L'éditorial du Monde de ce 15/10 semble une bonne synthèse de ce qu'il faut retenir du débat de jeudi soir entre les 7 candidats "de droite et du centre" avant les primaires des 20 et 27 novembre prochains.
Peu de surprises et ceux qui n'ont pas vu et entendu ce débat (comme moi) en resteront à ce qu'ils savaient déjà. Il y a une droite un peu plus plus "dure" que l'autre et la synthèse que devra incarner le vainqueur risque de ne satisfaire personne dans ce camp...
Le Monde
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15 octobre 2016
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Sept candidats,
deux droites
Ceux qui
espéraient une foire d'empoigne auront été déçus. Même si les rancœurs entre
frères ennemis ont affleuré, le premier débat de la primaire de la droite et du
centre s'est déroulé dignement, pendant plus de deux heures, jeudi 13 octobre.
La formule – une minute pour répondre à chaque question — a certes rendu cette
confrontation un brin ennuyeuse, voire scolaire, le nombre des candidats
laissant peu de temps pour approfondir les sujets : chacun des sept prétendants
n'a parlé que quinze minutes. Mais toutes les questions, même désagréables, ont
été posées et les échanges ont été sérieux. C'est louable, à l'heure où la
politique s'entiche d'émissions pseudo-intimistes.
De ce premier débat, qui a attiré 5,6 millions de
téléspectateurs, on peut tirer quelques enseignements. D'abord, la primaire
ouverte de la droite est sur les rails. Comme les socialistes en 2011, et sauf
accident majeur, elle parviendra à sélectionner son candidat, à l'issue des
scrutins du 20 et du 27 novembre. Les sept candidats ont rappelé
solennellement qu'ils s'engageaient à soutenir le vainqueur de cette
consultation interne, ce qui semble exclure des déchirements dont François
Hollande et la gauche pourraient profiter.
Ensuite, cette primaire permettra de sélectionner le candidat…
de droite. Les électeurs de gauche tentés de participer au scrutin savent à
quoi s'en tenir : tous les prétendants sont issus de l'ancien RPR, à
l'exception du chrétien-démocrate Jean-Frédéric Poisson. Tous ont exposé, à
divers degrés, un programme dans la lignée de celui de Jacques Chirac en
1986 quand la planète ne jurait que par Reagan et Thatcher : moins
d'impôts, moins d'Etat.
Ma Bretagne ne sera jamais fasciste et je suis fière de ma région. Nous sommes plus de 70 pour cent de françaises et français à ne pas vouloir du FN.
RépondreSupprimerLa preuve! 600 démocrates et humains et dignes venus défendre les réfugiés et leur accueil bientôt et 40 pour le parti de la haine et du mensonge... Il n'y a pas photo en effet.
Trébeurden. 600 pro-réfugiés ont fait face à 40 militants FN
Publié le 14 octobre 2016 à 18h31
Deux manifestations se sont fait face ce vendredi soir, à Trébeurden (22). Ils étaient plus de 600 dans le camp des pro-migrants et une quarantaine dans celui des opposants qui ont répondu à l'appel du FN.
Ce vendredi, à partir de 17h45, se sont déroulées, à Trébeurden, deux manifestations pro et anti-migrants. Un face à-face tendu entre au moins 600 personnes prêtes à accueillir ces migrants dans la commune et ceux ayant répondu à l'appel du FN et refusant leur arrivée. Ils étaient, eux, une quarantaine, en compagnie de Gilles Pennelle, conseiller régional FN.
Le premier groupe s'est positionné dans le jardin de la mairie, tandis que l'autre s'est installé au pied de l'église. Entre les deux, un cordon de gendarmes pour éviter tout dérapage.
Les anti-migrants ont brandi des bannières FN, des portraits de Marine Le Pen, des drapeaux tricolore et bretons. Sur leurs pancartes, des inscriptions telles que "Non à la préférence étrangère". Les deux camps se sont échangés des noms d'oiseaux. Parmi les 600 pro-migrants, certains montraient des messages : "Bienvenue aux réfugiés" ou "Oui à la fraternité, non à la haine".
Quelques membres du camp des pro-migrants souhaitaient aller au contact des militants FN, mais ils ont été freinés par les gendarmes.
Pas de manifestation FN à Trégastel
Vers 18h45, Gilles Pennelle a indiqué qu'il n'y aurait pas de manifestation à Trégastel, comme cela était prévu à l'origine, par mesure de sécurité. Toutefois, environ 200 personnes du camp des "pro" ont arpenté les rues de la commune pour montrer leur soutien.
A noter qu'à Trégunc (29), le 6 octobre, un tel face-à-face s'était déjà produit.
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SupprimerUn problème avec les mathématiques. Pas étonnant que la pays et ses finances soient une catastrophe dirige avec des bobos comme vous!
RépondreSupprimerJe ne sais qui a des problèmes avec les maths, mais vous c'est avec le français...
SupprimerLa sempiternelle réplique d'Alain ....
SupprimerLa solution: se cotiser pour acheter un cerveau et un dictionnaire pour chaque facho. Pas étonnant que l'on se dirige vers une catastrophe économique, sociale et morale et orthographique avec de tels fachos... Non au FN!
SupprimerTu n'as utilisé que 2 fois le mot facho. Bravo, tu progresses! Bientôt, tu pourras comprendre. Que le socialisme est le marche-pied au, comme tu l'écris, fascisme. C'est ce qui te défini. Marche-pied du fn. D'abord à Hénin, puis en France. Sois en fier surtout.
SupprimerTu n'as utilisé qu'une fois le mot socialisme et même pas socialope ou bobo. Bravo, tu progresses. Bientôt tu pourras comprendre. Que le fascisme n'a besoin que d'un marche pied, la misère et la crise. C'est ce qui te définit ( avec un "t", s'il te plaît). Mais la différence, petit collabo, c'est que jamais les fachos n'auront le pouvoir. J'en suis très fier!
SupprimerTu n'as utilisé qu'une seule fois le mot collabo. Bravo, tu progresses. Bientôt tu pourras comprendre. Que ceux qui voient dans le socialisme la culpabilité et qui osent l'affirmer sont tout sauf à la botte du fn. Mais ça, c'est tellement plus facile, eul troll de 18:56. T'as raison d'être fier d'avoir filé la ville à Briouss et ses compaires. T'as raison de traiter ceux qui te le rappellent de collabos!
SupprimerAlles, va, va chercher ta baballe!
SupprimerIl ne sait pas écrire, en plus, le chef des donneurs de leçons. Pathétique cette opposition... nullicipale.
SupprimerVoila, la solution des migrants est trouvée, elle était sous nos yeux pourtant. La Bretagne, CQFD.
RépondreSupprimer600 pro migrants venant de toute le France ,quel nombre,à faire frémir!!!
RépondreSupprimer40 fachos décérébrés ( pléonasme) venus de toute la France, quel nombre! A faire rire et on rit. Nous sommes plus de 70 pour cent de français à ne pas vouloir de fachos dans nos villes!
SupprimerMoi , ceux qui me font frémir sont les propos haineux , injurieux , menaçants de beaucoup de militants ou d'élus de l'extrême droite .
SupprimerVenant d'eux pas étonnant. Le pire, ce sont les "comme toi". Qui font pareil. Non, pardon. Qui font pire.
Supprimerblblblaaaaa... blablabla. T'es encore là toi? Allez , va, va chercher la baballe 20H53!
SupprimerOui, il faut l'amuser 20H53, il est neurasthénique et il radote!Baballe, baballe!
Madame Filippetti ne peut pas le dire, mais engelmann est une sous-merde.
RépondreSupprimer"PARTAGEZ | Le gros coup de gueule de l'ancienne Ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, en réponse aux attaques personnelles d'une bassesse inouïe du maire FN de Hayange à son encontre...
" Monsieur Engelmann,
Je ne suis pas étonnée par la bassesse de vos attaques : elles sont à l’image de votre politique.
Je ne suis pas étonnée que vous ne répondiez rien sur le fond : mis en cause pour vouloir jeter dehors une association caritative, vous êtes indéfendable.
Je n’oublie pas que vous êtes un multi-récidiviste : sans même parler du rejet de vos comptes de campagne, vous êtes un condamné au pénal par la justice pour diffamation envers un syndicaliste et pour dénonciation calomnieuse du mari de votre ancienne adjointe. Visiblement lorsque vous êtes en difficulté, vous ne savez faire, comme tous les lâches, que chercher à rejeter la faute sur les autres.
Que ce soit moi aujourd’hui parce que j’ai eu l’audace de venir à Hayange simplement soutenir le Secours Populaire ou que ce soit les représentants syndicaux, les élus d’opposition, les associations locales, et même vos anciens colistiers, vous diffamez en permanence ; vous ne vous faites remarquer que par votre haine.
Vous croyez vous grandir en rabaissant les autres, mais vous oubliez qu’au contraire, ce sont vos victimes qui sortent plus fortes d’avoir été l’objet de votre rage.
Monsieur Engelmann, il faut avoir les mains propres pour donner des leçons aux autres. Et je ne parle pas ici de votre vie personnelle, car vous et vos sbires vous délectez de ragots et de calomnies, en sachant que les républicains que nous sommes, en face de vous, ne répondrons jamais sur ce terrain-là.
Je parle moi de votre politique.
La réalité est simple Monsieur Engelmann : vous vous attaquez à une association qui aide depuis 30 ans les gens démunis à Hayange. Parmi ceux qui en bénéficient, il y a sans doute certains de vos électeurs, car le Secours Populaire, contrairement à vous, ne fait pas le tri des bénéficiaires de sa générosité. Il ne demande pas leurs papiers à ceux qui demandent du pain ou ne regarde pas la couleur de la peau de ceux qui ont besoin d’un manteau.
J’ai visité le hangar que vous voulez faire évacuer par la force : on y trouve quelques étagères de pyjamas pour bébé, des sacs remplis de chaussures, 4 ou 5 portants de vêtements d’adultes, des petits entassements de pantalons, mais aussi des briques de lait, du sucre, du chocolat. Ce qu’il y a de plus beau au milieu de ces infimes trésors de générosité, ce sont les photos accrochées aux murs : celles des enfants souriants dans la neige des Vosges, d’un repas de Noël, du visage du fondateur. Ce qu’il y a de plus triste ce sont les larmes que vous faites couler dans les yeux des bénévoles.
Incapable de proposer aux gens un programme fondé sur la recherche du bonheur collectif et non sur la haine, vous ne supportez pas que certains réussissent eux à en donner aux autres.
Vous avez fait arracher le panneau qui indique le local mais leur cœur, leur humanité, vous ne pourrez jamais l'arracher car elle est infiniment trop grande pour vos toutes petites griffes.
Même votre méchanceté est de bas niveau.
Vous n'avez aucune imagination, pour justifier votre forfait vous accusez les bénévoles d'être communistes, comme s'il s'agissait d'une insulte : vous semblez oublier qu'ainsi vous insultez l'histoire de plusieurs générations de vos administrés.
Vous chassez des bénévoles qui travaillaient pour le Secours Populaire ou les Restos du Cœur avant votre naissance. Si les associations caritatives pouvaient porter secours à la pauvreté des sentiments, vous auriez fait partie des grands nécessiteux.
Vous n'avez jamais mené aucun combat pour les habitants de Hayange : on ne vous a jamais vu défendre les hauts fourneaux.
Aurélie Filippetti "
Moi, je le dis et le répète: engelmann est une sous merde!
RépondreSupprimer"Ce que vous savez faire, c'est aboyer, mordre, attaquer des gens sans défense qui aident des gens sans ressources.
Vous prétendez aimer les animaux mais les chiens défendent ceux qui sont blessés.
Vous n'oserez jamais vous attaquer à ceux qui sont plus forts que vous : les vrais maux de notre société. Au contraire, vous ne faîtes que prospérer en vautour sur le chômage et sur la misère.
Vous parlez de moi et de ma vie, vous brandissez des photos du Festival de Cannes - sans doute regrettez vous de ne pouvoir jamais y être invité - mais je suis fière d’avoir été ministre de la Culture en venant d’une famille d’immigrés italiens, mineurs et syndicalistes. Oui, j’ai bien dit IMMIGRÉ, ce mot que vous abhorrez. Vous qui les pourchassez jusque dans les écoles.
Mon grand-père a franchi les Alpes à pied pour fuir la misère et le fascisme, comme tant de mineurs et de sidérurgistes qui ont fait la fierté de la Vallée de la Fensch où vous sévissez aujourd’hui, comme d’autres aujourd’hui fuient la misère et la guerre en s’embarquant sur des radeaux d’infortune.
J’ai eu la chance de faire des études et d’accéder à des fonctions dont vous ne me ferez jamais rougir, car je sais d’où je viens, et je ne suis l’héritière que d’un seul patrimoine : la mémoire de ma famille, des combats qu’elle a menés contre l’idéologie que vous représentez.
S’il faut continuer à être trainée dans la boue par vous et les vôtres pour prix d’oser élever la voix contre vous, je l’accepte : allez-y, continuez à fouiller les poubelles d’internet, exhibez de moi toutes les photos et tous les ragots que vous y trouverez, cela ne m’empêchera pas de continuer à soutenir ceux qui s’élèvent contre vous.
Monsieur Engelmann, vous n’êtes qu’un apprenti fasciste. Mais vous faîtes du mal.
Alors nous vous disons stop. ça suffit. Laissez tranquilles les gens qui font du bien autour d’eux. Laissez les autres être généreux à votre place.
Vous n’avez pas tous les droits, même si vous avez été élu. Et il est temps que vous le compreniez.
Il vous faudra beaucoup de fiel pour continuer à insulter tous ceux que vous aurez contre vous. Car nous continuerons. Sans faille. Préparez-vous.
Aurélie Filippetti"
Ken Loach, un sacré humain, un sacré cinéma! Oui, la droite c'est la droite. Ne parlons pas de l'extrême droite et de son "programme", c'est encore pire pour les chômeurs et les travailleurs pauvres...
RépondreSupprimerFrance Inter.
"Le cinéaste britannique présente son dernier film "Moi, Daniel Blake", qui a reçu la Palme d'or à Cannes en mai dernier.
Le réalisateur vient présenter "I, Daniel Blake", son dernier film auréolé de la Palme d'Or 2016 à Cannes, dans lequel Ken Loach raconte le combat d'un chômeur contre l'administration lancée dans une absurde "chasse aux assistés". Le cinéaste anglais de 80 ans maintient ainsi, à travers ce nouveau long-métrage, un engagement démarré il y après d'un demi-siècle, et s'attache à dépeindre, selon lui, la réalité sociale d'aujourd'hui en Angleterre.
"C'est une humiliation qui est calculée et organisée, pour montrer à tous que si vous travaillez pas ou que vous êtes malades, c'est votre faute. Votre pauvreté c'est votre faute, si vous n'avez pas d'emplois, vous êtes inadéquat. C'est une politique qui est consciente, et une politique de cruauté".
Cette tradition évoquée par Ken Loach remonte au Moyen-âge, à l'époque victorienne. "Elle est aujourd'hui visible dans les sanctions, explique le réalisateur, qui rappelle des exemples de chômeurs ayant perdus leurs droits dans des situations absurdes : l'un avait raté son rendez-vous à Pôle Emploi en assistant à l'accouchement de sa femme, un autre - qui avait pourtant prévenu son conseiller - en se rendant à l'enterrement de son père.
Quand il s'agit d'évoquer ce système d'allocations et d'aide aux chômeurs mis en place en Angleterre, Ken Loach n'a pas de mots assez forts : Le gouvernement organise le suicide des travailleurs pauvres et des chômeurs"
Sur le nouveau gouvernement nouvellement arrivé à la tête de l'Angleterre après le Brexit, Ken Loach, fervent soutien du leader travailliste Jeremy Corbyn, est sans équivoque, en particulier quand il s'agit d'évoquer Theresa May qu'il dénonce .
Citoyens contre le FN
RépondreSupprimerDimanche les réacs homophobes vont défiler dans la rue, soi disant pour le bien de l'enfant, de la femme et de la "famille".
Vont-ils défiler contre la prostitution, les violences faites aux femmes,les viols, contre la pauvreté qui ravage les familles, contre les abus sur mineurs, pour exprimer leur raz de bol face aux curés pédophiles (et la pédophilie en général)?
Non, il défilent contre la loi sur le mariage pour Tous.
Certains ont des combats, d'autres des obsessions.
Superbe émission radio qui met en évidence la nocivité des "politiques" d'extrême droite ainsi que les ressemblances malheureuses entre Hayange, Hénin Beaumont ou Cogolin, toutes les villes salies par elles...
RépondreSupprimer"Sabotons le Fn
Hayange : via "Hayange en Résistance"
REPORTAGE | à écouter et à partager sans modération, ce reportage de Charlotte Perry de l'émission " Comme Un Bruit Qui Court" diffusée cet après-midi sur France Inter.
Reflet du quotidien dans notre ville, Hayange, dirigée par l'extrême-droite. Relevez le climat de peur dans la ville, ces habitants qui craignent d'être reconnus à la radio, le sectarisme du maire FN, l'incohérence de ses idées, la précarité des arguments de son équipe municipale, la sincérité et l'authenticité des bénévoles du Secours Populaire, l'humanité de ses bénéficiaires, le récit dramatique en somme de cette ville grillagée par l'extrême droite depuis 2014.
Plus que jamais investis dans cette lutte pour défendre la démocratie dans notre ville !
(cliquer sur "écouter l'émission")
https://www.franceinter.fr/…/comme-un-bruit-qui-court-15-oc…"