Bloc-notes

Encore un coup pour rien?

Echec de "la conférence des Nations unies sur le climat de Doha". Le message, une fois de plus, est que la négociation sur le changement climatique n'est pas dictée par les évolutions du climat, mais par les fluctuations de l'économie.

" Ni la pression de la science, qui ne cesse de préciser l'ampleur des menaces, ni la multiplication des sécheresses, des canicules et des inondations, ni les appels pressants des pays les plus vulnérables n'auront suffi à sortir la conférence sur le climat de l'immobilisme qui est devenu sa marque de fabrique. De l'ouragan Sandy en Amérique du Nord au cyclone Bopha aux Philippines, de la sécheresse historique aux Etats-Unis et en Europe à la fonte record de la banquise, les signaux d'alerte n'ont pas manqué ces derniers mois" (éditorial du Monde du 9/12).

2 raisons à cela: la situation économique et financière catastrophique des pays dits industriels et le coût important des énergies renouvelables face à celui du gaz et du charbon.

Et pourtant, c'est un réchauffement de 4 degrés, à la fin du siècle, qui est prévu si rien n'est fait, avec des bouleversements catastrophiques. Les USA, dûrement touchés, ces derniers mois, ont bloqué, une nouvelle fois, les négociations...