L'article, ci-dessous, résume bien l'impasse dans laquelle nous sommes arrivés: le capitalisme et la social-démocratie ont fait faillite, puisqu'ils n'ont pas su résoudre les inégalités sociales et la lente destruction de la planète. Et pourtant, les solutions existent...mais demandent une remise en cause complète de nos modes de pensée, notamment sur l'idée de croissance quantitative (le PIB) opposée à la croissance qualitative, celle qui mesure l'améloration de la vie de chacun et de tous...
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le vocabulaire d'Hervé Kempf, je me suis permis quelques explications...
Hervé Kempf (né en 1957) est un journaliste et écrivain français. Il écrit dans le quotidien français Le Monde depuis 1998.
L'absence de l'environnement dans les débats politiques des pays occidentaux est accablante. Elle empêche la réflexion sur la conséquence de la crise écologique : sa conjonction avec le mouvement mondial d'égalisation (AA: en gros, la mondialisation) conduit les pays riches à la baisse de leur consommation matérielle. Le déni de cette perspective ne laisse ouvertes que deux politiques.
- Dans la politique oligarchique (AA: dans le monde capitaliste), la classe dirigeante proclame la possibilité d'augmenter l'abondance matérielle par la croissance du PIB (AA: c'est situation, notamment, de la France. L'obsession de la croissance pour la croissance ne débouche sur rien, même pas de la création d'emplois), sans toucher à une répartition des revenus très inégalitaire. Cela stimule l'aggravation de la crise écologique (AA: puisqu'on cherche à produire à tout va sans considération des dommages environnementaux) et l'augmentation des prix de l'énergie (AA: puisqu'elle se raréfie, mais on en a besoin pour faire repartir la production), d'où un blocage de la croissance (AA: parce que les prix des produits augmentent ) et un chômage accru. Il en découle une montée des tensions sociales que l'oligarchie tente de détourner vers les immigrants et les délinquants (AA: pratique bien commode du "bouc-émissaire"). De surcroît, la compétition mondiale pour les ressources alimente le nationalisme (AA: chacun pour soi et chacun chez soi). L'oligarchie renforce l'appareil sécuritaire et réprime les mouvements sociaux, abolissant progressivement les formes extérieures de la démocratie. Au bout du chemin, la violence.
- Dans la politique sociale-démocrate, les dirigeants s'obstinent à chercher la croissance. Ils corrigent aussi l'inégalité sociale, mais à la marge, pour se concilier les " marchés " (AA: qui ne verraient pas d'un bon oeil que l'on augmente les bas salaires, que l'on supprime les emplois précaires, que l'on lutte contre les discriminations envers les femmes, etc). Les tensions sociales sont moins fortes que dans le scénario précédent, mais le poids de la crise écologique et les tensions internationales restent aussi lourdes, générant les mêmes effets de frustration. La fraction la plus réactionnaire de l'oligarchie harcèle les dirigeants en s'appuyant sur l'extrême droite. L'issue est la débâcle - ou une franche rupture avec le " croissancisme " (AA: par la force des choses).
Il faudra alors, enfin, accepter l'adaptation à la crise écologique. La clé en sera de réorienter une part de l'activité collective vers les occupations à moindre impact écologique et à plus grande utilité sociale - la maîtrise de l'énergie, un nouvel urbanisme, l'agriculture, l'éducation, la santé, la culture... Cela entraînera la création d'emplois, tandis que la socialisation du système financier empêchera la stérilisation d'une part de la richesse collective. Les inégalités seront drastiquement réduites. Cela rendra équitable, donc supportable, la baisse de la consommation matérielle, d'autant plus que biens communs et collectifs seront nettement améliorés (AA: cette notion de biens communs est fondamentale: cela va au-delà de l'intérêt général. L'eau, l'air sont des biens communs à l'humanité et donc à gérer par tous, pour tous).
Au bout du chemin, un monde en paix avec la nouvelle réalité des limites de la biosphère. Mais qu'il est long !
par Hervé Kempf
© Le Monde 29/4
Hervé Kempf (né en 1957) est un journaliste et écrivain français. Il écrit dans le quotidien français Le Monde depuis 1998.
Le choc de la catastrophe de Tchernobyl le pousse à se consacrer aux questions écologiques et, au Monde il couvre notamment les sujets relatifs aux négociations climatiques et aux organismes génétiquement modifiés (OGM). Il s'est défini en 2009 comme "objecteur de croissance" .
Dans "Comment les riches détruisent la planète", il montre que l'absence de réelle solution à la crise écologique découle de la profonde inégalité qui règne dans la période actuelle, et du comportement de la classe oligarchique (cf l'article ci-dessus).
Dans "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme", il estime que le capitalisme a adopté depuis 1980 un régime nouveau par rapport à la période antérieure et considère que l'exacerbation de l'individualisme a transformé la culture collective. Dans cette optique, la solution à la crise écologique passe par un retour du sentiment collectif, et donc par la sortie de la culture capitaliste (idem).
(source: Wikipedia)
LE BRUN ANNONCE LA COULEUR....POUR LE MUGUET??
RépondreSupprimerREFLECHISSEMENT
D'accord très souvent avec H Kempf et son site : reporterre.net
RépondreSupprimerC'est pour aller dans ce sens et faire entendre la voix des objecteurs de croissance que nous (Collectif des Objecteurs de Croissance 62) avons l'intention de présenter des candidats dans les douze circonscriptions du Pas-de Calais.
Ras-le bol de ces candidats (présidentiels ou autres) qui n'ont que ce mot à la bouche : croissance. Ras-le-bol d'élus qui pensent que l'emploi reviendra dès que la croissance repartira. Il n'y aura plus de croissance économique.
Toute personne sensée sait très bien que l'on va vers une fin de matériaux non renouvelables. Ce n'est pas seulement la fin du pétrole :
on extrait déjà moins de pétrole qu'il y a un an,
ce qui est extrait est de plus en plus cher,
c'est pourquoi le prix du carburant augmente … pour le plus grand plaisir de Total.
Les ressources en matières premières ne sont pas inépuisables. On a trop tiré sur la ficelle. Il faut donc réfléchir collectivement pour voir une autre société. De cela, les élus n'en parlent pas … ou si peu.
Avez-vous entendu beaucoup parler de production locale, de commerce local, de villes en transition ? C'est pourtant ce qui sera le plus important dans les années à venir.
Pour savoir plus sur ce que l'on voudrait faire passer, lire la plateforme des objecteurs de croissance 62 sur le site : www.objecteursdecroissance62.fr/
Pierre Rose
Sarko en enfer !
RépondreSupprimerExtrait de "La voix du nord" - Commentaires
Nicolas Sarkozy, Queen Elizabeth, et Vladimir Poutine meurent en même temps et se retrouvent en enfer.
A leur arrivée, ils repèrent un téléphone rouge et immédiatement demandent quelle en est l’utilité.
Le diable leur dit qu’il peut être utilisé pour appeler la terre dans des circonstances exceptionnelles.
Considérant tous les trois que les circonstances sont exceptionnelles car ils n’ont pas eu le temps de régler tous leurs problèmes, ils décident de demander s’ils peuvent s’en servir.
Poutine demande donc d’appeler la Russie, il parle pendant 5 minutes et le diable lui dit qu’il lui doit 1 million de Roubles. Poutine fait un chèque.
La Reine Elisabeth demande donc à son tour d’appeler l’Angleterre. Elle parle pendant 20 minutes et le diable lui demande 6 millions de livres. Elle paye.
Nicolas Sarkozy à son tour prend le téléphone, appelle la France et parle pendant 4 heures. A la fin de l’appel le diable lui dit qu’il doit 5 euros.
Quand Poutine entend cela il rentre dans une rage épouvantable et demande au diable pour quelle raison Sarkozy est traité de manière préférentielle.
Le diable sourit et lui dit que depuis que François Hollande est devenu président, la France est devenue un enfer et que c’est donc un appel local !
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J'attend toujours que Hollande dénonce les magouilles du PS62 et du conseil régional !
Il donne des voix à Sarko en ce moment !
J.
sarko,
RépondreSupprimerle plus grand menteur et le plus grand manipulateur de la 5 é république.
le pire ,c'est que nous avons le même à hénin-beaumont.
il se nomme G.B.
La croissance n'a de seul intérêt que de grossir le capitalisme et d'enrichir les spéculateurs.
RépondreSupprimerIl faut interdire le mot spéculation.
On peut donner des emplois sans croissance, il y tant de chose à faire pour notamment limiter la crise écologique qui s'annonce.
Il faut redonner (en les obligeant si nécessaire) aux banques un rôle d'aide à l'investissement et au final elles gagneront ainsi que ceux qui auront investi.
Stoppons également les profits indécents.
Je ne voterais pas SARKOZY car je ne mérite pas l'austérité annoncé. J'ai la chance, j'ai bien travaillé à l'école pour cela, d'avoir "un vrai travail" depuis vingt ans, je ne spécule pas, je dépense, je paie des impôts.
J'estime ne pas avoir fait de conneries qui mérite de me serrer la ceinture.
Je voterais donc Hollande mais je souhaiterais qu'il lutte avec ses camarades européens pour relancer l'activité sans penser uniquement croissance (Du vrai socialisme en faisant la "nique" aux agences de notation)
Z.
je suis anti-fachiste primaire.
RépondreSupprimermais ,je regarde marion, en direct sur B.F.M.T.V.
car ,la meilleure façon de combattre son ennemi,ce n'est pas de l'ignorer,mais de le connaitre parfaitement.
kemel,un baron du P.S.ripoux 62, devant elle ,ne pésera pas lourd.
quant à la bourgeoise -dourgeoise ,amie très, très intime de celui qui accompagna dalongeville à la porte de la prison de longuenesse.peu courageuse et sur ordre de ses deux gouroux,celui de souchez et celui d'hénin-beaumont,elle n'osera se présenter pour les législatives de la 11 é.les capotes,elle ne les supporte plus.
nous l'attendons tous ,de pieds fermes , pour les municipales.nous les cocus de la gauche et de ses complices
signé DUCON.
anachronisme ,ce matin à la mairie.
RépondreSupprimerG.B.¨à la "fête du travail ".
lui qui n'a pas beaucoup travaillé durant sa vie professionnelle.
mais qui fit travailler les autres ,en les manipulant.
n'est ce pas ,daniéle et chantal.
J'ai vu dimanche l'équipe A du Stade Héninois a déclaré forfait.Du jamais vu dans l'histoire du club,les dirigeants en place parlaient d'un renouveau,j'espère qu'ils tireront les leçons de cet échec et qu'une démission collective s'impose ou la mairie arrêtera de se ridiculiser avec de tels dirigeants.
RépondreSupprimerOn évite soigneusement d’utiliser le terme de «fête du travail», trop associé à Pétain. La loi du 30 avril 1948 l’ancre comme une «journée fériée, chômée et payée». Dans l’usage courant, on privilégiera le terme de fête des travailleurs.
RépondreSupprimerPour Z... et quelques autres...
RépondreSupprimer"Je ne mérite pas l'austérité annoncée"...
Hélas, d'un coté comme de l'autre, elle sera là...
Objectivement, le moins mauvais choix serait peut-être Hollande Président...puisqu'il le faut bien... et un gouvernement de droite ou centre-droite pour l'empêcher de faire des conneries et faire office de garde-fou (sans jeu de mots)
L'austérité est écrite depuis des décennies, le clivage Gauche-Droite fût son terreau.
5 ans pour redresser un pays en ignorant les autres et annulant les accords relève non de l'utopie mais de l'absurdité.
Et Encore faut-il définir par rapport à quoi le relever ?
La Grèce, l'Espagne, l'Allemagne, la Chine ???
Le marché est mondial, faut-il refermer les frontières ?
Si oui, retour au moyen-âge, si non, délocalisations en masse.
On rêve de la croissance Allemande ? Etes-vous prêts à accepter n'importe quel travail pour 500 euros par mois ?
Pensez-vous que votre naissance, votre éducation vous donne le droit illimité aux 35 heures et 40 jours de congés par an ?
Notre pays est une exception MONDIALE !!!
Et Encore faudra-t-il que vous ayez de l'argent à dépasser durant ces dits congés... à moins que vous ne cherchiez un travail au noir pour boucler les fins de mois...
Reconnaissons-le, on a dérapé.
Entre la misère des corons si chère à notre JPK golden-boy et le "tout social, smic à 10.000 euros dévalués, il y a une marge...
Et oui les mecs et le mecses, il va falloir se remettre à bosser !
Pour ceux qui comme moi font déjà 50 heures semaines, ça ne va pas changer... pour les autres...
C'est au pied du mur que l'on voit le maçon...
Que l'on vote noir ou blanc... LA FETE EST FINIE !!!
J.
Pour moi, électeur de gauche, le premier mai a toujours été synonyme de fête des travailleurs qui bossent, suent et méritent leurs salaire et respect. Tous les syndicats s'y retrouvaient chaque année, cela nous donnait l'occasion de nous retrouver autour du pot de l'amitié. Jamais alors, on ne nous disait qu'il s'agisait d'une fête que l'on devait attribuer à Pétain, vision de la collaboration et de tout ce que ce mot symbolise comme horreurs du passé. Puis, Le Pen a ajouté sa fête de Jeanne d'Arc qu'aucun historien digne de ce nom ne peut affirmer s'il s'agit d'une légende ou d'une réalité. Aujourd'hui certains reprochent à Sarko, de mobiliser son électorat pour ce 1er mai. Mais pourquoi pas lui? Pourquoi lui précisément, n'aurait-il pas le droit de fêter le 1er Mai? Pourquoi ne pas avoir, en son temps, accusé la CGT de collaborationnisme, puisqu'aujourd'hui tous ceux que ,j'ai suivis comme porte voix de ma gauche, affirmait que c'était ma fête et pas la "fête à Pétain"?
RépondreSupprimerPourquoi quand Le Pen s'est emparé de ma fête, ne m'a -t'on pas rappelé que c'était la "fête à Pétain et aux collabos"? Pourquoi autant de discours dépourvus de sincérité? Il faut simplement dire qu'il y en a marre de la rigueur, que l'on veut une véritable politique respectueuse du droit des travailleurs et de leurs aspirations à plus de sécurité (travail, justice, droits de l'homme...), à plus d'égalité et de fraternité? Ce ne sont pas nos barons socialos nantis grâce à la corruption (GG)qui aujourd'hui vont encore nous prendre pour des cons? Con-tribuables de plus en plus taxés et floués grâce à leur incompétence et leurs gabegies, oui, sans aucun doute... Alors, ces politicards de tous bords feraient bien de respecter un peu plus leur électorat et cesser de les prendre pour des veaux! Ma fête, mon premier mai, je l'aime, car il est celui de tous les travailleurs qui hureleront encore aujourd'hui: "Policards de tous bords, cessez de nous prendre pour des cons!"
Je suis Heninois et je suis étoné de n avoir aucun tract du ps dans ma boite aux lettres!pourtant,le ps "officiel" s est enrichi de la présence d un nouveau membre,et ils ne devraient pas avoir de problemes pour tracter;
RépondreSupprimer13h29 !
RépondreSupprimerEncore J.P. Papin !!
Et dire que le Stade a fait forfait !
sacré président !!!!