mardi 31 janvier 2012

Faut-il en rire ou en pleurer?

Voix du Nord 30/1/2012


"...Malgré les conseils de son coach villeneuvois, le maire d'Hénin-Beaumont reste toujours aussi désarmant d'ingénuité et généreux en coups de pied au protocole là où la majorité de ses collègues mettent un point d'honneur à être irréprochables.

Hier matin, le maire d'Hénin-Beaumont a ainsi estropié à plusieurs reprises le nom de son voisin dourgeois, Patrick Defrancq, avant de mettre avec beaucoup d'enthousiasme dans un même sac conseil régional et général... ou d'interpeller curieusement Christophe Pilch en plein discours. Du grand art d'équilibre instable qui aura au moins le mérite de gagner la sympathie du public. Qui était en partie venu voir si le maire d'Hénin-Beaumont allait, ou non, évoquer le tangage actuel dans son équipe, de la fracture avec certains élus au malaise consécutif à l'affaire des archives, en passant par les tirs d'exocets destinés au DGS à qui l'on reproche parfois d'être plus maire que le maire. Cette frange là de l'assistance a dû repartir fort déçue car, jamais un seul instant, Eugène Binaisse ne se sera départi de son leitmotiv : « La ville se redresse et la confiance revient !"


AA: beaucoup de constats évoqués en peu de lignes, mais révélateurs de la descente aux enfers que vit HB, avant la rencontre inéluctable avec le diable...Cela me fait penser à Sarkozy qui est le seul à encore penser qu'il va gagner. A HB, le seul qui pense que « La ville se redresse et la confiance revient !" c'est le maire. Quel aveuglement chez les 2 !
Incompétence malgré le coaching, méconnaissance des institutions, graves dissenssions internes, DGS honni, inconscience...voilà comment on résume un discours de voeux...

Pauvre Hénin-Beaumont!






Journal de (pré)campagne de Nico (21)


Je crois que ce matin, j'ai convaincu les parlementaires: beaucoup m'ont applaudi après que je les aie motivés. Pour un suicidaire, je me porte bien, n'est-ce pas? J'suis même le suicidaire le plus en forme de France! Lionel Luca, qui avait dit que je nous conduisais au suicide, n'est même pas venu: il n'a pas de c.... celui-là, je le savais. Une qui en a, c'est Jouhano qui a dit que j'étais plus déterminé que jamais: elle a de l'avenir, celle-là! C'est pas Dati ou Rama Yade, hein?
Luca et les autres me disent qu'augmenter les impôts 80 jours avant les élections, c'est jouer perdant. Comment voulez-vous, après avoir dit que nous sommes devant un mur, attendre tranquillement les élections ?  Vous voyez le président de la République dire a une personne au chômage : il y a les élections on fait rien...?
Sur le fait que j'attende pour me porter candidat, on n'est pas pressés. D'ailleurs comme me dit Carla:"l'attente fait monter le désir". Et elle s'y connait et elle a raison!
Moi, je fais confiance au peuple et pas aux élites. Le peuple sait que l'on ne peut pas attendre et il me saura gré de mon volontarisme. Et comme les medias sont dans le politiquement correct, ils sont également négatifs...
Je suis sûr que je vais gagner et je l'ai dit aux Parlementaires, notamment à ceux qui pensent qu'on va droit dans le mur!

Le tramway du bassin minier sur de mauvais rails (Nord Eclair)

  
Je n'ai pas encore pu me procurer le rapport de la CRC sur le SMT, celui-ci ne sera remis officiellement que fin février. Aussi, pour le moment, devons-nous nous contenter des commentaires des journalistes (il semblerait que celui de l'AFP en ait eu connaissance: petit clin d'œil à ceux que j'ai rencontré...). Ci-dessous l'excellent article de ce jour de Cécile Debette (Nord- Eclair).
Quelques réflexions préalables:
- Je pense que la CRC a commencé à travailler sur le dossier SMT dans le dernier trimestre 2010 au moment où elle terminait celui d'Adevia: les graves turpitudes relevées pour cette dernière ont probablement conduit la CRC à s'intéresser au SMT.
- Adevia est le seul candidat (!) à ce marché de "mandat de maîtrise d'ouvrage"! Le montant du marché s'élève à  22 933 808 euros, hors TVA. Il peut être sous-traité à hauteur de 10 700 063,50 euros, hors TVA. L'intention d'Adevia était donc bien de faire travailler des sociétés spécialisées: peut-être est-ce la raison pour laquelle ces dernières n'ont pas concouru. Peut-on parler d'entente? 
- Faute de pouvoir consulter ce contrat de mandat de maitrise d'ouvrage (appelé autrefois maitrise d'ouvrage déléguée), absent du site du SMT, on ne peut que s'interroger sur les raisons qui ont fait passer un tel marché à une société dont le transport n'est pas la compétence, même si j'entends bien que l'aménagement du territoire, compétence d'Adevia, soit concernée. En effet, ce type de mandat est conclu généralement parce que le maître d'ouvrage, n'étant pas compétent techniquement, fait appel pour toute ou partie à un spécialiste à qui il délègue toute ou partie de la maîtrise d'ouvrage... Je serais curieux de savoir ce que dit la CRC sur ce sujet extrêmement complexe...
- Il serait intéressant de voir si des administrateurs du SMT ont voté (ou donné procuration) pour l'attribution du marché à Adevia tout en étant administrateur de cette dernière société. Il y aurait pour le moins conflit d'intérêts. Sont membres des 2 instances: les communes (maires ou adjoints) de Fouquières les Lens, Bruay, Carvin, Liévin, Aix Noulette, Noyelles/Lens, Lens, Billy, Libercourt...J'ai écrit au SMT pour obtenir la délibération concernée...



 Nord-Eclair 310112 Céline Debette
Hier, France Bleu Nord a révélé l'existence d'un rapport accablant de la chambre régionale des comptes sur le projet de tramway. Un dossier porté depuis plus de 3 ans par le syndicat mixte des transports Artois-Gohelle, dont les magistrats pointent du doigt l'incompétence.

Depuis le mois de juin, le dossier tramway du bassin minier fait du surplace, pour ne pas dire qu'il est complètement à l'arrêt. Présenté comme l'un des plus grands projets de transport en commun en site propre de France, il est pourtant loin de faire l'unanimité au sein des élus et de la population, où se sont même constitués des collectifs « antitram ». Il faut dire que depuis son lancement, le projet ne fait que piétiner. Preuve en est : « le périmètre est encore mal défini », le tracé des deux lignes reste « hypothétique » et « le choix de l'option technique (voie double ou unique, ndlr) n'est pas encore tranché ».

Autant d'incertitudes pointées du doigt dans un rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) qu'a révélé France Bleu Nord avant sa publication officielle fin février. Sans parler des retards accumulés au fil du temps. Tant et si bien que le Syndicat mixte des transports (SMT) Artois-Gohelle, en charge du projet, a vu lui passer sous le nez la subvention de 57,6 millions d'euros, promise par l'État en octobre 2008 dans le cadre du Grenelle de l'environnement. Car l'unique condition pour toucher cette belle enveloppe était de lancer les travaux avant le 31 décembre 2011.
Calendrier ambitieux, tergiversations

Ces retards, la CRC les attribue non seulement à un calendrier trop ambitieux mais également aux multiples tergiversations du SMT. Notamment concernant les modalités de conduite de l'opération, finalement confiée à un maître d'ouvrage externe, déjà connu des magistrats financiers : Adevia. Pour mémoire, la société d'économie mixte (SEM) liévinoise avait été épinglée sur ses méthodes de gestion équivoques il y a un an. La CRC s'étonne aujourd'hui de voir son nom apparaître dans ce dossier étant donné « son absence de compétences dans le domaine des transports ». Lacune que la SEM aurait voulu « compenser » via le recours, jugé « irrégulier », à des sous-traitants spécialisés, dont Transamo, ainsi que par ses qualités d'aménageur du territoire.

Un atout d'autant plus mis en valeur par Adevia que « le projet de tramway, défini comme un outil d'aménagement urbain, envisage la réorganisation de l'espace public au-delà de la seule emprise du réseau en intégrant notamment un aménagement de façade à façade, des pôles d'échanges, des parcs relais...
 » Des projets supplémentaires qui remettraient en cause les recettes du versement transport affectées « au financement exclusif des dépenses des transports publics urbains ». De quoi donner de l'eau au moulin des entrepreneurs du bassin minier qui ont vu le taux de cette taxe dont ils sont redevables passer de 1,05 % à 1,80 % au 1er juillet 2008, soit une manne de plusieurs millions d'euros dont ils n'excluent pas de demander le remboursement si le premier coup de pioche n'est pas donné en temps et en heure.

À travers les 40 pages du rapport de la CRC, il apparaît que le syndicat a pâti, au sein même de son effectif, d'un manque de personnes qualifiées et expérimentées pour suivre un tel projet. Un handicap qui pourrait lui coûter cher...

Les partis politiques font des écarts...(1)

Les partis politiques agissent toujours dans un cadre légal, mais, profitant de failles dans le système ou tout simplement d'absence de contrôle, ils parviennent à le « filouter » en toute impunité.

Quelques exemples pour illustrer ce propos:

1- La formation des élus

La formation des élus est obligatoire et c'est une bonne chose. Le code Général des Collectivités locales prévoit que les élus (communes et intercommunalités) ont droit à un congé de formation de 18 jours pour toute la durée de leur mandat et quel que soit le nombre de mandats qu’ils détiennent.

Comprendre comment fonctionne un appel d'offre, maîtriser le code des marchés ou respecter les règlements d'urbanisme nécessitent des connaissances, on en conviendra…

Les frais de formation constituent donc une dépense obligatoire pour la commune, à condition que l’organisme dispensateur de la formation soit agréé.

Ces frais sont plafonnés à 20 % du montant total des indemnités de fonction susceptibles d’être allouées aux élus de la commune (montant théorique prévu par les textes). Les frais de formation comprennent les frais de déplacement, les frais de séjour (c’est-à-dire les frais d’hébergement et de restauration), les frais d’enseignement, la compensation de la perte éventuelle de revenus.

Concrètement, l'organisme de formation fait parvenir aux collectivités locales les montants d'inscription avant le début de la formation et à payer dans un délai assez court. Les montants de ces frais dépendent  souvent de la taille des collectivités et sont assez conséquents.
Bref rien d'anormal jusque là et c'est même bon pour la démocratie.

Chaque parti politique a son organisme de formation agréé: Condorcet pour le PS, Cédis pour EELV, l'ANDL (Association Nationale pour la Démocratie Locale) pour l’UMP, l’institut de formation des élus locaux (IFOREL) pour le FN, l’institut de formation des élus démocrates (IFED) pour le Modem, CIDEFE : Centre d'Information, de Documentation, d'Etude et de Formation des élus pour le PC, l’Association Nationale des élus de la Gauche Radicale et Républicaine (ANEGRR) du Parti Radical, etc...

Les programmes sont alléchants, les intervenants de qualité, je peux vous dire que l’on ressort de ces formations très satisfaits, outre le fait de partager avec des collègues les mêmes types de problèmes et d’échanger les expériences.

Seulement voilà: ces formations sont le plus souvent un moyen très important de se constituer un trésor de guerre. Cela a été dit, les montants des inscriptions sont très élevés et largement supérieurs aux frais d’organisation et à la rémunération de l’intervenant.
Par exemple: 
Tarifs du Cédis (EELV) pour une formation "Transition énergétique et alternatives au nucléaire" du 28 janvier à Saint-Brieuc   
Stagiaires des communes et intercommunalités:
de 9000 à 20000 hab : 300 Euros
de 20000 à 40000 hab : 400 Euros
plus de 100000 hab : 600 Euros
Stagiaires des départements et régions : 700 Euros.
Autre exemple: "Analyse fiscale des collectivités locales" à Montreuil le 11 février. Tarif unique: 500 euros

Condorcet (PS): "S'approprier son discours" (20 janvier à Paris), mais le tarif est pratiquement toujours le même pour toutes les formations (moins cher que le Cedis):
de 10000 à 20000 hab : 252 Euros

de 20000 à 35000 hab : 284 Euros
plus de 200000 hab : 494 Euros


Si vous comptez 10 stagiaires, une prestation de 500 à 700 euros pour un intervenant et des frais de location de salle (souvent gratuite) et quelques frais de structure, vous comprendrez que, au-delà de 2 stagiaires, c’est tout bénéfice pour l’organisme

A suivre




















lundi 30 janvier 2012

Projet de tram: un rapport épingle la gestion des villes PS du Pas-de-Calais (AFP)

Un rapport de la chambre régionale des comptes, révélé lundi par France Bleu Nord et consulté par l'AFP, épingle durement la gestion --par des organisations dirigées par des élus PS-- d'un projet de tram dans le Pas-de-Calais estimé à 657 millions d'euros, aujourd'hui au point mort.

Ce projet, porté par le Syndicat mixte des transports Artois-Gohelle, dirigé très majoritairement par des maires PS de ce département, a été entamé en 2008, mais il a été suspendu en juin 2011.
Selon le rapport, l'attribution du mandat de maîtrise d'ouvrage délégué à une importante société d'économie mixte (SEM) de la région, Adévia, à l'automne 2009, a été entachée d'irrégularités, et cela alors que certains élus siègent à la fois au syndicat mixte et à Adévia.
Parmi eux figure Jean-Pierre Kucheida, député-maire de Liévin depuis trente ans, dont la gestion d'organismes para-publics --notamment d'Adévia dont il a longtemps été vice-président-- fait l'objet d'enquêtes préliminaires du parquet de Lille.
"La procédure de sélection suivie (ayant abouti au choix d'Adévia pour piloter le projet en octobre 2009, NDLR) n'était pas de nature à garantir l'égalité d'accès à la commande publique et a abouti au choix d'un mandataire n'ayant pas de références ou de compétences particulières en matière de transport en commun en site propre", estime la chambre.
En retirant un premier appel d'offre, puis en publiant très rapidement après un deuxième appel d'offre demandant des compétences dans le domaine foncier, le syndicat mixte a de fait privilégié Adévia, la seule société à avoir concouru alors qu'une vingtaine d'entreprises semblaient intéressées, selon le rapport.
Il souligne également que "des membres du conseil d'administration de la SEM Adévia et vice-présidents étaient également membres du comité du syndicat mixte, au sein duquel ils participaient aux assemblées, commissions et réunions du bureau" exécutif, ce qui leur donnait accès à "des informations privilégiées".
C'est ce même conseil syndical qui, par une délibération du 16 novembre 2009, a attribué le mandat de maîtrise d'ouvrage à Adévia. M. Kucheida était représenté par son suppléant.
Adévia a ensuite sous-traité le travail à deux sociétés spécialisées dans la constructions de trams selon un procédé longuement critiqué par la chambre.
Dans une interview à la Voix du Nord du 17 janvier, le président du syndicat mixte, Jean-Luc Wéry, a indiqué que 14,6 millions d'euros avaient été engagés depuis 2009 alors que cet ambitieux projet, qui prévoit deux lignes de tram sur 37 kilomètres, reliant Liévin à Hénin-Beaumont et Béthune à Bruay-la-Buissière, n'a que très peu avancé.
"Les conditions financières (...) apparaissent avantageuses" pour Adévia, qui a confié la gestion des fonds, et notamment des avances pour les travaux, à une banque "dans le cadre d'une convention non agréée par le mandant (le syndicat mixte, NDLR) et en méconnaissance des règles" régissant les marchés publics, juge la chambre régionale des comptes.
Le rapport, terminé en novembre, doit être rendu public le 23 février. D'ici là, le syndicat mixte, contacté par l'AFP, ne souhaite pas réagir.
AFP

Dernière minute: Le syndicat mixte des transports Artois Gohelle en accusation

Lu et entendu sur France Bleue Nord

Un rapport de la chambre régionale des comptes épingle le Syndicat Mixte des Transports Artois Gohelle, en particulier concernant le projet de tramway. Les magistrats dénoncent des erreurs commisses dans le montage du dossier ainsi que des irrégularités. Et l'on reparle aussi d'Adevia à qui a été confiée la maîtrise d'ouvrage du projet alors que la société d'aménagement n'a aucune compétence en transport. Le projet de plus de 650 millions d'euros est au point mort depuis l'été dernier.



Journal de (pré)campagne de Nico (20)

Ils ont fait fort les amis! 25 communiqués envoyés après mon intervention d'hier soir, vous vous rendez compte... Le plus fort, c'est Estrosi: j'n'avais pas terminé qu'il avait envoyé son communiqué, le motodidacte! Mais il va falloir qu'il se fasse relire avant tout envoi car ses fautes d'orthographe le décrédibilise et, par conséquent, moi aussi. Ecrire: "J'exige des entreprises quelles baisses [sic] leurs prix", cela ne fait pas sérieux!
Bon, sinon, j'suis assez content de moi! Je vais gagner: Carla me l'a dit...
Bon, vous avez vu ces journalistes? Pourtant, on était d'accord quand on nous les a proposés. Mais Chazal, franchement, pour qui elle se prend? Elle avait affaire au Président quand même! Et Delahousse: alors lui, il est encore plus mou qu'Hollande, c'est pas peu dire! Et toujours avec son bras qu'il agite avec des moulinets! Il se croyait où? Personne ne lui a dit qu'il était à l'Elysée? Langlet, celui-là je n'en veux plus: avec des airs de "je sais tout" il a voulu me faire la leçon. Et l'autre de I-Telé... près de 20 ans à TF1: il en a été marqué à vie... Combien de conneries il a pu sortir! J'n'ai jamais abaissé l'ISF, moi! Il va falloir qu'on les trie sur le volet, ces journalistes. Et puis, je me suis aperçu que toutes les chaines n'avaient pas retransmis ce moment historique, point de départ de mon chemin triomphal vers la victoire...Quid de FR3, Canal+, Arte, M6, TMC, France 4, Direct 8? Ils m'ont oublié? Faudra d'ailleurs me virer le Directeur de RTL9 qui avait programmé un film "Président d'un jour", à la même heure! C'est malin...

Les approximations de Nicolas Sarkozy

Le blog "Les Décodeurs" du Monde se propose de passer au crible les propos des hommes et femmes publiques pour y démêler le vrai du faux.C'est presque devenu une habitude : chaque intervention présidentielle comporte son lot d'approximations et de contre-vérités chiffrées. Celle du 29 janvier n'a pas échappé à la règle. En voici six parmi les propos de Nicolas Sarkozy.

1/ “Le mot "TVA sociale" "n'a aucun sens", "vous ne m'avez jamais entendu le prononcer"

FAUX

Première erreur. Nicolas Sarkozy réprime l’usage de ce mot de “TVA sociale”, lui préférant “TVA emploi” ou “TVA antidélocalisation”. Pourtant il n’a pas toujours été de cet avis, et de nombreux internautes ont rapidement retrouvé, dimanche soir, des preuves qu’il avait bel et bien évoqué la “TVA sociale”.

C’est le cas dans son ouvrage, Libre, paru en février 2007, où il propose "qu'avec l'accord des partenaires sociaux, toute avancée dans le sens de la TVA sociale s'accompagne d'un grand rendez-vous social à la fin de chacune des deux années suivantes". En juin 2007, il a aussi déclaré, dans un discours : "Si la TVA sociale contribue à freiner les délocalisations, si elle est bonne pour l'emploi, si elle est bonne pour la croissance, si elle ne pénalise pas le pouvoir d'achat, alors nous ferons la TVA sociale"
 
2/“Les charges des salariés français sont deux fois plus élevées que celles des salariés allemands”.

PLUTÔT FAUX
L’image est destinée à frapper les esprits. Pourtant, elle est exagérée. Selon un rapport du Trésor de mai 2011, sur un salaire compris entre 2184 et 2946 euros bruts les charges sont effectivement de 21,03 % pour l’employeur allemand contre 43,75 % pour son homologue français.
Mais, précise le rapport, ce calcul est théorique, et ne concerne que cette seule tranche de salaires. En faisant une analyse plus précise des cotisations sociales “effectives à la charge des entreprises (pour la part ‘employeur’), le Trésor évoque plutôt un taux de 35 % des recettes affectées à la protection sociale pour l’Allemagne contre 44 % pour la France, soit un écart de 9 points et non plus du simple au double.

Rapporté au PIB, le financement de la protection sociale par les entreprises s’élève à 10,3 % en Allemagne contre 13,5 % en France. Quant aux bas salaires, le Trésor note que “les allégements généraux de charges conduisent à des taux de cotisation plus faibles en France qu’en Allemagne, jusqu’à 10 points”.

3/La TVA sociale, "Nos amis allemands l'ont fait en 2004, et c'était un socialiste, Gerhard Schröder"

FAUX
Là encore, l’image est classique dans la bouche de Nicolas Sarkozy : les socialistes français seraient plus rétrogrades que leurs homologues européens qui, eux, ont su faire les réformes nécessaires. Mais encore une fois, la chose n’est pas exacte. En l'occurrence, ce n’est pas Gerhard Schröder qui a mis en place la TVA sociale allemande, mais Angela Merkel.
Le projet, porté par la CDU CSU, la formation de Mme Merkel, fit partie des grands débats de la campagne électorale de 2005. Mme Merkel, élue à la tête d’une grande coalition, mit en œuvre son projet de TVA sociale qu’un an après, en juin 2006. Cela faisait donc un an que Gehrard Schröder n’était plus au pouvoir.

4/"La France est le pays qui a la fiscalité la plus lourde d’Europe"

FAUX

Cette confusion est un autre classique du chef de l’Etat, destiné à critiquer les défauts de notre pays par rapport à ses partenaires. Il a déjà évoqué ce record français dans d’autres émissions, à chaque fois à tort : il suffit de prendre le rapport 2011 de la commission européenne sur la fiscalité pour constater que la France est, en 2011, à la septième place européenne pour son taux de fiscalité rapporté au PIB, loin derrière le Danemark (48,1 %), la Suède (46,9 %), la Belgique (43,5 %), l’Italie (43,1 %), la Finlande (43,1 %) ou l’Autriche (42,7 %). Notre pays a des rentrées fiscales équivalentes à 41,6 % du PIB.

5/ "Les socialistes espagnols ont réformé les retraites, les socialistes allemands ont réformé les retraites”

FAUX

Là encore, la confusion n’est pas nouvelle et a amplement servi lors des débats préalables à la réforme des retraites. L’Espagne de Jose Luis Zapatero a effectivement entamé une réforme des retraites fin 2011, sous la pression des marchés et dans le cadre de plans de rigueur drastiques

En revanche, la référence à l’Allemagne est en partie fausse : Le gouvernement social-démocrate (et non "socialiste") de Gerhard Schröder a effectivement réformé en partie, en 2001, puis en 2003, les retraites, mais pour réduire le taux de remplacement des revenus et pour mettre en place un système de financement assurantiel partiel.
Mais la hausse de l’âge de départ, équivalent à la réforme française, a été mise en place en 2007 par le gouvernement d'Angela Merkel et donc la droite allemande. Certes, dans le cadre d'une Grande coalition avec les sociaux-démocrates du SPD. Néammoins, une partie du SPD allemand a depuis critiqué la réforme. Dire quelle est le fait des "socialistes" allemands est donc plutôt faux.

6/ “Il n’y a plus d’industrie au Royaume-Uni”

FAUX

Agacé qu’on lui oppose, concernant la TVA sociale, l’échec de la mesure en Grande-Bretagne, Nicolas Sarkozy a répondu par cette formule lapidaire, pour dire que la baisse des cotisations patronales n’avait pas fonctionné outre-Manche faute d’emplois industriels en nombre suffisant.

Un raccourci qu’il avait déjà fait voici quelques années, et qui s’avère totalement faux. Comme l’avait déjà expliqué Le Monde en 2009, la Grande-Bretagne est en fait plus industrialisée que la France. En 2007, son industrie représentait 16,7 % du PIB contre 14,1% pour la France. Pour 2010, le FMI évoque pour sa part 18.5% du PIB en France contre 21,8% au Royaume-Uni.
Selon l’Insee, la production de l’industrie manufacturière reste plus élevée en Grande-Bretagne qu’en France : l’indice de la production industrielle, qui était de 102,3 en 2007 outre-Manche contre 102,6 en France, est passé en 2011 à 93,4 au Royaume-Uni contre 89,1 en France. Le déclin industriel est donc plus fort dans notre pays.

Samuel Laurent



Dans les secrets de la mairie d'Hénin-Beaumont... (suite)

2 adjointes qui me semblent particulièrement surexcitées, à tel point qu'il y a eu quelques blancs dans la conversation enregistrée par les micros. J'ai essayé de palier...(entre crochets les mots que j'ai supputés)

CM1: qu'est-ce qui se passe? Tu t'es disputée avec le maire?

CM2: je lui ai dit ce que je pensais de son [gourou] de DGS! A force de l'écouter, on prend toutes les mauvaises décisions...

CM1: depuis le temps qu'on voulait s'en débarrasser! Il a quand même [entériné] les décisions de Dalongeville. Il a vu ses magouilles...C'est incroyable qu'on l'ait conservé! Tu sais, je pense que c'est le PS qui l'a imposé et Eugène n'ose rien dire...

CM2: c'est Daniel qui, dès son élection, s'est retrouvé dans le bureau de Génisson et, contre des promesses d'aide, a accepté de garder le DGS...Il n'aurait pas dû! La municipalité a vendu son âme au PS...

CM1: et on [avale tout!] Regarde le nombre d'études confiées depuis le temps à Kalyps et sans qu'il n'y ait eu un seul rapport de délivrer! Des 4 petites études passées en Conseil en septembre, t'as vu un rapport, toi pour des missions notifiées il y a 6 mois?

CM2: et attend! il y a eu des missions pour la Médiathèque, l'Ecole de musique et l'Escapade, toujours pour ce copain du DGS chez Kalyps. T'as vu un rapport, toi?

CM1: je croyais que l'on devait faire des économies et on n'arrête pas les missions, audits et autres études sans résultat. Rappelle-toi les 33000 euros pour ce cabinet parisien pour recruter un Directeur de la Culture: le candidat lyonnais s'est désisté à la dernière minute...A-t-on vraiment besoin d'un cabinet extérieur pour recruter?

CM2: au fait, tu vas peut-être pouvoir m'expliquer. Pourquoi [l'assistance] de JM Stievenart à Eugène est passée comme frais de formation pour les élus? Moi je n'ai jamais eu de formation! C'est dégueulasse, non?

CM1: je crois que j'ai une explication. Je pense que le maire ne voulait pas que l'on sache qu'il se faisait coacher. Tu sais, on l'a tellement [taxé] d'incompétence qu'il ne veut pas donner prise à d'autres critiques. En faisant passer en formation les honoraires de Stiévenart, personne ne s'en est aperçu. Ni nous, ni la presse, ni le FN...

dimanche 29 janvier 2012

Commentaire à chaud sur la prestation de N. Sarkozy


Sur la forme:

Je supporte difficilement N.Sarkozy car je je n'ai aucune confiance dans ce qu'il dit. Je me suis astreint à suivre quand même ces 70 minutes d'entretien de ce dimanche soir.
Et justement, en conclusion, NS nous a avoué, avec des trémolos dans la voix, que les mots importants pour lui sont "sincérité" et "authenticité". Ce qui pour quelqu'un qui n'a cessé, depuis une dizaine d'années, de ne pas tenir ses promesses, d'être arrogant (défaut qu'il a reproché, sans le nommer, à F. Hollande!) et de privilégier les plus favorisés, ne manque pas d'air!

Devant une Claire Chazal (TF1), mordante sur la fin, il a lancé des regards de commisération qui en disait long sur la façon dont il il considérait la journaliste. Laurent Delahousse (France 2), quant à lui, est bien trop consensuel pour poser des questions incisives ou intervenir quand le Président évitait de répondre aux questions. François Lenglet (BFM) a bien essayé d'"asticoter" NS, mais cela est resté très sage...Quant à Jean-Marc Sylvestre (I-Télé, filiale de TF1...), on a compris son attachement au Président, même s'il s'est fait reprendre vertement (notamment en parlant d' une augmentation de l'ISF qui n'a jamais eu lieu!). De plus, il a opiné du chef quand le Président a affirmé que les 35 h avaient tué la compétitivité des entreprises: il y a quand même de fortes, très fortes nuances à cette affirmation gratuite!
Que de journalistes soumis et incapables de réagir quand il l'aurait fallu!

Enfin, le côté bling-bling du Président a pris une nouvelle fois le pas: le bureau dans lequel s'est passé l'entretien était luxueux. Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble qu'un cadre plus modeste s'imposait dans le cadre de cette crise économique plusieurs fois citée par NS: chassez le naturel, il revient au galop!

Sur le fond:

Vous retrouverez dans les médias, demain, les principales mesures annoncées. Je voudrais juste ici faire part d'une impression générale:

- manifestement, les annonces concernant un gros effort sur la construction de logements et la création d'une banque d'investissement pour l'industrie était des réponses aux propositions de F. Hollande sur ces 2 sujets (Banque des PME et mise à disposition de terrains de l'Etat aux collectivités locales). Sauf que les mesures du candidat socialiste paraissent plus efficaces, notamment pour le logement pour lequel F. Hollande a promis de financer des rénovations thermiques, ce qui est pourvoyeur de beaucoup d'emplois...

- toutes les mesures annoncées seront applicables ...après les élections: les 2 précitées, l'augmentation de la TVA en contre-partie de la suppression des cotisations patronales d'allocations familiales, le plus 2% de CSG sur les produits financiers, les accords dans les entreprises sur la "compétivité-emploi" (avec, en ligne de mire, la suppression des 35 heures), la taxe de 0,1% sur les transactions financières (rapportant 1 milliard d'euros en année pleine), les mesures sur l'apprentissage.

- le Président affirme, ce qui n'est pas une évidence pour les économistes, que la hausse de la TVA n'entraînera pas de hausse des prix. Il est tout aussi péremptoire sur le fait que la suppression des cotisations patronales allocations familiales permettra aux produits fabriqués en France d'être plus compétitifs. On peut être en droit de penser qu'il s'agit là d'un voeu pieux...

- le Président n'a pas annoncé sa candidature alors que le discours est programmatique. Le CSA a déjà fait savoir que les paroles du président seront écoutées "de manière très scrupuleuse" et le décompte des "propos pouvant avoir une influence sur le scrutin" très précis.

Journal de (pré)campagne de Nico (19)


On ne peut pas dire que je sois sectaire, quand même! Pour les législatives, j'ai, pardon, l'UMP, a investi des candidats qui ne sont pas de chez nous, mais qui ont appelé à voter ou vont appeler (comme Christine Boutin) à voter Bibi. N'auront également pas d'adversaire UMP: Borloo, Morin, Bayrou, Villepin sauf si les 3 derniers ne rentrent pas dans le rang. C'est déjà fait pour Borloo, mais ça va me coûter un poste de 1er Ministre...Vis-à-vis de Morin, Copé s'est fendu d'un "geste d'élégance" un peu acide, mais entre nous, le Morin je ne le louperai pas: il attend la dernière minute pour déclarer qu'il ne se présente pas et va réclamer un poste de ministre d'Etat, voire même de 1er Ministre, en contre-partie...
J'ai déjà dit dans ce journal que cela allait être compliqué pour la Présidentielle. Il est donc primordial que je réussisse ce soir devant les 6 chaînes. Le discours est prêt: Henri (1) a bien travaillé...J'augmente la TVA de 1,6 point, mais pour après les législatives...vu la bronca des députés qui ne savent pas assumer! Je pense que je vais quand même faire le coup de l'aveu que j'ai changé et que si c'était à refaire, il y a quelques initiatives ou attitudes que je ne prendrais plus...
Je vais faire une bonne sieste: j'ai demandé à Carla d'emmener Giulia pour une longue promenade dans les jardins de l'Elysée...Il en va de l'avenir de la France...

(1) Henri Guaino, la plume du Président.

Edifiant!


Un commentaire, paru hier sur le présent blog, me paraît édifiant. J'en ai vérifié les différentes assertions et je peux affirmer qu'elles sont vraies, chacun pouvant d'ailleurs aisément contrôler. Je reprends donc ce commentaire:


"Je viens de regarder, sur Weo, la prestation de Briois, jeudi soir .

Elle est à repasser et à faire voir à tous les habitants d’HB et de Navarre.
Cet homme est niais, pitoyable, incompétent et pathétique.

Quelques notes prises au débotté :

Une langue française maltraitée : « des affaires qui flirtent bon… », des « huluberlus » , des « émigrés » (!), « diviser tel ou tel candidat », « leur faute est de leur côté », « renouveler des ouvriers », « la trahison qu’il a fait au peuple français »…Désolé, je n’ai pu tout noter, mais on peut facilement réécouter, vérifier et compléter.

Une incompétence dramatique : sur le plan économique, les journalistes étaient anéantis. Un exemple, de mémoire : les 3% sur les produits importés, ce n’est pas la TVA sociale de Sarkozy, c’est une taxe, non pas une taxe, enfin il faudra trouver un autre mot que taxe !!!
Malgré des questions précises sur le sujet, les journalistes n’obtinrent aucune réponse, je dis bien: aucune, sur les mesures qui seraient prises après une sortie de l’euro, pour protéger les moins défavorisés. Allez voir sur le site de Weo, c’est stupéfiant !

Aucune cohérence dans le discours : les idées (?) se télescopent et se contredisent. Un morceau de bravoure quand Wallart (La Voix du Nord) pose la question de savoir si MLP est venue à HB du fait de la présence de Dalongeville. Non, répond Briois, qui, après une démonstration oiseuse finit par se contredire en confirmant. Alors le journaliste d’Hénin, avec un sourire malicieux : « CQFD ». Regard niais de Briois qui devait se demander pourquoi on lui parlait d’un syndicat…

Il ne connait pas ses dossiers : l’exemple de l’Escapade est particulièrement grave. L’association ne diversifierait pas assez sa programmation…Elle ne perçoit que peu d’argent des collectivités en dehors de la ville…Stupéfiant !

Quant aux réponses sur la faillite de la gestion des villes un temps aux mains du FN (Marignane, Vitrolles, etc) on avait pitié pour Briois…Eh oui ! pitié…

Si vous ne me croyez pas allez vous-même voir sur Weo (ou sur le site du FN où vous aurez en prime droit à des commentaires à mourir de rire…
Briois maire d’Hénin-Beaumont ? Je me demande si je ne préfère pas Binaisse. C’est tout dire !

Après Dalongeville et Binaisse, Briois ? Non, Hénin ne mériterait quand même pas cela…"




















François Hollande bénéficie-t-il d’un effet « post-Bourget » dans les sondages ?


Lu sur le blog de 2 journalistes du Monde (présentation adaptée par AA)
Le baromètre quotidien réalisé par l'IFOP et Fiducial pour Paris Match a été réalisé juste après le premier grand meeting de campagne de François Hollande, organisé au Bourget (Seine-Saint-Denis) dimanche après-midi.


L'enquête permet de répondre à une question simple : le candidat socialiste bénéficie-t-il d'un effet "post-Bourget" dans les sondages ?
A première vue, la réponse est non : en termes d'intentions de vote, l'impact du meeting du Bourget, au vu de cette enquête, est nul.
Avec 27 % des intentions de vote au premier tour, François Hollande se situe exactement au même niveau aujourd'hui qu'il y a quelques jours. .
Le constat est le même pour le second tour. Si le second tour avait lieu ces jours-ci, le candidat socialiste continuerait à l'emporter largement face au président sortant, avec un score avoisinant les 56-57 %.

Mais les intentions de vote ne sont pas tout, et plusieurs indicateurs suggèrent que le meeting du Bourget a tout de même profité à M. Hollande.
Il s'agit d'abord du résultat à la question : "Qui, selon vous, remportera l'élection ?" Ici, les courbes marquent des inflexions assez nettes : hier encore, 33 % des personnes interrogées répondaient François Hollande. Aujourd'hui 38 % des sondés répondent que le candidat socialiste sera, selon eux, le prochain président de la République.

A l'inverse, la conviction selon laquelle le président sortant sera réélu le 6 mai a tendance à baisser. Aujourd'hui, ils ne sont que 20 % contre 23 à 25%. Autrement dit, de plus en plus de Français s'attendent à une victoire de M. Hollande et à une défaite de M. Sarkozy.

La réponse à cette question concernant "le pronostic de victoire" est intéressante. Elle peut suggérer deux choses. La première est que François Hollande a réussi son examen de passage en termes de "présidentialité". La seconde est que la capacité même de Nicolas Sarkozy à renverser la tendance est de plus en plus sujette à caution.

Le deuxième indicateur qui, pour M. Hollande, est plutôt rassurant, a pour objet la "sûreté du choix" des personnes interrogées.
L'évolution n'est pas flagrante, mais notable. Mi-janvier, 57-58 % des personnes interrogées assuraient qu'elles étaient certaines de leur choix. Aujourd'hui, 61 % répondent qu'elles ne changeront pas d'avis. Pour le candidat qui fait la course en tête, une telle évolution est évidemment rassurante ; pour les autres, elle ne peut qu'être jugée inquiétante.

Concernant M. Hollande, une chose, au moins, est certaine : sa prestation du Bourget n'a pas troublé les électeurs au point de faire monter, parmi eux, la proportion des hésitants. Au contraire : le sens de la courbe tend à suggérer que certains parmi ceux qui étaient jusque-là indécis le sont moins aujourd'hui.

Tous ces chiffres demandent bien sûr à être confirmés. Le meeting du Bourget n'était, pour François Hollande, que le premier acte d'une semaine politique marquée par deux autres rendez-vous : la présentation de son projet, jeudi 26 janvier en fin de matinée, et l'explicitation de celui-ci, le soir-même, dans l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2. Ce n'est qu'au terme de cette séquence qu'il sera vraiment possible de mesurer les effets, dans les sondages, de cette nouvelle étape de la campagne du candidat socialiste.

A ce stade, il faut donc rester prudent. Une chose est sûre : le candidat socialiste n'a pas décroché dans les intentions de vote.

Faut-il déduire pour autant de la stabilité des courbes que l'impact de ce grand rendez-vous médiatique a été nul ? 
Les indicateurs suggérant un effet positif du meeting du Bourget sur l'image de François Hollande auront-ils un impact sur des intentions de vote qui, pour l'instant, restent d'une grande stabilité ? Un peu de patience est nécessaire : ce n'est que la semaine prochaine, passée l'actuelle séquence très médiatique du candidat socialiste, que la réponse à cette question aura vraiment du sens.



Thomas Wieder





















samedi 28 janvier 2012

Journal de (pré)campagne de Nico (18)

Finalement, on ne m'a pas beaucoup souhaité un bon anniversaire en ce jour de mes 57 ans...Carla, bien sûr..., mes enfants, mais les autres: ils désertent pensant que je suis mort? Bon, je sais bien, ils sont tous en train de ratifier le projet du parti. A ce sujet, heureusement que j'étais là pour tenir la plume! Je leur avais pourtant bien expliqué la séquence: d'abord le projet du parti pour faire la nique aux 60 engagements du PS et faire patienter avant que j'annonce le plus tard possible ma candidature. Mais ils sont sceptiques et veulent que je me déclare tout de suite: ils n'ont rien compris, sauf peut-être Copé, lui qui n'attend qu'une chose, c'est que je me plante!
Demain, je leur ferai un grand show tout en restant sur ma réserve: c'est le Président qui parlera...Pour montrer qu'Hollande est un dépensier, j'annoncerai des recettes: une TVA qui passera à 21,2, une taxe qsur les transactions boursières...Ca, c'est du sérieux...
Ce qui me fait plaisir, c'est qu'Angela (1) ne m'a pas oublié. Devant le conseil national de l'UMP, son représentant a annoncé le soutien de la chancelière par un  "Nicolas Sarkozy est l'homme qu'il faut pour être à l'Elysée, aujourd'hui et à l'avenir". Il n'a pas oublié de tacler Hollande: "ses vagues propositions n'apportent aucune réponse aux problèmes urgents de notre temps". Bien joué!

Je sens que je la tiens, cette présidentielle!

(1) Angela Merkel

Dans les secrets de la mairie d'Hénin-Beaumont... (suite)

Les micros, placés en mairie, fonctionnent bien, mais peu de choses vraiment intéressantes, en ce moment... J'en profite pour informer les élus que, s'ils souhaitent se confier directement à moi, leur anonymat sera préservé. Ceux qui le font régulièrement n'ont pas à s'en plaindre, puisqu'ils peuvent se soulager du poids de certains petits secrets et, dans leur for intérieur, ils se disent que, si un jour...

Ci-dessous, conversation à plusieurs, enregistrée ces dernières heures:

CM1: qu'est-ce qui lui a pris à X (censuré) de dire que les vaches vandalisées dataient de Dalongeville? Tout le monde sait bien que c'était du temps de Darchicourt...A force de charger le Gérard, on ne sera plus crédible...Surtout que X a participé au dézinguage de Pierre pour installer Gégé...

CM2: on finit par dire n'importe quoi, tellement on est sous pression...Je suis navrée, déçue, je vois le travail, la volonté d'Eugène et je ne comprends pas ce qui nous divise, il faudra mettre tout à plat et en discuter calmement... 

CM1: oui, oui, mais quand tu vois qu'un adhérent AR veut déposer une plainte en diffamation contre un adjoint l'accusant de colporter l'idée que c'est grâce à sa femme que, lui, réalise son chiffre d'affaire...

CM3: oui, mais si certains ne donnaient pas le mauvais exemple en faisant embaucher leur gendre ou leur femme de ménage, on n'en serait pas là...

CM2: je maintiens que les ragots et les cancans, venant de notre propre équipe, sur le maire sont intolérables...

CM3: n'empêche qu'Eugène est très affecté...il s'est rendu compte qu'il avait commis une grosse connerie avec cette histoire d'archives et qu'il risque gros...

CM1: d'ailleurs, le bloggeur impénitent a annoncé qu'il avait porté plainte...

CM2: Mais arrêtez de médire ou de vouloir la place d'Eugène comme certaines personnes immatures qui, je trouve, sont bien prétentieuses. Sont-elles capables d'être maire? Mesure-t-on l'ampleur de la tâche?

CM4 (vient de se joindre à la discussion): moi, en tous les cas, mon objectif est de participer à la reconstruction de cette ville et non pas de jouer au Père Noël, comme on me l'a fait faire au CCAS en distribuant des colis: c'est le boulot des fonctionnaires!

CM3: ben justement, je n'ai pas apprécié ta réaction à ce sujet! L'enjeu est non seulement politique, mais aussi humanitaire et solidaire envers nos personnes âgées qui pour la plupart passent, seules, les fêtes de fin d'année...

CM2: moi, je croyais que nous étions unis au début...Nous sommes la risée, tout le monde se moque de nous et ils ont raison...

CM4: mais qu'est-ce qui prend au Maire de dire tant de conneries! Tout le monde a bien vu qu'on était à peine 200 aux voeux des communaux pour près de 700 membres du personnel: heureusement qu'il y avait les médaillés et leur famille...

CM1: chut! V'là le DGS! Il va encore raconter au Maire qu'on complote...

CM4: justement il est temps qu'on s'en débarrasse de ce DGS: il a complètement marabouté Eugène...

CM1: moi, je dis que quand le maire et le 1er adjoint ne s'adressent plus la parole, c'est la fin des haricots...A c'qui parait, Eugène est allé voir Z (censuré) pour se réconcilier. Il en peut plus le maire: ça va mal se terminer, comme avec Daniel...

CM4: tiens, vous avez vu, Daniel a fait un nouveau malaise dans le train, mais ça va...Ch'maire, il a quelques années de plus, quand même...Un ex-maire qui va finir en tôle, un autre victime d'un AVC et qui a dû, en prime, démissionner. Qu'est-ce qui va arriver à Eugène?

CM1: chut! le maitre-nageur sort de son apnée...

Les ressorts de la percée de François Bayrou

Lu sur le blog d'un journaliste du Monde (présentation légèrement revue par AA)

L’objet de l’étude Présidoscopie 2012 est d’ausculter la provenance et les motivations des « changeurs ». C’est-à-dire des électeurs qui, au cours de la campagne, modifient leur intention de vote, basculent d’un candidat vers un autre et contribuent ainsi à la dynamique de la campagne.


Remarque préalable: Entre début décembre 2011 et la mi-janvier, selon Ipsos, M. Hollande (en baisse de 3 points, avec 29 % des intentions de vote au premier tour) et M. Sarkozy (en baisse de 2,5 points, à 23 %) ont décliné dans des proportions comparables. Dans le même temps, le candidat centriste a décollé (+ 7 points, à 14 %), même s’il reste, pour l’heure, le « quatrième homme ». Marine Le Pen (+ 1 point, à 18 %) a connu une légère progression, à un niveau élevé. Jean-Luc Mélenchon est resté stable, à 7,5 %, et devance nettement Eva Joly (– 3 points, à 3 %), qui, elle, a décroché.
Une précaution, cependant, s’impose : cette enquête, réalisée du 12 au 16 janvier, correspond à une photographie prise avant le discours du Bourget de M. Hollande, le 22 janvier. Cet événement a pu, depuis, modifier la donne dans des proportions inconnues, notamment en ce qui concerne les électeurs initialement favorables à M. Hollande mais qui s’en étaient détachés au cours des dernières semaines.
Quoi qu’il en soit, M. Bayrou a su, après sa déclaration de candidature du 7 décembre 2011, créer un élan en sa faveur. Les 7 points de gain net que le président du MoDem enregistre correspondent, en réalité, à un gain brut de 8 points tempéré par une perte de 1 point.


Voici les principaux points de l’étude Présidoscopie 2012:

L'image du candidat progresse

Sur ces 7 points, 5,5 proviennent de transferts d’électeurs favorables jusqu’alors à un autre candidat : 2,5 points sont pris à M. Hollande, 1,5 point à M. Sarkozy et 0,5 point à des transfuges d’Eva Joly. Enfin, 1 point provient de tous les autres candidats. Une part plus faible des 7 points (1,5 point) correspond à des électeurs jusqu’alors pas encore sûrs de participer au vote.
L’enquête Présidoscopie 2012 permet de comprendre les ressorts qui amènent ces « changeurs » à modifier leur intention de vote. Tous les « traits d’image », comme disent les sondeurs, de M. Bayrou ont progressé entre décembre et janvier. Ainsi, la « bonne opinion général e » accordée au candidat centriste bondit (+ 9 points, à 56 %). Il est en outre jugé davantage « sincère » (+ 5 points, à 61 %), « compétent » (+ 6 points, à 51 %), capable de « comprendre les problèmes des gens comme vous » (+ 6 points, à 51 %), à même de « tenir ses engagements » (+ 8 points, à 44 %), « dynamique » (+ 6 points, à 42 %), et conforte sa « stature présidentielle » (+ 7 points, à 40 %).

Son profil, sur plusieurs de ces points, est désormais assez similaire à celui de M. Hollande. A gros traits, l’on observe le même défaut de stature présidentielle par rapport à M. Sarkozy. Mais l’on constate aussi un même avantage concurrentiel des deux hommes face au président de la République en ce qui concerne, cette fois, le caractère sympathique, honnête, sincère, ou à même de comprendre les gens.

Un vote encore fragile

Autre capteur de ce début de campagne, le jugement des sondés sur l’action et les déclarations récentes des candidats : M. Bayrou, en la matière, a plu à 43 % des Français, contre 33 % de mécontents. Il est le seul des six candidats principaux à afficher une balance positive. Mme Joly, sur ce point, est éreintée. Elle affiche 13 % de satisfaits, contre 73 % de mécontents. La candidate écologiste est la grande perdante de cette enquête. Ses traits d’image sont tous en nette baisse.

La percée de M. Bayrou reste cependant fragile. En effet, 77 % des électeurs qui ont actuellement l’intention de voter pour lui déclarent que leur choix n’est pas certain. Les entretiens réalisés auprès de ces nouveaux convertis permettent de mieux cerner leur attitude. Pour les uns, il s’agit d’adresser un avertissement à leur candidat « naturel », aujourd’hui décevant à leurs yeux. Et pour beaucoup, l’essai reste à transformer : les personnes interrogées attendent que M. Bayrou, au-delà des qualités personnelles qu’elles lui prêtent, nourrisse son discours et précise avec qui il gouvernerait, s’il était élu.



Pierre Jaxel-Truer

A propos de kebab...

Puisque l'on parle beaucoup de "kebab" à Hénin-Beaumont, j'ai retrouvé l'article, ci-dessous, du Monde, datant d'il y a un peu plus de 5 ans...A signaler que les contrôles sanitaires ont fait que la qualité des plats est devenue irréprochable... 
De plus, ce type de repas est très prisé par les jeunes: moins cher que les Mac Do, diversifié et facilement accessible (pas besoin de voiture pour y aller).
Et pour anticiper des commentaires de xénophobes et islamophobes: cette cuisine est d'origine turque et n'a rien de spécifiquement musulmane...même si la viande peut être Hallal pour attirer une clientèle musulmane et satisfaire les commerçants hypocrites du Front National, fournisseurs de ce type de viande...

Le kebab, rival du hamburger

22.11.06 Le Monde

Antoine, François et Jean-Luc se souviennent encore du plaisir qu'ils éprouvaient, entre deux cours de leur école d'informatique appliquée, à se retrouver Chez Mounir, rue Emile-Zola au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), pour déguster à toute heure un "grec". "C'est-à-dire, précise Antoine, un sandwich chaud composé d'un pain garni avec la viande du döner kebab, de salade, de tomates, d'oignons, le tout recouvert d'une sauce épatante à base de yaourt." Ces représentants de la "génération sandwich" (1977-1986), identifiée comme telle par une enquête du Credoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie - Cahier n° 222), ont ouvert la voie du succès à ces en-cas consommés sur le pouce, dans la rue.

Les jeunes urbains d'aujourd'hui apprécient tout autant ce qu'ils appellent indifféremment un "grec" ou un "kebab", qu'ils dévorent eux aussi en déambulant. Manger sur la voie publique n'est plus une transgression depuis qu'avec les portables elle est devenue une cabine téléphonique collective. Pour les jeunes générations, le "grec" constitue une alternative exotique au classique hamburger de fast-food. Bon marché, cette concession alimentaire à la mode "ethnique" rassasie davantage qu'un McDo et donne accès au rituel du partage car on le mange à plusieurs. Un vrai supplément d'âme pour les 15-30 ans, habitués de la restauration rapide, et qui contribuent largement au succès grandissant du döner kebab, qui, après l'Allemagne et les Etats-Unis, fait florès dans notre pays.

"Kebab", mot d'origine turque, signifie grillade. Le "döner kebab", littéralement, est une grillade tournante, appelée aussi gyros en grec et chawarma en arabe. "Döner", par métonymie, désigne donc une tour de viandes haute parfois de plus de 80 centimètres, constituée de larges tranches d'environ 1 centimètre d'épaisseur, empilées sur une broche verticale. Un grill électrique ou un brûleur au gaz assure une cuisson périphérique d'intensité variable, qui explique la forme en fuseau. Une fois cuite, la viande est découpée verticalement en fines tranches avec un tranchoir aux allures de cimeterre.

Contrairement à la croyance générale, la viande employée n'est pas de l'agneau, ni du mouton, encore moins du porc - interdit par le Coran. "L'agneau noircit au contact de l'air", précise le patron du Janissaire, épatant restaurant turc classique (22, allée Vivaldi, 75012 Paris. Tél. : 01-43-40-37-37). Les viandes employées sont soit le veau (le plus courant), la dinde ou le poulet. Le goût du döner kebab dépend de la sauce : la sauce blanche à base de yaourt est la meilleure - ou la moins mauvaise, selon les goûts. On trouve aussi une gamme d'ingrédients étonnamment large, tels la mayonnaise, le ketchup, la harissa, la moutarde ou encore le puissant pul biber (piment concassé à la turque). On a fait observer qu'un döner kebab contient tous les éléments nécessaires à un repas équilibré : les céréales apportées par le pain, les légumes et les fruits, représentés par la salade, les oignons et la tomate, les corps gras de la sauce, les protéines de la viande. Encore faut-il que les proportions soient bonnes. Et que la viande soit de qualité...

Le kebab, en effet, se trouve dans le collimateur de la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). L'été dernier, au cours de l'opération "Vacances confiance", les inspecteurs de cette administration ont dressé pas moins de dix mille procès-verbaux et observations pour vingt-huit mille contrôles effectués. Dans la Marne, ils ont verbalisé un camion contenant des viandes de kebab en cours de décongélation et transportées à température ambiante.

N'empêche. Malgré les affaires récurrentes, rien ne semble enrayer la progression des ventes. Faut-il s'en méfier ? En tout état de cause, mieux vaut s'adresser à un estaminet ayant pignon sur rue plutôt qu'à un vendeur itinérant. On recommandera le Paristanbul (16, rue Saint-Lazare, 75009 Paris), qui ne désemplit pas à l'heure du déjeuner. Ou, non loin de là, le Sizin, fort honnête représentant de la cuisine du Bosphore (47, rue Saint-Georges, 75009 Paris. Tél. 01-44-63-02-28). Pour le folklore, il est conseillé à l'amateur parisien de döner kebab de faire son choix dans le quadrilatère formé par les rues d'Enghien et des Petites-Ecuries, près du passage Brady. Mieux vaut oublier la Huchette et ses patrons d'échoppe arrogants.

Aucun döner kebab, cependant, ne pourra égaler la cuisine turque authentique. Celle du Marmara et de l'Uludag, par exemple, deux établissements du 10e arrondissement fréquentés par les Turcs de Paris. Ils sont plus de 300 000 en France qui ont la nostalgie du sofra, la table luxuriante de l'Empire ottoman.

Jean-Claude Ribaut

vendredi 27 janvier 2012

Journal de (pré)campagne de Nico (17)


J'me tâte: est-ce que je dois reconnaitre mes erreurs, pour montrer aux Français que je suis un être humain avec ses forces et faiblesses? C'est vrai que j'ai fait des choses qui, si c'était à refaire, je m'en abstiendrais...La croisière sur le yacht de Bolloré: montrer mon bonheur avec Carla, après avoir tant souffert avec Cécilia (1), j'aurais dû être plus discret...Les Français n'ont pas compris que je pouvais aimer 2 femmes en suivant! Le "casse-toi, pauv'con": j'me suis laissé emporté... avoir tenté de faire nommer mon fils à la tête du quartier d'affaires de la Défense (EPAD) en 2009, j'aurais pas dû...Ce qui me fascine dans tous les grands personnages de l'histoire, c'est ce qu'ils ont raté. Alors peut-être que les Français ne m'en voudront pas si je leur parle les yeux dans les yeux: ils comprendront que, moi aussi, j'suis un père, un mari et que j'aime et que je peux aussi souffrir...
D'un autre côté, Chirac était d'avis de ne jamais reconnaître ses erreurs...Dois-je avouer que je me suis trompé sur les problèmes d'identité nationale? Est-ce que j'en ai pas un peu trop fait avec la politique internationale? La Géorgie, c'est un échec; j'ai tout cédé à Angéla (2); en Tunisie, on a réagi trop tard...Même avec Rama (3) et Rachida (4), je me suis planté!
Qu'est-ce que je fais? J'avoue ou je reste de marbre? Si je dois en parler, autant que ce soit dès dimanche. Sinon,  motus et bouche cousue jusqu'aux élections...Mon avis est que, devant l'avance que prend Hollande, il faut que je fasse un coup. Les Français aiment bien qu'on leur avoue ses petites faiblesses...D'un autre côté, cela accrédite la thèse que j'ai changé, que je veux la rupture, mais la rupture avec moi-même...Bon, je commence dimanche: je distille quelques trucs, je vois ce que cela donne. Si les Français aiment, je lâche les vannes. Sinon, on referme les écoutilles...et on continue comme en 14!

(1): seconde épouse (avant Carla et après Marie-Dominique)
(2): Angéla Merkel
(3): Rama Yade
(4): Rachida Dati

Plainte déposée par AA


Madame le Procureur,

Par le présent courrier, je porte plainte, auprès de vous, en tant que citoyen de la commune, contre le Maire d'Hénin-Beaumont, responsable pénalement de la conservation des archives municipales. Il me semble que l'article 322-3-1 soit applicable (mais je ne suis pas sûr de la qualification pénale). Vous trouverez, ci-joint, l'article de La Voix du Nord (édition Hénin du 24 janvier 2012) qui fait référence aux 2 vols avec effraction commis dans les locaux de la Mairie d'Hénin-Beaumont.

La responsabilité du Maire me semble aggravée par les faits suivants:
- recolement effectué avec beaucoup de retard et inefficacement, ce qui fait que l'on ne peut certifier quels sont les dossiers volés;
- dépôts de plainte non effectués ou très tardivement, semble-t-il;
- aucune mise en sécurité des lieux, notamment après le premier vol...

Il me semble qu'il y a également entrave à la bonne marche de la justice, parce qu'il paraît acquis que des dossiers "sensibles" aient été subtilisés, alors que des enquêtes sont en cours dans le cadre des "affaires héninoises", dont une grande partie est instruite par vos services.
Il me parait certain que le Maire ne pouvait pas ne pas être au courant de l'importance de conserver ces archives...

Je suis à votre entière disposition, Madame le Procureur, pour compléter ce dépôt de plainte ou pour toute autre information.
Respectueuses salutations

AA