Ce mercredi matin, un accident est survenu à l'angle de place J. Jaurès et de la rue Carnot, sur un passage pour piétons. Un véhicule a renversé une dame qui traversait la route et qui aurait subi une double fracture.
J'avais, en 2011, signalé à plusieurs reprises au maire, E. Binaisse, le danger que représentait ce passage pour piéton mal placé, puisque à la sortie d'un virage et non visible par les véhicules qui prennent de la vitesse après avoir laissé une priorité à droite 50 mètres avant. J'avais, à 2 reprises, moi-même, failli être renversé. Pressentant que quelque chose de grave pouvait se passer, j'avais :
- adressé des courriers au maire. Sans réponse.
- demandé à des policiers municipaux, présents à cet endroit, un jour où j'avais pu éviter une collision, de faire un rapport au maire, en indiquant mes coordonnées. Pas de suite.
- las qu'il n'y ait rien de fait pour éviter un drame, j'ai écrit l'article ci-dessous le 14/9/2011 (http://alpernalain.blogspot.fr/2011/09/un-homme-averti-en-vaut-deux-mais-pas.html)
Je maintiens ma proposition de remettre à la victime de ce matin mes courriers au maire, qui, joints à l'article écrit ce 14 septembre, devraient suffire pour mettre en cause la responsabilité d'Eugène Binaisse (l'assureur du véhicule en cause pouvant se retourner contre le maire de l'époque en s'exonérant de la responsabilité de son client pour "faute d'un tiers"). Si besoin était, il doit être possible de retrouver le rapport de la police municipale, cité précédemment...
Mais comme à son habitude, l'ex-maire n'avait pas daigné répondre, ni agir...
Un homme averti en vaut deux, mais pas à Hénin-Beaumont !
J'avais,
à plusieurs reprises, attiré l'attention du maire sur 3 passages pour
piétons extrêmement dangereux, et bien connus des Héninois, à savoir:
-
à l'angle de la place Jean-Jaurès et de la rue Denis Papin (face au
restaurant italien, Girgenti): il suffirait de le déplacer de quelques
mètres dans la rue Papin, face au tabac-presse;
-
au coin de la place Carnot et de la rue Montpencher (en plein virage!),
face au marchand de journaux: il faut le supprimer, un autre existe 20
mètres plus loin (face à l'opticien), parfaitement sécurisé...et 20
mètres avant, à savoir:
-
place Carnot, en face de l'église, devant la pharmacie. Il faut placer
des feux clignotants 30 mètres avant ainsi qu'un dos d'âne, pour obliger
à ralentir...
C'est
sur ce dernier passage que s'est produit, vers 11h, ce matin, un
accident plus important que les différents avertissements précédents.
Heureusement, il semblerait que l'homme renversé sur le passage lui-même
ne soit pas gravement blessé. Mais pourquoi faut-il attendre un
accident pour revoir ces lieux notoirement dangereux?
A
l'une de mes nombreuses interpellations à ce sujet, le Maire me fit
répondre que cela faisait des années qu'il les empruntait sans aucun
souci! Réponse qui démontre une fois de plus, s'il en était besoin, que
nos élus n'écoutent pas et sont les seuls à posséder la vérité!
J'avais
répondu au Maire, en son temps, que, en cas d'accident grave, je
conseillerais aux victimes d'engager directement la responsabilité de la
mairie et celle personnelle du maire (en fournissant au besoin mes
courriers adressés à ce dernier...).
Le présent texte est une nouvelle interpellation du Maire pour éviter un accident grave...
Même après son éviction justifiée et méritée ,les conneries de l'ancien maire continuent d'emmerder les heninois,comme il le fit pendant 4 ans.mais je crois que cela n'est pas fini.il reste encore quelques cadavres dans les placards,mis avec l'aide de son con-plice PH.TH.
RépondreSupprimerMr Alpern, je sais que vous avez combattu la mafia socialiste JPC, JPK, PERCH, JM ALEXANDRE et bien d'autres !
RépondreSupprimerAvez-vous peur des représailles?
Vous n'avez pas allusion une seule fois du suicide de l'agent de la CAHC et vous n'avez pas non plus donné votre opinion sur la méthode de management de CORBISEZ, nous le savons tous qu'il vous attaque en justice avec notre argent(l'argent du contribuable). Mais pour l'amour de dieu continuez votre combat!
Vous êtes le seul avec quelques uns à essayer de sauver hénin-beaumont mais le JPC lui a préféré l'offrir au FN pour être réelu à la CAHC et vous le savez!
Bon courage à vous
A part une poignée de lèche-bottes, pas grand monde pour soutenir neuneule. Le mandat risque d'être long au sein des services.
Supprimerquand on est sourd , aveugle et brossé dans le sens du poil par des opportunistes...
SupprimerLe sang bleu s'intensifie, ou comment la démocratie se privative au profit de ceux qui en vivent déjà...:
RépondreSupprimerUn quart des maires des villes de plus de 30 000 habitants est issu d’entourages politiques locaux, selon une étude que vient de publier le Cevipof. Les élections de mars dernier ont par ailleurs confirmé le déclin des maires ouvriers et employés.
Des maires issus d’“entourages”. Un quart des maires des communes de plus de 30 000 habitants sont des cadres territoriaux ou sont issus d’entourages locaux – cabinets de maire, collaborateurs de conseil général ou régional ou d’intercommunalité. C’est l’un des enseignements de l’étude du sociologue Luc Rouban sur “le nouveau pouvoir urbain en 2014”, que vient de publier le Cevipof [cliquez ici pour lire l'étude]. Ces entourages ne représentaient que 0,8 % des maires en 1983. “À cela il faut ajouter la part également croissante prise par les professions politiques dans lesquelles ont été intégrés les assistants parlementaires ou les collaborateurs d’élus au niveau national”, indique l’étude.
La fin des maires ouvriers. Les ouvriers et les employés des secteurs privé et public sont désormais quasi inexistants à la tête des villes de plus de 30 000 habitants. En 1983, 17,3 % des maires de ces communes étaient ouvriers et employés, contre 1,6 % à l’issue des élections municipales de mars 2014. Et ceux-là – comme les maires professeurs des écoles – sont sous l’étiquette du Parti communiste français ou du Front de gauche.
65 % des communes sont désormais à droite. Sur les 260 communes de plus de 30 000 habitants en France, 64 ont connu une alternance. Parmi elles, 62 ont basculé à droite et 2 seulement à gauche. L’étude précise : “65,8 % des communes de plus de 30 000 habitants sont dirigées en 2014 par un maire de droite alors que la droite n’en détenait que 41,2 % en 2008.” La proportion des femmes reste stable, à 12,3 %, entre 2008 et 2014. Même stabilité de l’âge moyen : 56 ans.
Pas de renouveau social. Les maires diplômés en droit ou en économie ou d’un institut d’études politiques sont devenus nombreux alors que la part des maires disposant d’un diplôme professionnel ou du seul baccalauréat recule. Luc Rouban observe “une progression de la notabilité” des élus. “On est loin d’un renouveau du personnel politique”, écrit-il.
Des maires partisans. L’étude relève le poids des appareils politiques dans la politique locale : “En 2014, les maires des villes de plus de 30 000 habitants sont très généralement des professionnels de la politique bien ancrés dans les appareils partisans. L’image d’une nouvelle population de maires sans expérience est loin de la réalité.” En mars dernier, 10,8 % des maires ont été élus en bénéficiant du soutien du maire sortant, contre 6,5 % en 2008. La part des maires primoaccédants est assez faible : 31 %, contre 29 % en 2008.
Sylvain Henry
Merci à vous.
Supprimereffectivement AA, je vous trouve trop mou pour dénoncer cette tragédie du décés a la CAHC, j'avais mis rapidement un mot sur votre blog....j cru que le lendemain il y avait un article mais rien....depuis j'ai un peu déserter cet espace de Liberté...en tout état de cause...soyez assurée les employés de la CAHC, vous aurez mon soutien sans faille pour combattre ces lâches.... et j’espère que les responsables auront en répondre devant les tribunaux... et bon courage a la toute la famille du défunt...
RépondreSupprimer16H46 et 18H50 : le sujet est non seulement triste, mais également complexe. Il est difficile d'avoir un jugement sur les raisons du décès de cet agent. Difficile d'accuser quelqu'un sans preuve... On sait, d'après son épouse, que le défunt avait été affecté par le fait qu'il n'avait pas eu l'avancement qu'il espérait; on sait également, d'après une psychologue qui a travaillé sur le sujet, que le personnel de la CAHC est fortement stressé. On sait que l'ancien DGS n'était pas apprécié (euphémisme). Mais je ne me sens pas capable, aujourd'hui, d'émettre un jugement sur les responsabilités et notamment celle du Président. Et s'il faut désigner des responsables, je le ferai sans peur de représailles...
RépondreSupprimerL'évènement est trop récent pour que j'ai pu collecter toutes les informations nécessaires...
Aujourd'hui je ne peux que dire que ce suicide est l'expression d'un climat détestable au sein du personnel, mais en écrivant cela, je sais bien que tout le personnel et les observateurs font la même constatation. Ce qui serait intéressant c'est que les élus s'expriment sur le sujet et posent des questions... Le silence règne : par solidarité ou par prudence ?
Après les moments d'émotion viendront les explications et, notamment, on attend des décisions de JP Corbisez pour faire cesser le climat de désespérance... On peut supposer que l'absence de DGS n'arrange pas la situation.
N'ayez crainte donc, je suis attentif à la situation et, comme vous, je souhaite que les choses soient mises à plat. En attendant, pour comprendre, je me renseigne...
Je comprends votre avis. Cependant, au cours du 1er mandat la sonnette d'alarme avait été tirée. Déjà. Vous attendez un réaction du gourou ? Vous allez attendre longtemps, faites-nous confiance. Le flico-managment a encore de grand jour devant. Le reste, les interviews, larmoiements... c'est du pipeau. Le fric, y a que ça qui compte.
SupprimerDés le début du reste, avec son ami le gros fouilleur de poubelles (qui protégeait soit disant la collectivité de choses que l'on voulait nous cacher, tu parles) ce fut élimination systématique des agents qui refusèrent de marcher droit. On se saurait cru du temps du Politburo !
Les lâches, en réalité, sont la poignée que l'on voit depuis partout, la suite, celle qui met en avant LE président comme ils l'appellent (faut pas se leurrer, hein, ils le détestent tout autant, mais en profitent bien au niveau carrière). Des lâches bien utiles au maître, car ils permettent de garder le bétail. C'est un mot horrible, mais c'est ainsi. Résultat, les meilleurs éléments ont mis les voiles, et ils ont eu raison. A quelques rares exceptions, il ne reste que le lot commun, ceux qui n'ont pas d'autre choix et qui souffrent. Et les kapos.
On a déjà écrit sur ce blog combien le management était désastreux dans beaucoup de communes et d'intercommunalités du Pas de Calais. On a déjà démontré combien le mélange des genres politique et administratif avait un impact déplorable sur les structures, leurs missions, leurs effectifs. On a maintes fois expliqué les raisons qui amènent à disposer d'un personnel qui réponde aux conditions statutaires d'embauche et qui soit formé dans les écoles du CNFPT prévues pour cela.
SupprimerOn a expliqué l'erreur d'un système qui exclut plus qu'il n'intègre. On a aussi tenté de rappeler quelques règles de base de management territorial. On a rappelé qu'il existait une charte de déontologie à l'intention des Directeurs généraux des services rédigée il y a au moins dix ans.
On a aussi raconté comment le mélange des genres pouvait être néfaste à la structure entre Directeur de Cabinet et Directeur général .
L'explication est allée plus loin encore en cherchant les raisons dans les comportements des uns et des autres dans un environnement culturel peu enclin au respect des règles de droit. On a encore expliqué les raisons de ce sillon culturel qui amène le système à reproduire les mêmes depuis 65 ans sans que quiconque ne s'interroge sur la reproduction entre soi et les effets qu'elle provoque. On a encore expliqué comment un parti disposant d'une doctrine généreuse finit par devenir une affaire clanique amenant à l'exclusion de ceux qui essaient de porter un vrai débat démocratique. On n'a cessé de démontrer le système figé et rétrograde interdisant tout progrès et amenant un département entier dans une regression telle que n'importe quel voyageur peut observer de visu . On a expliqué ce déficit démocratique majeur qui interpelle tant les contradictions sont grandes entre les discours et la réalité du terrain. Il y a longtemps que les méthodes totalitaires sont en oeuvre sous couvert d'un discours et de termes modernistes qui n'ont de cesse que de servir de couverture à une pratique digne des régimes les plus rétrogrades. On a aussi évoqué l'absence du role des syndicats dont les responsables sont par ailleurs liés fortement au pouvoir politique. Alors quand on a exploré beaucoup d'issues où 'impression qui en résulte amène au constat qu'il n'y a plus d'espoir, alors arrive ce qui doit arriver: le desespoir et l'extrême droite.
Quant aux profiteurs du système, ils en vivent trop bien pour penser un seul instant une remise en cause: voyez les gérémiades des conseillers généraux qui confondent tout dans leur plaidoyer à l'encontre de leur propre gouvernement et qui tentent encore une fois de mettre la population de leur côté avec cette croyance bien ancrée qu'ils peuvent encore et encore continuer à la manipuler.
Pour nous en tenir à la Cahc, observez simplement le turn over des directeurs généraux depuis sa création et la difficulté de faire vivre le collège des chefs de service, chacun se sentant menacé tant les méthodes de mises au placard successives sont monnaie courante et bien rodées: là encore, il existe un droit pourtant bien codifié: une faute mérite sanction: la faute est précisément définie, la sanction aussi! Combien de fois le conseil de discipline est -il saisi ? combien de memoires d'accusation et de défense sont rédigés ? On observe bien qu'on est dans un système dont les règles n'ont rien à voir avec celles édictées dans le code général des collectivités territoriales; mais cela arrange beaucoup de monde, a commencer par les membres du bureau eux-mêmes: on a beau avoir affaire à des agnostiques, tous -sans exception- sont dignes de Ponce-Pilate.
Oui, on sait la formule utilisée par un ancien cadre, parce que je l'ai souvent entendu la formuler lorqu'il évoquait l'exercice du travail à la Cahc : "Vous imaginiez déjà avoir atteint le fond de la piscine ? eh bien je m'aperçois encore qu'on peut toujours aller plus bas; je crains même que ce soit sans fond "
SupprimerEt il n'était pas du genre à se plaindre, et était plutôt bien vu, mais arrivait à être l'observateur sans parti pris de sa propre administration politique.
Courage au futur DGS, pour refaire travailler les agents qui ont tellement pris gout à glander au vu des circonstances. Mort de rire. Et dire que tout cela était prévisible.
RépondreSupprimerIl y a en plus d'un capitaine de pédalo, un commandant de pirogue !
le bedonnant germe n' a t'il pas aussi sa part de responsabilité dans l' affaire des passages piétons ? il était adjoint à la sécurité , non ?
RépondreSupprimerLe probléme a t'il au moins été évoqué lors de leur réunions préparatoires au CM ?
je serais curieux d' avoir l' avis de l' équipe des 12 de gb
Monsieur Alpern, Merci de votre réponse je suis l'anonyme de 16H46. Nous savons que vous ferez en sorte de faire connaitre la vérité !
RépondreSupprimerMême sous les menaces, nous savons que JPC désire vous faire taire et pour ça il a le soutien de la mafia socialiste.
Il est temps que la justice fasse le ménage car beaucoup de gens sont en souffrance et aucun élus n'a rien fait suite au rapport accablant de la psychologue, il est ne font que se rejeter la balle qui assumera et défendra le personnel, qui? Beaucoup d'autres sont en arrêt de travail.
JPC, JPK, Perch, JM Alexandre verront bientôt leurs royaumes prendre feu. Car la justice n'en a pas fini avec les affaires : ADEVIA, Ste Henriette, le Tramway nommé désir! Que se soit à la CAHC ou à la CALL.... Même les techniciens en deviennent complices avec leurs silences car eux même savent qu'il y a des magouilles, alors nous leurs demandons d'écrire au procureur et de l'informer.
JPC a plusieurs informateurs au sein de la CAHC qui l'informe pour museler le personnel et même au sein des syndicats : "hein David" ( pour que sa femme soit embauché)!
Et son copain le commandant ne pourra plus le protéger car tout simplement les preuves sont là!
Merci Monsieur Alpern de faire votre enquête et de nous tenir informés.
L'informaticien ou celui de la DRH ?
Supprimeroui quelqu'un qui sait aussi comment "mater" le personnel et pas seulement à la cahc...
SupprimerVous êtes vraiment grave Alpern! Savez vous que votre seul adversaire devrait s'appeler Briois à l'heure actuelle?
RépondreSupprimer3 articles par semaine : ce n'est pas assez ? Et vous que faites vous sur ce sujet ?
Supprimerça n'est surtout pas une raison pour cautionner les turpitudes de ceux qui devraient honorer la démocratie et se camoufler dans l'attaque de l'extrême droite en période électorale, 22:37:
Supprimerl'exemplarité vaut pour ceux qui représentent la démocratie. La montée de l'extrême droite s'explique largement par ceux qui s'octroient de façon honteuse et abusive l'exclusivité de la représentation démocratique, vu ?
Ce qui dérange les usurpateurs du Pas de Calais c'est cet espace de liberté républicaine que représente ce blog, tout comme son auteur qui reste un homme libre malgré un environnement oppressant. Vous voulez encore des exemples et quelques cas concrets avec démonstration à l'appui ?