samedi 31 août 2013

Etonnant cet appel de Dalongeville...



Commentaires AA en fin d'article


La Voix du Nord 30/8/2013
Affaire Dalongeville : ils seront de la prochaine étape à Douai



C'est désormais parti pour le second round de cette affaire judiciaire qui met la vie politique héninoise sens dessus-dessous depuis avril 2009.
Le 19 août dernier, le ciel était tombé sur la tête de Gérard Dalongeville qui espérait une peine en deçà des réquisitions du procureur de la République et a vu au contraire cette dernière portée à quatre ans de réclusion dont un avec sursis. De toute façon, à moins qu'une relaxe ait été prononcée en sa faveur, l'ancien maire d'Hénin-Beaumont avait déjà annoncé qu'il ferait appel. Histoire de gagner du temps (et d'espérer profiter de ce qui pourrait ressortir de l'information judiciaire contre X, ouverte en juin et visant des faits de corruption passive et active et d'abus de biens sociaux (et recel) au sein de la fédération du PS 62) et de mettre à exécution sa menace de se présenter aux municipales héninoises de mars 2014...
Dans le même cadre d'un appel général au pénal comme au civil, pas plus de surprise de relever, entre autres, les noms de Guy Mollet (4 ans d'emprisonnement dont 1 avec sursis et 50 000 € d'amende), ou Jean-Marc Bouche (2 ans dont 1 avec sursis, 30000€ d'amende et une interdiction de gérer durant 5 ans).
Sur le volet ISA et I Clean, on retrouve logiquement le Lorrain André Mazzoleni (2 ans avec sursis, 20 000 € d'amende et une interdiction de gérer de 3 ans), l'ex-gérante d'I Clean Corinne Watteau (6 mois avec sursis, 20000€ d'amende et interdiction de gérer d'1 ans) et l'apporteur d'affaires Jean-Claude Bertoldi (1 an avec sursis et, entre autres, 20 000 € d'amende qui font mal pour celui qui a déjà été saigné à blanc par une précédente décision de justice). Citons encore Mario Chartier, l'homme de la Camargue, qui, lui, fait appel de ses 4 mois avec sursis, 18mois de mise à l'épreuve et 2000€ d'amende.
Parmi les prévenus ayant fait appel uniquement au civil, on peut citer les frères Foughali, Lyamine et Mohand, qui entérinent a priori leurs peines respectives de 12 et 18 mois avec sursis, mais contestent les 20 000 euros d'amende et surtout l'interdiction de gérer pendant 2 ans pour l'un et 3 pour l'autre. Idem pour leur ami Nouri Ameur, qui ne conteste pas les 4 mois avec sursis du jugement. Au «civil», on retrouvera également Vincent Alaimo, Thomas Réveillon (ce dernier admettant avec difficulté l'année d'interdiction de gestion qui lui a été infligée) ou Christian Lefebvre. Rendez-vous désormais à Douai, selon toute vraisemblance après les municipales, peut-être pas avant 2015
.


Commentaires AA :- Je ne suis pas sûr que les enquêtes ouvertes à Lille sur le financement du PS puissent apporter grand chose à GD. Je rappelle que ce dernier assure que les surfacturations dans les marchés publics servaient au financement du PS, via C. Chopin, ce qui n'a jamais été effleuré durant le procès. On ne s'est jamais demandé où était passé l'argent correspondant à des marchés publics passés sans mise en concurrence, et pas uniquement pour les beaux yeux des bénéficiaires. De même, on n'a pratiquement pas évoqué, pendant les 3 semaines à Béthune, les nombreux voyages privés de GD... Peut-être qu'en appel...


- Je ne comprends toujours pas pourquoi GD a fait appel du jugement de Béthune (certes, 3 ans ferme, même avec des remises de peine...). Si c'est pour se présenter aux municipales, où il n'a aucune chance de gagner, c'est très mal joué de sa part. Parce que même s'il gagnait, aux élections de 2014, et s'il faut ne préjuger de rien en matière de justice, une confirmation en appel du jugement annulerait son éventuelle élection (maire ou conseiller municipal d'opposition). Or il sait bien qu'à Douai, il risque des condamnations identiques, voire même un alourdissement. De plus, s'il "prend" encore 5 ans d'inéligibilité, il ne pourra participer aux municipales de 2020...(l'appel n'aurait pas lieu avant 2015)
Alors que si il n'avait pas fait appel, il aurait pu être présent en 2020. Bien sûr, la perspective de passer quelque temps "au trou" n'est guère réjouissante, mais, à Douai, il pourrait ne pas être épargné non plus...
Etonnant, non ?

vendredi 30 août 2013

Problème de commentaires ce vendredi soir


Désolé, j'ai validé plusieurs commentaires depuis 19H47, mais aucun n'apparaît. Les voici :

- Disons les choses concernant la CAHC. L'actuel directeur général des services a une véritable réputation de tyran, ne jurant que par le flicage, l'intimidation, l'humiliation...Corbisez le sait depuis bien longtemps et ne l'a jamais désavoué. Qui ne dit mot consent. La majorité des agents communautaires pourra vous confirmer la situation... Anonyme à 21:33

-Si attaques sous la ceinture,sexistes, non vérifiées constituent la route de la justice, si le "tous pourris" et le grégaire sont les étendards,si propager des rumeurs peut ouvrir la voie pour des lendemains radieux... alors je devrai m'incliner mais je ne le ferai jamais ... Dénoncer n'est pas calomnier, avancer c'est vérifier, ne pas hurler avec les loups. L'enfer est pavé de bonnes intentions et ce chemin de "petits bonhommes" est tortueux.J'aurais dit d'ailleurs " petits hommes". Cordialement malgré tout.Rien n'est jamais perdu n'est ce pas ? sur Pêle-mêle.
Rien n'est jamais perdu à 20:27

- La chasse aux sorcières a débuté dès la prise de fonctions. D'abord les anciens du système bébert, les hauts placés et amis courriérois..., puis les grandes gueules non affiliées, devenues avec le temps les pestiférés de l'agglo. Beaucoup ont choisi de partir vers d'autres collectivités, et ils ont eu raison. D'autres n'ont pas eu cette possibilité (par manque de compétences, sans faire insulte a quiconque, ou moyens matériels pour se refaire une nouvelle vie...). La liste est longue. Et puis, dans le même temps, sont apparues de nouvelles têtes. Et qu'elles têtes... pensantes... fumantes surtout ! Les Dominique C. et autres Rachid L., adèptes d'un managment en apparence plus cool, serrage de paluches et tutti quanti... Mais bien plus vicieux aussi. Sans oublier les larbins omniprésents qui restent malgrés les changements. Pas vrai roukin ? N'est-ce pas Zavata ? Etc... Ceci dit, la responsabilité est celle d'un seul homme dans cette affaire (que d'aucuns découvrent maintenant, mais qui remonte depuis longtemps : cf. le cas du premier "suicidé des moyens généraux", qui ne date pas d'hier).
Oui, un seul homme : neuneule premier. Et qui, comble de tout, essai de passer pour celui qui aide son prochain.
Tom Jericho.à 20:25

- sachant que le sieur est le principal acteur de l'inquisition qui a regnée depuis 3ans à la CAHC, on croit rever sur Bloc-notes
(en réponse à Rachid, sors de ce corps de 17 h 26 !, par Anonyme à 20:22)

- 15%... mais vu les horaires de travail dans la fonction publique, cela signifie-t-il que cette personne possède ailleurs un contrat à 85% ? Bizarrement je pencherai pour le 100% ... mais est-ce légal pour quelqu'un de la fonction publique ? Anonyme à 20:11

- A propos de Corinne : qui sème le vent, récolte la tempête. Tom Jericho.20H01


J'aurais aimé avoir écrit cet article...



En Syrie, le paradoxe américain
LE MONDE 29/8/13


Barack Obama, le contraire d'un homme à la gâchette facile, s'apprête à sanctionner par la force l'emploi de l'arme chimique en Syrie. Au Proche-Orient, l'épisode renforcera dans leurs convictions tous ceux – ils sont nombreux – qui diabolisent l'Amérique : quoi qu'il arrive, coupable de tous les malheurs de la région !


Elle tirerait les fils des tragédies en cours. Cheftaine du monde occidental, elle manipulerait, corromprait, intimiderait ou séduirait les uns et les autres avec toujours le même sinistre et noir désir : priver les Arabes de la maîtrise de leur destin.


L'Amérique en éternelle puissance suzeraine du Proche-Orient ? C'est un mythe, une légende. Mais ils sont plus partagés que jamais.


Exemples. La presse du Caire accuse les Etats-Unis d'avoir propulsé les Frères musulmans au pouvoir pour mieux asservir l'Egypte – les éditorialistes ne précisent pas comment. La propagande de Damas affirme que Bachar Al-Assad est victime d'un complot américano-israélo-djihadiste – Washington, Al-Qaida et Israël coalisés pour en finir avec le seul régime qui tienne tête aux Occidentaux. Sur le Net, une rumeur incrimine l'hypocrisie prétendue de Barack Obama : le président américain, voyez-vous, n'attendait qu'un prétexte, celui de l'attaque chimique du 21 août, pour intervenir en Syrie...


La légende de la surpuissance des Etats-Unis – et de son président – ne s'embarrasse pas des faits. Elle les ignore. Elle est l'une des formes d'une maladie que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a oublié de traiter dans la région : la "complotite".


Comme tout mythe, celui-là a sa part de vérité. L'Amérique a sûrement beaucoup à se faire pardonner. Ancrée dans une double alliance – avec l'Arabie saoudite depuis 1945 et avec Israël depuis 1967 –, sa présence au Proche-Orient a servi ses intérêts économiques et stratégiques. Ce fut vrai du temps de la guerre froide. Et plus encore durant ce court moment où, de la chute du mur de Berlin en 1989 au début des années 2000, l'Amérique s'est retrouvée en situation de domination quasi absolue.


Ce n'est plus vrai. L'influence américaine dans la région recule. Le pouvoir américain ne cesse d'y perdre de son emprise. Les événements des dernières semaines le confirment, en Egypte comme en Syrie. Paradoxe : la probable frappe de missiles américains sur ce dernier pays est le reflet d'un leadership en perte de vitesse. Elle n'est pas que cela, mais elle est aussi cela, un geste destiné à enrayer une crédibilité passablement ébranlée.


Washington prépare un tir de semonce. Les missiles de croisière doivent d'abord porter un message politico-stratégique : non à l'emploi de l'arme chimique. Leur objectif premier n'est pas de changer la donne sur le terrain. Au-delà de l'assistance qu'elle apporte à une partie de la rébellion, l'Amérique ne veut pas s'immiscer plus avant dans la tragédie syrienne. Deux jours après l'attaque au gaz perpétrée dans la banlieue de Damas, M. Obama confie à CNN : "Trop souvent, notre capacité à résoudre une situation aux composantes aussi complexes est surestimée."


INFLUENCE "SURESTIMÉE"


De même que la capacité des Etats-Unis à exercer une influence sur la situation en Egypte s'est avérée largement "surestimée". A plusieurs reprises, les Américains ont mis en garde Mohamed Morsi contre sa dérive autoritaire, sectaire et suicidaire. Sans succès. Passé le coup d'Etat du 3 juillet, ils ont supplié le nouveau "patron" de l'Egypte, le général Abdel Fattah Al-Sissi, de ne pas aller à l'affrontement avec les Frères musulmans. Là encore, sans le moindre succès.


Aucune des pressions exercées par Washington n'a intimidé les généraux égyptiens. Pas même la menace esquissée, et restée en suspens, d'une interruption de l'aide militaire de 1,3 milliard de dollars accordée chaque année au Caire depuis 1979.


Dans l'affaire égyptienne, les alliés locaux de l'Amérique sont divisés – et torpillent son influence. Le Qatar et la Turquie soutiennent les Frères musulmans. L'Arabie saoudite et les autres pays du Golfe appuient les militaires égyptiens. Ils mettent 12 milliards de dollars d'aide inconditionnelle à la disposition duCaire. Et compensent à l'avance, et au-delà, une éventuelle suspension de l'aide des Etats-Unis à l'Egypte.


La crédibilité politique des Etats-Unis – de "l'Occident" en général – n'est pas au plus haut non plus. M. Obama devait redorer un blason singulièrement terni par George W. Bush, son prédécesseur. Mais Guantanamo n'est pas fermé. Mais le dossier israélo-palestinien, abandonné durant quatre ans, vient seulement d'être rouvert. Mais, dans les "printemps arabes", la défense des droits de l'homme a été à géométrie variable, au gré des intérêts des Etats-Unis.


Enfin, pour expliquer ce reflux de l'influence américaine au Proche-Orient, il y a le facteur Obama. D'éventuelles frappes sur la Syrie ne doivent pas tromper. Le 44e président des Etats-Unis veut se désengager de la région. Il estime qu'elle est aujourd'hui de moindre intérêt stratégique et économique pour l'Amérique. Il laisse presque transparaître comme une lassitude devant la malédiction proche-orientale – cette succession ininterrompue de guerres et de massacres, quand le reste du monde paraît intelligemment occupé au développement économique.


M. Obama a pris la mesure des limites du pouvoir américain au Proche-Orient. Il n'est pas sûr que cela le chagrine.



Alain Frachon

jeudi 29 août 2013

Pêle-mêle


- On apprend le mariage de Florence Binaisse, fille du maire d'Hénin et conseillère municipale, avec un autre adhérent du PS. Nous présentons tous nos voeux de bonheur aux futurs époux, dont l'union est prévue le 7 septembre avec une fête ce jour-là et le lendemain, salle Debeyre. La location des salles est gratuite, une fois par an, en de telles circonstances, pour le personnel de la mairie. Bien sûr que cela ne concerne pas les élus... On attendra donc avec intérêt la confirmation que le tarif normal est bien appliqué pour la réservation des 7 et 8 septembre afin de faire cesser les insupportables rumeurs qui font état d'une mise à disposition gratuite. Je ne peux pas penser que ce soit le cas et il faut tuer ce bruit dans l'oeuf...
Sur le même sujet, il m'est revenu que la salle avait été refusée à d'autres personnes, parce qu'elle avait déjà été louée 12 fois en soirée, maximum prévu pour ne pas perturber les riverains du fait des nuisances sonores. Je ne sais si c'est vrai, mais on peut penser que s'il y a eu une exception, c'est bien parce qu'on est certain que des élus, surtout s'ils sont socialistes, ne peuvent qu'être vertueux et respecter l'environnement...

- De passage à la braderie de Béthune, je me suis arrêté au stand du PCF et, comme tous les ans, j'y ai dégusté les délicieuses crèpes cuisinées par Henri Tobo ("faites avec amour et... un peu de pâte"). On me raconta que quelques minutes avnt mon passage, 4 militants du Bloc identitaire (extrême droite) s'étaient arrêtés au stand et avaient manifesté leur volonté de "casser du communiste". Ils furent arrêtés dans leur entreprise par un adhérent du ... FN qui dégustait une crèpe. Il leur fit comprendre que, bien qu'ayant les mêmes idées, il jugeait inutile d'user de violence et il les convainquit de passer leur chemin ! Le PC "sauvé" par le FN !
Puisque l'on parle de Béthune, j'ai eu l'occasion de me rendre compte que la situation était aussi complexe qu'à HB, avec un FN plus faible, il est vrai. Le député-maire, Stéphane Saint-André (PRG avec soutien PS), est fortement mis en cause : sa gestion et son cumul de mandats (alors qu'il avait signé la charte d'Anticor s'engageant à ne pas cumuler !) sont critiqués. De nombreuses listes sont sur les starting-blocks : l'UMP (E. Gibson, pas 30 ans), Modem (O. Gacquerre), PS (dissident) avec peut-être le nouveau retour de Mellick, une liste Chruszez (sic !), une menée par Daniel Boys (longtemps bras droit de Mellick), FN, les Gens du Béthunois (HC Honnart) dans la majorité sortante...

- En parlant du FN, on voit beaucoup S. Briois, dans les quartiers, à Boulogne/mer, où il y aura également une liste FN... La pêche aux voix ?
De même, le voit-on dans les écoles héninoises avec les services techniques : bien sûr qu'il en a le droit en tant qu'élu, mais pourquoi cette subite passion pour l'enseignement primaire ?

- La Voix du Nord d'hier fait état d'un constat sur la souffrance au travail à l'Agglo Hénin-Carvin (CAHC). On en entendait beaucoup parler ces dernières années, les dépressions et les départs se multipliant. Résumé du quotidien : "Depuis quelques années, le torchon brûlait côté management et relations humaines au sein de l'agglomération d'Hénin-Carvin. Avec comme corollaire des départs vers d'autres collectivités, des pétages de plomb et même plusieurs tentatives de suicide. Une situation hypertendue sur laquelle une psychologue vient de se pencher au fil d'un travail d'écoute de plusieurs mois. À l'arrivée, un constat impitoyable qui met en avant une absence de communication, un climat de peur et d'énormes problèmes entre les agents et leur hiérarchie. Jean-Pierre Corbisez préfère ne pas rentrer dans les détails des reproches parsemant ce rapport estampillé confidentiel, mais en convient: il y a un gros programme de formation à prévoir, notamment au sein de la hiérarchie de la CAHC."
La formation comme remède ? Certes, mais c'est quand même un peut court comme réponse...
Sous l'article d'hier ("Yaka°), un commentaire de 17H26 (provenant d'un agent de la CAHC) confirme le climat au sein de la collectivité. De nombreux autres commentaires ont, à la suite, exprimé la stupeur face à ces informations dévoilées par la VDN.

mercredi 28 août 2013

Bloc-notes



"Yaka"
Je mentionnais, hier, les difficultés que poserait une intervention en Syrie : faut-il y aller parce que "une ligne rouge" a été franchie ou faut-il laisser place à la diplomatie au risque de se faire rouler dans la farine par Assad et ses alliés ? Chacun a son opinion sur le sujet et ne comprend pas que l'on tergiverse. Après tout "yaka" !
Ce même type de dilemne se pose tous les jours et j'en voudrai pour preuve 2 exemples qui font polémique en France :
- les retraites et leur impossible équilibre... Entre ceux qui, en gestionnaires rigoureux des caisses de l'Etat estiment qu'il faut raboter de quelle que manière que ce soit, le montant des retraites, quitte à augmenter également les cotisations. Et ceux qui pensent que le problème se règlera par une simple augmentation du pouvoir d'achat qui créera de la consommation supplémentaire et donc des emplois qui alimenteront en cotisations les caisses de retraites... Entre tous ceux-là, il y a opposition frontale, et les tenants de la première méthode semblent l'emporter...jusqu'à preuve du contraire. Et chacun ponctue sa position par un "yaka" péremptoire !
- la justice et l'application des peines. Il y a ceux qui sont pour le tout-carcéral et les peines-plancher instituées sous Sarko en sont un bon exemple : un récidiviste doit écoper d'un minimum de peine. Il y a ceux, à l'inverse, qui savent que les peines doivent être personnalisées et ceux-là sont fidèles à l'esprit du droit pénal français. La surpopulation carcérale leur donne en partie raison et le "yaka" construire des prisons est une solution trop facile. Le tout-prison est-il une réponse à la délinquance, particulièrement à celle d'aujourd'hui ? Je ne veux pas paraître plus iconoclaste que je ne le suis, mais 3 ans de prison ferme est-ce une réponse crédible à la délinquance de G. Dalongeville ? Est-ce que faire de la prison résoudra les choses? Non seulement, "au trou", il ne pourra pas travailler pour rembourser ce qu'il doit aux habitants d'HB, mais il n'en sortira pas meilleur. Dans son cas, je crois qu'une peine d'inéligibilté à vie serait particulièrement adaptée. Si à cela, vous ajoutez une amende plus importante que celle que le tribunal de Béthune a prononcée (50 000 euros), en plus des différents préjudices à réparer, il me semble que la société aura puni de façon adéquate les délits financiers commis... allons-y, "yapluka"!


Je voulais montrer, par ces différents exemples, que les problèmes soulevés sont complexes, notamment parce qu'ils mettent en cause des conceptions philosophiques, économiques et morales très diverses. J'aurais pu prendre l'exemple frappant de l'Europe ou de l'euro afin de confirmer que les "yaka" oeuvrent contre la Société française, par des solutions simplistes. Ce qu'il nous manque en France, c'est la culture du débat. Ce serait une avancée pour la démocratie que ce type de dossier soit discuté sur la place publique : non seulement la télévision et internet peuvent être des outils intéressants pour que chacun puisse prendre connaissance des données du problème et puisse en discuter... Mais on ne doit pas oublier que la ville et les quartiers sont des lieux où l'on peut également discuter. Nous savons que le bien-vivre en société passe par ces échanges dans lesquels les opinions se forgent et l'esprit critique s'aiguise.
Alors, on y va ? "Yaka"...

mardi 27 août 2013

Bloc-notes

La guerre en septembre ?

Je me demande si nous ne nous dirigeons pas vers un conflit grave au Moyen-Orient aux répercussions imprévisibles mais de dimension mondiale, au bord d'une 3ème guerre mondiale...
L'attaque chimique contre des populations  civiles paraît établie, son origine semble certaine pour les chancelleries occidentales : le régime d'Assad est montré du doigt.
Tous les ingrédients d'un large conflit sont réunis : une opposition Occidentaux contre Russie et Chine, une lutte pour le leadership musulman entre chiites (au pouvoir en Iran et en Syrie, presque majoritaire au Liban avec le Hezbollah) et sunnites (qui possèdent l'argent du pétrole), la volonté d’Israël d'éradiquer la menace nucléaire iranienne. Le mélange est explosif ! Les uns et les autres sont susceptibles d'intervenir :
- L'Arabie saoudite voit d'un mauvais œil que les Alaouites d'Assad (dissidents du chiisme), aidés par le Hezbollah libanais et l'Iran, prennent le dessus sur une rébellion composite mais dans laquelle les islamistes (sunnites) semblent être en importance. Elle craint la contagion des printemps arabes où laïques et musulmans modérés font vaciller les pouvoirs sunnites, partisan d'un islam politique.
- Israël a peur pour sa sécurité et seules les menaces étatsuniennes l'ont empêché de bombarder les installations nucléaires iraniennes.
- La Russie tente de retrouver un rôle de leader mondial, pour masquer le despotisme de Poutine. La Chine voudrait bien assumer un rôle équivalent, mais a trop besoin de l'Occident pour son développement économique.
- Obama se contorsionne pour crédibiliser son discours sur "la ligne rouge" à ne pas dépasser en Syrie, alors qu'elle est franchie depuis plusieurs mois. La France et l'Angleterre montrent les dents...

Il faudra bien qu'Obama se décide... Il ne peut mobiliser de troupes, l'opinion US y étant réticente, mais il a la possibilité d'envoyer des missiles très dissuasifs; l'aide d'Israël et de pays arabes (Jordanie, en particulier) est acquise : reste un problème de coordination... Chine et Russie ne bougeront pas, autrement que par les mots. Les pays européens feront le minimum, sur le plan logistique, pour donner la preuve qu'ils existent...
Cette guerre, qui ne voudra pas dire son nom, est imminente : probablement au lendemain des élections législatives allemandes (22 septembre) pour ne pas gêner Merkel...
Qui pâtira, à nouveau, de cette "guerre" sanglante ? Les populations civiles sont en première ligne...

lundi 26 août 2013

Tant pis, je me lance !


En ce "presque" jour de rentrée, je me lance dans des supputations électorales (sur les municipales à Hénin-Beaumont), qui n'ont pas la prétention d'être justes, bien sûr, mais d'indiquer, si possible, une tendance... Il y a, raison de plus d'être prudent, incertitude sur les alliances (et donc sur les listes en présence)! J'ai utilisé des "fourchettes", larges pour l'instant, qu'il s'agira d'affiner au fur et à mesure des informations : il s'agit donc de tendances, je le répète, et elles peuvent être erronées, mais, au moins, peuvent-elles susciter le débat... Ce ne sont donc pas des pronostics, ni même des prévisions (nous verrons cela en janvier), mais des évaluations (pifométriques, diraient certains) ou des estimations à M moins 7. Autre difficulté (mais tant pis !): rien de sûr concernant le taux d'abstention qui pourrait être élevé...
Allez, c'est parti !

- liste "majorité de la majorité" (dite Binaisse, maire sortant), regroupant cette majorité municipale partielle (la majorité ayant réalisé 20% environ au 1er tour de 2009): 16-21%. Un maire sortant a un petit avantage. De plus, le ralliement des Verts et du Modem est un plus (mais qui joue à la marge). Par contre, cette liste présente un fort discrédit : bilan négatif (malgré le trompe-l'oeil du rétablissement budgétaire), scission de la majorité, soutien probable du PS62... Je n'ai pas pris en compte un éventuel ralliement du PC, voire du Parti de Gauche...

- liste "minorité de la majorité (dite Bouquillon, à tort, semble-t-il, puisque celui-ci annonce qu'il ne sera pas tête de liste...): son point positif est de s'être distinguée des errements majoritaires. Par contre, certains lui en font grief. Evaluation : 11-16%. J'ai tenu compte d'une alliance avec le Front de Gauche, ce qui n'est pas acquis.

- liste Nouvel Elan (dite Ferrari) : "désossée" par le départ de nombreux militants "historiques", elle risque de souffrir de cette reconstruction à partir d'éléments inexpérimentés et inconnus. La notoriété de P. Ferrari présente des avantages, mais aussi des inconvénients. A la date d'aujourd'hui, il me semble que la fourchette s'établit entre 6 et 11%.

- liste Dalongeville : l'ex-maire, révoqué et condamné récemment, tente de profiter des effets suspensifs de son appel contre le jugement le condamnant, notamment à l'inéligibilité. Je pense qu'il n'a aucune chance car ses adversaires se feront un plaisir d'informer les Héninois des raisons de sa condamnation. Mais il y a toujours des irréductibles... Je le vois, aujourd'hui, entre 7 et 12%.

Avec toutes les réserves que j'ai citées liminairement, si on retient le chiffre moyen des fourchettes, on arrive à 50%...
Ce qui signifierait 50% pour le FN. Vous me direz, on n'avait pas besoin de cette démonstration pour se douter que la bataille des municipales n'était pas gagnée pour les partis dits républicains. Pour continuer à extrapoler à partir de ces estimations et en admettant que les résultats en mars prochain soient identiques à cette approche, on peut, dès aujourd'hui, se poser les 2 questions suivantes, au cas, où il y aurait un second tour (ce qui n'est pas acquis comme on le pressent):
- les listes citées, ci-dessus, se rallieront-elles à celle, parmi elles, arrivée en tête au 1er tour ? Je rappelle que peuvent se maintenir, au second tour, les listes qui ont obtenu plus de 10% des suffrages exprimés. Celles ayant obtenu entre 5 et 10 % peuvent fusionner avec celle (s) qui a (ont) réalisé plus de 10 %.
- en admettant, ce qui est probable, qu'une liste unique soit opposée, lors du second tour, au FN, réalisera-t-elle le plein des voix des 3 autres listes ? Y aurait-il des réserves de voix parmi les abstentionnistes du 1er tour ?

dimanche 25 août 2013

Palme d'or de l'humour de la semaine



Rentrée du PS : qui est le "Melon d'or" de l'année ?
Le Monde.fr | 23.08.2013



C'est un petit rituel qui a lieu chaque année depuis 2009, en marge de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle. Imaginé par notre confrère Marcelo Wesfreid, de L'Express, dressé par les journalistes qui couvrent l'actualité du parti, il vise à distinguer ceux qui, parmi les dirigeants du PS, se sont particulièrement démarqués au cours de l'année écoulée. Quarante-huit d'entre nous, tous médias confondus, ont voté cette année. Voici les résultats.


Tout d'abord Harlem Désir. Premier secrétaire depuis l'automne 2012, l'ancien président de SOS Racisme réussit l'exploit de remporter pour la cinquième fois consécutive la "Langue de bois d'or". "Il faudrait désormais le sortir du concours pour laisser une chance aux autres", suggère un journaliste. Quoi qu'il en soit, le trophée s'appellera désormais le prix "Harlem Désir de la langue de bois". Notons la percée, juste derrière, du porte-parole du PS, David Assouline.



"ON TOUCHE AU SUBLIME"

Le "Couac d'or" revient, pour ce début de quinquennat, au ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg. "Il insulte tranquilou le premier ministre, marinière au vent", résume un votant. On se souvient de son : "Tu fais chier la terre entière avec ton aéroport." "Montebourg a également tout donné dans l'épisode Florange", relève un rédacteur.


Le ministre du redressement productif est néanmoins talonné par Jérôme Cahuzac, considéré comme "un couac en lui-même". En effet, "commandant en chef de la lutte contre la fraude fiscale, titulaire d'un compte en Suisse... : on touche au sublime, couac on en dise", ironise un de nos collègues.


"LILLE DE LA TENTATION"Le "Planqué de l'année" est le ministre délégué à la consommation et à l'économie solidaire, Benoît Hamon. "L'ex-étoile montante a été engloutie pour un plat de lentilles", note un peu cruellement un journaliste. Il a failli se voir détrôner par Martine Aubry, "en retraite à Lille de la tentation", commente un autre. L'ancienne première secrétaire du PS n'a qu'une voix de retard.


Le "Melon d'or 2013" est attribué à Manuel Valls, "pour son œuvre et celle à venir". C'est un ministre "bientôt président à la place du président". Le "Melon d'argent" est partagé par Arnaud Montebourg et la députée des Hautes-Alpes Karine Berger.Qui est la "Langue de vipère 2013" ? Pour ce prix arrivent ex-aequo le ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, qui estime nécessaire un "vrai patron" à Bercy, et le député de Paris Jean-Christophe Cambadélis, qui "concentre toutes ses critiques sur une seule cible : Harlem Désir"...


Notons que le vote a eu lieu avant la publication, dans Le Monde daté du 24 août, d'une interview de M. Cambadélis, dont la tonalité générale justifie, à en croire les premiers commentaires entendus à La Rochelle, le prix qui lui est attribué aujourd'hui.


DELPHINE BATHO, PRIX DU "MINISTRE COURAGEUX"Le "Lèche cul d'or" est le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux. Il est décrit comme le "président du fan club du FC Hollande".Paradoxalement, le prix du "ministre courageux" est attribué à une socialiste qui n'est plus ministre. Delphine Batho a fait parler d'elle par un coup d'éclat... en forme d'hara-kiri. Numéro 2 : la garde des sceaux, Christiane Taubira.Le "Recalé de l'année", titre récompensant l'élu qui, mécontent de ne pas avoir été nommé au gouvernement, grogne à l'extérieur, est le sénateur et maire de Dijon, François Rebsamen. "Lui qui aurait voulu être ministre de l'intérieur ne loupe jamais une occasion de canarder Manuel Valls", résume un de nos confrères.


Enfin, pour finir, a été attribué un prix de la "Blagounette hollandaise de l'année". C'était le 21 juin, au Salon du Bourget. Le président donne le bras à Serge Dassault pour monter des marches, à l'entrée d'un stand, et lâche : "C'est l'Etat qui soutient Dassault... comme d'habitude."Thomas Wieder

samedi 24 août 2013

Les ravages des "hoax"


Les hoax (bobards, canulars, en français) pullulent sur le web. Je conseille vivement à tous ceux qui reçoivent un message douteux, notamment si il leur est demandé de le diffuser, de vérifier sur http://www.hoaxbuster.com/ s'il ne s'agit pas d'un hoax.
Le Canard, dans un autre article, fait état d'un hoax concernant le fils de "C. Taubira, assassin". Malgré le fait que cela ait été répertorié comme une calomnie, si vous allez sur Google et cherchez "Taubira", on retrouve, en tête de la recherche, ces références scandaleuses, ce qui prouve que beaucoup d'internautes continuent à vérifier cette assertion mensongère ("Taubira fils prison")...

Alors, luttons contre ces calomnies ou ces bobards, en refusant de les diffuser : c'est aussi cela la citoyenneté !


Le Canard Enchaïné
21/8/2013

Les rumeurs du Net font foi dans le dos
Raconter n'importe quoi pour nuire à n'importe qui est devenu d'une simplicité enfantine. Planqué dans l'ombre, à l'abri de son écran, le corbeau moderne ne croasse plus. Il clique. Ses calomnies (hoax, dans le jargon anglais du web) peuvent toucher en un éclair des milliers de correspondants. Qui peuvent, à leur tour, les propager comme un poison dans toute la "gogosphère".
Dernier exemple, la robe de Valérie Trierweiler. Les 22 et 23 juin, la première dame accompagne François Hollande au Qatar. Photographiée alors qu'elle visite un centre pour enfants inadaptés, elle porte une robe rose pâle, brodée de fleurs discrètes, mais... transparentes ! Qui laisse deviner jambes, ventre nu et même une culotte XXL. Une provoc de taille au pays des femmes voilées. "C'est grave pour la France et les Français", s'indignent des internautes. "A pleurer de honte !"Sauf que la photo, qui a déjà fait le tour du monde, est un faux. Elle a été retouchée par un malveillant.
Pour mémoire, selon quelques vieux hoax qui font fureur aujourd'hui encore, Bernard Kouchner avait été arrêté par les gendarmes, en 2005, au volant d'une Ferrari appartenant à l'association Médecins sans frontières. "Pire que le scandale de l'Arc !" avait-on lu sur le Net. Et David Douillet -qu'un autre indigné traite de beau salopard-, pincé dans une Porsche "immatriculée au nom des Pièces jaunes". Plus c'est gros, plus ça passe. Et roule l'internaute...


Poisson d'avril

Comme l'expliquent "Hoaxkiller" ou Hoaxbuster", deux sites chasseurs de désinformation, ces sales farces servent à tromper l'internaute, en suscitant chez lui une vive émotion. Peur, compassion, révolte, espoir". Ainsi, le levier classique du hoax est "la description d'une situation d'injustice cachée au grand public", avec un message toujours identique : "Nous savons, la presse se tait, mais, désormais, vous êtes dans la confidence et allez participer à ce que la vérité éclate". En diffusant un mensonge, le gogo révolté, de bonne foi, en devient ainsi la victime et le complice. On ne vérifie pas les causes de la colère, on la propage.
Ainsi, en 2012, un hoax affirme que la gauche s'apprête à réintroduire la vignette auto pour "renflouer l'état déplorable des finances du pays". L'imposture est reprise et commentée en boucle, sans plus de vérifications. En fait, ce vieux poisson avait été publié le 1er avril 2009 par le journal "Minute", avant de refaire sa vie, "de source sûre", sur la Toile. Source sûre, source aigre...
L'extrême droite est friande des bobards balancés sur le Net, comme on glisse une pièce dans la boîte à intox. Le 1er avril 2009, toujours, le site "Novopress", proche du Bloc idenditaire, invente lui aussi un canular très frais : "La croix verte des pharmacies va être interdite parce que elle est un signe religieux ostentatoire." En septembre 2011, évidemment "dissimulé par les médias officiels", le mensonge réapparaît ici et là, nourris de détails plus vrais que nature. C'est l'association Paris-Beurs-Cité qui souhaite l'interdiction de la croix verte et une certaine Ilda Vrospinos, "conseillère technique de Delanoë à la Mairie de Paris", qui apportera "la plus extrême attention" à cette requête. Tout est faux, bien sûr, y compris le nom de la conseillère, anagramme de "poisson d'avril", mais le ressort du tabou religieux a bien fonctionné.
On nous cache vraiment tout : le symbôle de l'addition va être interdit dans les écoles parce qu'il évoque la croix ! Encore plus grave, après "trois ans de gestation", Delanoë a finalement donné son accord pour la construction d'une mosquée au premier étage de la tour Effel. "Pauvre France ! Vous n'aviez qu'à voter pour Marine. Maintenant, c'est trop tard", sanglote un internaute devant la terrible nouvelle.

Parquet maudit

L'intention de nuire est une constante de ces messages. Il y a quelques années, la marque Procter et Gamble a bataillé pendant de longs mois et dans le monde entier pour défendre ses lingettes humides Swiffer. Un hoax parti des Etats-Unis, avant de déferler sur l'Europe, racontait qu'un chat était mort en léchant un parquet nettoyé avec ce produit, lequel "contient un antigel nocif pour les jeunes enfants et les animaux". A Blainville, en France, c'est un chien qui agonise dans d'atroces souffrances. "Faites circuler à tous vos contacts", préconisait la mise en garde. Lancée par qui ? un concurrent savonnier sans scrupules ?
En 2006, Coca-Cola perd du temps et de l'argent pour assurer que, non, un élève de Sao Paulo n'est pas décédé après avoir bu de son soda tout en suçant un bonbon Mentos : mélange mortel ! Un hoax propagé de pays en pays, la victime changeant de nationalité au gré des frontières.
La légende urbaine est un autre type de mensonge, mais désormais paré de la modernité numérique. Il est loin, le temps de la mygale importée dans le yucca de sa tante ou du serpent lové dans le régime de bananes de son cousin, que les enfants racontaient croix de bois, croix de fer pendant la récréation. Voici venu le temps des Roumains qui enlèvent les enfants marseillais à bord de camionnettes pour les livrer au trafic d'organes. Voici les seringues "contaminées au sida" plantées par ces salauds de malades dans les fauteuils de cinéma pour infecter les braves gens. Voici le portable qui électrocute son utilisateur lorsque le téléphone est en charge. Voici le poison "répandu sur une carte de visite" qui "ôte toute résistance aux femmes".Et rien sur le venin qui poisse les claviers ?

Sorj Chalandon

vendredi 23 août 2013

Deux questions d'ordre juridique sur l'affaire Dalongeville



1- Pourquoi, le tribunal est-il allé, concernant GD, au-delà des réquisitions du procureur ?


Le procureur avait requis 4 ans de prison dont 2 ans ferme à l'égard de l'ancien maire d'HB. Le juge a "converti" en 3 ans ferme.
Si le réquisitoire avait été suivi, GD ayant déjà effectué 8 mois de détention provisoire, aurait pu ne pas retourner en prison (ou peu de temps), par le jeu des remises de peine légales et exceptionnelles :
- la remise automatique est de 5 mois (3 mois pour la première année et 2 mois les années suivantes), soit 5 mois pour 2 ans ferme.
- une réduction de peine supplémentaire lorsque le condamné manifeste des efforts sérieux de réadaptation sociale (travail en détention, réussite à un examen, suivi d'une thérapie, efforts pour indemniser les victimes, etc) ... Même durée que précédemment, soit 5 mois.
8 mois de détention provisoire plus 10 mois de réduction de peine, soit 18 mois. Restaient 6 mois à faire en prison, mais "lorsque les déclarations faites par le condamné à l'autorité administrative ou judiciaire antérieurement ou postérieurement à leur condamnation ont permis de faire cesser ou d'éviter la commission d'une infraction (dénonciation, informations concernant un crime ou délit, ...), une remise exceptionnelle pourrait être accordée (maximum : 1/3 de la peine). Cela concerne Dalongeville puisqu'il est un "repenti" (sa fameuse lettre au juge d'instruction, quoiqu'elle concernait le financement du PS, sujet non examiné dans le récent procès...). GD, probablement, n'aurait donc pas été envoyé en prison !
Avec 3 ans ferme, cela se complique. Car aux 10 mois évoqués, on ne pourrait ajouter qu'un an de réduction exceptionnelle (1/3 de 3 ans): soit donc, avec la détention de 8 mois déjà effectuée, 30 mois de réduction totale. Il resterait ainsi un minimum de 6 mois à effectuer suite au jugement prononcé (même cas de figure pour G. Mollet). On comprend donc pourquoi le tribunal a ajouté 1 an de prison ferme.
Attention : ceci est une interprétation strictement personnelle du jugement car la juge pourrait me rétorquer que, par rapport aux délits commis, cela lui semblait justifié... et on ne pourrait que la croire !


2- Pourquoi le tribunal a-t-il condamné "solidairement" plusieurs personnes pour le même délit?
Cela ne concerne que les différents préjudices matériel et moral (ceux de la ville et de 2 autres personnes), les amendes étant dues par chacun, individuellement.


Bien évidemment, c'est parce qu'il a estimé que plusieurs personnes étaient responsables du même délit et donc des réparations civiles demandées (on remarquera, d'ailleurs, que G. Dalongeville est toujours un des co-responsables, de même que C. Chopin, G Mollet et JMBouche le sont souvent également).
L'avantage de la condamnation solidaire, c'est que chacun est tenu de payer la totalité si les autres ne payent pas, à charge pour celui qui paye de se retourner contre les autres. La victime choisira donc la personne condamnée la plus solvable, cette dernière, après s'être acquittée de la totalité, se retournant contre le ou les autres "débiteurs".
Effectivement, certains semblent plus solvables que d'autres. Et il vaut mieux, apriori, pour la ville, par exemple, porter son action en paiement de ses préjudices auprès de Dalongeville ou un entrepreneur qu'auprès de C. Chopin qui a déclaré percevoir 1500 euros mensuels et ne disposer d'aucun patrimoine. Cela n'empêche pas que chacun sera redevable... quitte à devoir s'acquitter de sa dette jusqu'à la fin de sa vie, si ses revenus sont faibles et son patrimoine inexistabnt... Mais, au moins, les victimes ont des chances d'être indemnisées.
On l'a vu, la ville devrait percevoir (si la Cour d'appel confirme) un peu plus de 800 000 euros. A qui les réclamera-t-elle principalement ? Probablement à celui qui est responsable, à chaque fois : l'ancien maire. Celui-ci est-il suffisamment solvable pour payer toutes les réparations civiles, les amendes et les frais de justice (article 475-1 du code de procédure pénale), soit presque 900 000 euros, sans compter les frais de son propre avocat ... et une aggravation du jugement par la cour d'appel ?


jeudi 22 août 2013

Toujours et encore sur le même sujet...


Beaucoup de choses encore à dire sur le jugement de lundi et quelques autres infos.

1- Réponses à certains commentaires :
- L'appel du jugement est suspensif et, si l'arrêt d'appel n'est pas rendu avant mars (ce sera difficile, car il faut organiser ce type de procès et les juges doivent ingurgiter les dossiers), GD peut se présenter aux municipales. Certains peuvent toujours rêver sur son élection (!), mais si l'inéligibilité était confirmée, GD serait obligé de démissionner s'il était élu.
- Les amendes devront être réglées par les condamnés, à l'Etat. Les réparations de préjudices (aux parties civiles : Ville, Bocquet, Fauchet) seront payées par les mêmes, le plus souvent solidairement : les victimes pourront se retourner contre chacun pour réclamer tout ou partie de leur préjudice. Ainsi, il devrait toujours y avoir quelqu'un pour payer et contourner les difficultés d'insolvabilité. C'est vrai que, pour beaucoup, ils devront payer pendant longtemps, en fonction de leurs revenus et de leur patrimoine.
- La justice était saisie pour des délits survenus à compter de 2006 et il est vrai que si on avait suivi la Chambre régionale des comptes, beaucoup des délits antérieurs à 2006 n'auraient pas été prescrits. Il s'agit là de la carence du Préfet, entre 2006 et 2008, qui a pensé que le dossier Dalongeville était réglé, alors que les malversations continuaient.
- Je confirme, et il y a beaucoup de témoins, que les 3 B (Binaisse, Bilde, Briois) "tenaient salon" dans le hall du Palais de justice. D'ailleurs, il apparaîtrait que le Maire se ferait accompagner de Briois, lundi, lors de la tournée des écoles... Le 4ème B (Bouquillon) aurait refusé de les rejoindre. A vérifier lundi, en espérant que cette info fasse capoter cette initiative malheureuse.

2- "Stupeur et tremblements"
A l'audience de lundi, la juge a commencé par énumérer la requalification de certains délits : des détournements de fonds devenus tentatives de DF, surtout. Elle a poursuivi par l'annonce de relaxes pour certains délits. Joie à peine réprimée de Dalongeville et de son avocat. Stupeur pour ceux qui croyaient comprendre que GD était relaxé. Puis soulagement à l'énoncé des sanctions...
On a déjà dit que la présidente avait souligné que les 3 ans ferme de GD ne lui permettraient pas de bénéficier d'une exemption de peine.
Elle a également pris soin de préciser que JM. Bouche, absent (de même que son avocat) ne pourrait bénéficier de remise de peine, et que ceux qui paieraient leurs amendes dans le mois (et étaient présents)auraient droit à une réduction de 20%.

3- Les grandes manoeuvres.
Effectivement, elles commencent, puisqu'on sait que :
- GD sera candidat. Il distribue d'ailleurs des places d'adjoints à tous ceux qu'il contacte.
- Le maire joue à : "retenez-moi ou j'y vais". Il en meurt manifestement d'envie et on peut supposer qu'on le rassure, en lui disant qu'il est le seul à pouvoir rassembler. D'ailleurs, les déclarations de D. Noël, M. Tondelier et P. Piret semblent être des ralliements, soit 5% en compensation de ce que la majorité va perdre avec la scission interne : cela ne devrait pourtant pas susciter beaucoup d'enthousiasme, quand on sait que l'Alliance républicaine rassemblée avait réalisé 20% au 1er tour des municipales 2009... Quand, de plus, même à l'intérieur de la majorité de la majorité, quelques disputes surgissent (un adjoint a eu une sévère prise de bec avec le maire), on ne peut que se poser des questions...
- G. Bouquillon et ses amis seraient bien décidés à ne pas rentrer dans le rang. JM Alexandre, patron du MRC 62, qui ne goûte guère P. Kemel, le député responsable de la circonscription, n'est pas pour une alliance avec le maire, et même si les appareils des partis décidaient de l'union, G. Bouquillon aurait annoncé qu'il préferait ne pas être candidat... ça promet aussi de ce côté là.
- Pierre Ferrari a une longueur d'avance, puisqu'il vient de distribuer un pré-programme. J'ai le regret de dire que les propositions qui y figurent sont d'une indigence rare... Mais c'est un début et cela ne peut donc que s'améliorer !
- Je disais plus haut que le PC semblait très proche du maire. D'autant plus que David Noël et ses amis n'ont pas dû goûter la sortie de JL Mélenchon, rapportée par le Canard Enchaîné dans sa rubrique "La brosse à reluire":
"Frottée avec un bel entrain sur ses mocassins par Mélenchon lui-même : "Notre formation n'a que quatre ans et nous sommes déjà l'une des quatre forces politiques centrales. Certes, ma faconde et ma gouaille sont parfois des cache-misère" ("Le Journal du dimanche" 18/8)"
Insolent, éloquent, lucide, et sympa pour ses alliés communistes !"

Pauvre Hénin-Beaumont !

mercredi 21 août 2013

Le gag !




La Voix du Nord "Autant vous le dire", de ce matin :


"Le tract est tombé lundi dans les boîtes aux lettres. Pierre Ferrari se présente chemise blanche, cravate, veste négligemment sur l’épaule devant le terril Sainte-Henriette. « Un maire pour agir. “Ce n’est pas parce qu’on est sérieux qu’il faut se prendre au sérieux” », peut-on lire. Nul doute, la course à la mairie est lancé (AA : sic!), et les candidats vont commencer à faire parler d’eux."


Et, à côté de cette info, la photo d'un homme effectivement en "chemise blanche, veste négligemment sur l’épaule", sauf que cet homme est sans cravate et qu'il s'agit de... Gérard Dalongeville !


Leçons du procès Dalongeville



Lors du procès Dalongeville, on apprit que "JP Chruszez fit une offre pour racheter le Journal du Pays de Guy Mollet (avec JM Bouche comme associé) pour 100 000 euros et une garantie de 210 000 euros tirés sur le compte de Bellacene au Luxembourg et correspondant aux 210 000 euros déposés par Ramery, la police n'ayant pas eu le temps suffisant pour mener une enquête sur ce virement ... JPC conteste ce point" (v. blog AA 1/6/2013 http://alpernalain.blogspot.fr/2013/06/proces-dalongeville-jour-5.html#!/2013/06/proces-dalongeville-jour-5.html)
Les mêmes journalistes (D. Servenay et B. Collombat) en ont également parlé dans leur remarquable livre, la Fédé 62 : http://alpernalain.blogspot.fr/2013/05/la-fede-chapitre-9-sexe-mensonge-et_25.html#!/2013/05/la-fede-chapitre-9-sexe-mensonge-et_25.html


On se rappelle que le 15/12/2011, M. Le Pen avait dévoilé le dossier d'instruction de l'affaire Dalongeville dans lequel on indiquait que l'ancien maire d'HB avait fait des révélations et notamment concernant "un chèque de 215 280 euros émis en 2007 par l'entreprise de BTP nordiste Ramery sur un compte luxembourgeois à l'ordre de Guy Mollet " (http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2011/12/15/a-lille-marine-le-pen-reclame-une-operation-mains-propres_1618788_823448.html).


3 remarques :
- le fameux chèque était plutôt de 215 280 euros que de 210 000 euros;
- jamais on n'avait évoqué la relation avec le rachat du Journal du Pays. D'ailleurs celui qui a fait une proposition de rachat le nie.
- le procureur, lors du procès, avait repoussé l'argumentation de Me Terquem, avocat de GD, invoquant que ce dossier était traité dans le cadre de l'enquête ouverte en juin à Lille, sur le financement du PS 62.


Si l'argument de la tentative de rachat du Journal du Pays se révèlait exact, un des arguments de GD selon lequel le PS bénéficie de financements occultes, se tient. C'est ce que GD et son avocat ont déclaré lundi en conférence de presse. Pourquoi n'a-t-on pas présenté le chèque devant le tribunal ? Me Terquem dit qu'il n'en a eu connaissance qu'après le procès (il est vrai qu'il est devenu le défenseur de GD après la clôture de l'instruction et qu'il n'a pu demander d'actes supplémentaires). GD dit qu'il n'était pas au courant, mais M Le Pen a lu (voir, ci-avant, dans l'extrait du Monde) la référence au chèque, dans le dossier d'instruction dont elle a eu connaissance.
Est-ce que si le Parquet béthunois avait approfondi cette affaire, cela aurait changé le cours du procès ? Je ne le pense pas, car rien durant ledit procès n'a démontré que les surfacturations ont servi à un quelconque financement du PS, ni d'ailleurs à un enrichissement des entrepreneurs. Et, là, je pense que si quelque chose a été loupé dans le procès, c'est la preuve de l'existence de détournements de fonds et, surtout, de qui en a profité.
En outre, je rappelle que GD n'a adhéré au PS qu'en juin 2008 : son argument de dire que le PS a bénéficié, avant cette date, de versements occultes sans qu'il ne le sache, me semble invraisemblable: il ne pouvait pas ne pas être au courant. Et après juin 2008, il aurait laissé faire ? Je rappelle, d'ailleurs, que GD a écrit qu'il avait bénéficié de contributions d'entreprises (illégales) pour une de ses campagnes.
Enfin, il est étonnant que M. Le Pen, après ses déclarations de 2011, n'ait jamais, elle ou ses acolytes, rappelé l'épisode Ramery, au moment du procès...


J'ai toujours pensé que le PS et le FN se tenaient par la barbichette (ou, en d'autres termes, qu'il y avait un accord tacite) et que le PS a tout fait pour donner la victoire au FN en 2014. Je l'ai dit notamment à 5 occasions :
- quand le PS a désigné Gérard Dalongeville en 2008, sachant les dérives maintes fois évoquées par la CRC;
- quand le PS a tout fait pour éliminer P. Ferrari de la candidature socialiste, en 2009;
- quand une diffamation évidente du FN (les filles de Facon, député alors, citées à tort comme membres du personnel du Conseil régional) est tombée à l'eau pour une ahurissante prescription (voir http://alpernalain.blogspot.fr/2012/04/il-ne-faut-pas-prendre-les-enfants-du.html#!/2012/04/il-ne-faut-pas-prendre-les-enfants-du.html
- quand le PS a désigné Picque comme candidat aux cantonales, alors que ce dernier ne le souhaitait pas, son âge et sa santé étant un handicap, selon lui;
- le soutien incompréhensible, depuis 2009, à une majorité incompétente, à tel point que "le baiser de la mort" va être apposé à E. Binaisse, maire sortant, en le soutenant, pour les municipales... Quelle apothéose !


Vous comprenez pourquoi M Le Pen n'a pas rappelé au cours du procès, les accusations de décembre 2011 ?

mardi 20 août 2013

Oyez, oyez, braves gens !


Mediapart défend les lanceurs d'alerte

La persécution sans précédent des rares lanceurs d'alerte, qui n'ont écouté que leur conscience de citoyens face aux illégalités et aux crimes dont ils étaient témoins, est à elle seule l'aveu de la transgression politique commise : la vérité est si scandaleuse qu'il faut à tout prix faire taire ceux qui l'énoncent, les calomnier et les discréditer. De cet affrontement global entre nos droits individuels et une politique réduite à la police, prête à les sacrifier au nom d'un droit supérieur à la sécurité collective, Internet est désormais le premier champ de bataille.

Edwy Plenel
Directeur de la publication
19/8/13





lundi 19 août 2013

Ce jour, au tribunal de Béthune



-Du monde, ce jour au tribunal de Béthune : des journalistes, des élus héninois (FN et majorité dont le maire), des curieux et des citoyens héninois.


-La vedette du jour, G Dalongeville, s’est comporté comme telle, obnubilé et jouissif devant les caméras et les micros.


-Beaucoup de prévenus absents : Hélias (détenu en Espagne), Ferré (relaxé), Mollet, Bouche, Mazzolini ; Couvreur, Haubois, Bartholdi, Chartier, Pawlisko, Lefebvre, Guasti…Tant pis pour eux, ils ne pourront bénéficier d’une réduction de 20% ( !) en payant les amendes dans les 30 jours, ni d’aménagement de leur peine .


-Les peines des principaux accusés ont suivi celles demandées par le procureur, voire aggravées :
•Ainsi Dalongeville a vu sa peine de prison ferme passer de 2 ans à 3 ans (plus un an de sursis). Cela n’est pas innocent, car GD ne pourra pas arguer de sa détention provisoire de 8 mois pour se voir dispensé de peine ou de bénéficier d’un aménagement. Cela a bien été précisé par la Présidente, Madame Leman. Comme l’amende est restée la même (50 000 euros) ainsi que l’interdiction d’exercice de ses droits civiques, le message est clair : G. Dalongeville doit aller en prison.
•Même chose pour Guy Mollet : prison ferme augmentée d’un an (3 ans), amende, par contre, augmentée de 30 à 50 mille euros, comme la durée de l’interdiction professionnelle (passée de 3 à 5 ans)
•C. Chopin est condamné sur les mêmes bases que celles requises par le procureur (3 ans dont 2 avec sursis, mais avec un aménagement de peine, soit une surveillance électronique, du fait de son âge et de son état de santé), amende de 30 000 euros et 5 ans d’interdiction.
•JM Bouche : a vu sa peine portée à 2 ans (au lieu des 18 mois requis) avec 1 an ferme. 5 ans d’interdiction de ses droits civiques et 3 ans d’interdiction professionnelle.


-D’autres ont écopé d’une peine identique au réquisitoire (les Foughali, Mazzolini, Guasti), ou inférieure (Ameur, Chartier, Pawlisko, Lefebvre) ou supérieure (Réveillon, Couvreur, Bellacehne).


-Le préjudice matériel de la ville a été évalué dossier par dossier En tout : 622 000 € environ, pour lesquels, à chaque fois, GD est condamné à payer solidairement avec d’autres délinquants. Par exemple, pour le Journal du Pays, Chopin, Mollet et GD doivent payer solidairement 109 000 euros environ. Autre exemple : Bouche et GD doivent payer 130 000 euros à la ville.
Le préjudice moral de la ville sera réparé pour environ 200 000 euros. Quelques exemples : 50 000 pour GD, 40 000, chacun, pour Chopin et G. Mollet, 20 000 pour Bouche.
En outre, la plupart des condamnés doivent payer les frais de justice au titre de l’article 475-1 du Code de procédure pénale.


-Laurent Bocquet est débouté de sa demande de réparation de préjudice matériel. Par contre, il sera indemnisé pour son préjudice moral (dont30 000 euros par Mollet, 800 par Bellahcène, 1200 par Hélias et C. Alaimo). Même verdict pour N. Fauchet (préjudice moral de 1500 euros pour C. Alaimo et Bellahcène).




Gérard Dalongeville a annoncé qu’il fera appel et comme celui-ci est suspensif, il pourrait se présenter aux élections municipales… sauf si l’appel est jugé avant mars. L’avocat de G Mollet a aussi annoncé qu’il ferait appel. C. Chopin ne ferait pas appel.
Devant les journalistes, GD a brandi la copie d’un chèque de 215 000 euros, émanant de Ramery et déposé au Luxembourg sur le compte de G. Mollet et preuve du financement du PS … On se demande bien pourquoi ce ne fut pas exposé durant le procès…
Enfin, nombreux furent ceux qui s’étonnèrent du conciliabule, après le jugement, entre le FN (Briois, Bilde) et le maire d’Hénin-Beaumont…

Jugement du tribunal de Béthune dans l'affaire Dalongeville


Délibéré rendu ce jour (détails plus tard) :
Dalongeville : 4 ans (dont 1 an avec sursis au lieu de 2 requis). 50 000 euros et 5 ans d'interdiction de se présenter à un mandat politique.Pas d'amėnagement de peine. 
Chopin : 3 ans dont 1 an avec sursis. Aménagement de peine :surveillance électronique du fait de l'état de santé. amende : 30 000 euros. 5 ans d'interdiction de mandat
Mollet : 4 ans dont 1 an avec sursis. 50000 euros. Pas d'aménagement de peine
Bouche: 2 ans dont 1 an de sursis. 30000 euros. Pas d'aménagement.
Préjudice matériel ville d' HB: plus de 600000€
Préjudice moral: un peu moins de 200000€
À suivre