au sein des municipalités détenues conjointement. Au début, les initiatives foisonnent (Orchestre national de Lille, théâtres contemporains, salles de concert et festivals). Pierre Frackowiack, ancien Président de l'Orcep, ancien adjoint à la culture de Liévin, chassé de la ville par Kuch qui le voyait en dangereux adversaire, admet le retard en matière de culture, dans les villes socialistes : " le fonctionnement du PS n'a pas contribué à élever le niveau de conscience des citoyens. Les barons historiques se méfiaient beaucoup de la politique culturelle, car cela pouvait créer une élite révoltée ; par contre, on a maintenu les ducasses, les carnavals populaires !" L'Orcep devient rapidement une machine à servir les intérêts des élus socialistes.
Aux élections régionales de 1992, la gauche ne conserve que 2 régions, le Limousin et le NPDC, cette dernière grâce à une habile alliance concoctée par Percheron et impliquant les écologistes (Verts et Génération Ecologie). Le prix à payer fut la Présidence confiée à une inconnue, Marie-Christine (dite Marie) Blandin. Percheron éliminait ainsi Borloo et Delebarre et se disait que M. Blandin ne durerait pas longtemps. C'est le chauffeur de la Présidente (AA : l'Héninois Jean-Marc Bureau) qui s'entendit dire que le long trajet pour aller la chercher à Hesdin (elle était prof de sciences naturelles) se terminera rapidement parce qu'elle ne tiendrait pas longtemps ! Mais Percheron a sous-estimé la nouvelle Présidente (AA: ajoutons que La Voix du Nord avait titré pleine page un peu pertinent "Est-ce bien sérieux ? "...). En juillet 91, la Chambre régionale des comptes NPDC dévoile les dévoiements de l'office : financement de 15 000 euros pour un déplacement de l'orchestre de Lille, avec conjoints, journalistes et personnalités, tous frais payés, 60 000 euros versés à un producteur de cinéma contre l'avis de la commission culture, sonorisation d'un meeting électoral de F. Mitterrand en 1988. Une expertise est demandée et aboutira aux mêmes conclusions. 18 mois plus tard, l'office est placé en liquidation judiciaire avec un déficit cumulé de 6 millions d'euros. Quelques élus sont finalement condamnés à rembourser le passif sur leurs deniers personnels : notamment l'ancien Président de Région (1981-1992), Noël Josèphe, ainsi que Pierre Frackowiak. L'office a rendu beaucoup de services au sein du PS, réglant des indemnités kilométriques, des primes, des abonnements à Télérama...sans compter les emplois rémunérés, mais pas toujours occupés par leur titulaire...
AA : un souvenir personnel illustrera parfaitement le comportement du PS en ces temps-là. Quelques jours avant les élections législatives de 1993 qui se soldèrent par une terrible défaite du PS, un tract est distribué à Béthune par le RPR (candidat : Jacques Pomart), reproduisant un bulletin de salaire de l'Orcep au nom de...Béatrix Mellick, l'épouse du candidat socialiste (qui, ancienne directrice d'école, ne travaillait plus, à cette époque, me semble-t-il). On aurait pu penser que le RPR utiliserait ce scandale contre Jacques Mellick, les jours suivants et qu'une plainte pour emploi fictif serait déposée tout naturellement...Il n'en fut rien et l'on en conclut que J. Mellick devait disposer d'arguments "massue" pour que cette affaire s'arrête là, brutalement, et empêcher le leader de l'opposition municipale d'aller plus loin. J'avais parlé de cela aux 2 auteurs du livre qui prirent contact avec le retraité J. Pomart qui ne leur donna aucune explication. Ce n'est que ces dernières semaines que j'ai appris de quelle arme fatale disposait celui qui fut finalement élu. Comme quoi, le PS avait beaucoup de moyens pour faire taire ses adversaires...(Jacques Pomart, si tu lis ces lignes, sache que je n'irai pas plus loin, mais il fallait que je raconte enfin cette histoire, qui m'a obsédé pendant 20 ans !).

Les commentaires d'il y a 4 ans, me reprochaient de ne pas en avoir dit plus sur ce qui avait pu retenir l'opposant RPR de ne pas continuer son action. Tout le monde s'est bien douté qu'il s'agissait d'une affaire privée pouvant nuire à sa rvie privée... 

vendredi 24 février 2017

CM 24/2

RV dans l'après-midi sur ce blog pour le compte-rendu conseil municipal de ce vendredi matin.

vendredi 17 février 2017

Information aux lecteurs

Je vous informe qu'aucun article ne sera publié à compter de ce jour, 17 février. Un nouveau post paraîtra le jeudi 23 février.
A noter que vous pouvez laisser des commentaires, mais je ne pourrai les valider que tous les 2 jours.

jeudi 2 février 2017

Paroles de lecteurs...

A la suite du nouveau rebondissement dans l'affaire Fillon, résumé dans l'extrait d'un article du Monde de ce matin, j'ai repris quelques commentaires de lecteurs...
« Je n’ai jamais été son assistante » et « je ne me suis pas occupée de sa communication non plus ». Ce sont deux phrases, lourdes de conséquences, que Penelope Fillon a prononcées au sujet de son mari lors d’un entretien avec des journalistes britanniques en mai 2007, selon France Télévisions.
Un extrait vidéo de cette interview, dont France Télévisions a retrouvé la trace (mais que Le Monde n’a pas visionné), doit être diffusé sur France 2, lors de l’émission « Envoyé spécial » du jeudi 2 février présentée par Elise Lucet.





HUET M-J 02/02/2017 - 09h26
Les faits sont largement établis pour qu'il soit mis en examen. Inutile d'attendre plus longtemps. Les indices sont précis, graves et concordants. Toutes les paroles énoncées sont une injure à ce terme de démocratie galvaudé
 

JIMSI 02/02/2017 - 09h26
Ce n'est pas le côté juridique qui m'inquiète. C'est que j'ai payé des impôts, fraction de ce que j'ai gagné en travaillant (pour de vrai!), et que cet argent passe dans la poche de personnes qui l'empoche sans travailler, simplement par effet d'un privilège, au nom d'avantages lés à la fonction de parlementaire. Je trouve ça moralment insupportable. S'il faut une nouvelle nuit du 4 août pour abolir ces privilèges, je suis pour, même si cela comporte des risques à courir.



Ah Bon ? 02/02/2017 - 09h16
On espère que le ménage sera fait partout dans tous les partis et à tous les étages. Les médias étant de gauche j'ai comme des doutes ....

Am Usé 02/02/2017 - 09h36
Les médias de gauche ont tellement épargnés Cahuzac par exemple ...


DB 02/02/2017 - 09h14
Si c'est vrai, Fillon est mal... et après... on se concentre sur "Marine" parce qu'il y a de quoi faire aussi et quelle semble passer au travers !

Atchoum 02/02/2017 - 09h14
La femme de César ne doit pas être soupçonnée.




 
 

l'optimiste 02/02/2017 - 09h05
"je n'ai jamais été l'assistante de mon mari" affirmait elle aux journalistes face caméra en 2007.....qu'a t'elle dit à la justice il y a 2 jours ? Mieux vaut pour elle qu'il y ait une certaine cohérence dans ses propos car sinon ça va faire très mal sur le plan judiciaire !

TZOTZIS CHRISTOPHE 02/02/2017 - 09h03
On atteint au sublime. Hier, les appels de moins en moins discrets au changement de candidat commençaient à se faire entendre à l'UMP, à la TV. Ca, c'est le début de la fin. A moins que maintenant Fillon ne la répudie, publiquement, déclarant qu'il se sépare de cette femme qui a juré sa perte.

 


POUM 02/02/2017 - 09h00
C'est curieux, ce couple qui a des enfants n'a donc jamais visionné PINOCCHIO avant de s'engager dans le combat politique.


leglandmou 02/02/2017 - 08h59
à mon avis, elle n'était même pas au courant que son mari lui reversait une partie de son enveloppe parlementaire.....sinon elle n'aurait jamais donné ce genre d'interviews même à l'époque ! Il devait avoir un surplus inutilisé, et plutôt que de le restituer au parlement, il s'est dit que c'était plus juteux de nommer "fictivement" son épouse comme attachée....sans même lui en parler à mon avis ! Il l'a mise dans le pétrin jusqu'au cou ! et après il traite les médias de misogynes.....


Kamel 02/02/2017 - 08h59
C'est tout simplement ... le coup de grâce ! bye bye Fillon...



mardi 10 janvier 2017

Stop ou encore ?


Lundi 9 janvier, Donald Trump a nommé son gendre, Jared Kushner, 36 ans, sans expérience politique, haut conseiller à la Maison Blanche, officialisant le rôle-clé que joue déjà à ses côtés le riche mari d’Ivanka. Aux USA, on ne s'est jamais étonné que Bill et Hillary Clinton aient brigué la présidence ou que Bush père et fils soient devenus présidents du pays. On a, certes, tiqué quand John Kennedy avait nommé son frère ministre de la Justice et on avait ensuite légiféré...
Historiquement et étymologiquement, le népotisme est une forme de favoritisme qui régnait au Vatican, en particulier au XVIe siècle, consistant pour un pape à attribuer des titres, des donations ou des faveurs à ses parents, notamment à ses neveux, d'où l'origine du mot (latin nepos, neveu).

Victor Hugo (dans Lucrèce Borgia) nous rappelle ainsi que Alexandre VI Borgia nomma son fils César Borgia cardinal à l'âge de 18 ans...

De nos jours, et par extension, le népotisme désigne une pratique qui, pour un responsable (élu, haut fonctionnaire, notable, dirigeant d'entreprise...), consiste à distribuer des honneurs, des avantages ou des emplois à des membres de sa famille, à des amis ou à des proches, plutôt qu'aux personnes qui y ont droit (logement, par exemple) ou qui sont les plus compétentes (promotion, attribution de postes).

Le népotisme est donc un abus d'influence et d'autorité qui génère des injustices en écartant "ceux qui ne sont pas de la famille". Il s'apparente au clientélisme, voire à des pratiques mafieuses.

Aujourd'hui en France et ailleurs (en Afrique, particulièrement), cette"'attitude de quelqu'un qui use des privilèges liés à sa fonction pour favoriser ses proches" est monnaie courante. On se souvient de la tentative de nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public d'aménagement de la Défense (Epad, un l'établissement public majeur qui gère le quartier d'affaires de la Défense).
Remarquez, cela ne semble pas offusquer les Français vu le nombre de "dynastie" municipales où l'on se succède de père en fils (ou fille) : les Médecin à Nice,  les Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, les Zucharelli de Bastia, etc. Sans parler des députés : les Dassault, Debré, Abelin, Andrieux, Alduy, Giscard d'Estaing, Zucarelli, Narquin/Bachelot, etc.

Népotisme de tout temps, de tout lieu... Faut-il empêcher un fils de succéder à son père, dans une fonction politique, s'il en a les capacités ? Surtout si les électeurs le décident ainsi ? Doit-on interdire la pratique courante d'embaucher un membre de sa famille comme assistant parlementaire ?
Que penser de ce parti politique "qui lave plus blanc que blanc" où la fille succède au père, où la nièce joue les premiers rôles en attendant mieux, sans parler du compagnon de la fille à la direction dudit parti, et du numéro 2 qui propulse frère et père...

Borgia, Trump, Sarkozy, Le Pen, Bongo... Stop ou encore ? Aux citoyens de répondre...

samedi 7 janvier 2017

Les Fillon (comme les Le Pen) châtelains malgré eux...

Château de François Fillon

Photo non parue dans le Canard Enchaîné.


Le Canard enchaîné  04.01.2016

"Un château et quelques oubliettes".
Heureux propriétaire de cette demeure, le Premier Ministre Fillon avait posé pour Paris-Match devant la façade. Le candidat Fillon, lui, n'a pas de château : tout juste une "maison" vouée à l'oubli.

Pour François Fillon, la modestie reste une vertu cardinale quand il s'agit d'évoquer son patrimoine immobilier. "Je suis propriétaire d'une maison dans la Sarthe, que j'ai achetée 440 000 euros il y a une vingtaine d'années", confesse-t-il le 8 avril 2013 au journal de France 2. Précisant, au passage, que sa masure en vaut désormais "à peu près 650 000 euros". 

La chapelle du père François
Quelques mois plus tard, comme le découvrent les lecteurs de "Paris Match", la "maison" se transforme en "manoir". 
Fillon match Manoir


Fillon, en effet, vient de céder aux sirènes de la presse pipole et a accepté de se confier à une journaliste de l'hebdomadaire dépêchée en son domaine de Solesmes. Il était difficile de continuer d'évoquer un simple "Sam'suffit" tout en posant en famille devant une tourelle du XVe siècle et une façade majestueuse ... 

En fait les Fillon n'ont acheté ni une maison, ni un manoir, mais bien un "château", un vrai comme le stipule l'acte notarié. Le futur candidat à l'Elysée avait apparemment oublié la célèbre sentence de Pompidou, qui, après avoir découvert dans le "Canard" que son protégé Jacques Chirac possédait le château de Bity, avait lancé : "Quand on prétend faire de la politique, on s'arrange pour ne pas avoir de château, sauf s'il est dans la famille depuis au moins Louis XV."
Mais voilà : à l'époque où Fillon paradait en famille devant sa résidence, il ne se voyait sans doute pas candidat à la présidence de la République. A présent, suffrage universel oblige, il lui faut être près du peuple. La maison du jardinier est-elle libre ?
L'emplette de François et Pénélope remonte au 17 mai 1993, quand une certaine sœur Marie-Renée, religieuse de son état, leur vend pour 2,4 millions de francs (366 000 euros) le "château de Beaucé, sis commune de Solesmes, comprenant au rez-de-chausséehall d'entrée, grande salle à manger avec cheminée, cuisine, arrière-cuisine, office, bureau, lingerie, buanderie, grand salon, lampisterie, bibliothèque, petite bibliothèque en bout". 14 chambres et quelques salles de bain, situées dans les étages, complètent l'humble agencement du bâtiment principal, entouré de plus de 6 hectares de terrain. 
Château Fillon Canard enchaîné


Blé tendre et viande de bœuf

Ce n'est pas tout. Le même jour, le futur candidat à la présidence de la République acquiert pour 400 000 francs (61 000 euros) la ferme du grand domaine de Beaucé" (composée de bâtiments historiques), attenante au château, , avec 7,2 hectares de terres. Ironie du sort et de la généalogie , ces champs et ces prairies sont alors mis en fermage auprès d'un couple d'agriculteurs, lointains cousins de Dominique de Villepin ! 
Le contrat stipule que, pour jouir de ces terres, la famille de paysans doit verser chaque année au nouveau seigneur de Beaucé un fermage à l'ancienne. Celui-ci est composé de "21 quintaux de blé tendre de qualité saine, loyale et marchande (et de) 218 kilos de viande de boeuf de première qualité, poids vif". Pour mettre toute cette bidoche en réserve, Fillon peut toujours demander à Sarko sa collection de crocs de boucher...

Au total, les nouveau hobereaux règnent sur 3000 m2 de bâtiments et près de 14 hectares de terre s'étendant jusqu'aux rives de la Sarthe. De quoi laisser courir à l'aise les cheveaux shetland de Pénélope et les rêves élyséens de son François...

Hervé Liffran, 

dimanche 1 janvier 2017

2017

Bonne année à tous ceux qui, en 2017, auront à cœur de se battre pour que la France continue à rayonner par sa culture et son respect des droits de l'Homme. En d'autres termes, meilleurs vœux à tous ceux qui refusent l’isolationnisme et le repli sur elle-même de la France, mais croient en l'Homme et à la solidarité entre tous les hommes...
Quant aux autres, qu'ils réfléchissent avant de commettre l'irréparable !

mercredi 28 décembre 2016

Bonnes fêtes de fin d'année !

Je ne reprendrai la publication des posts que lundi 2 janvier, mais les commentaires sont toujours possibles.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et de bien commencer 2017...

samedi 24 décembre 2016

Toujours Christine Lagarde...

Les éclaircissements donnés ci-dessous sont de nature à expliquer l'émotion et les incompréhensions de la décision de de la Cour de Justice de la République. Je mettrai en relief 3 raisons primordiales de ce fiasco judiciaire : 
- La CJR aurait dû être supprimée comme l'avait promis le candidat Hollande en 2012.
- La dispense de peine prononcée par la Cour a... dispensé le FMI 
de toute sanction contre sa directrice de l'arbitrage 
- Tant qu'on n'aura pas dénoncé le véritable responsable de l'arbitrage truqué, le sentiment d'injustice prévaudra

Procès Lagarde : chronique d’un désastre annoncé
Les parlementaires de la Cour de justice de la République doivent assumer la responsabilité d’une décision qui ne pouvait être qu’incompréhensible.
LE MONDE | 23.12.2016(107
Ainsi donc, il faudrait rejuger Christine Lagarde. La preuve, une pétition dont le site Change.org annonce avec fierté qu’elle serait « l’une des plus virales depuis 2012 » demandant un « vrai procès » pour la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), aurait recueilli en quelques jours plus de 165 000 signatures.
Plusieurs grands médias nationaux, sans doute terrorisés à l’idée de passer à côté de l’expression d’un phénomène de société, s’en sont fait l’écho, sans prendre la peine d’expliquer en quoi cette demande n’a pas de sens.
Christine Lagarde, n’en déplaise aux pétitionnaires, a été jugée et ne peut pas l’être à nouveau. D’abord parce que les décisions de la Cour de justice de la République (CJR) ne sont pas susceptibles d’appel, mais seulement d’un recours en cassation. Ensuite parce qu’un principe souverain, ayant valeur constitutionnelle, dispose que nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits devant des juridictions différentes, a fortiori lorsqu’une condamnation a été prononcée et qu’elle est devenue définitive. Cela s’appelle le droit, seule garantie contre l’arbitraire, et c’est un peu plus compliqué que la colère.

Une initiative parlementaire
Rappelons d’abord quelques faits : Christine Lagarde était ministre de l’économie et des finances lorsqu’elle a eu à se prononcer sur le choix de l’arbitrage dans l’affaire Tapie. La loi prévoit que lorsqu’ils sont poursuivis pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions, les ministres comparaissent devant une juridiction spéciale, la CJR, composée de trois juges professionnels et de douze parlementaires.
Cette Cour, dont la suppression avait été promise par le candidat François Hollande, a survécu à son quinquennat présidentiel. Aussi sûrement qu’un et un font deux, Christine Lagarde, ès qualités d’ancien ministre, ne pouvait donc comparaître que devant elle.

Christine Lagarde doit son renvoi à l’initiative du groupe socialiste de l’Assemblée nationale qui a exercé – pour la première fois dans l’histoire de la Ve République – son droit de saisir le procureur général près la Cour de cassation, à l’époque Jean-Louis Nadal. Celui-ci a ensuite saisi la commission d’instruction de la CJR qui, comme l’indique son titre, a mené une instruction.
Parallèlement, et en raison des fortes suspicions de fraude ayant rendu possible cet arbitrage, une procédure de droit commun a été ouverte contre six autres personnes – dont Bernard Tapie, l’avocat de ce dernier Maurice Lantourne, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde Stéphane Richard, l’un des trois juges arbitres, l’ancien magistrat Pierre Estoup -, et confiée à un juge d’instruction. La procédure ouverte pour « escroquerie en bande organisée », « détournement de fonds publics » ou complicité de ce délit, est toujours en cours.
Trois obstacles fondamentaux
A l’origine, en août 2011, la commission d’instruction a envisagé la mise en examen de Christine Lagarde pour « complicité de détournement de fonds publics. » Mais elle a constaté que cette accusation ne tenait pas, rien dans le dossier n’établissant que l’ancienne ministre de l’économie et des finances avait voulu s’associer « intentionnellement » à un détournement de fonds publics, via une fraude à l’arbitrage. Exit donc ce délit.
La commission d’instruction s’est alors rabattue sur un autre grief, totalement inusité, celui de « négligence ayant permis un détournement de fonds publics commis par un particulier. » On est donc passé, pour Christine Lagarde, d’un délit intentionnel à un délit non intentionnel. Et c’est bien là qu’il faut chercher l’origine du désastre annoncé du procès qui s’est tenu du 12 au 19 décembre devant la CJR.
Les juges de la commission d’instruction ne pouvaient ignorer les trois obstacles fondamentaux qu’un procès sous ce seul grief allait rencontrer : le choix d’un délit mineur, punissable au maximum d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, illisible pour l’opinion publique face à une affaire qui suscite légitimement son indignation ; une comparution de Christine Lagarde, seule et en premier, dans un dossier dont elle n’est qu’une actrice périphérique et qui rendait de facto impossible une véritable confrontation avec les autres personnes toujours mises en examen et à ce titre légitimes – le droit toujours – à faire valoir leur droit au silence et le respect de leur présomption d’innocence. Le tout, devant une Cour entachée elle-même de suspicion par sa composition et par les menaces réitérées qui pèsent sur son existence.

Ultime paradoxe
C’est donc en toute connaissance de cause qu’ils ont transmis à la CJR ce qui ne peut être qualifié autrement que de « bâton merdeux » – pardon pour la grossièreté –, à charge pour les parlementaires, majoritaires dans sa composition, de s’en débrouiller face à l’opinion et d’assumer la responsabilité d’une décision qui ne pouvait être qu’incompréhensible.
Rien n’était en effet susceptible de satisfaire le besoin de justice dans ce dossier, en raison du grief reproché à Christine Lagarde. La CJR a choisi la décision la plus difficile à justifier : une condamnation avec dispense de peine. Elle produit le même effet qu’une relaxe, l’opinion ne retenant que la dispense de peine.
Même s’il est de bon ton de railler la position exprimée par l’avocat général Jean-Claude Marin, qui a soutenu dès l’instruction un non-lieu en faveur de Christine Lagarde et a requis en cohérence sa relaxe à l’audience, celle-ci avait le mérite de pointer la difficulté majeure à laquelle la CJR allait être confrontée.
« Soit on peut reprocher à Christine Lagarde une complicité de détournement de fonds publics, soit on ne peut pas et alors on ne lui reproche rien du tout », avait-il souligné, pour justifier son hostilité à cet entre-deux inintelligible de la « négligence » retenue par les juges.
L’ultime paradoxe de cette affaire mal engagée depuis son origine aura été d’entendre un magistrat, Jean-Claude Marin, rappeler à des juges politiques la « frêle limite » entre ce qui relève du droit pénal et ce qui relève de l’appréciation d’une mauvaise décision ministérielle, dont la seule sanction légitime en démocratie ne se joue pas dans un tribunal ou devant une Cour mais dans les urnes.

Pascale Robert-Diard