"Adieu ?" interroge la une de l'édition européenne de Time datée du 2 avril, avec une photo de profil de Nicolas Sarkozy, qui "fait face à la perspective de devenir le président d'un seul mandat", selon le magazine américain. En cause, les résultats économiques, citant l'explosion de la dette, la perte du triple A et le taux de chômage. Selon Time, les événements de Toulouse et Montauban "pourraient doper le statut de Sarkozy comme dirigeant prompt à agir" mais risquent "d'arriver trop tard dans le match" pour le candidat de l'UMP.
Charline Vanhoenacker, correspondante de la RTBF (Belgique) :"Une forme d'hypocrisie de la part des candidats. Par exemple, pendant la cérémonie en hommage aux militaires à Montauban, on a reçu des communiqués de presse [des équipes de candidats]. Il y a là un manque de dignité."
Joav Toker, correspondant israélien à Paris : "[Dans des circonstances comme celles des événements de Toulouse], ce n'est pas tellement la nature de l'action militaire qui compte, mais la fiabilité du régime en place."
Philip Turle, directeur adjoint de la rédaction anglaise de RFI (Radio France International) : "Les points gagnés par Sarkozy ne sont gagnés que pour le premier tour, car les gens ne sont pas dupes."
The Daily Telegraph: "Largement critiqué pour ses propos aux relents xénophobes, le candidat Sarkozy a pris de la hauteur en retrouvant son rôle de président, estime le quotidien conservateur . Tandis que François Hollande, en décidant de suspendre sa campagne, restait sur la touche".
Selon Huffington Post (c'est un site français) Angela Merkel serait bien en train de changer son fusil d'épaule. Après avoir soutenu sans faille Nicolas Sarkozy depuis qu'il est au pouvoir, la chancelière allemande revoit sérieusement son point de vue initial, notamment depuis que le président-candidat a basculé vers une rhétorique plus droitière dans ses discours. Sa décision d'abandonner l'idée de meetings en commun et son "comportement changeant" aurait irrité aussi -en privé- Merkel.
Enfin, l'éditorial de Courrier International reflète la presse étrangère: bling-bling. Ce qualificatif revient sans cesse dès que l’on parle de Nicolas Sarkozy. Et sans doute lui restera-t-il attaché pour la postérité. Bling-bling, la fête organisée par le nouvel élu pour célébrer sa victoire au Fouquet’s, en 2007. Bling-bling, les lunettes d’aviateur qu’il aime exhiber. Bling-bling, son épouse top model et leur romance sur papier glacé. Bling-bling, ses amis fortunés. Bling-bling, son avion présidentiel aménagé à grands frais.
Pour les correspondants de la presse étrangère, le quinquennat qui s’achève a été un régal. Haut en couleur, tout en audace, Nicolas Sarkozy était facile à croquer – presque trop. Fascinés, parfois interloqués, les journalistes étrangers ont souvent jugé le personnage moins sévèrement que ne le faisaient leurs confrères français. Envers l’homme d’Etat et son bilan, ils ont la plume plus acerbe. Ils reconnaissent au président d’avoir défendu, avec force, une certaine idée de la France. Ils lui concèdent d’avoir pris les rênes du pays en des temps difficiles, à l’approche d’une grave crise économique et financière. Mais, sans complaisance, ils soulignent aussi ses errements, ses revirements, ses insuffisances. Sur la scène internationale comme sur la scène intérieure. Car, s’il y a bien un point sur lequel le président bling-bling n’a pas fait merveille, c’est sur les banlieues, ce scandale, cette aberration de notre société. Après les promesses de 2007, Nicolas Sarkozy n’est jamais passé à l’acte.
Les correspondants de presse internationaux à Paris sont des gens souvent aguerris et savent bien qu'une élection présidentielle en France n'est jamais jouée d'avance. Laissons parler les urnes.
RépondreSupprimerSynthèse du tirage au sort des conseillers de quartiers :
RépondreSupprimer"Satisfecit" général de l'ensemble des acteurs de la vie politique locale car il est vrai l'action fut un modèle de "démocratie".
Cependant avec un point de vue un peu plus technique,on note :
- 4 urnes
- une élection à "2" tours
- à peu près 150 enveloppes
- on retire 30 postulants du microcosme politique local.
- le résultat :
1. Ceux ou celles qui voulaient être élus, il suffisait simplement de s'inscrire soit au titre du collège société civile, soit au titre du collège association locale car pas assez de candidats.
2. "26 000 héninois, 120 enveloppes", même en repoussant l'élection d'une semaine faute de combattants à Beaumont village.
C'est pourquoi, à l'aube de ce printemps, Monsieur Georges Bouquillon, Premier adjoint à la communication et Maître de cérémonie, s'est extasié toute la soirée et nous attendons avec impatience l'élection des Présidents.Triste veillée.
Ah j'oubliais, un petit moment d'humour quand même lors de ce spectacle, car la première enveloppe sortie des urnes par notre ami Georges fut celle de Geoffrey Gorillot.Petit clin d'oeil du destin !!!.
A 11H53. Merci de ces infos...
RépondreSupprimerQuestions:
- en quoi fut-ce un modèle de "démocratie"?
- pourquoi un tirage au sort en 2 tours?
- pourquoi a-t-on retiré 30 personnes du microcosme local? Sur quels critères? Geoffrey Gorillot n'est pas une personnalité locale?
- je croyais que les Présidents étaient le maire ou son représentant...
Quelqu'un a t-il la composition des conseils de quartier?
RépondreSupprimerAUTANT VOUS LE DIRE La société mixte ADEVIA
RépondreSupprimerdimanche 25.03.2012, 05:21 - La Voix du Nord
La CALL demande un audit sur ADEVIA
Déjà décortiquée par la chambre régionale des comptes, la société d'économie mixte ADEVIA devrait faire l'objet d'un audit. La question a été soulevée à la CALL par Bruno Troni (PC) qui évoque « un déficit chronique de 200 millions d'euros ». Le président de la communauté d'agglo se dit d'accord. « Cet audit permettra de rassurer ou non les élus communautaires du bassin minier », a déclaré le maire de Liévin qui compte y associer les présidents des communautés d'Hénin-Carvin et Artois Comm. Jean-Marie Alexandre (MRC) en profite pour demander que les élus reprennent la main « sur ce que doit être l'action d'ADEVIA demain ». Jean-Pierre Kucheida faisant observer que les élus n'ont pas la majorité au conseil d'administration (face aux banques en particulier), le maire de Souchez estime qu'il en va de la bonne gestion des deniers publics. Car ce sont bien les collectivités qui garantissent les prêts à ADEVIA. La demande d'une garantie était d'ailleurs à l'ordre du jour lors de la séance de vendredi soir, pour l'extension du foyer d'accueil médicalisé Le terril vert à Liévin.
Sarkozy aurait une stature internationale ?
RépondreSupprimerEtre le roquet des Etats Unis, en partant va t'en guerre en Lybie et en abandonnant ensuite le peuple Libyen?
Aller sacrifier nos militaires en Afghanistan.
Se fâcher avec le Mexique (Pauvre Florence) ?
Vendre des rafales au Brésil ?
Vendre des rafales en Inde en se faisant piquer nos secrets industriels ?
..............
Je ne parle pas de l'Afrique !
Quelle stature d'Homme d'Etat.
Bouffon 1er oui?
Dehors le Nain.
Z.
Une question me taraude ?
RépondreSupprimerQui du témoin qui aurait vu le suspect de toulouse avec un tatouage sur le visage ?
Manipulation ?
Stratégie de la Police ?
Affabulation d'une personne voulant passer à la télé ?
Qui a des infos ?
Z.
Encore aurait-il fallut que la majorité des Héninois soient correctement informés de cette création de conseils de quartiers.
RépondreSupprimerComme disait la chanson toujours d'actualité de Jacques Dutronc:"On nous cache tout on nous dit rien"
Euh...presse, journal municipal toutes boites...mais c'est vrai qu'une réunion quartier par quartier n'aurait pas été suprerflue...mais comme vous le savez peut-être nos élus ont peur d'aller au-devant des habitants.
RépondreSupprimerl élection de quartier truqué cela me rappel l air dalongeville
RépondreSupprimerA 15h10 :
RépondreSupprimerJacques DUTRONC chante aussi "L'opportuniste"
Ca marche également à Hénin
Z.
18H35
RépondreSupprimerQuel trucage?