La série d'articles suivants est une synthèse du travail mené, chacun de son côté, par Le Monde et Libération. J'ai synthétisé et complété le travail de l'un et de l'autre. Comme ces travaux ne sont accessibles que sur les sites payants des 2 journaux, je tiens à disposition leurs travaux, pour tous ceux qui souhaiteraient les consulter.
Tout cela me parait important car on tient là le fil de campagne de N.Sarkozy avec la caricature et les fausses vérités, sinon les mensonges qui seront assénés aux Français.
 Allocation d'autonomie : les précisions de François Hollande ignorées.
L'UMP évoque également  l'allocation d'études que promet le projet socialiste, en la chiffrant à 60 milliards d'euros. 
La fondation Terra Nova, "think tank" proche du PS, chiffre  le coût de l'allocation à 10 à 12 milliards  annuels, soit  effectivement 50 à 60 milliards en cinq ans. Mais elle  précise aussi  comment récupérer  une partie de ces besoins, notamment en récupérant  les 2 milliards  d'euros attribués aux bourses universitaires, ou encore  en triplant les  frais d'inscription à l'université (1 milliard d'euros  selon ses  calculs).
Surtout,  l'UMP oublie que François Hollande s'est montré très sceptique sur  cette proposition. Dans son programme, il précise qu'elle sera "sous condition de ressources" et que ses bénéficiaires devront en contrepartie effectuer du tutorat.
Retraites : un chiffre mystérieux.
Dans   son chiffrage, l'UMP estime à 87 milliards d'euros sur cinq ans  le   coût de la réforme des retraites promise par le PS, soit un surcoût  de   17,4 milliards par an. Or, s'il est vrai que le PS s'est montré ambigu   sur la réforme qu'il propose, le chiffre avancé par l'UMP paraît    colossal au regard de celle-ci : le PS envisage en effet de rétablir  la   borne d'âge de 60 ans pour le départ en retraite et de 65 ans pour  le   taux plein, mais en maintenant une durée de cotisation de 41,5 ans.    François Hollande envisage surtout de réformer intégralement le système   de retraites.
L'UMP   ne précise pas d'où provient ce chiffre de 87 milliards. Il paraît   étonnant, notamment car il est très complexe de prévoir  le coût des   retraites tant celui-ci dépend de variables multiples :  taux de   chômage, espérance de vie, croissance, rentrées fiscales... Mais    surtout, comme le note l'Express.fr, il est en décalage avec les    prévisions : la caisse nationale d'assurance vieillesse a récemment    évoqué l'impact de la réforme de 2010 à environ 6 milliards d'économies    par an en 2018, soit, en comptant très large, 30 milliards sur cinq   ans.  Difficile d'imaginer qu'un retour sur cette réforme coûte   quasiment trois fois plus cher que les économies qu'elle génère.
Eric Woerth évoquait,  mardi sur i-Télé, un surcoût de 22 milliards d'euros en 2018 si le PS  était au pouvoir...
Attaque sur le budget de la culture, une proposition de Martine Aubry. 
Attaque menée par Franck Riester, député de Seine-et-Marne.
Attaque menée par Franck Riester, député de Seine-et-Marne.
Mettons    sur le compte de la pression la confusion faite entre licence   globale   et Hadopi (le PS pourrait difficilement supprimer une licence   globale   qui n’existe pas). Convenons avec Franck Riester que le  candidat    Hollande a été plutôt flou sur  la suppression d’Hadopi...  et ajoutons    même qu’il s’est plutôt prononcé contre la licence  globale. Il faut    dépénaliser le téléchargement, mais on ne peut pas  s’en tenir à des    solutions faciles, comme le fait de payer deux euros  par mois pour une    licence globale. » Quant à la hausse du budget de  la culture, qui était    défendue par Martine Aubry, elle n’avait pas  été reprise par François    Hollande.
Apprentissage et quotient familial.
Nadine Morano a affirmé que le mot "apprentissage" ne figurait pas dans le projet PS.  Pourtant, il y figure à sept reprises.
D'autre part, le PS a été accusé de vouloir "supprimer le quotient familial"    dans son programme, alors qu'il n'en fait pas mention – c'est une     proposition de l'économiste Thomas Piketty, proche du PS, dans son livre     Pour une révolution fiscale.
A suivre
A suivre
 
 
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