lundi 29 octobre 2007

L'extrême droite radicale cherche à se fédérer contre Marine Le Pen

Article paru dans Le Monde du 30/10/2007


LA REVUE NATIONALISTE et identitaire, Synthèse nationale, dirigée par Roland Hélie a réuni, samedi 27 octobre, à Paris, régionalistes, catholiques traditionalistes et racialistes qui, à l'extérieur comme au sein du Front national, ne se reconnaissent pas dans la ligne de "dédiabolisation " et du " ni droite ni gauche " promue par Marine Le Pen sur le parti d'extrême droite.
Thème de la rencontre : " Face aux dangers qui menacent notre civilisation : comment défendre notre identité ? " Une question qui en cachait une autre : comment envisager l'avenir de l'extrême droite française avec ou sans le Front national ?
L'une n'allait pas sans l'autre car, avant d'envisager un rassemblement, il fallait que les différentes composantes de la nébuleuse extrémiste dessinent le contour de ce qui fait leur socle. Quoi de commun en effet entre les nationalistes du Front national et les régionalistes de Robert Spieler, président d'Alsace d'abord ? Entre ceux qui, comme Fabrice Robert, président du Bloc identitaire, prônent la grande Europe et ceux qui avec Bruno Mégret, président du Mouvement national républicain (MNR), s'arrêtent à l'Etat nation ? Entre, enfin, les catholiques traditionalistes attachés au combat pour une civilisation chrétienne, représentés par Bernard Antony, le président de Chrétienté solidarité qui, en raison de la grève d'Air France, était absent samedi, et les païens rassemblés derrière Pierre Vial le président de Terre et peuple ? Pas grand-chose si ce n'est leur volonté " d'inverser le courant migratoire " et de " mettre fin au regroupement familial " comme l'ont martelé les intervenants.
Certains, au nom de la civilisation chrétienne mise en péril selon eux " par l'islam ", d'autres sur des critères raciaux.
Pierre Vial, qui parle d'" invasion des allogènes qui veulent voler la terre " des Français, soutient ainsi que " l'identité ", repose sur des " composantes biologiques, génétiques et ethniques ".
" La substance même de notre peuple est aujourd'hui atteinte par l'immigration non européenne " s'est plaint ainsi Robert Spieler. " Cette immigration incontrôlée risque d'engendrer un ethnocide européen " a renchéri Roland Hélie. " L'âge d'or ethnique n'existe pas. L'identité est un héritage, une construction " a défendu Bruno Larebière, rédacteur en chef du Choc du mois avant de demander toutefois que l'" on se préoccupe de la modification génétique imposée à notre peuple " par l'immigration et explique que le peuple français " de race blanche et de culture grecque, latine, européenne " est " en train de disparaître ". Plus prosaïque, Fabrice Robert s'est fait applaudir à tout rompre en dénonçant sans périphrase " le métissage ".
Question perspectives, l'assistance était moins unanime. Si tous les présents étaient d'accord sur l'idée d'union, les avis étaient plus partagés sur le cadre dans lequel celle-ci doit se faire. Quelques-unes comme Jean-François Touzé, membre du bureau politique du FN croient encore en l'avenir du parti. A l'opposé, Fabrice Robert pense que c'est à l'extérieur qu'il faut mener le combat. Transformé en Monsieur Loyal, Pierre Vial a proposé d'organiser des actions communes " ponctuelles " pour se donner " l'habitude d'agir ensemble ". Une suggestion soutenue par Roland Hélie qui a annoncé la création d'un comité de coordination.
Christiane Chombeau
© Le Monde

Lettre ouverte à Albert Facon, Président de la Communauté d'Agglomération Hénin-Carvin


Alain Alpern
Conseiller Régional
62110 Hénin-Beaumont
alainalpern@gmail.com





Monsieur le Président,


Notre territoire possède tous les atouts pour justifier l’ambition de participer au renouveau du Bassin Minier, et, au-delà, au rééquilibrage territorial de notre Région NPDC.
Qu’on en juge : situation géographique, au niveau européen, privilégiée; liaisons actuelles, mais surtout futures (RER Lille/Bassin Minier ; gare européenne à Seclin), avec la Métropole Lilloise, facilitées ; population accueillante et travailleuse ; plate-forme de Dourges, etc…la liste est longue et vous la connaissez, au moins, aussi bien que moi.


En automne 2010, c’est à dire, demain, va ouvrir le Louvre-Lens, avec 600 000 visiteurs minimum, par an, dont la moitié d’étrangers. Une nouvelle révolution pour notre Bassin Minier, à condition que nous sachions répondre à cette grande ambition, voulue et portée par Daniel Percheron : ambition culturelle, certes, mais également, économique, avec de nombreux emplois à la clef. Connaissant bien le dossier, je suis effrayé par l’inaction des intercommunalités concernées, pour profiter de cette fantastique opportunité. Notre impréparation risque de profiter aux Métropoles lilloise et arrageoise.

Quelle complémentarité entre la CAHC, Artois Comm, la CALL et le Douaisis ? Quelle coordination ? Quelles sont les infrastructures à prévoir? Quelle participation des associations (culturelles, sportives, environnementales…), des habitants ? Quel travail en commun des offices de tourisme, des Chambres de Commerce ? Quelle politique de communication et de sensibilisation ? Ceci n’est qu’un aperçu des questions auxquelles tous les décideurs (investisseurs, élus régionaux, nationaux, et même européens, monde économique, culturel et social, milieux associatifs) attendent que nous apportions des réponses et que nous prenions des initiatives.
Il est hors de question que chacun de nos territoires reste replié sur son pré carré et regarde le train passer. Nos concitoyens seront très sévères envers nous, si leurs élus n’agissaient pas.
Concernant la CAHC, je ne vois rien venir non plus. Ne passons pas à coté de la chance, qui nous est offerte, de nous prendre en mains, sans attendre que d’autres ne décident pour nous.
Soyons maîtres de notre destin !

En tant qu’élu régional, et habitant du territoire, je propose donc au Président de la CAHC que vous êtes, de prendre 2 initiatives :

- La première, de réunir toutes les forces vives de la CAHC (élus de tous les niveaux, associations, milieux économiques, personnes de la société civile le souhaitant) afin de débattre de notre projet dans le cadre de l’arrivée du Louvre, à 15km de notre ville-centre, Hénin-Beaumont

- La seconde, de solliciter vos collègues des autres intercommunalités concernées, pour constituer une structure (syndicat mixte ou autre) permettant de faire œuvre commune pour éviter la dispersion et la concurrence entre nos territoires.

C’est urgentissime et notre responsabilité, en tant qu’élus, est en jeu.

Je suis, bien entendu, à votre disposition pour nous en entretenir.

Sachons privilégier l’intérêt général, et soyons au-dessus des futiles querelles politiciennes, et des vaines concurrences de territoires.

Cordialement,

Alain Alpern

vendredi 26 octobre 2007

Ces cités : cécité ?

Je suis allé, ce jour, à Lens, à la réunion organisée par les Chambres de Commerce de Lens et Béthune, en coorganisation avec La Voix du Nord, sur le thème : le Louvre et le développement économique.
Pour rappel, le Louvre doit s’installer à Lens : ses portes ouvriront en automne 2010. Ayant suivi le dossier, je peux vous dire que les volontés du Président Percheron et du Directeur Général du Louvre, M.Loyrette ont permis de faire éclore ce dossier. Comme l’a dit, joliment, le Président de la Chambre de Commerce de Béthune : " après la révolution du charbon, au XIX ème siècle, voici venue la révolution du Louvre ". Oui, mais à condition que nos territoires se prennent en main !



Dans un peu plus de 2 ans, nous accueillerons, chaque année, 600 000 visiteurs. Que faisons-nous, dans les communautés d’agglo concernées (Lens-Lièvin, Béthune-Bruay, Hénin-Carvin, voire même Douai) ? Rien, ou presque rien !


- Le député-maire de Lens semble avoir quelques contacts avec des investisseurs hôteliers. Monsieur Vancaille a bien évoqué des besoins énormes en formation (compétence de la Région) : hôtellerie, restauration, bâtiments (les travaux commenceront en mi-2008 !), mais que fait sa communauté d’agglo (Lens-Lièvin)? Rien n’a été dit ! Aucune initiative, semble-t-il… Les Présidents des CCI sont bien conscients des enjeux, mais n’ont rien proposé, sauf que celui de Béthune était agacé par les encombrements automobiles entre Béthune et Lille, alors que, en 2008, la ligne ferroviaire Béthune/Don (chaînon manquant de la liaison) sera doublée ; et qu’en 2013 est prévue une liaison " style RER " entre Lille, Hénin, Lens et Béthune !

Tout cela était bien pathétique...
Heureusement, le niveau a été relevé par mon collègue, conseiller régional, adjoint au maire de Béthune, Daniel Boys, qui a rappelé une idée qui m’est chère : rien ne se fera si les 3 ou 4 collectivités concernées ne s’associent pas dans ce projet, qui est un projet d’envergure internationale (je rappelle, en effet, qu’une nouvelle gare sera construite à Seclin, pour assurer les liaisons vers Amsterdam et Cologne, et que notre région, et surtout, la métropole lilloise et le Bassin Minier, seront au cœur de l’Europe)
- A part le Maire d’Hénin (Vice-Président de la CAHC, en charge de l’économie), aucun autre élu (sauf erreur de ma part) d’Hénin-Carvin n’était présent…Cela en dit long sur la vision à moyen terme de nos maires…A ma connaissance (corroborée par celle des techniciens du Conseil Régional), il n’y a aucune réflexion menée sur notre territoire, à ce sujet, alors que notre avenir est en jeu ! Personne ne semble s’en préoccuper : en tous les cas, rien ne transpire…Et pourtant, la CAHC a été invitée aux réunions de travail !
Nous ne pouvons attendre avril 2008, après les élections municipales ; aussi je propose que, de suite :
- toutes les forces vives d’Hénin-Carvin (élus, conseil de développement, associations, tout citoyen intéressé, entreprises), sur initiative de la CAHC, examinent ensemble comment nous pouvons nous situer par rapport à l’arrivée, a nos portes, du Louvre-Lens : sur quelles spécificités locales devons-nous nous baser.
- parallèlement, nous prenions l’initiative de demander une réunion des collectivités concernées, pour mettre en place une structure afin de bâtir une stratégie commune (et ainsi ne pas se faire concurrence…)


Enfin, il faut savoir que les intercommunalités devront changer leurs habitudes, en investissant, par recours à l'emprunt. Il y va du futur de notre Bassin Minier : si nous ne le faisons pas, les concours financiers du Louvre (mécénat), de la Région et de l’Etat (contrat de projet 2007/2013) et de l’Europe (fonds européens) pourraient se dérober face à notre inertie.
Vous comprendrez ainsi le titre de cette intervention : jusqu’à présent, nos collectivités (intercommunalités et villes) ont été aveugles, en n’anticipant pas l’opportunité extraordinaire devant laquelle nous sommes.
J’espère seulement qu’il n’est pas trop tard…

vendredi 19 octobre 2007

Réponses à certains commentaires

1- Sur la question de ce que l'on peut tirer, pour Hénin, des propositions sur le Grenelle.

Je réponds: énormément de choses. J'aurai l'occasion de vous parler, sur ce sujet, d'emplois, d'économies que la Ville peut faire, d'actions concrètes sur notre santé; sans parler du cadre de vie, etc. Bref, j'ai de quoi alimenter ce blog, pendant longtemps!

2- Sur la question de la bourse des armes

Lors d'une bourse des armes organisée à Béthune, en 2002, j'avais fait faire un constat d'huissier sur la présence d'objets nazis interdits. J'ai d'ailleurs déposé plainte, dans la foulée.
Fort de cette expérience, je me suis rendu à la Bourse des armes, dimanche dernier, à Hénin-Beaumont, vers 11H30, accompagné de 2 amis. Nous avons fouillé tous les étals, feuilleté tous les catalogues, et nous n'avons rien trouvé. Pour répondre à l'étonnement de certaines personnes rencontrées (et, parmi elles, un journaliste), concernant ma présence, j'ai répondu que je vérifiais la présence éventuelle d'articles illicites.

3- Sur la question de la présence au Conseil Régional, du conseiller régional Front National, lors des séances de travail

Il ne m'appartient pas de répondre à cette question; vous pouvez interroger le "service des assemblées" du Conseil Régional sur les présences de l'élu en question aux séances plénières ( 4 par an, en moyenne) et à la commission Prévention et Santé (toutes les 6 à 8 semaines).
En ce qui me concerne: aux Commissions Permanentes, dont je faisais partie:100% de présence, jusqu'à ma démission, ce jour, de mes fonctions de Vice-Président; aux séances plénières (90% présent); aux commissions agriculture (60%); aux commissions développement durable et environnement (membre de droit): 100% de présence). J'espère être assidu à la commission sports, dans laquelle je vais dorénavant sièger.
J'étais indemnisé, en tant que Vice-Président, à hauteur de 3000€ nets (sans couverture sociale), pour une fonction que j'ai exercée à 100% (plus soirée, samedis et dimanches). En tant que simple conseiller régional, j'aurai un peu moins de 2000€ mensuellement.



mardi 16 octobre 2007

Ma participation au Grenelle de l'environnement à Arras

J'ai participé aux ateliers de l'après-midi, mais pas au débat public du soir, pour des raisons personnelles.
Primitivement inscrit dans le groupe "Climat et transport", j'ai finalement opté pour celui "Biodiversité", où il me semblait que je pouvais apporter plus d'idées "neuves", par rapport aux propositions nationales.
Dans une salle d'une trentaine de personnes, où tout le monde a pu s'exprimer, il n'y a eu aucune confrontation, alors que syndicats salariés et patronaux, chasseurs et écologistes, et autres agriculteurs se cotoyaient. Preuve, disait un participant, que tout le monde a compris que l'avenir de la planète était en jeu, et qu'il fallait, tous, oeuvrer dans le même sens. Je vous conseille d'aller lire l'annexe 6 du rapport du groupe national sur les enjeux de la biodiversié (page 67 à 90) pour comprendre pourquoi la dégradation de la biodiversité est, au moins, aussi grave que les changements climatiques, ne serait-ce que parce qu'elle est irréversible, alors que l'on peut, si des décisions adéquates sont prises, stabiliser la dégradation du climat. Cliquez sur le lien suivant:
J'ai donc pu apporter ma contribution:
- A l'instar de notre Trame Verte et Bleue régionale, alors que la proposition nationale était de construire une trame Verte sur tout le territoire français, j'ai proposé que cette Trame Verte nationale soit également Bleue (l'eau)
- Nous avons voté, au Conseil Régional NPDC, une délibération décidant d'une compensation carbone pour les voyages en avion des élus régionaux: 15 ha seront boisés, à cet effet. Je rappelle que les arbres stockent le CO2, principal gaz à effet de serre. Or notre région n'est boisée que sur une superficie de 7%, alors que la moyenne nationale est de 25%! Ma proposition est donc d'étendre cette obligation, à tous les conseils régionaux et généraux et intercommunalités; en France; dans une 2ème étape, cela pourrait également concerner les transports automobiles des élus. La contribution pourrait être, aussi, financière (territoires suffisamment boisés) et constituer un fonds de mutualisation, pour les territoires insuffisamment boisés.

dimanche 14 octobre 2007

Résumé des propositions des ateliers du Grenelle de l'environnement (suite et fin)

Groupe 3:" Instaurer un environnement respectueux de la santé"

Face à l'urgence, 6 axes fondateurs doivent être posés: le principe de précaution, le principe de substitution, la prise en compte explicite de la politique environnementale en tant que composante d'une politique de santé, le lien fort entre santé environnementale et santé de l'écosystème, la nécessité d'une gouvernance et d'une démocratie participatives, le principe du pollueur-payeur

A) S'assurer d'une cohérence globale visant à établir une harmonie entre environnement et santé humaine

1- Elaborer un nouveau Plan National Santé Environnement

2-Développer une politique ambitieuse de substitution des substances préoccupantes, et d'innovation

3- Renforcer les principes de responsabilité environnementale pollueur payeur et les contrôles

B) Réduire drastiquement l'émission et la dispersion dans les milieux (air, eau, sols et sédiments) des polluants connus pour leur caractère nocif pour la santé

1- Réduire significativement les rejets polluants dans tous les milieux

2- Se donner de nouvelles ambitions pour la préservation de la qualité de l'air

- fixer de nouveux objectifs quantifiés en matière de pollution de l'air extérieur: ozone; NO2; particules fines (véhicules diésel). Mettre en place un Plan Santé Transport (rééquilibrage vers des transports moins polluants)

- accroître la surveillance et la prévention de la qualité de l'air intérieur (priorité à la réduction des émissions de substances nocives à partir des matériaux de construction et de décoration)

3- Réduire les inégalités face au bruit

4- Maintenir durablement la qualité de l'eau potable

5- Traiter les pollutions historiques des sols

6- Accroître la vigilance pour les populations à risques (les enfants notamment) particulièrement exposés

C) Prévenir ou anticiper les risques liés aux produits, aux techniques et aux modifications de l'environnement

1- Réduire l'utilisation des phytosanitaires et interdire les plus dangereux
2- Engager une dynamique nouvelle sur les substances chimiques et les produits et leur impact sur la santé (appliquer immédiatement et étendre sans attendre la directive Reach)3- Anticiper les risques liés aux nanomatériaux
4- Prévenir les risques naturels et technologiques (par exemple: téléphones portables)
D) Renforcer et partager les connaissances dans le domaine des liens entre la santé et l'environnement

Groupe n°4: "Adopter des modes de production et de consommation durables: agriculture, agroalimentaire, pêche, distribution, forêt, usages durables des territoires"

Si la vocation première et prioritaire de l’agriculture de répondre aux besoins alimentaires de la population est réaffirmée avec force , le niveau d’atteinte à l’environnement a parfois dépassé les seuils d’acceptabilité sociale ; qui plus est, c’est, dans bien des cas, la durabilité de l’agriculture elle-même qui est en cause, comme on peut le voir dans certains secteurs lorsque les sols voient leur fertilité réduite. Enfin, le changement climatique, avec ses aléas et sa rapidité, pose à toutes les agricultures du monde des questions difficiles qui leur demandent de s’adapter et se diversifier, et de contribuer à la réduction des émissions.
Au delà des importantes évolutions des pratiques agricoles mises en oeuvre depuis une dizaine d’années, il est donc indispensable d’engager un mouvement de transformation en profondeur de l’ensemble de l’agriculture et de revisiter les bases de l’agriculture conventionnelle, pour concilier les impératifs d’efficacité économique, de robustesse au changement climatique et de réalisme écologique : il s’agit de produire suffisamment, en utilisant les fonctionnements du sol et des systèmes vivants dont nous dépendons (agronomie, auxiliaires de culture…) et en leur garantissant une pérennité, de sécuriser simultanément les productions et les écosystèmes.


A) Aller vers 1OO% d'agriculture durable à terme

1- Mettre en place en 2008 une démarche de certification/ notation environnementale
2- Viser 50% des exploitations dans la démarche d'ici 2012

B- Satisfaire les attentes environnementales de la société

1- Atteindre 10% de produits à haute valeur environnementale hors bio et intégrer dès 2008 des prescriptions environnementales dans les labels administrés
2- Atteindre 6% de la surface agricole utilisée ou équivalent en bio d'ici 2015 et 20% en 2020
Atteindre 20% de produits bio dans la restauration collective d'ici 2012

C- Réduire les pollutions diffuses

1- Interdire l'usage des substances les plus dangereuses dès que possible et réduire fortement l'usage des pesticides à moyen terme
2- Résorber l'ensemble des cas de dépassement des normes relatives à l'eau potable et à l'eutrophisation en réduisant les pollutions par les nitrates et le phosphore en 5 à 10 ans
3- Supprimer les déséquilibres chroniques dans les territoires en matière de ressource en eau d'ici 2012
4- Promouvoir les variétés végétales qui manifestent une faible dépendance vis à vis des intrants
5- Promouvoir les aires d'alimentation de l'ensemble des captages d'ici 2012

D-) Restaurer la biodiversité et avoir des actions territorialement cohérentes

1- Constituer une trame verte nationale

E) Réorienter fondamentalement dès 2008 la recherche et la formation des agriculteurs vers des modes d'agriculture durables

Groupe 5:"Construire une démocratie écologique: institutions et gouvernances"

La « démocratie écologique » se doit d’établir des gouvernances -car celle des acteurs privés est tout aussi cruciale que celle des décisions publiques- recourant à des modes décisionnels basés sur la transparence, la participation, la délibération, les partenariats, la gestion intégrée,l a responsabilisation des décideurs.
Quatre objectifs structurants ont été mis en exergue, ainsi définis :
1- La reconnaissance des partenaires environnementaux : un statut pour les acteurs représentatifs et légitimes en matière de protection de l’environnement.
2- Une stratégie nationale de développement durable validée par le Parlement, associant les collectivités territoriales à travers une Conférence des élus, ainsi que l’ensemble des acteurs de la Société civile à travers un Conseil économique et social rénové.
3- Des décisions publiques construites dans la transparence, fondées sur la concertation et la participation, impliquant l’accès à l’information, l’évaluation et l’expertise pluraliste, et suivies d’une application effective.
4- Une gouvernance d’entreprises intégrant l’environnement et le développement durable en tant qu’opportunités stratégiques et sources de création de valeur durable. Cet objectif appelle : l’implication des dirigeants, la responsabilisation des conseils d’administration et instances de direction, l’instauration d’un dialogue ouvert avec les parties prenantes externes, un élargissement des missions des institutions représentatives du personnel et un renouvellement des thèmes de la négociation collective de branches et d’entreprises ; et des dispositions adaptées aux types et à la taille des entreprises.
Par ailleurs, trois dimensions transversales, qui concernent l’ensemble des groupes du Grenelle, ont émergé : l’éducation pour l’environnement, la recherche et l’innovation, la dimension internationale.
La mise en mouvement de l’ensemble des acteurs, la mobilisation des moyens nécessaires au respect du cadre juridique existant, la prise en compte de la dimension européenne, apparaissent comme trois conditions de succès essentielles

Groupe 6: "Promouvoir des modes de développement écologiques favorables à la compétitivité et à l'emploi

Programme n° 1 :
Améliorer et mieux diffuser les indicateurs de développement durable
Programme n° 2 :
Donner une information écologique sur les produits et les services
• Généraliser les informations environnementales présentes sur les produits et services.
• Rendre plus visibles les actes et achats éco-responsables ; développer l’éducation et la formation aux achats éco-responsables, dans la sphère publique comme dans la sphère privée ; amplifier les campagnes de mobilisation sur l’énergie, les déchets et l’éco-consommation.
• Constituer un observatoire pour améliorer la connaissance des impacts sur l’environnement et la santé des matières et des produits.
Programme n° 3 :
Promouvoir une publicité responsable
• Encadrer plus strictement la publicité au regard du développement durable, afin de mettre fin à un usage abusif des arguments environnementaux ou aux publicités mettant en scène des comportements contraires à l’exigence de protection de l’environnement.
• Passer d’une logique d’autorégulation à une logique de corégulation de la publicité pour mieux garantir des publicités respectueuses de l’environnement.

Programme n°4 :
Mobiliser les outils économiques en faveur de l’environnement
• Evaluer l’impact environnemental des outils économiques existants, qu’il s’agisse des aides publiques, des subventions, des dépenses fiscales ou des dotations aux collectivités territoriales.
• Réduire, en l’absence d’un accord international significatif sur la réduction des émissions de CO2, les risques de fuite d’émission de gaz à effet de serre et de pertes de compétitivité via un ajustement aux frontières.
• Mettre en place une Contribution Climat-Energie.
• Mieux incorporer dans les prix les caractéristiques environnementales liées à la production et l’utilisation des produits.

Programme n° 5 :
Mettre en place une tarification efficace des nuisances liées aux transports
• Revoir les valeurs des différentes externalités (pollution, effet de serre, congestion, biodiversité…) utilisées dans les calculs de rentabilité socioéconomique.
• Mettre en place un péage kilométrique poids lourds sur le réseau routier national non concédé. Cette action aura pour avantage additionnel de réduire la distorsion de concurrence qui existe actuellement entre routiers français soumis à une taxation française et routiers européens non français soumis à des taxations plus réduites.
• Mettre en place une éco-pastille modulée sur les émissions CO2 des voitures, avec un système de bonus/malus. Le bonus serait, par exemple, accordé aux véhicules de classe A ou B, serait nul pour les véhicules de classe C et un malus imposé aux autres véhicules. Le bonus aurait une durée limitée alors que le malus porterait sur la durée de vie du véhicule. Elle aurait un effet incitatif sur le renouvellement du parc automobile.

Programme n° 6 :
Favoriser la recherche et le développement des technologies favorables à l’environnement
• Mener une politique ambitieuse en matière de recherche-développement pour les innovations éco-responsables, en mettant l’accent sur la phase de transition vers l’industrialisation.
• Stimuler les projets de recherche visant à évaluer les impacts socioéconomiques des politiques environnementales, en particulier leurs incidences sur la compétitivité, le pouvoir d’achat et l’emploi.
• Mettre en place au sein de l’ADEME un fonds de soutien au développement de démonstrateurs de technologies éco-responsables. Le soutien pourrait porter dans un premier temps sur les projets de captage du CO2, les carburants d’origine végétale de 2ème génération et les petits véhicules urbains propres.
• Mieux former et motiver les acheteurs publics à l’achat éco-responsable et mieux former les agents publics à l’éco-utilisation.
Programme n°7 :
Sensibiliser et former à l’écologie et au développement durable
• Développer et renforcer les actions d’éducation et de sensibilisation à l’écologie et au développement durable, à l’école, au collège et au lycée.
• Généraliser l’enseignement de l’écologie et du développement durable dans les filières professionnelles et supérieures. • Mobiliser les outils de la formation tout au long de la vie pour accompagner les transitions professionnelles liées au développement durable.






samedi 13 octobre 2007

Résumé des propositions des ateliers du Grenelle de l'environnement

Comme annoncé, voici un résumé des principales propositions des ateliers du Grenelle de l'environnement, et qui seront discutées lundi à Arras (coordonnées dans mon message d'hier).


Groupe 1: "Lutter contre les changements climatiques"


Rappels: - augmentation des températures de 1 à 6°C d'ici la fin du siècle

- de ce fait, pour la France, division par 4 de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2050

- la recommandation des 3x20 à l'horizon 2020 de Bruxelles est à intégrer; réduction de 20% des émissions de GES, baisse de 20% de la consommation d'énergie, et proportion de 20% des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie.


A) Vers une société sobre en énergie et en ressources


Principalement dans les transports et le bâtiment

1- Engager un chantier très ambitieux de rénovation énergétique des bâtiments existants: moins 20% dans les bâtiments tertiaires et moins 12 % dans les bâtiments résidentiels en 5 ans et plus d'1/3 en 2020

Pour cela actions diverses, en matière d'emploi et formation (former des "rénovateurs du bâtiment"); d' outils financiers pour les ménages et les entreprises (prise en compte des économies d'énergie réalisées); de réglementation plus favorable(revoir code de l'urbanisme et code civil)

2- Lancer un programme de rupture technologique sur le bâtiment neuf visant à généraliser les bâtiments à énergie positive (qui produisent plus d'énergie qu'ils n'en produisent), en 2020; dans les 5 ans un tiers des bâtiments neufs à basse consommation (50kWh/m2/an) ou à énergie positive. Pour mémoire, aujourd'hui, les bâtiments neufs conformes à la réglementation ont une consommation en énergie primaire située entre 80 et 250 kWh/m2/an

3- Etendre l'étiquetage énergétique à tous les appareils de grande consommation. Suppression des lampes à incandescence en 2010

4- agriculture (v. groupe 4)


B) Ramener les émissions des transports à leur niveau de 1990, en 2020


Les GES ont augmenté de 22% depuis 1990

1- réaliser un schéma national et régional des nouvelles infrastructures de transport (routes, voies ferrées, aéroports, transport combiné...), avant toute nouvelle décision.

2- déclarer d'intérêt général pour la société, la promotion et l'utilisation des modes fluvial, ferroviaires et de cabotage maritime pour le transport de frêt. Amener le frêt routier de 14% aujourd'hui à 25% du frêt total en 15 ans (avec différentes mesures pour les poids lourds et investissements sur les points critiques sur les différents réseaux: autoroutes maritimes et ferroviaires)

3- Amener les émissions moyennes de CO2 des véhicules automobiles en circulation de 176g/km à 130g en 2020 (120g sur les véhicules neufs en 2012)

4-Rétablir le vrai coût du transport aérien: augmenter par une taxe le prix des trajets aériens qui sont désservis par TGV, et en supprimant les subventions publiques aux compagnies à bas coûts ("low cost")


C) Vers des villes et plus largement des territoires durables


1- Rendre obligatoires les plans climat-énergie territoriaux dans les communautés d'agglomérations et les communautés urbaines

2- Un plan volontariste de développement des transports collectifs et un plan de développement des déplacements "doux" (velo, marche), avec un "code de la rue".

3- Un plan volontariste d'éco-quartiers


D) Introduire des signaux économiques plus clairs pour tous les acteurs


1- Réorganiser la fiscalité environnemantale et énergétique en adoptant une "contribution climat énergie" sur les produits dont le contenu en carbone ou en énergie est élevé (carburants, combustibles). Contribution à redistribuer

2- orienter les aides publiques vers les projets sobres en carbone et en énergie.


E) Décarboner et réduire la production d'énergie


1- Passer de 9% à 20% la part des énergies renouvelables, dans la consommation finale d'énergie en 2020 et viser, si possible, 25%

2- Amplifier les efforts de recherche et de développement pour préparer l'avenir énergétique. Expérimenter le captage et stockage industriel du dioxyde de carbone


Le groupe émet un constat de désaccord sur l'avenir du parc nucléaire.



Groupe 2: "Préserver la biodiversité et les ressources naturelles"


Si la crise de la biodiversité est moins connue que celle du climat, les dégâts n'en sont pas moins graves, ni davantages réversibles.


A) Stopper partout la perte de biodiversité


1- Afin de préserver la biodiversité, notamment"ordinaire" sur tout le territoire, il est proposé de construire la trame verte nationale, tissu vivant du territoire, qui assure les continuités et les proximités entre milieux naturels permettant aux espèces de circuler et d'interagir et aux écosystèmes de fonctionner. Mise en oeuvre par les collectivités locales et opposabilité

2- Pour l'eau, fixer un objectif ambitieux en matière d'atteinte du bon état écologique.. En matière de pesticides, cela suppose la réduction de leur utilisation, de façon drastique pour les uns, progressive et significative, pour les autres..Concernant les milieux naturels: restauration des rivières rétablissant la libre circulation des poissons, l'acquisition de 20 000ha de zones humides, la mise aux normes d'ici 2012, de toutes les stations d'épuration, lancement d'un plan d'économies d'eau potable.

3- La pêche française doit être confortée durablement par une gestion des stocks halieutiques par pêcherie et par un réseau complet d'aires marines protégeant les frayères et nurseries ainsi que les habitats les plus remarquables

4- L'origine locale des bois doit être privilégiée dans les meilleurs délais possibles. Les marchés publics doivent être approvisionnés à 100% en bois certifiés.


B) Organiser l'action en faveur de la biodiversité



1- Regrouper les nombreux espaces publics concernés dans une seule organisation traitant de la biodiversité

2- Introduire un critère biodiversité et carbone dans le calcul de la Dotation Globale de Fonctionnement des collectivités territoriales



C- Connaître et faire connaître la biodiversité



1- Créer, à partir de l'existant, un Observatoire de la Biodiversité

2- Même chose pour une Fondation de Coopération Scientifique, pour renforcer la recherche, avec un doublement des moyens existants

3- Les sciences de l'écologie et leur enseignement doivent être impérativement développées du primaire au supérieur



D) Agir pour sauver la biodiversité planétaire, au-delà de nos frontières



Profiter de la prochaine Présidence Française de l'Union Européennepour lancer un volet biodiversité ambitieux



vendredi 12 octobre 2007


Grenelle de l’Environnement




Le 6 juillet dernier, le gouvernement a donné le coup d’envoi du " Grenelle de l’Environnement ", destiné à mettre en place un plan d’actions de 15 à 20 programmes d’actions. 6 groupes de travail, constitués par le gouvernement ont présenté des propositions, le 27 septembre (voir :www.legrenelle-environnement.gouv.fr).
Je vous parlerai, dans les prochains jours, de ces propositions, mais aujourd’hui, je souhaiterais faire un point plus général sur ce Grenelle.
Dans le cadre d’une concertation, des réunions inter-régionales seront organisées, en France, dans les prochains jours, avant le véritable Grenelle de fin octobre.

Chez nous, cette réunion aura lieu le 15/10, à Arras, en 2 temps :

- travaux en ateliers sur les 6 thèmes des groupes de travail nationaux, à savoir : lutter contre les changements climatiques et maîtriser la demande d’énergie ; préserver la biodiversité et les ressources naturelles ; instaurer un environnement respectueux de la santé ; adopter des modes de production et de consommation durables ; construire une démocratie écologique ; promouvoir des modes de développement écologiques favorables à l’emploi et à la compétitivité. 30 personnes ont été désignées par atelier (élus, associations, représentants de l’Etat, syndicats, personnes morales). Je participerai à l’atelier n° 1, et je vous en ferai un compte-rendu

- séance plénière publique, à 19H15, salle des Tisserands, 7 avenue du Maréchal Leclerc, Arras). Inscription obligatoire (grenelle.arras.pref.gouv.fr ou sur le site internet : www.nord.pref.gouv.fr)

Quels sont les points positifs d’une telle manifestation ?:

- montrer que l’on ne peut plus attendre pour répondre aux défis qui sont posés à l’Humanité : à savoir les dérèglements climatiques irréversibles, et la disparition de la biodiversité, avec leurs conséquences économiques, sanitaires, sur nos modes de vie et de consommation.
- la France est attendue et pourrait donner ainsi l’exemple au monde entier

Quant aux points négatifs ?

- " la montagne ne va-t-elle pas accoucher d’une souris ? ". En effet, si le programme qui sort de ce travail ne consiste qu’en mesurettes, au lieu de mesures d’envergure, par ex : nouvelles normes de construction, plan de rénovation urbaine, révolution agricole…, l’occasion serait alors ratée. Si je suis sceptique, c’est parce que le Premier Ministre a déclaré, il y a peu, que la France était " en faillite ", ce qui annonce un plan de rigueur, et un frein aux investissements
- Il est à craindre que les lobbys fassent une telle pression que l’Etat n’ose prendre les mesures, pourtant inéluctables : on pense aux pétroliers, aux industries agro-alimentaires, à certains syndicats agricoles, ou aux transporteurs, par ex.

Je me propose donc de vous faire part, dans mes 2 prochains articles :
- des propositions des groupes de travail nationaux, qui pourront nous fournir des pistes sur ce qui pourrait être fait à Hénin-Beaumont, et sur le territoire de la communauté d’agglomération Hénin-Carvin (CAHC)
- des réflexions émanant de l’atelier auquel je participe, et d’un compte-rendu de la réunion publique

mardi 9 octobre 2007

Axes de programme pour les élections municipales d’Hénin-Beaumont


Axes de programme pour les élections municipales d’Hénin-Beaumont

Ci-dessous, quelques pistes de réflexion à débattre pour l’établissement d’un programme municipal. J’aurai l’occasion, dans les prochaines semaines, de revenir, plus précisément, sur les différentes thématiques

1- Il faudra réaliser des économies substantielles pour :

1-1 Rénover la ville :

- modifier l’urbanisme de la ville
- recréer un lieu de vie agréable, où il fait bon vivre : ravalement de façades, remodelage de certaines rues, aménagement de certains quartiers, verdissement de la ville, attractivité commerciale, plan de circulation, etc…

1-2 diminuer la fiscalité locale par :

- une maîtrise des dépenses de la ville : repenser la gestion de la ville, investir dans les économies d’énergie
- appel à des fonds publics (départementaux, régionaux, européens) insuffisamment sollicités

2-Il faudra retisser des liens sociaux :

- solidarité effective, en direction des plus démunis (actions sur le logement, micro-crédit, jardins ouvriers, etc…).
- politique ciblée d’accompagnement et de création d’emplois (le Maire doit être moteur en ce domaine)
- appui des associations existantes (avec des plans pluri-annuels d’objectifs) et émergence de nouvelles associations, tout en respectant leur autonomie
- attention privilégiée aux personnes du 3ême et du 4ème âge (tutorat, conseil des Anciens…)
- mise en place de lieux de convivialité, dans les quartiers

3-Il faudra une politique de la jeunesse qui mettra en valeur :

- la santé et l’alimentation,
- la citoyenneté,
- l’accompagnement scolaire,
- la diversité culturelle,
- etc…

4-Il faudra mettre en place une véritable vie démocratique :

- transparence de l’action publique (sur les budgets par exemple),
- participation effective des habitants (pas pilotée par la mairie),
- droits de l’opposition,
- etc.

5- Il faudra chiffrer les objectifs des politiques pour une évaluation permanente, accessible à tous.

En d’autres termes : il faut faire en sorte que :
- socialement, la cohésion sociale soit renforcée
- économiquement, chacun puisse trouver sa place dans la société
- écologiquement, la lutte contre les désordres climatiques et la préservation de la biodiversité soient exemplaires
- démocratiquement, chacun puisse s’intéresser et participer à la gestion de sa ville

vendredi 5 octobre 2007

Mon interview sur FR3 et quelques précisions sur ce blog

J’ai été interrogé par FR3, lors de l’émission de Martin Igier, " Midi pile ", en direct, jeudi 4 octobre.
Il s’agissait d’un reportage sur la situation à Hénin-Beaumont. On y voyait la candidate du FN
et ce qu’elle représentait pour Hénin ; le Maire semblait satisfait de son bilan et se posait comme rassembleur de la gauche. Quant au député, il estimait qu’il était temps que le PS prenne une décision !
J'étais l'invité, en direct, du journal et vous retrouverez l'ensemble du reportage, en copiant cette adresse dans votre barre d'adresse:
http://nord-pas-de-calais-picardie.france3.fr/videojt/



Quelques informations sur le présent blog:

- J'y interviendrai au moins 3 fois par semaine.
- Les sujets seront principalement: les axes de programme, et des commentaires sur des sujets qui nous intéressent tous.
- Par exemple pour les prochains jours: j'ai organisé, cette semaine, sur le plan régional, les Itinéraires du Développement Durable, sur le thème: agriculture, santé, alimentation et développement durable; je vous ferai part de ce que pourrions faire, sur ce thème, sur Hénin-Beaumont. De même, hier, j'ai participé à la présentation du Plan Prévention déchets sur le territoire de notre communauté d'agglomération et ceux de nos voisins (Douaisis et Ozartis); nous pouvons en tirer des enseignements pour notre ville
- Je m'interdis toute attaque personnelle et je ne répondrai à aucune provocation. Je tiens à ce que cette campagne se déroule sur le terrain des idées.

mercredi 3 octobre 2007

Ma candidature aux élections municipales d'Hénin-Beaumont


1- Qui suis-je ?


- Je suis né à Béthune, il y a 60 ans. Après une maîtrise de droit, j’ai vécu et travaillé à l’étranger (USA, Moyen-Orient, Afrique, Belgique), principalement dans le secteur des assurances.
Je suis revenu dans ma ville natale en 1990
- Je suis un homme d’engagement, depuis toujours :
- La plus grande partie de ma famille a été exterminée par les nazis. Depuis longtemps, je combats l’extrême-droite, notamment, bien sûr, pour son racisme
- En 1993, avec quelques militants pacifistes de notre région, nous sommes partis en Bosnie pour arrêter la guerre, sans succès malheureusement
- En 2005, j’ai été condamné à 2 mois de prison avec sursis , et à une amende, pour avoir arraché, en 2001, des betteraves OGM, estimant, comme 80% des Français, que c’était à nous, et non à l’industrie agroalimentaire, de décider quel type de nourriture nous souhaitions consommer, alors que personne n’est capable, aujourd’hui, de prouver que les OGM sont inoffensifs pour la santé.


2- Qu’ai-je fait en politique ?


J’ai commencé la politique voici 10 ans, car, pour moi, élu n’est pas un métier, mais une fonction temporaire, même si exercée à temps plein, au service de ses concitoyens. En 1997, j’ai été élu adjoint au maire de Béthune. Battu en 2001, conseiller municipal d’opposition, j’ai démissionné lorsque j’ai été élu , en 2004, Vice-Président du Conseil Régional Nord-Pas de Calais (liste Les Verts), chargé du Développement Durable et de l’Environnement. De cette responsabilité, je démissionnerai, mi-octobre, pour pouvoir me consacrer à la préparation des élections municipales, tout en restant conseiller régional


3- Pourquoi suis-je venu à Hénin-Beaumont ?


Dès 2004, j’ai décidé d’y habiter (et j’y réside effectivement depuis près de 2 ans), pour faire partie de ceux qui souhaitent faire d’Hénin-Beaumont une ville conviviale, solidaire, ouverte sur l’avenir et où il fait bon vivre. Bien sûr, ma motivation était également d’empêcher que le FN prenne possession de la ville


4- Quelles sont mes propositions aux habitants d’Hénin-Beaumont ?


- Apporter de l’espoir à tous, en bâtissant avec vous un projet pour notre ville : un projet sur 20 ans certes, mais à mettre en œuvre immédiatement. Pour cela, j’irai à votre rencontre et je vous écouterai
- Faire que notre ville soit un objet de fierté pour nous : elle le mérite
- Se donner les moyens de vivre mieux, individuellement, mais aussi, ensemble
- Redonner à Hénin-Beaumont sa place de fer de lance au sein de la communauté d’agglomération : et du Bassin Minier
5- Je m’engage donc à :
- Travailler avec tous ceux qui souhaitent changer la vie à Hénin-Beaumont, en dehors de toute étiquette politique (la liste sera citoyenne), en respectant les opinions de chacun. La vie politique n’est pas réservée à ceux qui sont sur le devant de la scène depuis longtemps, et n’ont pas répondu aux attentes de leurs concitoyens
- Mener une campagne non-violente ; je n’attaquerai pas les personnes et ne répondrai à aucune provocation
- Présenter un projet d’avenir qui répond à vos préoccupations (notamment en matière d’emploi), sans tomber dans la démagogie
- Combattre les idées dangereuses du FN en démontrant que l’homme politique est capable de répondre à vos préoccupations et vous respecte

Je suis plein d’espoir pour l’avenir d’Hénin-Beaumont et notre Projet en sera l’expression
Alain Alpern
Mail : alainalpern@gmail.com adresse postale : poste restante 62110 Hénin-Beaumont