J'entendais, hier, sur France-Culture, une célèbre astrophysicienne française nous confirmer que la planète terre, vieille de plus de 4,5 milliards d'années, n'avaient que peu de temps pour continuer à exister. Tout au plus quelques autres milliards d'années. Ce n'est rien avant qu'une nouvelle catastrophe arrive et cela bien avant et plus proche de nous. La nouvelle extinction des espèces, la sixième succédant à la précédente qui entraîna la fin des dinosaures, est programmée pour dans peu de temps : probablement dans quelques millions d'années...
Ceci est la version optimiste des choses concernant la vie sur terre (la planète en a encore pour plus longtemps et qui sait aura, peut-être, une nouvelle vie ?). Quelques millions d'années disais-je, mais cela pourrait s'accélérer si l'Homme ne se ressaisit pas. A côté du changement climatique, irréversible probablement, l'Homme pille la terre de ses ressources naturelles et c'est, au moins, un aussi grave danger que le réchauffement du climat. Je sais bien que certains sourient en se disant que tout cela c'est pour dans longtemps. Mais, outre que cela relève de l'égoïsme ambiant faisant fi de la solidarité intergénérationnelle, la catastrophe nous menace, sinon nous-mêmes, mais nos petits-enfants. Supporterons-nous longtemps une température moyenne sur la terre de +4 degrès Celsius, une alimentation ogmisée et phytosanitarisée, une pollution de l'air envahissant nos poumons, etc ? L'hécatombe n'est pas loin... Vous me direz, une centrale nucléaire ou une guerre atomique pourrait abréger plus encore les délais avant cette fin programmée des espèces...
Le Monde 23/8/2015 |
Comment changer
notre rapport à la nature ?
La permanence de la crise économique semble avoir
relégué l'urgence écologique, et les questions d'identité, la préservation de
la biodiversité. Pourtant, les dérèglements climatiques provoquent d'immenses
catastrophes, avec leur cohorte de détresse et d'insalubrité. La pollution
atmosphérique accroît l'exposition aux maladies, les monocultures intensives
épuisent les sols et arraisonnent les dernières terres épargnées par la
religion du progrès. Sans oublier la conversion des rivages, montagnes et
campagnes en parcs d'attractions pour rurbains mondialisés.
En un mot, non seulement " notre
maison brûle et nous regardons ailleurs ", comme disait le
président Jacques Chirac au sommet de la Terre à Johannesburg (Afrique du
Sud) en 2002, mais, faut-il ajouter avec Nietzsche, "
le désert croît ". Alors que l'écologie politique n'est
souvent qu'un théâtre de luttes de places microscopiques, et la politique
écologique des gouvernements qu'un greenwashing d'alliances
de circonstance, il n'est pas étonnant que l'alarme vienne aujourd'hui des
autorités spirituelles. Dans Laudato si' (" Loué
sois-tu "), l'encyclique sur l'environnement du Vatican, le pape
François a même prôné une certaine décroissance afin d'endiguer la
dévastation planétaire. Car " tout est lié ",
a-t-il martelé, la " domination absolue de la finance
" et la " culture du déchet
".
La Conférence de Paris sur les changements
climatiques, qui aura lieu du 30 novembre au 11 décembre, semble
marquer un retour du politique vers les enjeux écologiques. Mais attention,
prévient Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national
d'éthique (CCNE) et producteur de l'émission " Sur les épaules de
Darwin ", sur France Inter, lors des Controverses du Monde au
Festival d'Avignon. Nous ne regardons pas ailleurs, nous focalisons notre
regard sur le seul réchauffement climatique.
Erreur majeure. Car le climat n'est qu'un révélateur.
On peut très bien prolonger la catastrophe écologique et sanitaire planétaire
avec 2 degrés Celsius de moins, prévient-il. En effet, il est tout à fait
possible de diminuer les émissions de gaz à effet de serre sans réduire
celles des particules fines ou des dérivés nitrés, véritables dangers pour la
santé. Ainsi, " focaliser la préoccupation écologique sur
le seul réchauffement climatique risque de nous détourner des efforts
indispensables pour protéger la santé, réduire les inégalités et préserver
l'environnement ".
Comme disait Einstein, " nous ne
pouvons pas résoudre les problèmes avec la même façon de penser que celle qui
les a engendrés ". Un autre rapport à la nature,
c'est-à-dire à notre propre humanité, doit s'inventer. Pas si éloigné que
cela du regard émerveillé et inquiet que Charles Darwin (1809-1882) portait
sur ces espèces aux espaces désormais menacés. Car, c'est une observation
scientifique autant qu'une constatation empirique, on souffre moins de la
déprime auprès des animaux, des jardins et des lieux arborés.
Nicolas Truong
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EELV connait la réponse à tous les problèmes. Comment s'allier pour obtenir des faveurs, comment pondre des projets qui ne voient pas ou peu le jour, pour finalement s'opposer à son maître en espérant repartir pour un même cycle. Les masques sont tombés.
RépondreSupprimerPour Emmanuelle Cosse, si le Liban arrive à compter 25% de réfugiés dans sa population, la France, plus riche, «a les moyens de ne pas se poser (la) question du nombre» de migrants à accueillir.PUBLICITÉUne leçon OFFERTE !Apprenez l'anglais, facile et efficaceDémarrer1/5Si à gauche comme à droite la crise des migrants se révèle être un débat d'équilibriste, il semble plus simple à la tête d'Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), où le traditionnel «Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde», autant utilisé au PS que chez les Républicains (LR), ne fait pas recette. «Je crois sincèrement, que ce n'est pas en posant la question du nombre que l'on répond» à la crise des migrants, explique Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale du parti invitée mardi d'ITélé. «Ce n'est pas une bonne manière de poser (le débat) car ça laisse entendre que c'est un afflux de populations», juge la conseillère régionale d'Île-de-France.L'élue veut «une politique européenne sur la question de l'accueil des réfugiés et surtout (qu'elle) dise “Maintenant nous accueillons les gens qui sont sur notre territoire”. Il n'y a pas d'autre possiblité». Pour appuyer son argument, l'écologiste a cette comparaison: «Aujourd'hui, combien le Liban accueille-t-il de réfugiés? Plus d'un quart de sa population». Ajoutant: «Je crois qu'en France on a les moyens de ne pas se poser cette question-là. Nous sommes un pays extrêmement riche qui a des capacités d'accueil extrêmement fortes». «Donnons le message que nous accueillons tout le monde et que nous pouvons leur donner des droits (...) Ce sont des gens qui n'ont pas le choix de toute façon», explique-t-elle.
RépondreSupprimer«Je l'assume totalement
Sans vouloir prendre tout, restons raisonnable et prenons l exemple du Liban. 25% nous amène à 15 millions de personnes. Comment fait on pour accueillir un tel nombre?
C'est un copier coller avec pub incluse?
SupprimerT'as qu'a accueillir des syriens chez toi, ce sera déjà un bon début.
SupprimerAh la pensée frontiste, la lie de fond de bouteille, l'extrait de bêtise, le néant de la pensée. Et oui, ça nage dans la m....de.
SupprimerA 19h25, oui c'est un copié collé de cela:
Supprimerhttp://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/08/25/25002-20150825ARTFIG00068-migrants-la-patronne-d-eelv-prone-l-accueil-de-tout-le-monde.php
"Je sais bien que certains sourient en se disant que tout cela c'est pour dans longtemps".......Ceux qui sourient ne seront peut-être plus là pour le voir mais leurs gosses si !
RépondreSupprimerLa rose pousse toujours mieux sur un tas de fumier....
RépondreSupprimerLes flammes sur le "drapeau" frontiste ont des origines historiques, on connait ce qu'elles ont brûlé et saccagé dans l'histoire... elles n'ont fait que ça , elles ne sont capables que du pire.
SupprimerBrouillé avec les chiffres? La planète Terre a 4,5 milliards d'années, et c'est l'Univers qui a 13,5 milliards d'années! Encore ce chiffre de 13,5 milliards d'années correspond-il à la théorie du Big-Bang, théorie catholique à l'origine. Selon ses croynces, soit l'Univers a été créé avant ce point 0, à partir du néant, soit le Big Bang est une phase d'un Univers éternel qui augmente (phase actuelle), puis diminue (Big Crunch), pour augmenter de nouveau, ceci à l'infini. Sans doute la Terre va disparaître un jour, absorbée par le Soleil: mais cela nous laisse un peu de temps, notamment celui d'instaurer le véritable socialisme et d'éliminer le fascisme! LOL!
RépondreSupprimerMerci pour la remarque sur l'âge de la terre...
SupprimerLa religion. Ce qu'il y a de pire en l'homme pour justifier ses massacres.
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