Ne parlons pas de Trump pour l'instant !

Pas envie pour l'instant d'analyser ce qui s'est passé cette nuit. Alors, pour s'éclaircir l'esprit, un peu d'humour ne fera pas de mal et je suis désolé pour ceux qui n'apprécieront pas...

Je souhaitais donner quelques petits conseils à ceux qui ont décidé de quitter la France, si, en mai prochain, la France se donnait à aux Le Pen et consorts. Cela concerne surtout les gens du Nord (des Hauts de France), mais les autres peuvent en profiter...

1) Si vous décidez de vendre votre bien immobilier en France pour vous installer ailleurs, à l'étranger, mettez déjà en vente, mais vu que le marché risque d'être inondé par les offres de vente, ne faites pas de surenchère, parce qu'un effondrement des prix dès mai-juin est à prévoir, pas mal de Français pourraient décider, alors, de s'expatrier. Mon conseil : si vous trouvez un acheteur qui est d'accord sur votre prix, vendez de suite... Si le FN ne passe pas, vous devriez pouvoir réinvestir à un coût raisonnable...

Si vous êtes en location, ne résiliez pas le bail : je ne pense pas que si vous partiez dans 6 mois, cela changera grand chose.

Par contre, dans les 2 cas, prospectez déjà le marché belge ou anglais (au Luxembourg, c'est cher) et si vous trouvez quelque chose à votre goût, n'hésitez pas à acheter. Si vous décidiez de ne pas vous expatrier, vous revendrez à bon prix le bien belge, si vous êtes en mesure de patienter.

2) Pour le cas où vous devriez vous installer en Flandre belge, commencez à apprendre le néerlandais. Par expérience personnelle, l'immersion totale est la meilleure formule. Si vous ne pouvez pas, faute de temps, prenez une jeune fille au pair. Vous en ferez profiter votre petite famille.

Pour la Grande-Bretagne, même solution : immersion ou jeune fille au pair. Ah, j'oubliais ! Sauf, si vous en avez les moyens, évitez de chercher un logement à Londres. C'est hors de prix !

3) Pour trouver du travail, deux possibilités :

- soit vous trouvez un job en tant que travailleur étranger et cela ne pose pas de problème. Ce sera certes plus facile en région belge francophone ou à Bruxelles. Mais en Flandres, avec le néerlandais et l'anglais, il y a des possibilités intéressantes. Par contre, chez nos amis anglais, dépêchez-vous avant que le Brexit ne rende les choses plus difficiles...

- soit il faut obtenir une équivalence pour exercer. En Belgique, par exemple, un de mes amis avocat a déjà exploré la chose et m'a dit ce matin, qu'il fallait reprendre 2 ans d'études... Rien ne vous empêche de trouver sur place un petit boulot à temps partiel pour financer ses études: dans les grandes et petites surfaces, on trouve facilement... pour l'instant ! En Grande-Bretagne, il vous faut bien parler l'anglais, sauf dans le tourisme. Je vous conseille en particulier de chercher dans l'hôtellerie-restauration et plus précisément "garçon de café", les Anglais adorent le "french accent"...

Dans tous les cas, l'import-export offre d'excellentes opportunités !

Enfin, un dernier conseil si nous nous rencontrons ou si vous voulez m'écrire : évitez, ces jours-ci de me balancer, concernant la victoire de Trump, un  "je l'avais dit" que je ne croirai pas, même si vous l'aviez vraiment formulé. Car je vous rétorquerai que  " s'il avait perdu, vous ne vous rappelleriez pas de ce pronostic... Et si, dans 6 mois, Le Pen gagne, ne vous amusez pas à me faire la même réflexion, car, là, je deviendrais méchant !