- Scrutin historique aujourd'hui en Angleterre : pour ou contre le maintien
du pays au sein de l'Europe. Il me semble pourtant assez évident que les
Anglais ont tout intérêt à rester parmi les 28 de l'Union européenne. Je ne
vais pas reprendre tous les arguments, on les a lus un peu partout... Mais la mauvaise
foi transparaît dans la campagne du Brexit avec cette argumentation idiote sur
les bananes dont le nombre de 2 à la vente et la courbure seraient réglementés par
Bruxelles ! A vrai dire, là comme ailleurs, l'angoisse existentielle est
exploitée à outrance par les partis populistes... Si le Brexit est voté, au
moins pourra-t-on en mesurer les conséquences et fermer le caquet à ceux qui
réclament la sortie de leur pays de l'UE...
- Le gouvernement français a une nouvelle fois montré qu'il ne savait pas sur
quel pied danser sur la question de la manifestation de ce jour. Entre
"interdire", "ne pas autoriser" et "réglementer",
les hésitations furent nombreuses. J'avoue ne pas comprendre qu'en période
d'état d'urgence et au moment où l'Euro de foot entraîne des violences
extrêmes, on soit obligé de mobiliser des forces policières supplémentaires
pour éviter les violences des casseurs... La schizophrénie de l'exécutif est du
même acabit que celle du FN : M. Le Pen, il y a quelques semaines, demandait
l'interdiction des manifestations pour, maintenant, critiquer le gouvernement
qui voulait interdire la manif de ce jour... Entre-temps, il faut dire que l'on
a appris que les sympathisants FN étaient, dans une très large majorité, contre
la loi El Khomry... Ceci expliquant le revirement... même si dans l'encadrement
frontiste, tous ne sont pas d'accord sur la nouvelle position de la cheffe !
- les députés ont
interdit les néonicotinoïdes, cette famille de pesticides reconnus nocifs pour
les abeilles et les insectes pollinisateurs et, plus généralement, pour
l’environnement et la santé. Le texte voté prévoit cependant « que
des dérogations à cette interdiction pourront être prises par un arrêté
conjoint des ministres chargés de l’agriculture, de l’environnement et de la
santé. Ces dérogations pourront être accordées jusqu’au 1er juillet
2020. »
Une des rares mesures écologiques prises par le
gouvernement depuis 2012...
Le coupe de la banane, ok, c'est une bourde Mais que penser de ceci :
RépondreSupprimerQu'est-ce qu'un concombre ?
La question peut paraître stupide mais a fait l'objet d'âpres négociations. Voici la définition retenue par les commissaires européens à propos de la directive : "La présente norme vise les concombres des variétés (cultivars) issues du Cucumis sativus L., destinés à être livrés à l'état frais au consommateur, à l'exclusion des concombres destinés à la transformation industrielle et des cornichons."
Comment reconnaître un concombre ?
La commission a d'abord fixé des caractéristiques minimales. Les concombres doivent être: "entiers", "sains", "d'aspect frais", "fermes", "pratiquement exempts de matière étrangère visible", "pratiquement exempts de parasites", "exempts d'humidité extérieure anormale". Ils doivent "avoir atteint un développement suffisant tout en ayant des graines tendres."
Les concombres Extra et les autres
Jusque là, ça va. La classification s'avère plus complexe. Les concombres de catégorie "Extra" doivent par exemple être "assez bien formés et pratiquement droits", soit une hauteur maximale de l'arc de 10 mm pour 10 cm de longueur du concombre.
"Le poids minimal des concombres est fixé à 180 g pour ceux cultivés en plein air, et 250 g s'ils sont cultivés sous abri."
Aucun défaut n'est toléré, "y compris toutes déformations et, en particulier, celles dues au développement des graines". Une légère tâche jaune ? Le concombre sera immédiatement relégué en catégorie 1.
Vous suivez ? Passons au calibrage. Le poids minimal des concombres est fixé à 180 g pour ceux cultivés en plein air, et 250 g s'ils sont cultivés sous abri. Les concombres de plus de 500 g doivent en outre avoir "une longueur minimale égale à 30 cm".
Attention à ne pas mélanger les concombres : il est précisé que "la différence de poids entre la pièce la plus lourde et la pièce la plus légère contenues dans un même colis ne doit pas excéder 100 grammes lorsque la pièce la plus légère pèse entre 180 et 400 grammes, et 150 grammes lorsque la pièce la plus légère pèse au moins 400 grammes." Vous êtes prévenus...
»
Le texte : Règlement (CEE) N° 1677/88 De la Commission du 15 juin 1988 fixant des normes de qualité pour les concombres, modifié par le Règlement (CE) N° 386/2005 de la Commission du 8 mars 2005 (JO n°)
Et il existe d'autre exemples.....
Ils n'ont rien d'autre à faire ces foutus technocrates de Bruxelles ?
Cela fait partie de la prévention sanitaire. On a déjà vu des tentatives d'introduction de produits non conformes, en Europe (produits alimentaires OGM, poulets aux hormones, etc). Cela peut paraître caricatural, certes, mais il faut savoir ce que l'on veut et des normes communes en ce domaine comme dans d'autres (fiscalité, environnement...) sont un plus pour l'Europe quoiqu'on puisse en penser...
SupprimerDans le cas que j'évoque, aucune règle sanitaire. Il faut plaire à la grande distribution. J'ai passé des vacances chez un producteur de concombres. Tous les matins il vidait au bout de son terrain des dizaines de kilos de concombres "trop courbes" pour la clientèle donc invendables. J'en ai mangé des concombres courbes pendant mon séjour et à part ce "défaut", RAS...Ils étaient tout aussi consommables que ceux qui répondent aux normes.
SupprimerLes technos de Bruxelles n'agissent pas toujours pour notre bien. Ils privilégient souvent de gros intérêts.
Brexit signifie-t-il que la "Perfide Albion" devra gérer seule le problème de tous ces pauvres gens parqués à Calais, Grande Synthe ou, le log de la côte belge ?
RépondreSupprimerSi oui, je comprends l'enthousiasme du FN...
Bonne question. Le protocole de Sangatte de 1991 ( modifié plusieurs fois, dont une fois au Touquet, de telle sorte que ce protocole est souvent nommé "accords du Touquet", ce qui est une erreu ) est un accord bi-latéral qui ne sera pas modifié en cas de brexit. De ce côté rien ne change.
SupprimerJe vous rassure aussi, on a des accords avec l'Argentine, Singapour, Israël et le Sénégal. En cas de Bréxit, rien de change.
Cependant, il y a une confrontation entre deux principes juridiques concernant le problème que vous évoquez. Pacta sunt servanda : un accord est signé, il faut tenir sa parole. Peu importe que le Royaume-Uni soit gouverné par la gauche ou la droite, peu importe que ce soit Hollande ou Sarkozy : les Etats ont signés des traités, il faut les respecter.
Le deuxième principe est : clausula rebus sic stantibus. Un accord ne reste tenable que si les choses restent telles qu'elles ont justifié cet accord. Un exemple idiot : nous reconnaissons par traité les frontières du Royaume-Uni. Si l'Ecosse avait décidé de parti, l'état des choses oblige à changer les traités. En l'occurence, il y aurait matière à dénoncer le traité si en sortant de l'UE , le RU changeait sa politique vis à vis de l'accord Schengen. Ce n'est pas le cas. Donc rien ne change.
Et il vaut mieux pour nous ! Car comme vous le notez, ces pauvres gens sont à Calais, Grande Synthe ou en Belgique... Territoires où le RU n'a pas de compétence juridique ou sécuritaire.
Peu importe le résultat du vote, le Royaume-Uni ( et non pas l'Angleterre ! ) restera en Europe. Comme la Suisse, comme la Norvege, la Bosnie. Certains incluent la Russie et la Turquie, c'est un débat. Mais pour le RU, il n'y a pas de doute.
RépondreSupprimerLe débat dans la presse britannique a été de bonne tenue, loin de votre histoire de banane, et loin des caricatures toujours faciles quand le presse française s'empare d'un sujet extérieur à ses frontières.
Il est vrai que les populistes exploitent les angoisses ! Mais dans les deux camps, il suffit de voir la une du "Daily Miror. Le populisme, c'est comme la connerie, c'est assez bien partagé. Comme les avis, car les résultats seront serrés et peu importe qui gagne , il n'y a pas 49% d'idiots qui veulent rester, ou 49% d'idiots qui veulent quitter.
Et je suis d'accord avec votre commentaire de 12h17 : il faut savoir ce que l'on veut ! C'est l'intérêt d'un vote. Mais justement, il faut savoir ce que l'on veut , donc il n'y a pas de "quoi qu'on puisse en penser" qui tienne !
Les normes communes PEUVENT être un plus pour l'Union Européenne. Pas nécessairement, pas systématiquement. Qui les décide? Dans quels domaines? Dans quels buts? Un peu plus de politique , un peu moins de technocratie !
Jean-Claude Juncker , la politique turque de l'Allemagne, la TVA, les travailleurs détachés, la crise chypriote, Donald Tusk, Catherine Ashton, les 6000 lobbyistes du Parlement Européen... Il faut le prendre en compte !
Quant à votre argument, louable, sur la nécessité de légiferer sur les concombres, au pretexte que des produits non conformes risquent d'entrer... Quand la commission autorise les OGM, précisément, une petite recherche, sans approfondir, et je peux lire : "Aucune majorité qualifée ne s'étant dégagée, c'est donc la Commission qui a hérité de la décision finale à prendre et qui a donné son feu vert. Résultat, l'autorisation de ces 19 OGM est immédiate, vaut pour dix ans et s'impose à tous les Etats, y compris à ceux qui s'y sont opposés." source: Le Figaro.
Alors finalement ; Si le Brexit est voté, au moins pourra-t-on en mesurer les conséquences et... voir qui fermera son caquet !
Commission européenne : 21.635 personnes y travaillent à Bruxelles au 1e octobre 2011. Ce chiffre reprend différentes catégories du personnel mais ne compte pas les experts nationaux détachés (905), les prestataires de services, les intérimaires et les stagiaires (environ 650 par sessions de 5 mois).
RépondreSupprimerwww.lacomeuropeenne.fr
Arthur Dardennes / Hayange en résistance.
RépondreSupprimerHénin Beaumont : via " Agissons Unis pour Hénin Beaumon "
" Incapables d'assumer leur mandat, les élus frontistes du Conseil Départemental du Pas-de-Calais (où sont élus les adjoints héninois Christopher Szczurek, Aurélia Beigneux et Maryse Poulain) ont décidé de ne plus siéger en commission, ni dans les différents conseils d'administration où ils avaient obtenu des postes.
Au contraire des conseillers municipaux d'opposition que nous sommes qui ne touchent aucune indemnité et ne pouvons pas toujours assister aux réunions de commission pour des raisons professionnelles, les trois adjoints pré-cités sont tous trois des professionnels de la politiques qui cumulent leur indemnité de conseiller départemental de 2661 euros brut par mois pour Maryse Poulain, elle est de 2927 euros brut par mois pour Christopher Szczurek et Aurélia Beigneux, membres de la commission permanente du département, avec une indemnité d'adjoint au maire et une indemnité de conseiller communautaire.
2048 € net comme conseiller départemental + 737 € net comme adjoint au maire + 176 euros net comme conseiller communautaire = 2961 € net pour Maryse Poulain.
2254 € net comme conseiller départemental + 737 € net comme adjoint au maire + 176 euros net comme conseiller communautaire = 3167 € net pour Christopher Szczurek et Aurélia Beigneux (cette dernière ayant continué à percevoir le RSA en ne déclarant pas ses indemnités !)
Les adjoints FN héninois gagnent chacun plus de 3 000 euros par mois pour faire de la politique et se permettent de ne pas siéger dans les commissions départementales... Quelle honte !"
Profiteurs, sangsues! FN pourri!
Heureusement qu'ils sont au FN sinon qu'auraient-ils fait de leurs vies ? C'est à se demander... Ils vivent sur le dos des Institutions qu'ils décrient si souvent. Quel beau parti ! Le Conseil Départemental doit les sanctionner : ils ne siègent pas, ils ne perçoivent plus leurs indemnités point barre ! C'est aussi simple. Il faut arrêter de rémunérer ces profiteurs !
SupprimerC'est ce qui nous plait justement chez eux, et aussi pourquoi nous revoterons en force pour le FN. mdrrrr
SupprimerA mdr... rira bien qui rira le dernier ! Parce que si ça vous plait de voter pour des gens qui sont censés vous représenter et défendre vos intérêts et ne le font pas puisqu'ils ne siègent pas et qui pourtant sont payés et bien tant mieux pour vous ! Chacun est libre de son choix.
SupprimerPas un post, rien sur l'affaire de l'incendie criminel à caractère raciste dans la ville de Denain, impliquant 2 employés municipaux et la mise en examen du directeur de cabinet, Yohan Senez (PS)ce mercredi.
RépondreSupprimerPourtant, imaginez le même scénario à Hénin-Beaumont!!!
Décidemment, l'indignation restera toujours à géométrie variable, dès lors que le PS est sur la sellette ....
Il y a eu au moins un commentaire sur le sujet... (6:39 23/6)
SupprimerDe là à en faire un article hein...
Supprimer
RépondreSupprimerInvité de Territoires d’Infos, le président délégué du conseil régional de PACA, Renaud Muselier, a fait une imitation « des minauderies » de Marion Maréchal-Le Pen des plus explicites. Fustigeant son « absence » aux commissions régionales, l’eurodéputé LR s’emporte : « Elle est sympathique, jolie, mais elle ne sert à rien ».
« Marion Maréchal-Le Pen est toujours dans le ‘je minaude et je suis absente’. » Renaud Muselier a voulu lier les paroles aux gestes. L’eurodéputé sarkozyste s’emporte et imite Marion Maréchal -Le Pen – élue de la région PACA – « minaudant » devant la presse. Imitation peu flatteuse suivie d’une description encore moins réjouissante pour l’élue FN : « Elle est sympathique, elle est jolie mais elle ne sert à rien. »
Au-delà du sarcasme, le président délégué du conseil régional de PACA dénonce l’absentéisme de Marion Maréchal-Le Pen dans la région du sud. « Elle n’est pas là, elle a démissionné de la commission permanente. Quand nous avons voté le budget, elle ne s’est pas exprimée. Elle est absente aux commissions. » Et de continuer : « Elle descend dans la région une fois par mois, juste pour la plénière, elle ne participe pas aux commissions, et quand elle descend elle fait des conférences de presse. Et comme elle ne connaît pas ses dossiers, elle dit un certains nombre de bêtises, mais de grosses bêtises ».
Plus globalement, pour Renaud Muselier cette attitude est symptomatique du comportement des élus du Front national. « Je vais vous donner un exemple très simple du comportement du Front national dans toutes les commissions. J’ai siégé dans tous les hémicycles de droite comme de gauche, dans la majorité comme dans l’opposition, eux ils prennent une décision systématique : le refus de vote, l’absence de participation. Dans les commissions qui préparent la plénière, ce sont les seuls endroits où on peut discuter, échanger participer. Et bien pas eux, ils ne décident jamais rien. Ils ne votent pas pour ni contre ni ne s’abstiennent, ils refusent de participer. C’est ça le Front national. »
Profiteurs, sangsues, inutiles. FN pourri!
Encore une victoire des populistes et ils ont de beaux jours devant eux car les effets du brexit ne se feront pas sentir tout de suite. La chute des marchés financiers va les conforter en disant "vous voyez bien que la finance est du côté de Bruxelles".
RépondreSupprimerVive les anglais exigeons un referemdum en France
RépondreSupprimerLe FN qui veut sortir de l'Europe.... on parle bien des mêmes qui se gavent de rémunération et d'emploi fictifs dans les institutions européennes ?? Mais comment vont-ils vivre alors ??
Supprimerça se trouve, ils n'ont même pas pensé à ce soucis.... de vrais amateurs !