Dans le bulletin municipal de novembre, notre journal est une nouvelle fois attaqué, accusé de désinformation et de censure Une pratique navrante qui nécessite à nouveau une mise au point.
Rédaction La Voix du Nord 5/11/2016
Harcèlement ?
« La Voix du Nord est libre d’écrire ce qu’elle veut. Ça tombe bien, nous aussi ! », plastronnait Bruno Bilde dans le magazine municipal d’octobre. Dans cette phrase, seule la deuxième partie est exacte. Car non justement, tout indique dans l’attitude de l’adjoint à la communication que La Voix du Nord ne peut pas faire ce qu’elle veut à ses yeux.
Chacun de nos articles sur la vie municipale est suivi d’un droit de réponse, et ceci alors que la municipalité a refusé de nous répondre au préalable. À longueur de semaine, le même adjoint nous questionne par mail à une fréquence qui confine au harcèlement : pourquoi n’avez-vous pas traité ceci ? Pourquoi avez-vous accordé telle place à cela ? Comme si un journal devait rendre des comptes à des élus quant à ses choix éditoriaux... Sans compter les SMS comminatoires, du type « Votre article est scandaleux nous vous attaquons » reçu quelques minutes après la mise en ligne d’un article sur la mobilisation autour du Secours populaire, samedi dernier. Encore une fois, le maire avait ignoré notre demande d’entretien.
Conseil municipal
Nos oreilles vont bien, merci. Dans son magazine de novembre, la municipalité déclare que la journaliste, présente au conseil municipal d’octobre, a « censuré » une information, à savoir qu’en régularisant un contrat avec une société d’affichage, la municipalité a récupéré plus de 200 000 euros. Et d’ironiser sur des problèmes d’audition de ladite journaliste, commentaire bien sûr ponctué de 3 ( ! ! !) points d’exclamation, parce que plus on en met mieux c’est... Ce qu’il en est en réalité ? Nous publions la photo d’un échange de mails entre la journaliste et la municipalité. Il y apparaît que la journaliste a demandé confirmation d’un chiffre concernant cette délibération, dans le but de faire paraître l’information. Un simple « oui » aurait suffi, le texte serait paru illico. Mais la confirmation n’est jamais venue. Voilà pour la censure. Il y apparaît également qu’en effet, elle y déclare avoir mal entendu : lors des conseils municipaux héninois, les journalistes sont placés dans le public, au milieu des invectives et des insultes à l’opposition. Nulle part ailleurs dans le Nord - Pas-de-Calais, le public n’est autorisé à intervenir en permanence, à interpeller, injurier, commenter à voix haute, applaudir ou à huer... Du coup, c’est vrai qu’entre les « Ferme ta gueule connasse ! », les « Rentre chez toi ! » et autres sordides histoires de « slip sale » qui font bien rire la majorité, parfois, on préférerait être sourd...
Salon des Beaux arts
Pas de censure ! Toujours dans le magazine municipal de novembre, la municipalité affirme qu’après les cérémonies du 8 Mai et du 14 Juillet, la rédaction de La Voix du Nord a boycotté l’inauguration du salon des beaux-arts et pratique une « discrimination politique ». Nous ne pouvons laisser filer de pareilles inepties. Un premier article est paru dans l’édition du mardi 4 octobre autour de cette nouvelle édition du salon des beaux-arts. Nous entretenons d’ailleurs d’excellentes relations avec les organisateurs. L’article précise la date du vernissage du salon et fait référence aux deux invités d’honneur que sont Pascale Delhaye et Marc Watine.
Quelques jours plus tard, le samedi 8 octobre, nous avons choisi de couvrir l’installation des peintres et sculpteurs dans les salons d’honneur et de rencontrer l’artiste-aquarelliste Pascale Delhaye. Ces deux articles abordent un domaine artistique où la politique s’avère hors-sujet et, aux antipodes de prendre « pour victime les acteurs culturels », les mettent simplement en valeur.
Stade héninois
La municipalité nous accuse de désinformation au sujet de
l’assemblée générale du Stade Héninois. On se demande comment elle peut savoir ce qui s’y est dit puisqu’aucun de ses représentants n’était présent ! Le conseiller délégué aux sports est parti avant l’ouverture des débats, sans même saluer l’assistance... Cela n’empêche pas les élus FN de proférer de graves accusations : «
Le journaliste invente des chiffres et tronque les propos du président de l’association », est-il écrit. C’est rigoureusement faux. Contacté, le président du Stade héninois confirme que les chiffres cités sont bien ceux évoqués lors de l’AG et que l’article était conforme à la teneur des débats. «
Les participants ont dit que ça reflétait les faits », dixit Jean-Alyre Dugardin. La prochaine fois, la municipalité, plutôt que de refaire le match dans les vestiaires après le coup de sifflet final, serait bien inspirée de rester sur le terrain et de participer à la rencontre...
La direction du journal soutient ses journalistes
Depuis sa création, La Voix du Nord tente, chaque jour, de rendre compte de l’actualité des villes et villages de la région. Elle le fait avec les mêmes règles, les mêmes valeurs, les mêmes précautions à Hénin-Beaumont qu’à Lille, à Boulogne qu’à Maubeuge. Elle le fait avec une préoccupation : être au service de ses lecteurs, habitants du Nord et du Pas-de-Calais.
En 75 ans, des anicroches, des polémiques, des tensions ont bien sûr émaillé nos relations avec certains élus. Mais à Hénin-Beaumont, l’attitude de quelques membres de l’équipe municipale rend épouvantables les conditions de travail de notre rédaction locale. Messages téléphoniques, e-mails, SMS, droits de réponse (16 depuis le début de l’année, certainement un record mondial...), le harcèlement est quotidien. La démarche... obsessionnelle. M. Bruno Bilde s’oblige, chaque mois, dans le bulletin municipal, à vomir notre journal et ses journalistes. En les nommant. Parfois en les insultant. Mais toujours en tordant la réalité, en violant la vérité.
Cette fois, il accuse une de nos journalistes d’avoir « censuré une information » et précise : « Interrogée par nos soins sur les raisons de cette odieuse censure, La Voix du Nord a osé répondre que la journaliste n’avait pas entendu car il y avait du bruit. » Nous reproduisons donc l’échange de mails, qui prouve exactement le contraire : La Voix souhaitait traiter cette information, nous avons demandé des précisions à Bruno Bilde et c’est lui qui n’a pas daigné répondre pour pouvoir ensuite nous accuser de censure. Un procédé pitoyable, qui interpelle ; et qui amène, à nouveau, la rédaction en chef et la direction du journal à rendre hommage à ses journalistes héninois : ils conservent toute notre confiance. Et, nous le savons, la vôtre.
Qu'il aille se faire f...... les deux roquets. Il ne faut plus parler d'eux, les isoler, ne plus leur tendre le micro. Il faut signaler leurs pages de m... et les attaquer à chaque mensonge, menaces de mort, intimidations. Il faut saisir la Préfecture, les journaux nationaux et ne leur laisser aucun répit. Le fou d'Hayange est mort . Ce sera bientôt le tour des deux roquets.
RépondreSupprimerPourquoi vous ne parlez de la mise en examen du président de vdn,l'info rien que l'info.
RépondreSupprimerquel est encore votre pourriture habituelle , votre nourriture donc , concernant cette éventuelle nouvelle fausse accusation ? citez vos preuves tout en vous présentant !sinon vous n'êtes comme tous ceux de votre sordide parti facho qu'un lache !
SupprimerEt toi le sordide tu te présentes et tu dis bonjour avant 23h23.
SupprimerPlainte en diffamation déposée contre 20H38.
SupprimerDes menaces, de plus en plus de menaces. Le socialisme n'est plus ce qu'il était.
SupprimerWech. On va enfin savoir qui est cet anonyme de 04:33 qui insulte les autres de facho.
SupprimerRacontez-nous cela !
RépondreSupprimerEt mon commentaire dérange. Ah, oui, il pas anti fn. Ni pour d'ailleurs. Donc pas assez anti.
RépondreSupprimerDéveloppe duc... de 22H49 au lieu de laisser supposer, de lancer des rumeurs , de diffamer, c'est tout ce que vous savez faire dans votre parti de m... d'extrême droite!
SupprimerAlors, un article, un compte rendu sur "la mise en examen supposée du président de la VDN"?
On attend, faf, et tu n'as toujours rien.
Ici ce n'est pas la "voie d'hénin" , le "Je suis partout 2016" !
Tu n'es pas capable d'apporter des preuves car tu vis de fantasmes et tu répètes comme un perroquet ce que déblatère le couple d'extrême droite qui te sert de pseudo maire et pseudo adjoint.Tu diffames, comme les lâches et incultes du Fion National!
Un conseil, tais toi maintenant! Va sur la page immonde de briois. Ta place est là.Dans la boue.
14:33 vous êtes fou.
Supprimer19H03, on attend toujours les preuves facho! Toi, tu es un menteur et tu accuses ce qui dénoncent ton parti de m.... de fous. Les preuves, facho! On attend... sinon, c'est une plainte pour diffamation. Tu vas voir si on est fous!
Supprimer04:31, faut dormir mon coco. Quand on lit tes écrits, ton langage, tes coups de sang qui s'apparenterait bien à des coups de folie, ouais, y a pas à dire, t'es aux taquets! Tu frises la correctionnelle.
SupprimerAssez de polémique l opposition n a rien d autres à foutre
RépondreSupprimerAssez de polémiques, mensonges, appels aux meurtres, menaces, intimidations, favoritisme pro FN,propagande raciste et anti républicaine, mensonges... La "majorité" d'extrême droite n'a que ça à foutre.
SupprimerAvec vous l'opposition, tous ensemble. Dénonçons l'imposture feneuse d'extrême droite, leur dangerosité. Oui, virons les fachos .
Ma commune sans facho!Pas un seul.
Dégage 22H49 avec tes fachos! Pour qui te prends-tu! Tu déranges? Mais mon pauvre, tes commentaires imbéciles et inutiles, pro fascistes, on n'en à rien à faire. Pour "déranger", il faut penser!
SupprimerL opposition incompétente
SupprimerMa commune sans voyou
SupprimerLa commune sans coco llabos.
SupprimerOui 21H33, pas de voyou donc ma commune sans facho. Merci 21H33; de plus la "majorité" est nullissime.
SupprimerBravo l'opposition avec vous qui supportez avec dignité cette engeance!
20H38, un feneux qui diffame, pléonasme...
RépondreSupprimerWouaw, quel talent. Votons pour 07;38, son programme, ses idées, ses arguments... pire que le fn. C'est dire s'il a ses chances.
SupprimerVive les gauchos,les ultra gauchos, vive la gauche et les antifascistes. Partout les fascistes reculent et annulent leurs rassemblements... pour des raisons de sécurité. Ah bon, ils se préoccupent de sécurité ou du "peup" ces fachos? C'est nouveau ça.
RépondreSupprimerContinuons, virons les. Facho, dans ta niche puante!
"Orange avec AFP, samedi 05 novembre 2016
"Pour des raisons évidentes de sécurité", le Front national de l'Isère a annulé son rassemblement prévu vendredi 4 novembre alors que quelques heures avant, une manifestation pro-migrants avait déambulé dans les rues de Saint-Martin d'Hères, commune étudiante limitrophe de Grenoble en Isère.
"Dans dans un souci d'apaisement",nous annulons notre rassemblement a communiqué le FN 38, seulement quelques heures avant l'heure prévue....... (* censure de leurs vomis, je censure sciemment les propos mensongers de la clique*)
Deux manifestations pro-migrants et anti-Front national avaient réuni entre 400 et 500 personnes, selon la police, vendredi soir à Saint-Martin d'Hères, commune de l'agglomération grenobloise qui accueille des étrangers de la jungle de Calais, tandis que le Front national a donc annulé un rassemblement.
Le FN de l'Isère avait appelé à un "grand rassemblement patriote contre l'installation des migrants en Isère" qui avait déclenché en réaction plusieurs appels à des contre-manifestations d'associations, de syndicats, de partis politiques de gauche et de militants anti-fascistes. Quelques heures avant le rendez-vous, le FN isérois a annulé son action "dans un souci d'apaisement", mettant en avant "le peu de garanties de sécurité pour (ses) militants" compte tenu " de deux manifestations de l'ultragauche" au même endroit, selon un communiqué.
Un important dispositif policier prévu en cas de confrontation a tout de même été déployé aux abords de la maison communale (mairie) de Saint-Martin d'Hères, où ont convergé des étudiants, syndicalistes et habitants venus en cortège depuis le campus universitaire de la ville. Ils ont été rejoints par de nombreux élus dont le maire de Grenoble Eric Piolle (EELV) ou le président de la métropole Christophe Ferrari (PS) qui qualifie Grenoble de "terre de lutte et d'accueil des populations étrangères". "Nous voulons répondre à la provocation xénophobe du FN. On sait être sensible à nos concitoyens mais on n'est pas insensible à la situation des migrants", a déclaré David Queiros, maire PCF de Saint-Martin-d'Hères.
La présidente de l'université Grenoble Alpes (UGA), Lise Dumasy, a assuré n'avoir "reçu que des messages de gens qui voulaient aider à l'accueil des migrants", dont 77 sont hébergés dans une tour à l'entrée du campus. "On peut leur apporter et ils peuvent nous apporter beaucoup", a-t-elle ajouté.
Des pancartes "migrants welcome", "Migrants, pas mi humains" étaient brandies par des manifestants tandis que des militants anti-fascistes tenaient une banderole où l'on pouvait lire : "dans nos quartiers, on préfère 1.000 réfugiés plutôt qu'un de vos fachos". La manifestation s'est dispersée vers 19h30 dans le calme."