Alain Alpern
mercredi 6 février 2019
Je reviens !
J'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai ouvert un nouveau blog.
Son contenu est, certes, encore politique, mais plus intimiste. Des réflexions personnelles deux fois par semaine (lundi et jeudi) à partager entre nous...
Son titre : De moâ à vous.
https://demoaavous.blogspot.com/
A bientôt !
mardi 27 juin 2017
Clap de fin
Cela fait quasiment 10 ans que j'écris quotidiennement sur ce blog. Plus de 5000 articles, plus de 4 millions de pages "vues"...
Depuis 2006, année où je suis arrivé à Hénin-Beaumont, j'ai assisté au début de la fin de cette ville : sa mise à sac financière par un maire soutenu par le parti dominant du Pas-de-Calais, maire condamné mais qui n'a toujours pas purgé sa peine de prison. Dans la foulée, une équipe élue avec la bénédiction du même parti, a soigneusement préparé sa succession, chose faite en 2014 avec l'élection du FN à la mairie qui n'eut qu'à se baisser pour récolter ce que ses prédécesseurs avaient semé pendant une quinzaine d'années. J'ai décrit, tout au long de ces 10 années héninoises, cette pénible descente aux enfers, cette défaite annoncée.
Aujourd'hui, en place devant une opposition morcelée, le Front national se révèle sous son vrai visage. Je passe sur l'incapacité d'avoir une vision à moyen et long terme, masquée par une politique démagogique de court terme dominée par les fêtes, célébrations et autres jeux du cirque (existants depuis longtemps et remis au goût du jour) à la grande joie d'un public pas forcément toujours héninois... Ce n'est pas de la politique au sens noble du terme...
Mais que dire de la volonté de mettre un terme à toute critique, à l'instar de tous ces régimes despotiques admirés par les leaders du FN, à savoir la Russie, la Turquie, la Syrie... où l'on étouffe toute opposition ?
Les agents municipaux indociles sont mis au placard ou poussés vers la sortie, les adversaires politiques sont poursuivis devant la justice pour la moindre critique et, ce, aux frais du contribuables, les associations qui "ne jouent pas le jeu" sont écartées... Sans parler du quotidien régional, objet d'un boycott inimaginable, et poursuivi pour le moindre article, même inoffensif... Et, comme toute dictature, le FN a sa propre Pravda, le journal municipal, pour dire sa "vérité" et, ce, une fois encore, aux frais du contribuable...
Bel exemple de ce qu'est le Front national au pouvoir et pourrait être si on lui en confiait d'autres...
Tout cela, je l'ai décrit et dénoncé et l'on pourrait "rassembler ce qui est épars" dans ce blog pour en constituer un cas d'école...
J'aurais espéré terminer "ma mission" le jour où HB sortirait de ce long tunnel, mais les circonstances de la vie font que j'arrête ce jour...
Merci à tous ceux qui ont lu, partagé, contribué et commenté mes chroniques...
Ce blog restera ouvert quelque temps pour recueillir vos commentaires.
On peut me retrouver sur FB ou par mail...
lundi 26 juin 2017
Non-cumul des mandats.
Au-delà des constats sur les « cumulards », il apparaît nécessaire de procéder à 3 réformes :
* Les élus ne pourront exercer plus de 3 mandats identiques et successifs (prévu par le projet de loi sur la moralisation de la vie publique).
* Il convient d’interdire à un député de siéger dans le conseil municipal dont
il était maire lorsqu'il a été élu à l'assemblée.
* Un ministre ne pourra plus se présenter à une élection législative, sauf à
renoncer à son portefeuille. Le projet de loi, évoqué ci-dessus, prévoit
seulement que les
ministres ne pourront plus rester maires ou maires-adjoints de leurs communes,
ni rester présidents ou vice-présidents d'un conseil régional ou général.
Non-cumul :
au moins 223 députés vont devoir abandonner un mandat
Le Monde 25/6/2017
Députés, mais pas que. Pas moins de 327 des 577 membres de l’Assemblée
nationale élue dimanche 18 juin disposaient d’au moins un autre
mandat à la date de leur élection, selon notre enquête sur les profils des
nouveaux députés.
Mais toutes les situations ne sont pas égales au pays des cumulards. Sur
les bancs du Palais-Bourbon, on trouve aussi bien des « petits
poissons » que des « requins », qui cumulent jusqu’à quatre
mandats électifs, sans même compter les diverses responsabilités liées à leurs
fonctions.
·
Quatre députés sur dix vont devoir abandonner au moins
un mandat
Après la conquête d’un siège à l’Assemblée nationale, voici venue l’heure
du choix pour les cumulards les plus gourmands. Les 577 députés
fraîchement élus sont en effet les premiers concernés par la limitation du
cumul des mandats imposée sous François Hollande. La nouvelle règle interdit de
cumuler un mandat de député avec un exécutif local, c’est-à-dire de siéger au
Palais-Bourbon tout en étant maire, président de région, à la tête d’un
département ou même adjoint ou vice-président d’une collectivité.
Aujourd’hui, 223 députés, soit 38,6 % de l’Hémicycle, sont dans cette
situation. Ils ont trente jours à compter de leur élection pour déclarer quel
mandat ils souhaitent conserver, faute de quoi ils devront, par défaut, rester
député et abandonner leurs autres responsabilités.
Ce dilemme touche en premier lieu les fameux députés et maires : pas
moins de 135 nouveaux élus à l’Assemblée nationale ont cette double
casquette. Ce sera ainsi la fin d’une longue histoire pour le fantasque Jean
Lassalle, qui va devoir choisir entre la petite mairie de Lourdios-Ichère
(Pyrénées-Atlantiques) qu’il dirige depuis 1977 et son siège de député qu’il
occupe depuis 2002.
Dans le détail, on ne trouve aucun maire de ville de plus
de 100 000 habitants qui siège à l’Assemblée nationale,
mais quatre maires d’arrondissements de grandes villes : Paris (Claude
Goasguen, Les Républicains, LR), Marseille (Valérie Boyer, LR) et Lyon
– Thomas Rudigoz (La République en marche, LRM) et Hubert Julien
Laferrière (LRM).
Deux autres sont les premiers magistrats de villes de 50 000 à
100 000 habitants : François Pupponi (PS, Sarcelles), et Michel
Herbillon (LR, Maisons-Alfort). Derrière ces quelques cas, le gros du
contingent est maire de villes de 10 000 à 50 000 habitants
(42 députés et maires), de 2 000 à 10 000 (48) et de moins
de 2 000 (39).
A tous ces élus s’ajoutent en outre 49 adjoints au maire, eux aussi
concernés par la loi qui restreint les possibilités de cumul. Soit
184 élus qui vont devoir lâcher les rênes de leur commune.
Mais les députés n’ont pas que des mandats municipaux. Dans la nouvelle
Assemblée, on compte également quatre présidents de départements : Eric
Ciotti (LR, Alpes-Maritimes), Eric Straumann (LR, Haut-Rhin), Maurice Leroy
(UDI, Loir-et-Cher) et Hervé Saulignac (PS, Ardèche). Auxquels s’ajoutent
vingt-sept vice-présidents de départements ainsi que dix-sept vice-présidents
de région, également concernés par la nouvelle loi.
Du côté des autres mandats parlementaires, qu’il n’était déjà pas possible
de cumuler avec un siège de député, on compte :
- deux sénateurs :
Béatrice Descamps (Nord, LR) et Luc Carvounas (Val-de-Marne, PS) ;
- quatre
eurodéputés : Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise), Marine
Le Pen (Front national, FN), Louis Aliot (FN) et Constance Le Grip
(LR).
·
Plus d’un député sur deux a au moins un autre mandat
électif
L’entrée en vigueur de la loi de 2014 ne signe pas la fin du cumul pour
autant : il reste tout à fait possible de conserver plusieurs
mandats, à condition qu’ils ne soient pas exécutifs. De quoi rassurer les
328 députés, soit 57 % de l’Assemblée nationale, qui ont au moins un
autre siège en parallèle.
La réforme de 2014 devrait quelque peu alléger l’emploi du temps surchargé
de certains élus. On pense par exemple à Béatrice Descamps (LR), qui était
jusqu’ici à la fois sénatrice du Nord, maire de Météren et vice-présidente du
conseil départemental du Nord, avant même d’être élue députée. Un cas de figure
unique dans la nouvelle Assemblée.
Mais derrière ce cas particulier, on trouve tout de même pas moins de
85 députés qui exercent en parallèle deux autres mandats, soit 15 %
environ et 241 autres (42 % de l’Hémicycle) qui en ont un autre. Ils
ne seront que 43 % à se consacrer uniquement à la députation.
Certains députés concernés par les nouvelles limitations du cumul ont
d’ailleurs déjà trouvé la parade pour conserver le pouvoir. Agé de 29 ans,
le maire LR de Marck (Pas-de-Calais) et désormais député, Pierre-Henri Dumont,
a prévenu qu’il comptait rester maître de sa ville, bien que contraint par la
loi de passer les rênes à un de ses adjoints en conservant une simple fonction
de conseiller municipal. Une ficelle popularisée par Christian Estrosi (LR),
qui quittait en 2015 sa mairie de Nice, tout en y restant conseiller, pour
prendre la tête de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur… Fonction qu’il a
abandonnée en mai pour redevenir maire et que bien des députés pourraient
imiter.
Pour aller plus loin, Emmanuel Macron a promis pendant sa campagne de limiter
également le cumul dans le temps, en interdisant aux élus d’enchaîner plus de
trois mandats identiques consécutifs. Si elle entre en vigueur, cette réforme
ne devrait concerner qu’une mince partie des députés élus en juin :
l’Assemblée vient en effet d’être renouvelée aux trois quarts, et
68 députés n’ont fait qu’un mandat auparavant, ce qui laissera dans tous
les cas moins d’une centaine d’élus potentiellement concernés.
Du haut de ses six mandats législatifs passés, le député LR du Haut-Rhin
Jean-Luc Reitzer ne serait ainsi pas concerné en 2022 par une telle
limitation, car il n’a pas siégé de 2012 à 2017. Ses collègues Olivier Dassault
(Oise, LR) et Jérôme Lambert (Charente, PS), seuls autres députés à commencer
leur septième mandat, seraient en revanche concernés car ils n’ont plus été
battus depuis 2002.
La palme de la longévité revient, quant à elle, à un trio de députés LR
– François Cornut-Gentille (Haute-Marne), Gilles Carrez (Val-de-Marne) et
Guy Teissier (Bouches-du-Rhône) ainsi qu’à l’UDI Charles de Courson (Marne),
tous élus sans discontinuer depuis 1993, ce qui fait qu’ils amorcent leur
sixième mandat de suite.
·
La droite championne du cumul
Si le « renouvellement » dont se targue La République en
marche (LRM) est à relativiser, notamment par la forte présence dans ses rangs
de personnalités qui n’avaient jamais été élues mais étaient déjà engagées dans
la politique au sens large, il est encore plus loin de se trouver à droite.
C’est simple : 96 % des 136 députés LR, UDI et divers droite
exerçaient déjà au moins une fonction élective à la date de l’élection.
Même constat à gauche (PS et apparentés), où 92 % des élus détenaient
déjà au moins un mandat, ainsi qu’à l’extrême droite (90 %) et chez les
régionalistes corses et ultramarins confondus (100 %). A l’arrivée, seule
la gauche radicale et LRM ont fait élire environ un député sur deux sans mandat
électif.
Autre phénomène parlant : là où un député sur quatre de la majorité
présidentielle et de la gauche radicale va devoir abandonner au moins un
mandat, cette proportion est trois fois plus importante à droite.
Seuls deux députés de la droite et du centre droit n’ont jamais exercé de
mandat électif avant d’être élu à l’Assemblée nationale. Il s’agit de l’élu des
Vosges Christophe Naegelen (divers droite) et de l’UDI Béatrice Descamps
(Nord). Le parti Les Républicains n’a fait élire aucun novice de la politique.
dimanche 25 juin 2017
Deux réflexions sur la réalité politique...
- Personne ne trouvera à défendre un parti politique qui paierait ses cadres internes en les salariant comme assistants parlementaires de députés européens, sans qu'ils aient à travailler pour ces députés.
Le FN et le Modem sont dans l’œil de la justice parce qu'ils auraient procédé ainsi. Tant que l'infraction n'a pas été constatée, la présomption d'innocence est la règle.
La direction du FN ne semble pas affectée par les soupçons qui pèsent sur elle d'avoir organisé une telle tricherie. Personne ne s'en étonnera.
Au Modem, on a estimé que les mêmes soupçons ne permettaient pas à des ministres de leur parti de garder leur portefeuille et trois ont démissionné (F. Bayrou, M de Sarnez et S. Goulard). Pourquoi ont-ils été remplacés derechef par 2 autres ministres Modem, à savoir J. Gourault et G. Darrieussecq ? Parce que les trois démissionnaires ont à voir avec l'enquête en cours : les 2 femmes en tant qu' euro-députées dans la période concernée et F. Bayrou en tant que président du parti. Les 2 nouvelles ministres n'ont jamais été eurodéputées... Qu'elles que soient les raisons qui les ont poussés à démissionner (éthique personnelle, coup d'épaule de Macron, conscience d'être coupables), il n'en reste pas moins que l' attitude des démissionnaires est appréciée, contrairement à celle des eurodéputés FN dont certains estiment même qu'ils n'ont pas à répondre aux convocations de la justice...
Le FN et le Modem sont-ils les seuls partis qui auraient pu détourner des fonds européens ? J'en doute et l'équité consisterait à mener l'enquête auprès des autres partis français représentés à Bruxelles pour que tous soient sanctionnés s'ils ont également fauté...
- Comment peut-on être ministre et député ? 6 ministres se sont présentés et ont été élus. S'ils avaient été battus, E. Macron avait annoncé qu'ils devraient démissionner du gouvernement... Une sorte de quitte ou double !
Alors que le non-cumul (partiel) des mandats est enfin entré en vigueur, je ne comprends pas que l'on puisse cumuler le mandat de député avec la fonction de ministre. C'est aberrant pour plusieurs raisons :
* chacune de ces deux activités est quasiment à plein temps;
* cela va à l'encontre de la séparation des pouvoirs et, à ce titre, ce cumul me semble inconstitutionnel !
* comment un ministre peut-il être représentant de la circonscription où il a été élu ? Il est ministre de tous les Français, et député de ceux de sa circonscription. Il y a, pour le moins, un conflit d'intérêt évident... .
* un ministre-député va-t-il faire pression sur ses collègues sur le vote d'un projet de loi (qui dit "projet" dit déposé par le gouvernement) et, à l'inverse, poussera-t-il ses collègues à voter contre une proposition de loi (émanant, donc, de l'Assemblée) quand cette dernière n'a pas l'heur de plaire au gouvernement ?
Enfin, je me demande si les ministres-députés cumulent les indemnités des 2 fonctions et, notamment, s'ils perçoivent cette aberrante IRFM (indemnité représentative des frais de mandat), sans besoin de justificatifs, alors que toutes leurs dépenses sont prises en charge dans le cadre de leur fonction gouvernementale. A tout le moins, pourrait-on leur supprimer cette IRFM...
Il est étonnant que personne ne parle de ce cumul ministre/député introduit par F. Fillon en 2007 alors que de Gaulle l'avait exclu de la Constitution...
samedi 24 juin 2017
Perplexité
A LA LECTURE DE LA VOIX DU NORD DE CE JOUR (ÉDITION BÉTHUNE-BRUAY), MON ATTENTION A ÉTÉ ATTIRÉE PAR DES compte-rendus d'AFFAIRES JUDICIAIRES DONT LES PEINES prononcées ou les réquisitions M'ONT SEMBLÉ DISPARATES...
saint-OMER
Jeudi, deux Arquois ont été condamnés pour avoir organisé 360 lotos prohibés entre 2010 et 2013, dans leur restaurant à Arques, et à Saint-Omer. Après un rappel à la loi en 2009, ils ont continué les lotos, sous couvert d’une association, sans réel but caritatif, dans laquelle ne figuraient qu’eux deux. Les lotos ont engendré 569 758 € de recettes mais le couple ne s’est guère enrichi, le bénéfice étant de 500 € par mois chacun. Les deux Arquois ont écopé de 5 000 € d’amende avec sursis chacun et devront s’acquitter solidairement de 200 € d’amende forfaitaire, 4 000 € de pénalités et 158 547 euros de droits fiscaux.
BETHUNE
« Le 22 mai 2016, les victimes participent à un enterrement de vie de jeune homme , commence la présidente Bujacoux. Dans le même bar, des filles enterrent une vie de jeune fille. À la sortie, le ton monte entre ces filles et les prévenus. ». « Les filles sont importunées par les prévenus, mes clients protestent, je les en félicite d’ailleurs, commente Me Bruno Dubout. Mais ça n’a pas plu aux agresseurs. » « Un témoin dira que vous tapiez tellement fort avec vos pieds que la tête de la victime rebondissait sur le sol, insiste la magistrate. Plusieurs témoins ont décrit une scène d’une rare violence. Une jeune femme a même dit que vous alliez les tuer ! Que vous avaient-ils fait? » « Rien, répond un des quatre protagonistes. C’est leur façon d’arriver sur nous qui nous a déplu… » Le procureur a requis douze mois de prison avec sursis à l’encontre des quatre prévenus. Le jugement a été mis en délibéré au 4 juillet.
BÉTHUNE.
Le prévenu est un sans domicile fixe qui a déjà eu maille à partir avec la justice. Dans la nuit du 6 au 7 octobre 2016, il est entré au hasard et par effraction dans un cabinet d’avocat béthunois où il a dérobé un écran d’ordinateur, une tablette et trois boîtiers. Pour les revendre ? Même pas puisque le SDF, confondu par son ADN, avoue avoir jeté tous ces objets, n’en voyant pas l’utilité… Ce soir-là, il était fortement alcoolisé et, s’il reconnaît les faits sans la moindre difficulté, il ne les explique toujours pas. Pas plus qu’il ne donne de raison valable pour avoir dégradé un immeuble béthunois inoccupé. Il écope d’une peine de six mois ferme, est maintenu en détention et a été condamné à verser 450 € à la partie civile.
LABEUVRIERE
D. D. ne faisait pas le fier, jeudi, devant le tribunal correctionnel de Béthune. Encore moins lorsque la présidente a lu, à voix haute, les différents commentaires qu’il a postés sur Facebook et Twitter entre février 2015 et février 2017. Des messages faisant l’apologie des premiers actes terroristes perpétrés en France mais aussi provoquant à la haine et à la violence, notamment à l’encontre des juifs, ou encore proférant des menaces et des propos outrageants envers les policiers du commissariat de Béthune, contre lesquels il n’a pourtant pas spécialement de griefs (AA : ah ! parce qu'il avait des griefs à l'égard des Juifs ?). Le rapport psychiatrique étant néanmoins relativement rassurant et le casier du judiciaire du prévenu vierge, elle a donc requis 6 mois de prison avec sursis assortis d’une amende de 500 €.
vendredi 23 juin 2017
Que JL Mélenchon, E. Macron et JM Le Pen veuillent bien me pardonner...
Sarcelles : une vidéo d’allégeance à Emmanuel Macron retrouvée dans un local du Parti socialiste
Agissant sur une dénonciation anonyme, des enquêteurs du DRPJ de Versailles ont mis la main hier sur « une quantité considérable de matériel pro-Macron » au siège socialiste du Val d’Oise. Entendus en audition libre, les militants présents dans les locaux nient en bloc.
Mais le clou de la perquisition reste cette vidéo d’allégeance au chef de l’État, Emmanuel Macron : longue de quelques minutes, on y voit un candidat socialiste du Val d’Oise, assis en tailleur devant un large drapeau de LREM. L’homme, masqué, est encadré par ce qui semble être des militants socialistes qui tous brandissent le programme d’En Marche ! et un exemplaire de « Révolution », la profession de foi du candidat Macron parue en novembre. Le candidat déclare « prêter solennellement allégeance à Emmanuel Macron, Président des Présidents, seul digne descendant du prophète Charles de Gaulle ». Suit alors une longue diatribe contre « la politique politicienne », « la gauche caviar » et « la droite catho » – possiblement inspirée des écrits d’Henri Guaino, d’après un expert BFMTV.
La vidéo s’achève sur « Walk In », l’hymne de campagne d’Emmanuel Macron, qui retentit alors que l’homme entreprend de sacrifier un Code du travail « pour prouver la fermeté de son ralliement ». Des images troublantes.
Le Gorafi
AA : L'homme qui prête allégeance serait Emmanuel Valls...
.
La « guéguerre » n’en finit plus entre le leader de la France Insoumise et le député de La République En Marche.
C’est une querelle qui surprend, tant par ses protagonistes que par sa virulence. Après l’avoir accusé de ne pas savoir ce qu’est un contrat de travail, Jean-Luc Mélenchon récidive en s’attaquant aujourd’hui au look atypique du député Cédric Villani : « Je vais aussi lui expliquer ce qu’est un coiffeur. Il va tomber par terre, parce qu’il sait pas ».
En effet, selon nos sources contradictoires, Cédric Villani n’aurait pas coupé correctement ses cheveux depuis décembre 1999. Ce serait « le passage à l’an 2000 » qui l’aurait perturbé capillairement et poussé à adopter cette chevelure longue et noir corbeau.
Une réponse ne s'est pas fait attendre
Mais, une fois de plus, Cédric Villani ne s’est pas laissé intimider par Jean-Luc Mélenchon et a rétorqué immédiatement sur Twitter en déclarant :
« Cher @JLMelenchon, Directeur du salon « FAUDRA TIFFE HAIR » à Angers, j’en ai vu des coiffeurs… mais c’est tjs un plaisir de recevoir des candidatures ! »
Le tweet a, une fois de plus, fait rire les internautes, mais Jean-Luc Mélenchon ne s’est pas avoué vaincu et a confié qu’il avait encore « des tonnes de choses à dire sur ce plouc ».
Le Gorafi
AA : JLM, pour faire la paix, a demandé à CV (médaille Fields de mathématiques, en l'absence de prix Nobel en cette matière), de donner des cours de maths à sa petite-fille, âgée de 4 ans, qui a du mal avec le calcul...
Jean-Marie Le Pen est décédé ce matin des suites d’une profonde déshydratation.
Il attendait en plein soleil que sa fille vienne lui ouvrir les portes de la réunion de parti, sans succès. Jean-Marie Le Pen a été retrouvé dans un état de grave manque d’eau dans sa voiture et rapidement emmené à l’hôpital. Sur place, il a refusé d’être soigné par un Arabe qui, citation: “Est surement faible et idiot à cause de son manque de nourriture pendant le ramadan”. Il a donc demandé à ce qu’on lui trouve un infirmier blanc, ce qui lui a été refusé. L’heure de la mort a été confirmée pour 12h12. Jean-Marie Le Pen venait d’avoir 89 ans aujourd’hui.
Nordpresse
AA : Cette dernière nouvelle, jusqu'à preuve du contraire, est fausse...
mercredi 21 juin 2017
Lu, vu et entendu
- Marguerite Déprez-Audebert, députée élue dans la 9ème circonscription du 62 (Béthune) sous la bannière LREM, se trouvait, ce mardi, dans le train Béthune-Paris, et faisait part que, pour elle, l'Assemblée nationale n'était pas une "découverte", puisqu'elle y avait travaillé comme assistante parlementaire de son père. Rappelons que Léonce Déprez, ancien maire du Touquet, fut député de 1986 à 2007.
Comme quoi, les emplois familiaux, ça a du bon !
- Dans le même train (eh oui !) monta, à Arras, S. Briois, suppléant de M. Le Pen dans la 11ème circonscription du même 62, et accessoirement maire d'Hénin-Beaumont et député européen (et vice-président du FN). Et vous savez ce qui se produisit ? Le train ne put redémarrer que 25 minutes plus tard !
Les mauvaises langues, taisez-vous !
-Lors du débat dimanche soir sur FR3, étaient assis côte à côte, le maire de Lambersart et ancien ministre Marc-Philippe Daubresse et Eric Dillies, le candidat FN battu dans la première circonscription du Nord. La caméra, espiègle, les surprit, hilares... Le frontiste venait-il de rappeler au suppléant du candidat LR battu dans la 4ème du Nord par une candidate LRM, que lui, E. Dillies, tout FN qu'il est, pour éviter que le candidat LREM soit élu également, avait soutenu le candidat de... La France Insoumise, Adrien Quatennens, finalement élu ?
Rigolo ?
- Traité de «matheux» et mis en cause sur sa connaissance du droit du travail par Jean-Luc Mélenchon, le scientifique Cédric Villani, médaille Field de Mathématiques (l'équivalent du Nobel, qui n'existe pas pour les maths !) a essuyé un méprisant : «J'ai vu le matheux, je vais lui expliquer ce qu'est un contrat de travail, il va tomber par terre. Il ne sait pas ce qu'il y a dedans. Il ne sait pas que la journée de 8 heures, c'est 100 ans de lutte. Le gars croit que ça a toujours été comme ça».
Le nouveau député, novice en politique, lui a élégamment tweeté : «Cher @JLMelenchon, Directeur de l'IHP (AA : l’institut Henri-Poincaré (IHP) de recherches mathématiques à Paris), j'en ai vu des contrats de travail... mais c'est tjs un plaisir de recevoir des cours particuliers !»
Décidément, place à la nouvelle génération pour remplacer les anciens politicards...
J'ai lu un commentaire moins sympa pour Mélenchon: " La bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe"
- J'avais écrit, hier, que des électeurs socialistes de premier tour, avaient, plus que probablement reporté leurs voix, dans la 10ème du 62 (Bruay), sur le candidat FN, Ludovic Pajot, assurant son élection. Le candidat socialiste, Bernard Cailliau, battu au premier tour, m'a indirectement répondu par l'intermédiaire de La Voix du Nord : "Il apparaît que c’est bien le phénomène du refus des électeurs d’une grande partie de la gauche d’aller voter au second tour, qui propulse tristement le candidat FN au palais Bourbon" . Comment expliquer alors, que le frontiste a bénéficié de 1078 voix supplémentaires entre les deux tours, alors que le nombre de votants a diminué de 1066 voix... Ou sont parties les 2869 voix du socialiste ?
Hum...
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