Dans sa
soixante-huitième année, Jean-Richard Sulzer est
professeur à l'université
Paris-Dauphine où il enseigne toujours la gestion comptable et
financière ainsi que les Finances et la comptabilité publique
"Fondateur
et ancien directeur du centre de recherche en gestion de l'université Paris-XIII, il fut
expert financier auprès des tribunaux et éditorialiste à France-Soir,
ainsi que membre du Conseil des
prélèvements obligatoires et membre de section du Conseil
économique, social et environnemental" (Wikipedia). On
trouvera son impressionnant CV (pas mis à jour, semble-t-il) sur http://www.crefige.dauphine.fr/labo/cv/sulzer.htm.
Outre son
poste d'adjoint aux finances, au budget et à la commande publique à
Hénin-Beaumont, il est conseiller
communautaire de la Communauté
d'agglomération d'Hénin-Carvin, Il est conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais depuis 2010
(après l'avoir été en Île-de-France), et membre au bureau politique du Front national. Il
déclarait, par ailleurs, à la Voix du Nord, le 28 mars 2014 : "je suis
aujourd’hui de retour à l’Assemblée Nationale auprès de Gilbert Collard",
comme assistant parlementaire, peut-on supposer... C'est un cumulard
politique, comme ses 2 collègues S. Briois et B. Bilde, mais, par contre, à la
différence de ces 2 derniers, il cumule financièrement les avantages de la
politique et de la vie professionnelle. Ce natif de Besançon, où il fut
conseiller municipal, habite, semble-t-il encore, la ville la plus chic de
France, Neuilly-sur-Seine (avenue du général de Gaulle, s'il vous plait !) où
il fit connaissance de l'ancien maire, N Sarkozy. Il aime, apparemment, le nord
de la France, où il est conseiller régional, mais il tenta, également et sans succès, de
s'implanter à Tourcoing en se présentant à des élections législatives et
cantonales, avant de se retrouver, finalement, à Hénin-Beaumont...
Son
parcours politique (UDF, UMP...), ses particularités personnelles assumées et
proclamées (Juif et Franc-Maçon) en font un élément atypique au sein du FN,
correspondant à la volonté de M. Le Pen de dédiaboliser le parti. On a pu voir,
lors du dernier conseil municipal, que lorsque Briois "péta les
plombs", il tenta, en vain, de le calmer, et c'est en cela que sa
"sagesse" présumée pourrait circonvenir les débordements des jeunes
élus, que sont le maire et B. Bilde, envers l'opposition. Sa courtoisie est,
d'ailleurs, admise par l'ancien maire, E. Binaisse.
Voici le
portrait que vient d'en dresser Le Monde dans son édition du 8 avril "La
potion économique du FN"), http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/libre/20150408/index.html :
"En vérité, le Front tâtonne encore largement. Ecartelé
entre un Jean-Marie Le Pen qui a prôné tout et son contraire, du reaganisme
dans les années 1980, au souverainisme dix ans plus tard, et une Marine Le Pen
qui cherche à bâtir un nouveau corpus idéologique en s'appuyant sur d'anciens
mégrétistes tentés par un ralliement. " Il fallait bricoler entre
le père et la fille ", se souvient Jean-Richard Sulzer,
aujourd'hui adjoint aux finances du maire Steeve Briois à Hénin-Beaumont (Nord
- Pas-de-Calais), ce laboratoire du " marinisme ".
C'est cet agrégé d'économie, diplômé de HEC – "
J'ai le même CV que Strauss-Kahn ", fanfaronne-t-il – que Marine
Le Pen, pas encore présidente du FN, a chargé de monter son fameux CAP éco, un
cercle d'experts censé lui fournir un programme économique chiffré et
plausible. " Lorsqu'on a évoqué les nationalisations temporaires,
Jean-Marie Le Pen a hurlé, raconte
M. Sulzer. Il nous trouvait mendésistes ! En fait, nous
reprenions le vieux programme poujadiste ; étatiste aux frontières et libéral à
l'intérieur. "
Jean-Richard Sulzer, dit " JR ", référence à sa
capacité à jouer les méchants pour Marine Le Pen, vient pour sa part… des
cercles barristes. Il a fait sa thèse sur la rationalité des marchés financiers
sous la direction d'Alain Cotta, ce professeur d'économie à Dauphine qui milite
aujourd'hui pour la sortie de la France de l'euro. Assistant d'Edgar
Faure, et alors membre de l'UDF, il s'est rapproché du lepénisme en
entrant au cabinet de Jean-Pierre Soisson lorsque ce dernier a pris, en
1998, la présidence de la Bourgogne grâce au Front national. En
2002, le voilà qui parcourt les villages de la région pour glaner des
signatures en faveur du candidat Le Pen, qui peine à réunir ses 500
parrainages.
Devenu secrétaire général du groupe FN à la région
Ile-de-France, M. Sulzer suit Marine Le Pen lorsqu'elle s'implante dans le Nord
- Pas-de-Calais. Désormais, c'est lui qui, dans la voiture qui les emmène vers
Lille puis vers Hénin-Beaumont, donne des cours d'économie à Marine. Lui
apprend ce qu'est un taux et le rôle des grands agrégats".
Voila un portrait bien flatteur de cet homme, sur ce blog c'est étonnant.
RépondreSupprimerBref, sont seul défaut est de ne pas avoir la carte socialiste. Ce qui va permettre aux hyènes de lui cracher dessus.
RépondreSupprimerBelle participation de nos CHERS députés ( quelques dizaines sur 577 ! ) pour débattre du très controversé projet de loi sur la sécurité intérieure. Cherchez l'erreur...
RépondreSupprimerTrès bon débat hier soir sur France 2 sur le sujet.
Flatteur ? Relisez, 18:33...
RépondreSupprimervous parlez sans doute de 17:33 ?
Supprimerhttp://www.latribunedelart.com/louvre-le-point-sur-l-affaire-des-reserves
RépondreSupprimer….une information dont nous aurions pu croire qu’il s’agissait d’un poisson d’avril si elle n’avait pas été révélée dès la veille du 1er avril (voir Daily Nord) : Elvire Percheron, fille de Daniel Percheron, président de la région Nord-Pas-de-Calais, a été nommée administratrice générale adjointe de l’Établissement public de coopération culturelle (EPCC) du Louvre-Lens….