L'article suivant du Monde mérite une
petite explication préalable. On ne peut en vouloir à la journaliste (bien que…)
d’avoir omis quelques « détails » concernant Cécile Bourdon. Voilà
quelques jours que des rumeurs, confirmées par la Voix du Nord, faisaient état
de la création d’un poste de directeur-adjoint de cabinet du président,
Jean-Pierre Corbisez, de l’Agglo Hénin-Carvin. On a parlé abondamment de « recasage »
et j’avais même indiqué, sur le ton de l’humour, que la fonction « fléchée »
pour Cécile Bourdon était « sous-dimensionnée » quant à son
expérience de Vice-présidente chargée de la Santé à la Région.
JP Corbisez, voyant la polémique enfler,
a rapidement affirmée que la venue de C. Bourdon, n’était pas d’actualité, que
l’ex-VP, adjointe à Lens et déléguée à la Communaupole Lens-Liévin, avait répondu à un appel à candidature…
2 remarques :
- Je ne
suis pas convaincu de la nécessité d’un directeur-adjoint à la CAHC, d’autant
plus que le besoin ne s’en était jamais fait ressentir depuis des années…
- Le
directeur de cabinet de JP Corbisez est Jean-Pierre Quargnul (ex-maire de
Maroeuil, battu en 2008), qui, ironie de l’histoire, fut chargé de mission au
groupe socialiste du Conseil régional et chargé de préparer les dossier s des
élus socialistes, notamment pour les commissions. Certes, Cécile B avait une
assistante personnelle, mais il est piquant de voir qu’elle aurait pu être
directrice-adjointe de celui qui travaillait pour son groupe. En revanche, elle
aurait eu comme collaborateur, si elle avait été embauchée à la CAHC, un autre
chargé de mission du même groupe socialiste…
Dur retour à l’emploi pour les anciens élus issus du privé
LE MONDE |
Il y eut la première claque. Politique, s’entend, ce
6 décembre 2015, quand Cécile Bourdon, vice-présidente sortante socialiste
du conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, apprend que la liste emmenée par
Pierre de Saintignon arrive derrière celles de Marine Le Pen et de Xavier
Bertrand. Et que Pierre de Saintignon se retire pour faire barrage à l’extrême
droite au second tour. Une semaine de campagne puis le retour à la
réalité : celle d’une femme de 45 ans, battue dans les urnes et
obligée de pointer à Pôle emploi.
« Le contrecoup a été violent »,
reconnaît-elle. Elue une première fois à la région en 1998, elle rempile
en 2004. Après être passée à mi-temps dans l’association où elle
travaillait, elle devient assistante parlementaire avant de tout plaquer pour
se consacrer à la politique – elle sera réélue en 2010, chargée de la
santé. « J’étais à 150 %, je travaillais de 7 heures à
minuit, on mettait en place une politique nouvelle avec un axe fort sur le
cancer », raconte cette mère de deux enfants, également adjointe à la
mairie de Lens (Pas-de-Calais).
Elle ne regrette rien : c’était, dit-elle, « la
plus belle » de ses missions. Totalement investie dans son
mandat, elle a cependant refusé d’imaginer une défaite et se retrouve
aujourd’hui en grande difficulté sur le plan professionnel.
Si sa situation est peu courante, c’est aussi parce
que les salariés issus du secteur privé restent rares parmi les élus locaux,
encore majoritairement constitués de retraités, de fonctionnaires et de membres
des professions libérales. Un rapport parlementaire, rédigé en 2013 par le
député socialiste du Val-d’Oise Philippe Doucet et son collègue de la Manche
Philippe Gosselin (Les Républicains), concluait à la« surreprésentation » de
ces catégories.
Selon leurs chiffres, en 2012, le pourcentage de
membres des « professions intermédiaires » chez les
élus locaux restait assez proche de leur part dans la population active. Mais
ce n’était plus le cas chez les employés, sous-représentés à l’exception des
conseillers municipaux. Les chiffres pour les ouvriers parlaient
d’eux-mêmes : alors qu’ils constituaient 13,5 % des actifs, leur part
n’était que de 4,8 % chez les conseillers municipaux et de 2 % parmi
les maires.
Autorisations d’absence
Cette situation s’explique aisément : les fonctionnaires
bénéficient du droit à réintégrer leur administration. Pour les salariés, les
freins sont plus nombreux et les risques plus tangibles. Ces derniers peuvent
craindre les conséquences d’un mandat sur leur carrière, d’être étiquetés
politiquement, d’avoir des revenus moins importants ou encore de ne pas
retrouver de travail à la sortie. « Quand on est cadre, salarié,
employé, ouvrier, c’est extrêmement compliqué de s’engager dans la vie locale
car il y a une part importante de bénévolat, on ne vit pas de ses
indemnités », souligne M. Gosselin.
Il existe cependant des dispositions censées faciliter
l’exercice de son mandat pour un élu local issu du privé. Il peut par exemple
demander à son employeur des « autorisations d’absence » afin
de préparer ses séances au conseil municipal. Ou encore, s’il appartient à un
exécutif, obtenir une suspension de son contrat de travail pendant la durée de
son mandat – ce que son employeur ne peut lui refuser. Mais, dans la
pratique, cela n’est souvent pas aussi simple. « La principale
difficulté, notamment dans les petites entreprises, c’est déjà d’oser
demander : les gens sont dans l’autolimitation », note
M. Gosselin.
Adoptée en mars 2015, une loi est venue améliorer
les dispositifs existants sans pour autant instaurer un véritable statut de
l’élu. Entré en application au 1er janvier, ce texte a précisé les taux
des indemnités des élus et leurs modalités d’adoption, amélioré les droits à la
formation individuelle et élargi le champ des bénéficiaires d’une validation
des acquis d’expérience. Il a aussi offert la possibilité à ceux ayant exercé
une fonction exécutive et désormais inscrits à Pôle emploi d’obtenir une
allocation de fin de mandat pendant un an contre six mois auparavant – car les
élus ne cotisent pas à l’assurance-chômage.
Jean-Philippe Magnen, ex-vice-président chargé de
l’emploi au conseil régional des Pays de la Loire, a découvert tardivement
l’existence de ce dispositif. Cette allocation lui sera pourtant bien utile le
temps que son cabinet de psychothérapie se mette en route. Une activité à
laquelle cet écologiste s’est formé ces dernières années. Après deux mandats à
la ville de Nantes et un à la région, cet ancien consultant a décidé d’arrêter
et d’anticiper sa reconversion professionnelle.
Malgré sa prévoyance, le chemin pour M. Magnen
reste difficile. Il plaide pour un « vrai » statut
de l’élu et une limitation plus stricte du cumul des mandats dans le temps et
dans les fonctions. « Sans ça, il n’y aura pas de diversification, juge-t-il. Il
y a aussi un vrai enjeu de formation, de dire aux élus que tout cela va
s’arrêter un jour, leur faire comprendre que soit ils le choisissent, soit ils
le subissent. »
« Un parti qui renouvelle les choses, c’est le
FN »
Pour Philippe Doucet, il s’agit avant tout d’un « problème
de révolution culturelle ». « Il faut que les patrons se
disent qu’ils ont un intérêt à ce que leurs salariés soient présents dans les
institutions », juge le député socialiste. Au passage, il égratigne le
président de la République qui, selon lui, « ne donne pas
l’exemple ». « Dans son gouvernement, qui a un parcours à
risque ? interroge-t-il. Sous Hollande, on a un
gouvernement avec un ratio technocratique très important. »
Nombreux sont ceux qui jugent cependant qu’il sera
difficile d’aller plus loin sans toucher à la nature même du modèle électif. « On
n’a pas tranché entre un statut de bénévole, de volontaire et le besoin d’avoir
des élus professionnels à temps plein et compétents, estime Philippe
Gosselin. Ce qui ne veut pas dire des professionnels de la politique
mais des personnes qui puissent s’investir pleinement dans leur mandat. »
En attendant, les choses évoluent peu. Selon Luc
Rouban, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences
Po (Cevipof), les nouveaux élus régionaux ne dérogent pas à la règle de leurs
aînés. Dans une note publiée en janvier, il a pu constater que 15 %
d’entre eux sont des cadres du privé et 8,2 % des « petits »
salariés du privé – retraités du secteur compris. « Il y a un
parti qui renouvelle les choses, c’est le FN, conclut-il. Parmi
les élus régionaux, on y compte beaucoup de jeunes, de mères de famille.
Sociologiquement, avec le Front de gauche, c’est le parti qui est le plus en
phase avec la société française. »
·
Raphaëlle Besse Desmoulières
Journaliste
au Monde
Personnellement vous n'êtes pas convaincu d'un poste supplémentaire a la CACH , moi personnellement je suis persuadé que Cécile Bourdon retrouvera un poste dans le giron socialiste existant encore un peu .
RépondreSupprimerFaites de la Tolérance
RépondreSupprimerPremière victoire du Collectif Citoyen "Faites de la Tolérance"
Le DIALOGUE EST ENGAGÉ AVEC FACEBOOK FRANCE
à propos du RACISME SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX :
ON AMPLIFIE LA MOBILISATION !!
Suite à notre pétition au "pouce j'aime pas", Facebook France a souhaité pouvoir s’expliquer sur sa politique en matière de lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
Nord Littoral revient sur notre rencontre à l'Assemblée Nationale.
Combien dans l'agglo, dans les mairies, de cadres, d'agents qui, incapables de faire autre chose que de ramper, passer des heures à se promener d'un bureau à l'autre, réfractaire à l'idée de faire ne serait-ce qu'une photocopie pouvant aider le quidam, etc... disposons-nous? Combien de cartés parmi ces gens-là? Et aussi combien de bonnes volontés mises au placard, car justement voulant changer les choses. Voilà ce que sont les territoires de la gauche en pdc. Une mini ripoux-blique bananière ou l'on brosse le maître et l'on descend le collègue. Et voilà que le fn pointe son nez dites donc. ça tremble à tout les étages.
RépondreSupprimerArête de te faire des films
SupprimerAttention, le troll ps rôde. Il va vous reparler de son fn. Surtout pas touche à la goooooooche.
SupprimerArrête de te faire des films, 18H17!
SupprimerAttention le troll fn est encore là! Il va encore protéger son briois, quoiqu'il fasse et pourtant, il en fait. Touche pas à mon ssstteeeeeevvvviiiiiieeeeeeee!
Supprimer19:55 a été cité par 14:21, d’où sa réaction. Encore un bobo payé à rien fout'
SupprimerMon beau-papa je t'aime.
Supprimer17H34 fraude le RSA et se bourre la tête du matin au soir .
Supprimerbribri, montre moi tes fesses, bribri montre moi ton c...
Supprimer20:10 est déjà bourré à 7 du mat!
Supprimer23H29 ET 17H34, le même, écluse son RSA au bar tabacs , toute la journée , et vomit sur lui et les "assistés" et "étrangers", les socialos, les bobos, les fonctionnaires, les profs, tous ceux qu'il jalouse... qu'il voit partout comme ses éléphants roses! Lui, fait partie de l'infime partie de "profiteurs" du système. Titubant . Une misère!
Supprimer+1 23h29;et 22h31,le même pas encore dessaoulé!
SupprimerEt, ça fait mal la vérité, hein, eul 9H55! Dépêche toi , tu es en retard! Le bar tabacs est ouvert... on va s'inquiéter de ton absence au PMU! Les copains!
SupprimerEux 09h42 le disent en face ,pas comme vous le minus de service.
SupprimerPas les cafés PMU 12H09,tenus par des personnes "d'origine étrangère"!
SupprimerT'es bien à ton dixième ricard 12H37? Non? Tu faiblis! Allez, sieste et PMU et puis gros rouge! Hein!
SupprimerPas le droit de sortir 22h14,bobonne ne veut pas l'aigri
SupprimerAlors tu pitanches à la maison 00H03! Pauvre toi, pas d'amis, padchouli, pas d'hygiène...Le soir, tu peux aller à la kommendantur?
SupprimerJe suis encore au PMU,15h07,avec ma tablette;t'as pas encore trouvé les clefs de la maison.
SupprimerQuelle manque d éducation l ex maire. Me rendant aux voeux de noyelles godaults le maire interim ne dit pas bonjours. Bon débarras depuis mars 2014
RépondreSupprimerPourquoi, tu le respectes toi l'ancien maire?
SupprimerA l'intérieur de la Mairie, alors qu'il était aux commandes, il ne m'a pas dit bonjour à plusieurs reprises. D'autres fois, c'était pire, il faisait semblant de pas nous connaitre. Oui, bon débarras cette gauche là.
SupprimerOh la la, c'est que t'es quelqu'un d'important toi!
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerMoi je lui dis bonjours la moindre des choses c est de répondre et après on dira que les jeunes n ont plus d éducation. Trop tard pour éduquer le candidat 2014 la population la remercier en l éjectant de son poste en mairie comme maire
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerIncompétent dans la gestion d'une commune et impoli. Il cumul le papy viré en 2014.
SupprimerIncompétent dans la gestion d'une commune ( compétent comme mandataire financier? On verra) et hypocritement poli et faux. Il cumule trois fonctions bikini,là aussi et seulement, très compétent... plus celle de rouler le babache dans les confettis!
SupprimerPignouf est de retour,20h09;pas d'arguments,pas de sources sauf celle de sa haine;sacré démocrate!!!
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerPourtant, le bribri à part la photo sur le motoculteur, le cheval... aucune réalisation, aucune promesse tenue! Les commerces ferment, pas d'installations de nouvelles entreprises, pas moins de délinquance, pas plus de sécurité, pas de sauvetage du patrimoine. Rien!
SupprimerAh si, une façade de propreté, des attaques contre la presse et les opposants, les associations aidant les plus fragiles et un budget "communication-propagande" en très nette hausse!
"Aux imbéciles, c'est vrai , on doit le mensonge..."
Mais la vérité finit toujours par éclater...
La même antienne 11h27 d'une navrance ridicule.
SupprimerLes mêmes non réponses, d'un vide abyssal . Normal, 11H27 dit la vérité!
SupprimerLe même menteur,22h12 et 11h27.
SupprimerIl y a les bonnets rouges et maintenant les benêts roses;les producteurs de porc ont voté pour ces cochons de socialistes aux dernières élections régionales:les promesses de moi-je et de son fidèle serviteur Le dryan ont encore fait des leurs.
RépondreSupprimerOuais ce sont des benêts roses ces bretons!
Les benêts de héninois ont bien voté pour ces cochons de fachos qui chaque jour les utilisent et les manipulent! Ouais ce sont des benêts ces pauvres héninois! Des mous du bulbe.
SupprimerAh ouais 22h41!
SupprimerPromène-toi avec une pancarte dans Hénin 22h41,avec les mots:les héninois sont des benêts,on verra si tu as
Supprimerdes couilles au cul!
Et oui!
SupprimerTiens, le revoilà , lui avec ses roustons! A défaut de cerveau, ça exibe les castagnettes... Imbécile feneux va, comme si le courage se tenait là. Toi, tu exibes ton immense c...nnerie.
SupprimerNon aux fachos! Dehors!
Par contre,20h06,on sait où elle se tient ta connerie.
SupprimerC'est ceux, comme 15H49, qui en ont le moins et qui en parle le plus. Deux pruneaux ratatinés avec autour un ratatiné haineux derrière son clavier, un de ceux "capables" d'aller en horde chasser le réfugié...Un pauvre type!
SupprimerMerci 22H31, elle se loge un peu partout chez le feneux militant! C'est même un mode de vie, une Philosophie.Dans la famille facho raciste de Calais, le père, on ne montre pas encore les coucougnettes mais on enlève son tee shirt pour exiber l'horrible masse graisseuse, blafarde et alcoolique de sa panse...Son fils, aussi laid, gros, sale , bête et méchant que son géniteur, lui, sort son fusil! Visionnez, c'est ça l'extrême droite.
SupprimerIls n'ont pas besoin de les faire voir 09h2,ils en ont!
SupprimerAllez rejoindre les gogogauchos, famille éclatée.
Mais non, ils n'ont rien, ni dans le slip ( et c'est inutilisable à cause de la graille gélatineuse qui cache ces tout petits ça ), ni dans le crâne. Des abrutis pitoyables. On se fout bien de leur g...le sur internet. On les appelle les gogols d'adolph! Famille de dégénérés consanguins!
SupprimerIl y a aussi Sabine Van Heghe (EX conseillère générale battu en 2015, Adjointe au maire de Dourges) "recasée" du conseil départemental à la Communauté d'Agglo de LENS LIÉVIN !
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