J'ai retrouvé ce post qui date de 2010 et qui est toujours d'actualité !
Je me propose donc de donner quelques pistes à Madame Le Pen pour parfaire son programme pour les élections présidentielles prochaines...
jeudi 11 février 2010
Propositions pour aider Marine Le Pen à bâtir son programme
Magazine Le Point: "Interrogée sur la récente agression d'un adolescent dans un lycée de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Marine Le Pen, invitée de la Tribune-BFM sur BFM-TV, a "accusé formellement les professeurs de gauche, qui depuis trente ans ont combattu toute forme d'autorité et toute forme de discipline, d'être les responsables de la situation actuelle".
Jugeant que davantage de surveillants ne servirait à rien, elle a suggéré de "créer une police de protection des lycées, qui pourrait être d'ailleurs financée en partie par le conseil régional".
Cette police "s'occuperait des lycées, détecterait" les problèmes et "interviendrait", a ajouté la chef de file du parti d'extrême droite dans le Pas-de-Calais pour les régionales. Fin de l'article.
J'approuve entièrement Marine Le Pen! Non seulement il convient de mettre en place "une police des lycées", mais il faut, de plus:
- créer des polices de collèges, d'écoles primaires, voire de maternelles (car c'est là que les touts-petits ont l'esprit déformé par les professeurs des écoles et autres assistantes maternelles corrompus par leurs collègues de gauche, soixante-huitards).
- allons plus loin, Madame Le Pen, créons, dans les mêmes établissements, des polices de la pensée afin de juguler tous ceux qui veulent éduquer nos chers enfants dans le désordre et la pensée de gauche dévastatrice de pans entiers de nos sociétés.
- et même, cela ne sera pas suffisant, Madame Le Pen. Criez-le haut et fort! Si on ne change pas les livres scolaires, tous nos efforts précédents seront vains. Créons une police des programmes chargée de surveiller ceux qui, insidieusement, instillent des idées pernicieuses dans la tête de nos gamins! Allons même encore plus loin, obligeons, dès la maternelle, les élèves à étudier, Chamberlain, Gobineau, Maurras, Céline, Mein Kampf, Heidegger pour bien comprendre ce qu'est l'ordre! Demandons d'ailleurs l'assistance de Monsieur Eric Besson pour nous illuminer de ses idées, notamment pour empêcher le métissage des peaux, des valeurs et des esprits. Tant pis, si vous n'aimez pas M.Besson! Lui aussi a le droit de participer au redressement de la France!
- Madame Le Pen, vous commencez à me connaître maintenant et vous savez que je vais parachever avec éclat votre programme! Occupons-nous des Universités: c'est là que se forment ces futurs enseignants qui vont polluer notre progéniture. Et il est urgent de faire entrer la police à l'Université! Près des "amphis", des "restaus U", près des "cafets", et surtout dans les résidences étudiantes, là où se fourbissent les stratégies destinées à pousser les jeunes à la révolution. Et là aussi, il faudra une police de la pensée, afin de surveiller les cours des enseignants gauchistes, dont nous connaissons bien le mal qu'ils ont pu faire!
Madame Le Pen, je m'arrête là. Mais sachez que j'ai d'autres propositions concernant ces autres foyers de contestation, souvent ignorés, mais tout aussi redoutables que sont les entreprises (pensez aux syndicats...), aux clubs sportifs (ah ces soi-disants éducateurs!), ces associations anti-racistes (si vous saviez quelle gangrène les LDH, Licra, SOS Racisme, etc... représentent pour notre corps social!).
Ah oui! une dernière chose pour parachever votre œuvre, pardon votre programme: n'omettez pas de signaler que vous créez ainsi des centaines de milliers d'emplois, auxquels seuls des Français pourront prétendre!
NB: s'il est trop tard pour insérer ces idées dans votre programme des Régionales, vous pourrez vous en servir pour les Présidentielles de 2012, 2017, 2022, 2027, 2032...(vous êtes tellement jeune que le message pourra être repris à ces différentes occasions: j'ai, d'ailleurs, calculé que vous pourriez vous représenter jusqu'en 2047, date à laquelle vous aurez le même âge que votre père quand il s'est présenté, en 2007, pour la dernière fois)
Ah ce bon temps d'avant! La violence des enfants, d'un groupe très très restreint des enfants, est un symptôme! Et pas du tout celui d'un prétendu laxisme des profs... de gauche ( évidemment). Ah , la férule et le bâton ma bon'dame!
RépondreSupprimerLes discours fascisants nous envahissent et nous polluent. Démontons-les inlassablement. Pour la gouverne de la personne appelée MLP, notre société est nettement moins violente qu'il y a 100 ans où, les soi- disant dérives laxistes des profs de gauche ( évidemment) ne pouvaient pas être mises en cause.
La culture? Le constat reste le même pour les dirigeants FN: ils n'aiment pas. Allons, essayons quand même; extrait de "La Nouvelle revue"/ Renaud Maers;
"Le problème, c’est d’identifier, sur une ligne du temps, cet « avant » qui était « tellement mieux ». Car si l’on considère attentivement le discours sur « le niveau-qui-baisse », on se rend compte qu’il est continûment distillé au fur de l’histoire. Depuis le Moyen-Âge au moins, les professeurs sont formels : le niveau baisse. Cette idée du « niveau-qui-baisse » comme représentation collective naît en réalité en même temps que la corporation des professeurs, à la fin du XIIe siècle. Elle se décline ensuite largement au cours des siècles, s’affine, mais reste une forme d’impensé historique, un invariant de l’imaginaire scolaire. Cette idée s’est très logiquement diffusée largement avec l’instauration de l’« École » (républicaine à la française ou générale à l’« allemande »), instrument de la révolution industrielle, et plus encore au cours des différentes phases de massification qui en ont découlé, si bien qu’elle est devenue une composante du sens commun que l’on ne doit même plus démontrer : tout le monde le « sait », le niveau baisse.
Or rien n’est plus faux, comme l’avaient pointé dans les années 1990 les sociologues français Beaudelot et Establet, via un ouvrage ironiquement intitulé « le niveau monte » ] : il suffit d’étudier l’évolution des programmes scolaires pour s’en convaincre. Pour prendre des périodes plus ou moins comparables, les élèves d’aujourd’hui doivent maîtriser bien plus de savoirs que ceux des années 1980, et le niveau moyen d’étude atteint par les jeunes est aujourd’hui nettement plus élevé qu’à cette époque. C’est vrai en France comme en Belgique : ainsi, si l’on considère un indicateur basé sur le niveau de diplôme, on se rend compte que seulement 58,7% des Belges de la tranche d’âge des 55-64 ans possèdent un diplôme d’un degré supérieur ou égal au secondaire supérieur, contre 82,3% dans la tranche d’âge des 25-34 ans."
Ministère de l'Education Nationale.
RépondreSupprimer"L’école ne serait elle pas elle-même violente?
Pas de manière physique, mais à travers l’exercice d’une violence symbolique .On parle alors de violence institutionnelle .L’école impose un cadre, des contraintes, octroie des certifications qui ont de lourdes conséquences, impose le silence dans les classe, tente de «modeler» les élèves ...
La violence est liée à une norme, à des comportements jugés acceptables ou non par des codes, des règles.
Si ce qu’impose l’école paraît ou non légitime aux
yeux des jeunes, le climat de l’établissement peut en être affecté. Les cultures scolaire et familiale ne s’accordent en effet pas toujours ."Toute institution, parce qu’elle est régie par des règles de fonctionnement, exerce sur ses membres une certaine contrainte. Cette con
-trainte sera acceptée par les individus si ceux-cila vivent comme légitime, justifiée ».
Les réalités de l’enseignement
Notre système d’enseignement produit des inégalités entre élèves et entre établissements. La politique de la relégation scolaire (orientation-sanction) conduit(force?) certains jeunes à suivre une filière qu’on leur impose. De même, l’échec scolaire et le redoublement ont des conséquences néfastes pour un jeune et pour le climat de l’établissement.Le décrochage scolaire et les exclusions d’élèves peuvent également détériorer le climat d’une école et accentuer les perceptions des violences dans celle -ci.Les comportements violents pourraient être des réponses à l’exclusion et l’orientation forcée, les élèves tentant de se réapproprier un espace, de se réaffirmer.
La concentration d’élèves socialement défavorisés dans certaines écoles peut influer sur la perception de la violence scolaire. En effet,certaines enquêtes soulignent qu’il y aurait davantage de perception de violence scolaire dans les établissements socialement défavorisés.
Dans un système qui crée des écoles où sont concentrés des élèves socio-économiquement défavorisés,ne faudrait-il pas s’attaquer aux problèmes structurels de notre enseignement? Les politiques menées affichent des bjectifs de mixité,de lutte contre l’échec scolaire et contre l’orientation-sanction, mais les réalités sur le terrain et dans les salles de classe semblent bien éloignées de cet idéal...
Les pratiques organisationnelles et éducatives au sein des
établissements mises en œuvre dans les écoles ont aussi une influence sur la perception de la violence scolaire.
Dans une école où l’équipe éducative collabore à un projet commun, où subsiste une cohésion au sein de l’équipe éducative mais également avec les parents, la perception de la violence dans l’école sera moins importante.
Les pratiques éducatives favorisant l’échange,le dialogue, sont à privilégier".
Ah oui,j'allais oublier! Le Ministère en question est celui de Wallonie. La gauchebobo française n'est donc pas toute seule en cause...
Les profs sont moins respectés qu'ils ne l'étaient avant ( les plus irrespectueux sont les dirigeants et militants FN, comble de l'absurde). J'ai enseigné six ans dans une école classée REP + et aucun de mes collègues ne faisait preuve d'un quelconque laxisme ( équipe admirable, sous payée et ne comptant pas ses heures). Le problème de la violence dans les établissements scolaires est bien plus complexe que M Le Pen, avec les raccourcis intellectuels qui la caractérisent (de pensée, il ne reste, en général, que le trognon), ne veut le faire croire.
Nous devrions nous inspirer des modèles nordiques où les enseignants sont correctement rémunérés, donc plus respectés,où il n'y a pas la valse des changements de programmes à chaque élection, où les cycles ne sont pas qu'un "mot". Où , quelque soit sa couleur politique, l'élu respecte les enseignants.
M Le Pen, par son irrespect constant pour les profs, son manque criant de connaissances du métier, est une des responsables,de cette violence!
Comme son père M Le Pen n'aime pas les enseignants mais visent à travers eux la culture, la connaissance, l'histoire... la vraie, pas toujours glorieuse.
RépondreSupprimerEn effet, d'où sort le FN?
Entre autre de léon gaultier, un des fondateurs de la Milice Française ( que le pen marine veut nous faire oublier). Il combattit sous l'uniforme allemand de la Waffen SS ( en 2012, le pen marine valsait à Vienne avec d'anciens waffen SS, ce qu'elle voudrait que nous oubliions), avec le grade de Untersturmführer ( c'est pas rien... sans doute pour bons et loyaux services).
Il est un des fondateurs avec jm le pen, de la triste maison d'éditions SERP ( chants nazis...). En 1972, léon gaultier, avec d'autres sinistres individus,compte parmi les membres fondateurs de FN.
Elle pourra toujours tenter de faire taire, elle n'y arrivera jamais et nous serons de plus en plus nombreux à faire connaitre les racines et la réalité de ce parti. Son "jeu" pré électoral de la dédiabolisation, sa France apaisée ne sont qu'impostures et mensonges.
Vous avez raison , comme ils disent , on n'est jamais trop aidé , mais pour faire quoi ?
RépondreSupprimerIl a décidé d'en se fiche!
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