mercredi 28 décembre 2016

Bonnes fêtes de fin d'année !

Je ne reprendrai la publication des posts que lundi 2 janvier, mais les commentaires sont toujours possibles.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d'année et de bien commencer 2017...

mardi 27 décembre 2016

Et toujours cette paix de plus en plus inaccessible au Proche-Orient...

Il paraît pourtant évident qu'il ne pourra y avoir de paix dans cette région du monde qu'à 2 conditions :
- une solution négociée concernant les territoires occupés par Israël, en Cisjordanie. Plus le temps passe et plus difficile ce sera...
- une reconnaissance d'Israël par le Hamas (le Fatah l'a déjà fait) et l'ensemble des pays arabes. Rappelons que la Charte du Hamas prévoit de "rejeter les Juifs à la mer". 
Nonobstant un accord sur ces 2 points, Israël ne sera pas gagnant à long terme, d'une part, et les "Palestiniens" ainsi que l'ensemble des pays arabes, d'autre part, se privent d'une collaboration économique fructueuse... 
Evidemment, cela n'est pas si simple que cela en a l'air :
- la région est une "pétaudière" (Syrie, Liban, Egypte, Irak, Libye...).
- Trump ne semble pas être l'élément modérateur et convaincant qu'exige la situation...
- les pays arabes sont divisés : ainsi les états sunnites ont une attitude ambiguë avec Israël alors que la Syrie et l'Iran (états chiites) menacent toujours Israël d'éradication...

Ah si l'Europe avait une politique étrangère coordonnée ! Et pourtant, c'est faisable : voir son attitude  vis-à-vis de la Russie... 

Editorial du « Monde ». L’ultime geste de l’administration Obama sur le conflit israélo-palestinien a été celui de son ambassadrice auprès de l’ONU, Samantha Power, le 23 décembre, lors du vote de la résolution 2334 au Conseil de sécurité. Bien tardive, son abstention a permis l’adoption du texte à l’unanimité des 14 autres membres. Cette résolution n’est ni révolutionnaire ni anti-israélienne. Elle rappelle une constante depuis des décennies : la condamnation internationale de la colonisation israélienne des territoires palestiniens occupés, considérée comme illégale. Ce n’est pas l’Etat hébreu qui est visé en soi, mais l’occupation, à l’œuvre depuis un demi-siècle.

Ce rappel aux fondamentaux a suscité une forme d’hystérie calculée parmi les dirigeants israéliens, qui accusent l’administration Obama de trahison, d’abandon et de complot. Depuis huit ans, le président américain avait bloqué toute mise en accusation d’Israël. Malgré sa relation personnelle exécrable avec le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, il n’avait jamais manqué à ses devoirs de président d’une grande puissance protectrice et amie de l’Etat hébreu. Son consentement silencieux sur un vote aussi symbolique exprime la frustration accumulée face à la dérive de la droite israélienne.

Miroir déplaisant

La résolution 2334 tend un miroir déplaisant à la société israélienne, qui préfère en majorité détourner les yeux. Elle marque aussi une grave défaite politique pour M. Nétanyahou. Depuis des années, le premier ministre jure sur tous les tons que les colonies ne sont pas la raison du conflit avec les Palestiniens. A ses yeux, celui-ci résulte du refus de ces derniers de reconnaître Israël comme Etat juif. En outre, il s’enorgueillit d’avoir développé de façon inédite les relations internationales d’Israël. Il en veut pour preuve sa visite, cet été, dans plusieurs pays d’Afrique de l’Est ou, début décembre, en Azerbaïdjan et au Kazakhstan, et en déduit volontiers que, au Moyen-Orient comme sur des continents plus éloignés, la question de la colonisation est devenue accessoire. Il n’en est rien. Le fait que l’Egypte, grand voisin arabe avec lequel Israël est en paix et coopère étroitement dans le domaine sécuritaire, soit à l’origine de la résolution devrait faire réfléchir.

Une « nouvelle ère » : tel est l’horizon vers lequel tend M. Nétanyahou. Avec l’installation de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier, il espère que se mettra en mouvement l’administration américaine la plus pro-israélienne de l’histoire. Les premiers indices plaident en ce sens : la désignation d’un nouvel ambassadeur, David Friedman, connu pour ses positions en faveur des colonies ; le déménagement promis de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Un bouleversement sans précédent de la politique américaine sur le conflit israélo-palestinien est en gestation. Mais personne ne sait vraiment l’intérêt réel que prêtera le président milliardaire à un conflit devenu secondaire dans le fracas du monde.Hélas, il est peu probable que Benyamin Nétanyahou profitera de cette occasion pour remettre en question la mécanique de l’occupation et le développement des colonies. Au contraire, selon la presse israélienne, de nouvelles constructions devraient être prochainement annoncées. La droite nationale religieuse pousse à l’annexion de la zone C, soit 60 % de la Cisjordanie, rendant plus caduque que jamais la perspective d’un Etat palestinien.


lundi 26 décembre 2016

Faits d'hiver.


Relevés, ce week-end, dans le grand quotidien régional des Hauts de France :

Une de la Voix du Nord du 25/12
PATRICK KANNER

« J’ai fait fabriquer une boule à neige avec le beffroi de Lille »
AA : en voilà DE L'INFO ! Le ministre du gouvernement se divertit en ces temps de fêtes... Si vous voulez vérifier : http://www.lavoixdunord.fr/95060/article/2016-12-25/j-ai-fait-fabriquer-une-boule-neige-avec-le-beffroi-de-lille

CARVIN

Un bébé d’un an ingère du cannabis alors que son père joue à la console
« Les parents ont appelé les secours en catastrophe, alors que leur fils d’un an semblait être en difficulté pour respirer. Quand le SMUR est arrivé sur place, le bébé était effectivement en détresse urgente. Visiblement parce qu’il avait ingéré une boulette de cannabis ». 
20/12

AA : Le mieux serait de mettre EN PLACE une pétition adressée au gouvernement  pour interdire les consoles de jeu aux parents d'un enfant de moins de 5 ans...

BOULOGNE-SUR-MER
Ivre, il parle avec une statue et insulte les policiers
Dans la soirée du 9 juillet, près du théâtre Monsigny, des policiers voient un homme qui tient un discours à une statue. Une bière dans une main, un pétard dans l’autre, il ne semble pas perturber l’homme de bronze. Puis le suspect insulte et menace les policiers. Et ajoute des propos à caractère racial.
25/12/2016

AA : Honte à l'opposition boulonnaise qui a insinué que l'individu en question était le maire, Frédéric Cuvillier, l'ex-ministre, s'adressant à François Hollande... 

dimanche 25 décembre 2016

Idée de cadeau...

A l'occasion des fêtes de cette fin d'année, je souhaiterais proposer à certains de mes lecteurs un cadeau fort utile : un brouilleur de portable. Cet appareil (qui peut être de la taille d'un paquet de cigarettes) empêche les portables de se connecter aux réseaux. J'en ai trouvé un de bon rapport qualité/prix sur E-Bay : http://www.ebay.fr/itm/Jammer-GSM-CDMA-DCS-PHS-3G-Coverage-5-10-meters-/262763573751?hash=item3d2dedf1f7:g:lUkAAOSwGotWiqrw.
Les prix commencent à partir de 40 euros...

Avant toute chose, je tiens à vous informer que ces brouilleurs sont interdits en France, sauf pour les établissements pénitentiaires et les salles de spectacle... Mais ils sont en vente libre sur Internet et sur les sites les plus connus (Amazon...).
Ceci dit, ma suggestion de cadeaux intéressera plus particulièrement certaines personnes, parmi lesquelles :
- les enseignants qui en ont assez de ces élèves qui consultent constamment leur écran, sans parler des sonneries intempestives... Au moment des examens, les "pompages" par téléphone avec complicité extérieure constituent une fraude assez fréquente...
- les parents qui veulent que leurs enfants dorment, plutôt que de passer du temps à consulter leur messagerie...
- les exploitants de salles de spectacles sont certes autorisés à utiliser un brouilleur de téléphone, mais préfèrent la manière douce en annonçant en début de séance : "nous conseillons aux spectateurs de ne pas oublier de rallumer leur téléphone, dès la fin du film (ou de la pièce ou du tour de chant, etc)".
- les usagers des transports publics : qui n'a pas déjà eu à faire face à des passagers qui chantent à haute voix leurs exploits de la veille ou racontent les prouesses de leur progéniture et j'en passe de plus salées encore ? Sans parler des multiples sonneries perturbant la tranquillité des autres voyageurs...
- tous ceux qui assistent à des réunions dans les entreprises ont l'expérience des appels, voire même des conversations perturbant le bon déroulement des interventions et des échanges... De plus en plus d'entreprises investissent dans des brouilleurs de portables pour contrecarrer les atteintes au savoir-vivre...
- dans les lieux de cultes également, des murmures désapprobateurs s'élèvent quand retentit une sonnerie, même étouffée par le vibreur... On raconte également que certaines mosquées se sont équipées de brouilleurs pour éviter les écoutes de prédications par la police...
- les mairies dirigées par le Front national (il y en a 13 en France) seront également intéressées (certaines l'ont probablement déjà envisagé, voire même ont franchi le pas...) par ces brouilleurs de portables, afin de rendre inaudibles les interventions de leurs opposants municipaux quand ces derniers ont l'idée saugrenue de filmer les débats des conseils municipaux, avec leurs téléphones portables. Vous me direz : on peut porter plainte...

Dernière précision : il existe maintenant sur le marché des "détecteurs de brouilleurs"... Avis aux amateurs !

Voilà ! C'était donc une idée de cadeau pour tous ceux qui se sentiraient concernés...
Bonnes fêtes à tous !  

samedi 24 décembre 2016

Toujours Christine Lagarde...

Les éclaircissements donnés ci-dessous sont de nature à expliquer l'émotion et les incompréhensions de la décision de de la Cour de Justice de la République. Je mettrai en relief 3 raisons primordiales de ce fiasco judiciaire : 
- La CJR aurait dû être supprimée comme l'avait promis le candidat Hollande en 2012.
- La dispense de peine prononcée par la Cour a... dispensé le FMI 
de toute sanction contre sa directrice de l'arbitrage 
- Tant qu'on n'aura pas dénoncé le véritable responsable de l'arbitrage truqué, le sentiment d'injustice prévaudra

Procès Lagarde : chronique d’un désastre annoncé
Les parlementaires de la Cour de justice de la République doivent assumer la responsabilité d’une décision qui ne pouvait être qu’incompréhensible.
LE MONDE | 23.12.2016(107
Ainsi donc, il faudrait rejuger Christine Lagarde. La preuve, une pétition dont le site Change.org annonce avec fierté qu’elle serait « l’une des plus virales depuis 2012 » demandant un « vrai procès » pour la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), aurait recueilli en quelques jours plus de 165 000 signatures.
Plusieurs grands médias nationaux, sans doute terrorisés à l’idée de passer à côté de l’expression d’un phénomène de société, s’en sont fait l’écho, sans prendre la peine d’expliquer en quoi cette demande n’a pas de sens.
Christine Lagarde, n’en déplaise aux pétitionnaires, a été jugée et ne peut pas l’être à nouveau. D’abord parce que les décisions de la Cour de justice de la République (CJR) ne sont pas susceptibles d’appel, mais seulement d’un recours en cassation. Ensuite parce qu’un principe souverain, ayant valeur constitutionnelle, dispose que nul ne peut être jugé deux fois pour les mêmes faits devant des juridictions différentes, a fortiori lorsqu’une condamnation a été prononcée et qu’elle est devenue définitive. Cela s’appelle le droit, seule garantie contre l’arbitraire, et c’est un peu plus compliqué que la colère.

Une initiative parlementaire
Rappelons d’abord quelques faits : Christine Lagarde était ministre de l’économie et des finances lorsqu’elle a eu à se prononcer sur le choix de l’arbitrage dans l’affaire Tapie. La loi prévoit que lorsqu’ils sont poursuivis pour des faits commis dans l’exercice de leurs fonctions, les ministres comparaissent devant une juridiction spéciale, la CJR, composée de trois juges professionnels et de douze parlementaires.
Cette Cour, dont la suppression avait été promise par le candidat François Hollande, a survécu à son quinquennat présidentiel. Aussi sûrement qu’un et un font deux, Christine Lagarde, ès qualités d’ancien ministre, ne pouvait donc comparaître que devant elle.

Christine Lagarde doit son renvoi à l’initiative du groupe socialiste de l’Assemblée nationale qui a exercé – pour la première fois dans l’histoire de la Ve République – son droit de saisir le procureur général près la Cour de cassation, à l’époque Jean-Louis Nadal. Celui-ci a ensuite saisi la commission d’instruction de la CJR qui, comme l’indique son titre, a mené une instruction.
Parallèlement, et en raison des fortes suspicions de fraude ayant rendu possible cet arbitrage, une procédure de droit commun a été ouverte contre six autres personnes – dont Bernard Tapie, l’avocat de ce dernier Maurice Lantourne, l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde Stéphane Richard, l’un des trois juges arbitres, l’ancien magistrat Pierre Estoup -, et confiée à un juge d’instruction. La procédure ouverte pour « escroquerie en bande organisée », « détournement de fonds publics » ou complicité de ce délit, est toujours en cours.
Trois obstacles fondamentaux
A l’origine, en août 2011, la commission d’instruction a envisagé la mise en examen de Christine Lagarde pour « complicité de détournement de fonds publics. » Mais elle a constaté que cette accusation ne tenait pas, rien dans le dossier n’établissant que l’ancienne ministre de l’économie et des finances avait voulu s’associer « intentionnellement » à un détournement de fonds publics, via une fraude à l’arbitrage. Exit donc ce délit.
La commission d’instruction s’est alors rabattue sur un autre grief, totalement inusité, celui de « négligence ayant permis un détournement de fonds publics commis par un particulier. » On est donc passé, pour Christine Lagarde, d’un délit intentionnel à un délit non intentionnel. Et c’est bien là qu’il faut chercher l’origine du désastre annoncé du procès qui s’est tenu du 12 au 19 décembre devant la CJR.
Les juges de la commission d’instruction ne pouvaient ignorer les trois obstacles fondamentaux qu’un procès sous ce seul grief allait rencontrer : le choix d’un délit mineur, punissable au maximum d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende, illisible pour l’opinion publique face à une affaire qui suscite légitimement son indignation ; une comparution de Christine Lagarde, seule et en premier, dans un dossier dont elle n’est qu’une actrice périphérique et qui rendait de facto impossible une véritable confrontation avec les autres personnes toujours mises en examen et à ce titre légitimes – le droit toujours – à faire valoir leur droit au silence et le respect de leur présomption d’innocence. Le tout, devant une Cour entachée elle-même de suspicion par sa composition et par les menaces réitérées qui pèsent sur son existence.

Ultime paradoxe
C’est donc en toute connaissance de cause qu’ils ont transmis à la CJR ce qui ne peut être qualifié autrement que de « bâton merdeux » – pardon pour la grossièreté –, à charge pour les parlementaires, majoritaires dans sa composition, de s’en débrouiller face à l’opinion et d’assumer la responsabilité d’une décision qui ne pouvait être qu’incompréhensible.
Rien n’était en effet susceptible de satisfaire le besoin de justice dans ce dossier, en raison du grief reproché à Christine Lagarde. La CJR a choisi la décision la plus difficile à justifier : une condamnation avec dispense de peine. Elle produit le même effet qu’une relaxe, l’opinion ne retenant que la dispense de peine.
Même s’il est de bon ton de railler la position exprimée par l’avocat général Jean-Claude Marin, qui a soutenu dès l’instruction un non-lieu en faveur de Christine Lagarde et a requis en cohérence sa relaxe à l’audience, celle-ci avait le mérite de pointer la difficulté majeure à laquelle la CJR allait être confrontée.
« Soit on peut reprocher à Christine Lagarde une complicité de détournement de fonds publics, soit on ne peut pas et alors on ne lui reproche rien du tout », avait-il souligné, pour justifier son hostilité à cet entre-deux inintelligible de la « négligence » retenue par les juges.
L’ultime paradoxe de cette affaire mal engagée depuis son origine aura été d’entendre un magistrat, Jean-Claude Marin, rappeler à des juges politiques la « frêle limite » entre ce qui relève du droit pénal et ce qui relève de l’appréciation d’une mauvaise décision ministérielle, dont la seule sanction légitime en démocratie ne se joue pas dans un tribunal ou devant une Cour mais dans les urnes.

Pascale Robert-Diard 

vendredi 23 décembre 2016

Humour politique...

- Ségolène Royal aime les dictateurs : après Castro, Kim Jong-un...
"« Cela m’ennuie beaucoup, car j’avais déjà acheté mon cadeau », a confié la numéro 3 du gouvernement en faisant référence à la chaise électrique écologique dernier cri qu’elle espérait offrir au chef suprême du pays le plus isolé du monde lors de son anniversaire le 8 janvier. « Cela fonctionne avec des pédales », a-t-elle précisé. Elle espérait visiter les camps d’internement afin d’y proposer des méthodes de travail qui limiteraient les gaz à effet de serre. Interrogée sur les conditions des détenus, la ministre a répondu qu’il était important de noter que « la prison ce n’est jamais agréable » et que « au moins les prisonniers sont occupés », faisant référence au travail forcé.
L’anniversaire de Kim Jong-un, qui fêtera ses 34 ans, aurait également été l’occasion de discuter d’une proposition de circulation alternée pour les missiles nord-coréens que les pays occidentaux considèrent comme une menace". Le Gorafi, 14/12
AA : on attend les "attentions" de Ségolène pour Poutine, Erdogan, Kabila (Congo) et les autres confrères dictateurs d'Arabie Saoudite ou de Chine...

- "Les lumières d’Alep ne brilleront pas ce soir. Par solidarité avec les victimes de l’attentat de Berlin, les habitants ont décidé de rester dans l’obscurité ce soir. Selon l’un d’eux, interrogé via Skype, « c’est la moindre des choses. C’est pour leur montrer que nous compatissons à leur malheur. »
Bachar el Assad a salué cette initiative et a proposé de les aider à rendre hommage aux Berlinois le plus longtemps possible en coupant l’accès à l’électricité à l’ensemble de la ville." Nordpresse 23/12.
AA : les habitants d'Alep avaient déjà anticipé en boycottant le marché de Noël...

- "A quoi ressemblera le gouvernement français en juin ? Extrapolant la tendance venue des USA, la cellule "prospectives et calamités" du Canard vous livre en exclusivité la liste des prochains serviteurs du peuple.
* Défense : Serge Dassault.
* Travail-Affaires sociales : Pierre Gattaz.
* Ecologie-Transports : Patrick Pouyanné (Total).
* Economie-Finances : Jérôme Kerviel.
* Budget : Jérôme Cahuzac.
* Culture : Vincent Bolloré.
* Justice : Patrick Balkany
* Logement : Isabelle Balkany 
* Commerce-Artisanat : Gérard Mulliez (Auchan).
* Information : Robert Ménard.
* Santé : Michel Polnareff.
* Communication : Xavier Niel.
* Sports : Bernard Tapie
* Droits des femmes : Marion Maréchal-Le Pen.
Une lacune : aucun haut représentant de la banque Goldman Sachs là-dedans. Il paraît que Trump les a tous recrutés."
Le Canard enchaîné, 21/12
AA : J'aurais bien vu Christine Lagarde à la Justice et Cyril Hanouna à la Culture...


jeudi 22 décembre 2016

Le Canard enchaîné : 3 bonnes nouvelles

Plusieurs bonnes nouvelles concernant Le Canard enchaîné :

- il a ouvert un site sur Internet ! http://www.lecanardenchaine.fr. Mais, comme il l'annonce : "Ce site officiel du « Canard » se limite donc, pour l’heure, à donner quelques informations pratiques, et aussi à occuper les adresses que des escrocs ont parfois tenté de détourner, en se faisant passer pour nous. Petit à petit, nous nous efforcerons d’enrichir le contenu, avec une rubrique historique, et, peut-être, un accès aux archives." 
Dont acte. Je rappelle que l'hebdomadaire satirique est vendu 1,20 € (prix inchangé depuis 1991), qu'il ne comporte aucune publicité, ni photo et tire à près de 400 000 exemplaires !

- il existe depuis 100 ans et, à l'occasion de ce centenaire, a été édité un livre : Le Canard Enchaîné, Patrick Rambaud (dir.), Éditions du Seuil.672 pages, 2000 articles et dessins, 49€,

- enfin, sur son site (récent et discret, je le rappelle), il a mis un dossier (le seul !) dont je vous livre la présentation pour vous allécher : 
"Attention, document col­lector ! Une fois n’est pas coutume, « Le Canard » a décidé de mettre en ligne sur son site Internet une œuvre majeure, un document pour l’Histoire : le programme santé de François Fillon ! Car cette perle est devenue introuvable sur le site du candidat, qui ne contient plus qu’un inoffensif résumé. Au soir du 13 décembre, après le grand rétropédalage de Fillon sur la Sécu, son équipe a supprimé du site de campagne ses 16 pages de « propositions détaillées » sur la santé. La fleur au fusil, Fifi y promettait rien de moins que la mort de la Sécu, laquelle serait « foca­lis[ée] » sur les « affections graves ou de longue durée ». Tout « le reste » passerait entre les mains des mutuelles et des assurances privées, annonçait le programme détaillé, aujourd’hui balancé aux oubliettes.
O sort cruel ! Pour éviter les trous de mémoire, le Volatile a décidé d’offrir un jardin du souvenir à ce morceau d’anthologie. Un grand cru, ça se conserve !"

mercredi 21 décembre 2016

Soutien à David Noël

Publié par David NOËL

Violation du règlement intérieur et injures au conseil municipal : la Préfecture et la justice saisies par le PCF
Je suis déterminé à faire respecter mes droits de conseiller municipal d'opposition.
Hier, j'ai adressé un nouveau courrier à la préfecture du Pas-de-Calais pour les informer de la violation par M. Briois du Code Général des Collectivités Territoriales et du règlement intérieur du conseil municipal sur la question des questions orales posées en séance. Le maire peut évidemment répondre par écrit à une question orale mais n'a aucun droit d'empêcher la lecture d'une question orale.
C'est illégal.
J'ai également déposé une plainte pour injure contre Bruno Bilde qui m'a insulté de nazi. Avec son compère Steeve Briois, Bruno Bilde est le principal responsable du climat délétère des conseils municipaux. Cet élu agressif - que tout le monde soupçonne de pratiquer l'insulte et la diffamation sous pseudonyme sur les réseaux sociaux - harcèle la presse et flique le personnel municipal qui se fait convoquer pour un simple "j'aime" sur une page facebook de quelqu'un de l'opposition. Bruno Bilde ne connaît que l'injure, les menaces et la calomnie. J'espère vivement que la justice finira par condamner cet odieux personnage.

Face à un monde complexe, les analyses simplificatrices sont autant de leurres...

On l'a constaté, ces derniers jours (Alep, Christine Lagarde), l'opinion publique est facilement manipulable. Il est trop facile de brandir des anathèmes et des solutions toutes faites devant des situations complexes. Certes, nous vivons une période tragique amplifiée par l'instantanéité de l'information. Ce matin encore, nous sommes "bousculés", dans la foulée des attentats en Turquie et en Allemagne, par un carambolage spectaculaire en France, un grave incendie au Mexique, en attendant ce qui pourrait se passer aujourd'hui...

L'éditorial du Monde, ci-dessous, alerte sur cette simplification consistant à nous asséner : "fermons nos frontières", alors que seule une coordination entre les Etats, notamment européens, constitue une arme défensive consistante pour lutter contre le terrorisme. On ne le répétera jamais assez, c'est plus d' Europe qu'il faut pour anticiper les défis de toutes sortes ! 
   

Berlin, Ankara : le terrorisme et les vautours

Les deux attentats commis lundi dans les capitales allemande et turque donnent le sentiment d’une tragédie sans cesse recommencée. Mais il ne faut pas laisser le terrain à ceux qui vantent des solutions simplistes.
LE MONDE | 


Editorial du « Monde ». A la « une » de la presse, ce mardi 20 décembre, deux attentats commis la veille, répercutés presque en direct par les réseaux sociaux, et qu’il faudra analyser, chacun dans sa singularité, avant de tirer des conclusions définitives. Mais, enfin, à Berlin comme à Ankara, le sentiment qui domine est celui d’une tragédie sans cesse recommencée, celle d’une forme de terrorisme dont on ne voit pas la fin et que l’on relie, à tort ou à raison, à ces guerres du « Grand Moyen-Orient », comme disent les Américains, celles d’Afghanistan, de Syrie et d’Irak, qui, elles aussi, semblent ne jamais devoir se terminer.
C’est dans ce « trou noir » d’une violence entretenue par l’islam radical – des talibans à l’Etat islamique en passant par Al-Qaida –, portée par un discours de haine à l’égard des juifs, des chrétiens, des Occidentaux, lequel est véhiculé à plaisir sur Internet, que l’on cherche, faute de mieux, une « explication » à la répétition de ces attaques terroristes – à Paris, à Nice, à Berlin, etc. L’ampleur des destructions et des drames humanitaires liés aux batailles d’Irak et de Syrie est encore accentuée par l’impuissance complice de la « communauté internationale ». On sait, hélas !, que cette entité n’existe pas et que l’ONU n’est que le champ clos des affrontements entre les Grands.

L’apaisement ne viendra pas de sitôt

Faut-il relier les événements de Berlin, lundi soir, à cette toile de fond proche-orientale ? Le ministre allemand de l’intérieur, Thomas de Maizière, a parlé d’un « probable attentat terroriste ». Un jeune homme s’est emparé d’un camion, dont le chauffeur a vraisemblablement été tué juste avant, pour foncer sur un marché de Noël en plein cœur de la ville. Il a « intentionnellement visé » une foule de passants comptant de nombreux enfants. Douze personnes ont été tuées, une cinquantaine d’autres blessées, avant que le 40 tonnes ne soit arrêté par un bloc de ciment.
Quelques heures plus tôt, en Turquie, l’ambassadeur de Russie, Andreï Karlov, était assassiné alors qu’il inaugurait une exposition d’art à Ankara. Un policier turc en civil s’est approché de lui, a tiré plusieurs balles sur le diplomate, avant de hurler des slogans où il était question de venger les bombardements sur la ville syrienne d’Alep.
L’Europe le sait trop bien : elle est perméable aux secousses venues des séismes qui ravagent son voisin proche-oriental. Elle sait que l’apaisement ne viendra pas de sitôt : le Proche-Orient est en fusion pour une génération. L’Union européenne (UE) doit continuer à renforcer la protection de ses frontières extérieures, si elle entend préserver la libre circulation à l’intérieur. L’UE s’attache depuis un an à se doter d’un corps de garde-frontières dignes de ce nom et à imaginer, enfin, une approche communautaire face aux grands flux migratoires de l’époque.
Quoi qu’en disent les formations d’extrême droite, en Allemagne et en France, qui, cherchant à exploiter la violence islamiste, veulent démolir l’UE, même les plus réticents des Vingt-Huit en conviennent : le repli national est illusoire, un dangereux fantasme ; la lutte contre le terrorisme islamiste passe par une coopération renforcée entre Etats membres – et pas par un démembrement de l’Europe. C’est dans ces moments-là qu’il ne faut pas laisser le terrain à ceux qui vantent des solutions simplistes pour séduire une opinion meurtrie et désorientée. Ceux-là sont des vautours.



mardi 20 décembre 2016

Au sujet de Christine Lagarde...

Revenons sur cette affaire dans laquelle la Cour de Justice de la République (composée de trois magistrats, six députés et six sénateurs, elle est chargée de juger des ministres en fonction au moment des faits reprochés. Hollande avait promis de la supprimer...) a jugé que l'ex-ministre de l’économie, Christine Lagarde a été négligente lors de l’arbitrage favorable à Bernard Tapie en 2008, mais a toutefois bénéficié d’une dispense de peine. Elle a décidé de ne pas faire appel de sa condamnation.
La Cour n’a pas retenu la culpabilité de Madame Lagarde sur ses instructions d’entrer en arbitrage dans le contentieux entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais, Par contre, elle a estimé que sa décision de ne pas intenter de recours contre la décision d'arbitrage, très (trop) favorable à B.Tapie, constituait une « négligence » pénale et non une faute politique. Rappelons que le procureur avait demandé la relaxe parce que, pour lui, au contraire, la négligence était politique et ne relevait pas d'une infraction pénale. 
Pour relever le caractère pénal, la Cour a estimé que la ministre ne s’était pas entourée de suffisamment d’avis contradictoires avant de donner instruction de renoncer au recours. Si elle avait accordé plus d'attention à ce que d'autres conseillers que son directeur de cabinet, lui rapportaient, un éventuel recours aurait permis de soupçonner « la fraude » détectée, plus tard, par la Cour des comptes et qui a conduit à l’ouverture d’une information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée » à l’encontre de six personnes, dont l’ex-directeur de cabinet de Christine Lagarde, Stéphane Richard, Bernard Tapie, son avocat Maurice Lantourne, ainsi que l’un des juges arbitres, Pierre Estoup.
La Cour a estimé que les conséquences de l'absence de recours ont été effacées par l’annulation de cet arbitrage prononcé le 17 février 2015 par la cour d’appel de Paris, qui, en novembre condamne Tapie à rembourser 404 millions à l'Etat. . 
Pour résumer, Madame Lagarde aurait dû décider d'exercer un recours contre l'arbitrage, mais comme celui-ci a été annulé par la suite, il n'y a pas eu de conséquences dommageables à cette "négligence"... 
Les 404 millions perçus par les époux Tapie devraient faire l'objet d'une récupération par les autorités (mais on peut supposer que B.Tapie tentera, par tous les moyens, d'y échapper). Quant aux 6 personnes précitées, leurs responsabilités seront jugées dans un procès... qui tarde à venir, en vérité ! Et là, les vraies responsabilités devraient apparaître, C. Lagarde n'ayant été qu'une "exécutrice manipulée", ce qui n'est pas à son honneur ! 

Cette décision de la CJR a donné lieu à beaucoup de commentaires souvent haineux et incrédules, souvent infondés, mais qui alimentent l'idée d'une justice à 2 vitesses. En voici quelques-uns relevés sur le site du journal "Le Monde" : 
- Danielle 19/12/2016 - 17h41
lamentable ! alors on peut être négligeant avec l'argent de l’État, perdre 400 millions d'euros, et... rien, tout va bien.
AA : faux, puisque l'Etat doit récupérer cet argent !
quidam 19/12/2016 - 17h13
Et apres vous expliquerez aux jeunes déliquants que ce qu'ils font n'est pas bien ...la république n'en sort pas grandie Pauvre France !
AA ; Personne n'a été lésé par la négligence de C. Lagarde.
nimbus 19/12/2016 - 17h00
Une négligence à 400 millions d'euros... pas grave, c'est le contribuable qui paie. On voudrait déconsidérer la politique que l'on ne ferait pas autrement.
AA : le contribuable n'est pas lésé (à condition, bien sûr, que l'argent soit récupéré...)
- BERTHET JEAN 19/12/2016 - 16h48
Que de haine dans les commentaires des purs qui savent tout et jugent de tout avec leurs hormones !! Heureusement que la Constitution et la démocratie nous protègent de ces furieux, malheureusement de plus en plus nombreux.



AA : c'est vrai que tout cela est très subtil et pas toujours évident à comprendre... Mais à qui la faute ? A ceux qui profitent de ces difficultés pour enfoncer un peu plus la démocratie qui, comme on le voit, n'est pas un exercice facile (il faut souvent se méfier de ceux qui veulent plus de démocratie)...
- Voldemort 19/12/2016 - 16h44
Déclarée coupable avec dispense de peine. Les juges de la Haute Cour ont-ils décidé ainsi de favoriser le vote Front National ? Une peine, même symbolique, s'imposait, dans la mesure ou la culpabilité était reconnue
AA : Certes, une peine symbolique eut été logique, mais aurait été critiquée... pour sa modestie ! En quoi le FN peut-il prétendre a faire mieux ? S'il était au pouvoir, il donnerait des instructions aux juges sur ce qu'ils devraient décider, c'est cela ?
- Michel D. 19/12/2016 - 16h34
La décence lui recommande de démissionner car sur le fond, elle a assurément couvert des agissements (très) coupables qui la dépassaient, avec Sarko aux commandes. Le monde entier la regarde et elle gagnerait en image et réputation à ne pas s'accrocher à son poste.
AA : assez d'accord sur la décence (même s'il est acquis que le FMI ne s'en séparera pas, ce qui eût été, pourtant, une bonne punition). Quant aux vrais responsables (je devrais écrire : le vrai responsable), on se doute bien qui a voulu "aider" son copain...



lundi 19 décembre 2016

En complément de mon post sur Alep

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Quelques questions sur la tragédie d'Alep

- Beaucoup de manifestations en France pour protester contre le drame d'Alep. Les images TV sont sans équivoque sur ce que vit cette ville sous les bombardements des Syriens massivement aidés par les Russes, les Iraniens et le Hezbollah libanais, ces 2 derniers au nom du chiisme (Assad est alaouite, minorité chiite). Toutes ces manifestations, légitimes certes, me semblent arriver un peu tard alors que le calvaire d'Alep ne date pas d'hier... Veut-on se donner bonne conscience ?

- Que signifie cette allégeance à Poutine qui frappe des personnalités aussi diverses que le Turc Erdogan (pourtant sunnite et habituel pourfendeur des Chiites), l'imprévisible et inconstant Trump (futur président des USA), le candidat de la droite française Fillon ou la candidate d'extrême-droite Le Pen (le culte du chef ?), le candidat de l'extrême gauche française Mélenchon (favorable aux bombardements) ? Opportunisme politique ou ralliement anti-USA ? 

- L'ONU n'a pas réussi à imposer de trêve pour évacuer les populations et assurer l'aide humanitaire. Les vetos russe et chinois (pourquoi la Chine ?) ont empêché toute résolution en ce sens (même s'il semblerait que, ce lundi, Russie et Chine aient condescendu à ne pas s'opposer à une nouvelle résolution). Est-ce la fin de l'ONU ? Une réforme du droit de veto serait en préparation, lancé en 2014 par la France, et qui propose que les cinq membres permanents (France, Etats-Unis, Royaume-Uni, Russie, Chine) « s’engagent volontairement et collectivement à ne pas recourir au veto lorsqu’une situation d’atrocité de masse est constatée ». Qui décide alors qu’il y a crime de masse ? La proposition suggère que le secrétaire général de l’ONU, après avoir été sollicité par le Haut-Commissaire aux droits de l’homme et/ou 50 Etats membres, puisse saisir le Conseil de Sécurité demandant alors que les membres permanents renoncent pour la circonstance à leur droit de veto. 
Cela « pour qu’Alep ne devienne pas le tombeau de l’ONU », comme l'a dit le représentant français à New-York, François Delattre...

dimanche 18 décembre 2016

En parcourant les rubriques locales du quotidien régional de ce dimanche...


LE TOUQUET.

Hier, vers midi, des passants ont aperçu un corps flotter dans la mer, à 100 mètres du parc d’attractions aquatiques Aqualud. Ils ont donc appelé les pompiers qui ont repêché le corps d’un Étaplois de 70 ans. Celui-ci pêchait apparemment des crevettes mais les pompiers ne savent pas pour le moment ce qui a causé sa noyade. (AA : les crevettes, peut-être ?)
BLANGY-SUR-TERNOISE.

Un jeune homme de 27 ans de Blangy-sur-Ternoise est mort dans un accident du travail vendredi, alors qu’il participait à un chantier dans l’Orne. D’après nos confrères du Publicateur libre, une partie d’une charpente métallique lui serait tombée dessus. L’enquête devra déterminer les circonstances exactes et expliquer comment la charpente a pu s’abattre sur le jeune ouvrier. L’entreprise familiale Leconte qui l’employait, est basée à Blangy-sur-Ternoise, entre Hesdin et Saint-Pol. Elle participait à la construction d’un bâtiment neuf, sur le site d’une usine Fléchard, spécialisée dans le beurre pâtissier. (AA : voilà peut-être la cause de l'accident : le beurre pâtissier...)

LA CHAPELLE-D’ARMENTIÈRES.

En mai 2014, Armelle Tabary, adjointe au maire, avait lancé l’idée d’une mare pédagogique rue Vigneron. En décembre 2015, Yves Barnabé, président de la Ligue protectrice des oiseaux Nord, était venu rendre compte des observations menées sur le site : pas la moindre trace de moustique ni de grenouille, ce qui laissait penser, la nature ne se trompant jamais, que le site était pollué. Des études ont été menées. Les résultats ont été donnés lors du conseil municipal jeudi : la pollution est d’origine animale, rien de plus, due aux déjections de bovins qui se sont accumulées dans les sols. Le projet est maintenu : des produits de curage seront étalés avant mars, au cas où des crapauds, protégés, auraient envie de venir s’y installer (toute intervention est alors impossible entre mars et septembre). Puis les espaces verts aménageront le site. Bref, « ça suit son cours », a indiqué le maire. (AA : moustiques, grenouilles, bovins, crapauds : Raus, y'en a marre !)

DISPARUE !
La magie de Noël, c’est quand même quelque chose. À Arras, elle a réussi le tour de force d’escamoter toute une piste cyclable ! À l’entrée nord de la ville, celle de l’avenue Michonneau (puis boulevard Faidherbe) a été rayée de la carte par une ribambelle de bagnoles garées n’importe comment. On sait, il y a le marché de Noël pas loin et marcher un peu, voire prendre une navette depuis les parkings relais, est un concept saugrenu pour beaucoup… Et puis faire du vélo en plein hiver, quelle drôle d’idée, n’est-ce pas ? (AA : il n'y a pas de flic à Arras ?)
ARRAS.

Un manège-sapin, 130 chalets, une grande roue, une patinoire, etc., pour le plus fréquenté des marchés de Noël de la région. Grand-Place, aujourd’hui, de 10 h à 19 h 30 ; la maison du père Noël, place des Héros, aujourd’hui, de 14 h à 19 h ; La gare enchantée, place Foch, manèges enchantés, gaufres, aujourd’hui, de 10 h à 19 h 30. Jusqu’au 30 décembre, Gratuit (AA : même les gaufres seront gratuites !).

samedi 17 décembre 2016

Conseil municipal d'Hénin-Beaumont (16/12) : entendu et lu !

- Le maire d'HB a pris l'habitude de convoquer le conseil municipal le matin ou l'après-midi (ou même lors d'un pont) ou comme le jeudi 31 mars envisagé le matin puis fixé à 16h, ce 31 mars étant la journée de manifestation nationale contre le projet de loi sur la réforme du code du travail...
En général, les communes, et même les intercommunalités, organisent leurs réunions en fin d'après-midi afin de faciliter l'information des citoyens qui souhaiteraient assister à cet exercice démocratique. Les élus qui exercent un métier, par ailleurs, préfèrent remplir leur mandat en dehors des heures de travail (même s'ils disposent de facilités pour exercer leur activité d'élu). Par exemple, le CM de Lens avait lieu ce jeudi à 18h, celui de Beuvry, mardi à 19h, comme à Béthune (à 18h30), etc.
Le maire d'Hénin a répondu à une question de l'opposition en précisant qu'il ne tenait pas à ce que les réunions "se prolongent jusque 4 h du matin" (entendu par moi-même sur l'enregistrement vidéo de M. Tondelier). C'est peut-être la raison pour laquelle les élus FN ont quitté la séance de la communauté d'Agglo, vendredi soir à 22h50 (début de la réunion à 18H), alors que la réunion a pris fin à 23h30. Dure, dure, la fonction d'élu, surtout frontiste... 
Ajoutons que les commissions ont également lieu en pleine journée, ce qui n'est pas toujours évident pour les élus, pour la plupart, non professionnels...

- Le mépris de la légalité et, dans ce cas, des droits de l'opposition, est confirmé par l'obstruction faite aux questions orales de ladite opposition, comme le rapporte David Noël sur sa page Facebook : "Conseil municipal ce matin à Hénin-Beaumont. Steeve Briois persiste à nous interdire de lire nos questions orales. 
A la fin de la séance, alors que ma question orale sur le poste de directeur des affaires juridiques que j'avais déposée dans les délais était inscrite à l'ordre du jour et alors que la Préfecture du Pas-de-Calais, dans un courrier de réponse, avait rappelé que le maire n'a aucun droit de traiter une question orale en question écrite, Steeve Briois, par provocation et par défi envers la Préfecture a lancé : "Je transforme votre question orale en question écrite !"
Malgré mes protestations contre ce déni de démocratie, Steeve Briois et ses élus se sont levés, Bruno Bilde prétendant contre toute évidence que "c'est légal !"
Cette affirmation est évidemment mensongère. Je saisis à nouveau la Préfecture et engagerai un recours pour excès de pouvoir auprès du Tribunal Administratif.
Au moment de sortir, une conseillère municipale FN m'a lancé "Vous parlez de démocratie alors que vous interdisez notre crèche !" (AA : c'est le Tribunal administratif de Lille qui a pris la décision sur base d'un arrêt du Conseil d'Etat)
Je lui ai répondu que personne n'était dupe de leur volonté, à travers la crèche de Noël, de lutter contre le prétendu "grand remplacement". Leur dénonciation de l'islam s'inscrit dans la droite ligne de l'antisémitisme des fascistes des années 30. "Vous êtes des fascistes. Ça vous fait mal, mais la République est laïque depuis 1905 !" ai-je ajouté.
Bruno Bilde m'a alors injurié en me traitant de nazi pour avoir fait annuler leur crèche de Noël. "Vous êtes un nazi ! Vous êtes un petit nazi !"
Je vais évidemment porter plainte contre cet apprenti dictateur qui n'a que l'injure et la calomnie à la bouche et qui fait honte à notre ville."
AA : On notera, incidemment, qu'un élu FN a traité un autre élu de "nazi", alors que S. Briois m'a cité en diffamation pour avoir parlé de "nazification" en cours de la politique communale menée par le FN...

- La Voix du Nord de ce 17 décembre rapporte que : "l’adoption du nouveau plan local d’urbanisme a permis d’apprendre que l’installation de l’aire d’accueil des gens du voyage, derrière la future caserne des pompiers, n’était plus d’actualité" (la loi Besson rend obligatoire l'aménagement d'aires d'accueil pour les gens du voyage). A la lecture de cet article, on note que S. Briois s'est lâché : "J’espère que, pour le prochain gouvernement, il y aura une suppression de la loi Besson ! ". Un peu plus tard, il a, une nouvelle fois, dérapé : "la proximité des gens du voyage, ce n’est pas que du bonheur ! " Chassez le naturel, il revient au galop !