Mesurons-nous bien le cycle dans lequel nous sommes entrés ? Nous sommes en état de guerre contre des extrémistes religieux qui veulent imposer leur loi, chez nous. A voir les militaires et policiers mobilisés en France pour empêcher que le fanatisme ne triomphe, il n'y a aucun doute sur l'existence de cette guerre, en germe depuis plusieurs années.
Mais le monde musulman est également en guerre interne : d'abord entre Chiites et Sunnites (ces derniers représentant la grande majorité des Musulmans), l'Etat islamique et Al Qaïda combattant les Chiites comme ils luttent contre les Occidentaux "décadents". Guerre interne également entre l'immense majorité des Musulmans modérés, laïcs, bien intégrés, dans les pays à majorité d'origine chrétienne, et l'islamisme radical, très minoritaire, mais violent. Enfin, guerre interne, dans les pays où le Coran réglemente les vies privée et publique, malgré une petite résistance, impuissante, croupissante, souvent, dans les prisons si elle n'a pas été déjà anéantie.
Négation des droits de l'Homme, liberté d'expression inexistante, islamisation du droit, fanatisme religieux : tout cela concourt à la résurgence d'une loi du talion que l'on croyait bien révolue...
Editorial du « Monde ». 5/2/2015
Le djihad, les régimes arabes et la loi du talion
Une douzaine d’heures seulement après la diffusion d’une vidéo montrant l’ignoble assassinat du pilote jordanien Moaz Al-Kassasbeh par le mouvement Etat islamique (EI), le régime jordanien annonçait, l’exécution, en représailles, de deux djihadistes irakiens. Sajida Al-Richaoui et Ziad Karbouli avaient été condamnés à mort, elle en 2006, pour son rôle dans les attentats-suicides ayant causé 60 morts un an auparavant à Amman, et lui en 2008, pour l’assassinat d’un ressortissant jordanien. Ils ont été pendus mercredi 4 février.
En voyage aux Etats-Unis, le souverain hachémite, Abdallah II de Jordanie, est rentré en urgence au pays annoncer une guerre sans merci contre l’EI et une intensification des frappes aériennes contre le mouvement retranché en Syrie et en Irak. « Nous livrons cette guerre pour protéger notre foi, nos valeurs, des valeurs humanistes, et notre guerre en leur nom sera sans merci, et nous irons les frapper sur leur propre sol », a promis le roi Abdallah.
Sous la pression d’une opinion révoltée par la sauvagerie du meurtre de Moaz Al-Kassasbeh – tombé aux mains de l’EI et brûlé vif dans une cage de métal –, pressé d’agir par l’influente tribu des Kassasbeh, ivre de vengeance et dont est issu le jeune pilote, le roi marche sur une corde raide. D’autant que son pays, « aspiré » par la crise syrienne (750 000 réfugiés syriens sont présents sur son sol en plus de 60 000 Irakiens), est divisé entre partisans et opposants de la participation d’Amman à la coalition contre l’EI, sous direction américaine.
Certains, en Occident, se félicitent, à l’occasion du tollé soulevé par l’ignominie de l’assassinat de Moaz Al-Kassasbeh, de la prise de conscience des pays arabes sunnites. Longtemps aveuglés par leur hostilité aux valeurs occidentales et au projet hégémonique de l’Iran chiite, les deux cibles prioritaires de l’EI, ces pays auraient ignoré la menace djihadiste. La mort de l’otage jordanien sonnerait l’heure du réveil. Il n’empêche qu’il y a quelque ironie à écouter le roi Abdallah, présent aux côtés de François Hollande le 11 janvier pour manifester contre les attentats de Paris, expliquer vouloir protéger les « valeurs humanistes » de son pays et ordonner dans le même temps l’exécution de deux condamnés à mort, assimilés à des otages, en attente depuis des années dans le couloir de la mort.
Le Pakistan avait, lui aussi, levé son moratoire sur les exécutions de terroristes condamnés à mort au lendemain de l’attaque par des djihadistes d’une école de Peshawar ayant causé la mort de 141 personnes, dont 132 enfants. Six pendaisons ont déjà eu lieu, près de 500 devraient suivre. Dans une surenchère malsaine, le grand imam de l’université Al-Azhar, l’Egyptien Ahmed Al-Tayeb, censé diriger la plus prestigieuse institution de l’islam sunnite, a appelé à appliquer aux terroristes de l’EI « la punition prévue dans le Coran pour ces agresseurs corrompus qui combattent Dieu et son prophète : la mort, la crucifixion ou l’amputation de leurs mains et de leurs pieds ». L’Egypte est en proie, elle aussi, à une sanglante insurrection dans le nord du Sinaï.
Il y a, certes, une différence entre la mise en scène ignominieuse de l’EI et l’exécution de peines légales, mais lorsque l’Etat de droit s’apparente à la loi du talion, c’est l’ensemble des valeurs qui le constituent qui s’en trouvent ébranlées. C’est une victoire de ceux que l’on prétend combattre, qui ont réussi à imposer leur logique meurtrière.
Mr Alpern vous avez une maîtrise en droit public, un accident très grave survient durant l'épreuve dans l'étang du bord des eaux, qui est le premier responsable? un accident très grave survient dans les locaux de l'atrium, qui est le premier responsable? un accident très grave survient dans les locaux qu'occupait la LDH, qui est le premier responsable? les lois et les procédures existent, il faut les respecter.Vous, vous imaginez depuis des années, les différents maires en poste, ont fonctionné dans la méconnaissance et l'irresponsabilité les plus complètes, peut-être également à cause de l'incompétence des cadres en poste.Vous croyez que le juge, en cas d'accident grave, va parler de déontologie.Franchement, quand je vois la réaction de tous "les politiciens" de l'opposition,c'est là que je me dis,les beaux jours ne sont pas pour demain.De toute manière, le contexte actuel débouche sur ce constat.
RépondreSupprimerCe qui est reproché à la mairie actuelle :
Supprimer- c'est de ne pas avoir résolu le problème depuis qu'elle est en place (comme pour l'emprunt Dexia, comme pour la délinquance, etc)
- de ne pas avoir cherché une solution de remplacement avec les organisateurs.
Devant cette incapacité à résoudre ce problème, il est facile de se retrancher derrière un problème de responsabilité (qui existe, bien entendu, mais pour lequel on aurait dû trouver une solution).
Frapper des djihadistes avec des armes ... mais la guerre des idéologies ne se gagne pas qu'avec des armes et des bombardements ou encore même des milliers d'homme au sol ! C'est une lutte contre la misère, la pauvreté et pour l'éducation, une aide active à tous les pays souhaitant une constitution laïque ( comme la Tunisie...) et non pas un soutien aux pays fournisseurs de pétrole.
SupprimerIl faudrait au minimum prendre conscience de l'idéologie qui est derrière le djihadisme, celui qui réunit des nationalités différentes et arrêter de confondre terrorisme et musulmans sous peine de favoriser de nouvelles vocations, même dans nos pays !
Pourquoi ceux qui étaient en place les binaisse, les coget,les noel etc...non pas su mettre en place les choses correctement et le sauraient maintenant en critiquant à tout va. Non, notre paysage politique compétent ressemble à un désert........je suis très pessimiste pour l'avenir d'HBT à moins que....mais pas avec l'existant actuel
SupprimerLa culture, l'accueil,la rencontre, l'éducation populaire, le cinéma , le soutien scolaire... contre tous les extrémismes. Tous.
SupprimerBelgique
" "Djihad", la pièce d’Ismaël Saidi, est en train de faire un tabac. Près de 6500 écoliers se sont inscrits pour aller la voir dans le cadre du plan contre le radicalisme à l’école mis en place par Joëlle Milquet, aujourd’hui ministre de l’Education de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La première représentation dans ce cadre scolaire a lieu ce vendredi 6 février au Théâtre National de Bruxelles. D’autres vont suivre à Liège, Namur et de nouveau à Bruxelles, au théâtre Le Public et au Varia. Chaque représentation est suivie d’un débat. Selon Lucile Poulain, attachée de presse de la pièce, le calendrier s’étend désormais jusqu’au mois de juin alors qu’initialement, seules cinq représentations avaient été mises sur pied fin décembre, pour tous publics, à l’Espace Nord de Bruxelles.
"Djihad" - "la pièce qui déradicalise" avait écrit en décembre La Libre (lire l'article en cliquant ici) - raconte le périple de trois jeunes Bruxellois qui partent faire la guerre en Syrie via Istanbul et se rendent compte rapidement que les choses ne vont pas se dérouler comme prévu. C’est une pièce tragi-comique. « L’art est le dernier rempart face à l’extrémisme et l’obscurantisme. On a tout essayé pour déradicaliser les gens, mais on n’a pas encore essayé de le faire à travers le théâtre. J’ai grandi dans des quartiers où beaucoup de gens avaient été sauvés par le rap ou par le graff », avait expliqué à La Libre l’auteur de la pièce, qui fut un moment policier à Bruxelles.
Ismaël Saidi joue lui-même dans la pièce avec les comédiens Reda Chebchoubi, Ben Hamidou et Shark Carrera."
Combien cela coûterait pour nourrir le Monde? Mais beaucoup moins que de le bombarder! Le problème c'est que nourrir rapporte moins aux banquiers que de bombarder...
Le pire dans tout ça, c'est que l'opposition actuelle est composée de ceux qui n'ont rien fait pendant des années. Et qui parlent et qui donnent des leçons. Oui l'avenir n'est pas rassurant. Au pire succédera le pire.
SupprimerMisère et pauvreté... Déjà la culture de l'excuse était énervante, elle est aujourd'hui absurde. Le profil de ces gens en témoigne ; le fils de médecin qui part pour le califat mondial est un pauvre miséreux stigmatisé par la méchante république sans doute... Sortir de l'aveuglement idéologique et voir le monde tel qu'il est
Supprimer12H21,encore un qui n'a rien compris, encore un qui va mettre sur le dos de
Supprimerl' Islam tous les dérèglements du monde! Ben tiens et ça ce n'est pas de l'aveuglement idéologique!!!
Je travaille depuis cinq ans dans deux écoles classées ZEP + et moi je ne vais pas les quitter. J'y suis BIEN et j'y reste l'année prochaine! Non et non et re non, il n'y a pas de djihad dans les cours de récréation et tous les enfants français "d'origine étrangère" ne se préparent pas à la guerre sainte.
Vous n' avez rien compris du discours de Monsieur Quader! Nous parlions des valeurs à "réactiver" et à mettre en oeuvre et en chair et en vie par nous-mêmes, adultes, avant de pouvoir prétendre les transmettre aux enfants de la République... Cela concerne aussi les écoles favorisées et bourgeoises de centres villes où se concentrent des enfants français " de souche".
Oui, la misère, le chômage et la relégation favorisent l'extrémisme, les extrémismes. Oui, l'écrasante majorité des terroristes est miséreuse, pauvre et peu cultivée. Ce n'est pas une excuse. C'est! Que vous le vouliez ou non! Et ce n'est pas une nouvelle guerre de religion qui règlera ce grave problème et surtout pas le FN!
15:06 a tout compris, comme toujours. Les autres sont vraiment trop cons.
SupprimerLa prime est pas mal en ZEP, ça se prend. les résultats.... Pfff tant que ça pète pas ça passe. tranquille quoi
SupprimerDans cette collectivité (Hénin-Bt) on cherche toujours des responsables.
SupprimerCe n'est pas moi, c'est lui on se croirait dans une compétition de Ping Pong.
Mais pendant ce temps là les ressources humaines se vident après le départ de quelques agents;mais ceci est normal puisqu'il n'y toujours pas de Directeur compétent,et il faut du courage pour prendre cette Direction.
La chasse aux sorcières continue.
A moins que Mr le Maire sorte un petit lapin de son "TROMBINOSCOPE" .
@Mary 15h06
SupprimerQuand et où ai-je écrit que l'Islam causait tous les dérèglements du monde? Tant mieux pour votre métier en ZEP, mais je vois pas le rapport. Quand ai-je proposé une guerre de religion? Je n'ai pas non plus dit que les gamins s''amusaient au jihad dans la cour de récré. Et pourquoi je serai du FN? Du calme hein ! La vie, ce n'est pas : Mary ou le FN.
Je dis que 1/ Misère et pauvreté ne sont pas une excuse pour le terrorisme. En plus vous êtes d'accord ! alors c'est pas la peine de faire une esclandre et de m'insulter ! 2/ Cette grille de lecture idéologique ( que vous le vouliez ou non, comme vous dites ) ne permet pas de comprendre la réalité effective. Parce que ceux qui partent, justement, ne viennent pas tous de ZEP, ne sont pas tous pauvres, misérables.
Vous avez des idées reçues, des préjugés, et vous tenez vos évidences pour la vérité. La pauvreté cause le terrorisme. Bah non. Lire le rapport Krueger / Maleckova , cette idée n'a rien à voir avec la réalité. Dès 2004 , dans un rapport pour Harvard, Abadie détruisait cette idée.
De même, si vous les considerez comme peu cultivé, vous êtes bien loin du compte. Très très loin. Ce n'est pas la même culture, et ses formes nous paraissent parfois bien inhumaines. Mais les prendre pour des incultes ou des abrutis est encore plus dangereux que d'imaginer qu'ils font ce qu'ils font pas pauvreté.
Mais après tout, je suis encore ( encore ! ) un qui n'a rien compris. Nous attendons tous que vous nous expliquez.
Tu les chopes au lasso tes allophones !
Supprimer01:16 vous comprenez enfin qui elle est. Elle n'a a offrir que le mépris et les insultes. Vu que ça marche, l'étape suivant sera de jouer la victime. On dirait presque quelques gens de l'opposition actuelle.
SupprimerGénial, victoire du PS dans le doubs! Ouf.
SupprimerNon, c'est les cons qu'on chope au lasso, comme les boeufs!
SupprimerLes images via google maps de la rue bloquée à Noyelles-Godault.
RépondreSupprimerLà c'est des jardinières mais le résultat est le même. Entre la rue du 8 mai et la rue des bleuets. Comme quoi le Front National n'a rien inventé.
https://www.google.fr/maps/@50.42345,2.995482,3a,75y,90t/data=!3m4!1e1!3m2!1suJYYzFTYH0Yx3GCxbVGUpg!2e0
elle tue cette vue de Noyelles Godault via Street View n'est ce pas ? Mais que fait la presse ? lol. Que dalle, c'est la France "normale"
SupprimerPlus joli que le mur d'Hénin . Allez, t'as fait du bon boulot, rapporte à ton maître!
SupprimerPas très convaincant... Il y a de la place pour passer sur le trottoir ou sur les pelouses. Sinon,, comment feraient les riverains pour aller chez eux ? Et puis, il est plus facile de déplacer des jardinières que des gabions...
SupprimerElle tue cette vue d'Hénin Beaumont via la toile, n'est ce pas. Briois a ridiculisé sa ville. Et il continue avec la VDN. Y comprend vraiment rien !
SupprimerCher Alain les gabions ne sont pas fixés sur la chaussée,simplement posés :
Supprimeravec le camion grue de la mairie cinq minutes pour retirer ou poser .
17:59 Les riverains de Noyelles n'ont pas besoin de camion-grue pour retirer les jardinières, pas plus que des malfaiteurs !
SupprimerAllez, rapporte à ton maître, rapporte 17H59. Tu t'enfonces, tu es ridicule comme cette municipalité!
SupprimerVous vous appelez Hulk pour déplacer les jardinières Alain !
Supprimerj'habite à N-G ,il faut se déplacer pour voir ce que c'est.
C'est pas de la jardinière "silence sa pousse" à Noyelles Godault...
SupprimerC'est qu'il faut être gaulé comme Hercule pour bouger ces merdes là. Qui veut tester ?
Mais le maire n'a pas l'étiquette Front National, alors ça passe tranquille.
La France quoi !
Eh les gamins, des 2 côtés y a un mure, l'un posé par le FN et ça fait le buzz. Allez, ma petite, va demander à tes maîtres du PS comment répondre au, qui sait, frontiste de 18:50.
SupprimerJ'ai déjà expliqué que l'on pouvait passer sur le trottoir ou sur le pelouse.
Supprimerà Hénin aussi on peut passer.
SupprimerLa factrice elle passe sur la vidéo. par la pelouse y a moyen de passer aussi (cf la vidéo encore).
C'est juste une histoire d'étiquette. La même merde à Noyelles Godault mais le maire n'a pas l'étiquette Front National. Il fait un carton aussi dans cette ville le FN. Mais personne ne dit rien. la france canada dry.
http://www.dailymotion.com/video/x2gip39
Pour un vert, inciter les gens à rouleur sur la pelouse, pas très sérieux.
Supprimer00:23
Supprimer2 bêtises en une petite phrase, vous battez tous les records !
- je disais que des cambrioleurs pouvaient passer sur la pelouse !
- je ne sais si vous allez comprendre ce qui suit : je ne suis plus Vert depuis quelques années, mais je suis écologiste. Voyez-vous la différence ? Si non, faites-vous expliquer.
Enfin, le parti Les Verts n'existe plus depuis des années, c'est maintenant EELV, mais je n'ai pas le temps de vous expliquer ce que ces lettres signifient...
Moi non plus je ne suis plus vert ,70 ans ! hi hi hi !
Supprimeret pourquoi ne pas les avoir pris en compte et les régler avant ,?
RépondreSupprimerQue sont les valeurs de la République ?
RépondreSupprimer« Les administrateurs du district de Sarreguemines en session de conseil.
Messieurs,
Il est généralement et journellement reconnu que les juifs se font une étude de l’art de tromper, et qu’on les surprend, sans cesse, dans la friponnerie, que l’usure ce montre qui ouvre les mains de l’avarice même pour l’assouvir davantage, va partout épiant la faiblesse et le malheur pour leur porter ses perfides secours, paraît avoir choisi tout juif, pour son agent.
Des règlements, aussi anciens que sages, avaient mis des entraves à leurs manœuvres, malheureusement, ils sont tombés en désuétude, cette secte qui n’a d’autre titre que celui d’homme, fait cependant, aujourd’hui, tous ses efforts pour être admis au droit de citoyen actif, qu’elles [sic] seront alors, Messieurs, les bornes de leur ambition, de leur avarice, s’ils parvenaient à leurs buts ? Cette triste perspective nous a frappé vraisemblablement, Messieurs, a été également agitée dans vos délibérations. Nous sommes surchargés des individus de cette nation à raison de notre situation sur l’extrême frontière du royaume, en conséquence nous avons demandé que les anciens règlements de Lorraine, tombés en désuétude, et ceux de l’ancienne province d’Alsace, soient déclarés communs au Département pour y être suivis et exécutés.
Veuillez, Messieurs, appuyer nos demandes et nos réclamations contre leur prétention.
Nous ne sommes qu’une même famille, nos intérêts sont communs, nous osons donc croire que les sentiments de fraternité qui animent tout français, vous décideront, Messieurs, à vous unir à nous, notre souhait ne pourra alors qu’être complet.
Sarreguemines, le 25 juillet 1790.
Les administrateurs du district de Sarreguemines en session de Conseil.
Président : MESSAGER. ».
De quoi s’agit-il ? S’agit-il d’u maire du Front National, qui exprime des souhaits antisémites auprès de ses affidés ? Cela pourrait être cela. Mais la date – 1790 - nous indique u’il s’agit d’une lettre adressée par des élus républicains, de la circonscription du district de Sarreguemines, à d’autres élus républicains, les représentants du conseil général de la Moselle (Source : Archives du Département de la Moselle, fonds de la Révolution française). Cela devrait conduire à bien définir ce que sont les valeurs de la République, qui se distinguent notamment par deux caractéristiques essentielles, sans lesquelles, il n’y a plus de valeurs républicaines.
RépondreSupprimerAinsi prenons la « fraternité » : certains « élus » de la République sont d’accord avec cette valeur, sous réserve qu’elle ne s’applique qu’aux « bons » français (voir les auteurs de la lettre, ou aux « français de souche » (voir le Front National). Les valeurs républicaines n’ont de sens que lorsqu ‘elle s’appliquent universellement, à tous les êtres humains sur le territoire !
Seconde caractéristique indispensable : les valeurs de la République doivent se pratiquer effectivement dans la vie quotidienne de chacun.
Par exemple, les droits civiques et politiques, comme le suffrage universel, ne sont devenus une réalité qu’en 1848, pour les hommes, et en 1944, pour les hommes et les femmes.
Les droits à la vie et à la dignité, comme : « manger », travailler », « se loger », « s’habiller », etc. ne sont pas, loin de là, et de moins en moins, une réalité pour tous : voir les SDF, les détenus des prisons de la République, ou certains habitants des quartiers dits « difficiles », ou dans certains milieux ruraux !
Ainsi, il est absurde d’opposer aux fausses valeurs des fanatiques et des terroristes la simple affirmation de valeurs, sans pouvoir les pratiquer effectivement dans la vie quotidienne. Les élus ont trop tendance à s’attaquer aux effets, et non à la cause : par exemple, un grand bourgeois, comme le député Bernard Debré, au lieu de s’attaquer véritablement aux causes de la misère, pour en supprimer les effets (habillement de mendiants et de pauvres), propose de généraliser les tablier à l’école : cela s’appelle un « cache-misère ». C’est indigne pour les pauvres !
Propager les valeurs de la République, notamment à l’école, comme une sorte de propagande, serait tout à fait non opérationnel et contre-productif : Il conviendrait de tenir un discours sur les bonne valeurs, sans que celles-ci ne trouvent un début de réalisation dans la vie quotidienne des élèves ou des parents. Ou alors, les valeurs mises en avant seraient celles de la classe des très riches, inapplicables par les représentants des classes laborieuses. Et comble du cynisme, prôner en paroles des valeurs républicaines, tout en appliquant en pratique les fausses valeurs de l’argent (« Si tu n’as pas une montre Rolex à cinquante ans, tu as raté ta vie ! »). Si l’on veut combattre le fanatisme et le terrorisme, en lui opposant les valeurs républicaine, nul échappatoire possible, en matière de communication : ou bien ces valeurs sont appliquées ici et maintenant, ou bien elles n’ont pas de véritable valeur, sauf celle d’un catéchisme hypocrite !
Il n’y a pas d’échelle de la République, tout comme il y a une échelle de Richter, allant de 1 à 10, pour indiquer la magnitude d’un séisme. L’échelle de la République indiquerai en 1 le « bon » républicain, celui qui applique les valeurs de la République universellement et pratiquement. Puis il y aurait les « quart » ou « demi » républicains, qui excluent de ces valeurs une partie de la population (les juifs, les roms, les étrangers,…), jusqu’à parvenir, en 9 ou 10, à ceux qui mettent en œuvre des méthodes expéditives à l’égard de ces exclus (apartheid, ghettos, holocaustes, génocides, extermination, etc.)
Quelques remarques :
Supprimer- De mémoire, le concept " fraternité" n'est pas apparu en même temps que " égalité" et "liberté", mais un peu plus tard
- les Déclarations successives des Droits de l'Homme rédigées en 1789 et pendant les années suivantes étaient - volontairement ( ? ) ambiguës.
Elles mettaient en avant l'égalité en droit (les hommes naissent libres et égaux en droit ), mais, en s'attardant sur " les distinctions sociales ne peuvent se justifier que par l' utilité commune" et SURTOUT en disant que la propriété est un droit inviolable et sacré, elles justifiaient...l'esclavage !
Un esclave est la propriété de quelqu'un : on ne touche pas au droit de propriété. Et un esclave fait bien partie des " distinctions sociales qui ne peuvent être fondées que sur l' utilité commune" .
-Quant à la Constitution française actuelle, en particulier en ce qui concerne la liberté religieuse ( que beaucoup voudraient reléguer dans la " sphère privée", elle est, sur ce point, en contradiction avec la Déclaration universelle des Droits de l'Homme ( de 1948 ), dans son article 18 :
" Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction AINSI QUE LA LIBERTE DE MANIFESTER SE RELIGION OU SA CONVICTION SEULE OU EN COMMUN, TANT EN PUBLIC QU'EN PRIVE, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l' accomplissement des rites '
Ceci précisé, je sais très bien que des dizaines de Déclarations des Droits de l'Homme ont été rédigées, et que les gouvernements, quels qu' ils soient, choisissent dans ces textes ce qui va dans le sens de leurs idées :-)
Monsieur Quader, que de travail en perspective pour renverser l'échelle des valeurs! Quand l'école et les enseignants, quotidiennement, se font insulter, que peut-on espérer? Que faire et comment?
RépondreSupprimerLes vacances, c'est pour bientôt ? Rien de tel pour méditer... Et après les 2 semaines de repos, le retour au boulot.
SupprimerToujours aussi "inintéressant" 15H41; il a du avoir une scolarité chaotique pour avoir une telle haine des profs. Ou jaloux peut être? Le concours est ouvert... il aura des vacances lui aussi.
SupprimerJ'en ai grand besoin de ces vacances même si je ne pars pas,crevée!
SupprimerIl a pas d'autres "ennemis à combattre celui là . Il doit tenir ce discours à ses enfants, s'il en a, contre leurs enseignants. Pauvre type!
SupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
SupprimerDes enseignants qui font de la démagogie, franchement pas un exemple à suivre.
Supprimer+1 pour cette saillie
SupprimerCes personnes qui insultent les profs et puis demandent du le pen et de l'autorité dans les écoles, franchement pas un exemple à suivre.
SupprimerLa guerre avec l'islam se déroule aussi dans la cour d'école.
RépondreSupprimer11:24 Ce n'est pas ce qu'explique Pierre Quader. D'abord, il n'y a pas de "guerre" dans la République française, puisque la Fraternité règne. Encore, doit-il s'agir d'une Fraternité pratique (pas le tablier) : la solidarité, le partage, la tolérance doivent être appliquées dans la vie quotidienne à l'école... Les enseignants savent faire et pourtant cela ne marche pas toujours... Faut-il impliquer les parents avec une "école des parents". Faut-il sortir de l'école pour appliquer les valeurs citées dans la cité ?
SupprimerPourtant, l' uniforme à l'école ( tout au moins à l' école primaire, et même, pourquoi pas, dans le secondaire ), ça résoudrait le problème des communautarismes, des particularismes religieux .
SupprimerIl y a des pays où ça se pratique !
Mais non car il n'y a pas de petites filles voilées,ni croix, ni main de Fatma, pas de kippas, ni de coiffures ou vêtements particuliers dans les écoles publiques !!! Et cela ne résoudrait pas non plus celui de la pauvreté ! Fausse réponse. Nostalgie inutile. Dans les pays où cela se pratique, cela ne résoud pas non plus ces questions!
SupprimerDes allophones djihadistes Mary !!!
SupprimerSur ce blog, régulièrement, des militants FN insultent les enseignants... comme s'il s'agissait d'ennemis à abattre. Les manipulateurs les plus extrémistes de la soi disante " Manif pour tous" , l'année dernière ont tenté de salir l'Education Nationale en utilisant la rumeur de la théorie du genre et en accusant les profs de pédophilie! Ces extrémistes là sont un réel danger à combattre aussi avec la plus grande rigueur.
RépondreSupprimer15:45 :+1
SupprimerD'accord avec vous 12h21. La victimisation des assassins est indécente. Pourquoi toujours chercher des excuses à l'inexcusable, pour ce dédouaner de ses utopies ?
RépondreSupprimerEn l'espèce, ça serait de trouver des circonstances atténuantes à un violeur par ce que sa victime portait une mini jupe. Descendez de vos rêves apprentis sorciers du multiconfessionnalisme, bisounours du multiculturalisme, et bienvenue dans la vraie vie.
On arrête pas les criminels avec des belles paroles.
SupprimerAndré Brink est mort... Pas son combat.
RépondreSupprimer"Plus que tout, c'est la liberté et la justice qui animent l'écrivain jusqu'à la fin de sa vie. L'apartheid n'était qu'une expression du mal essentiel, la négation de la liberté", affirme-t-il, avant de regretter que l'apartheid perdure dans les esprits dans son pays, où "il y a toujours ceux qui ont tout, et la grande majorité des sud-africains qui n'a rien, surtout des Noirs." Il avait raconté le bilan assez sombre qu'il tirait des 15 années post-apartheid dans une autobriograhie publiée en 2009, Mes bifurcations."