1- Les règles du scrutin :
Les députés sont élus pour cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours par circonscription.
Pour être élu au premier tour de scrutin, il faut recueillir la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au quart des électeurs inscrits. Au second tour, la majorité relative suffit.
Pour qu'un candidat ait le droit de se présenter au second tour, il doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 12,5 % du nombre des électeurs inscrits dans la circonscription.
Si un seul candidat remplit cette condition, le candidat ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages après lui peut se maintenir au second tour. Si aucun candidat ne remplit cette condition, seuls les deux candidats arrivés en tête peuvent se maintenir au second tour.
2- Les résultats en 2012
La participation avait été de 57,54%. Le deuxième tour avait vu la victoire de Philippe Kemel (PS), au second tour, sur M. Le Pen (FN), battant celle-ci de 108 voix. Le vainqueur avait devancé, au premier tour, JL Mélenchon (Parti de gauche/Parti communiste).
3- Le scrutin des 11 et 18 juin : quelques données chiffrées
13 candidats seront en lice dimanche contre 14 en 2012.
Le parti de JL Mélenchon (La France insoumise), représenté par Jean-Pierre Carpentier, et le parti communiste (Hervé Poly) partent séparés. JLM a réalisé 23,1% dans la circonscription au premier tour de l'élection présidentielle, tandis que Emmanuel Macron se situait à 14,3%. Marine Le Pen (FN) était en tête avec 41,2%, en deçà de son score de premier tour en 2012 (42,2%).
4- Commentaires
Il ne fait de doute pour personne que MLP sera en tête très largement le 11 juin, mais ne l'emportera pas au premier tour comme l'annoncent certains augures frontistes...
Un sondage réalisé pour la Voix du Nord, et publié hier, plaçait la candidate du FN à 44% des intentions de vote. Or, selon l'institut de sondage lui-même (IFOP), la marge d'erreur est de 4%, soit un score compris entre 40% et 48%. Remarquons qu'en 2012 (premier tour des législatives) et 2017 (premier tour des présidentielles), MLP a tout juste dépassé les 40 %. Considérons donc qu'après son piètre résultat du second tour de la présidentielle et la montée en puissance du parti "La République en marche", MLP devrait se situer autour des 40% de voix dimanche soir dans cette 11ème circonscription. Des électeurs potentiels pourraient également lui reprocher son absence au débat organisé par Weo (après avoir refusé celui de FR3, elle a finalement accepté, perturbant son organisation...).
La présence au second tour, face à MLP, sera disputée par:
- l'insoumis Jean-Pierre Carpentier, qui, s'il subit la même chute enregistrée dans les sondages par JL Mélenchon, devrait se situer entre 11 et 13% (IFOP : 13,5% avec une marge d'erreur de 3%, ce qui est beaucoup). Il pâtira également du fait que JLM a déserté la circonscription pour une autre (Marseille) où ses chances de gagner sont beaucoup plus grandes...
- le député sortant Philippe Kemel (IFOP : 14,5%) subit la dégringolade du PS nationalement, et, particulièrement l'image désastreuse des socialistes dans le Pas-de-Calais... Autour de 15%, il aurait des chances d'être présent au second tour, mais je ne suis pas sûr qu'il ne boira pas le calice jusqu'à la lie, tant le ressentiment contre le parti socialiste est fort.
- Anne Roquet, du parti présidentiel, "La République en marche", complètement inconnue sur le territoire, néophyte en politique. 15,5% selon le sondage cité ci-dessus. Pourrait être la surprise de ce premier tour. A travers les débats sur Weo et FR3, elle est apparue sérieuse et au fait des sujets...
5- Les autres candidats :
- Marine Tondelier (EELV), combative et rafraîchissante, souffre de l'image de son parti...
- Aude Lesage (Union pour la République), dont on ne sait absolument rien sauf qu'elle est étudiante et a 28 ans...
- Alexandra Pintus (Les Républicains) : du caractère...
- Flore Lataste (Lutte Ouvrière) : candidate dans le Bruaysis (10ème circonscription du 62) en 2012.
- Betty Leclercq (Debout la France) : prendra-t-elle des voix au FN ?
- Vincent Caflers (sans étiquette) : faisait la claque régulièrement pour le FN au conseil municipal d'Hénin.
- Rachid Ferathia (Pour une France unie, diverse et solidaire) : homme de terrain sur Libercourt.
- Hervé Poly (PCF) : suppléant de Mélenchon en 2012...
- Jacques Nikonoff (Pardem) : ex-Président d'ATTAC, il eut son heure de gloire au début des années 2000...
6- Mon pronostic
Si un candidat sait réunir, sur son nom, les voix des autres candidats, il peut battre M. Le Pen, au second tour, comme l'avait fait P. Kemel en 2012. Le député sortant, s'il se qualifie, peut-il recueillir les suffrages des battus du premier tour ? Il est fort probable que les électeurs de "La France insoumise" ne reporteraient pas entièrement leurs voix sur lui... Le candidat de ce dernier parti, en cas de qualification, ne réunirait pas les voix de droite, ni celles de beaucoup de socialistes...
Reste la candidate du parti présidentiel qui pourrait rééditer le même scénario qui vit la victoire d'E. Macron sur MLP, aux présidentielles. Cette dernière, avec un score de plus ou moins 40%, peut être battue par Anne Roquet, si, bien sûr, cette dernière est présente au second tour ! Elle pourrait réunir sur son nom une grande partie des voix qui se seraient portées sur les autres candidats du premier tour...
Quelle surprise ce serait et quel retentissement cela aurait !
La candidate d'en marche a un sérieux handicap. C'est son suppléant.
RépondreSupprimerOui
SupprimerJaloux va petit 17H23!
SupprimerPintus mdr pas fichu de débattre
RépondreSupprimerCelle qui pense battre Marine
Supprimerla duchesse de Montretout, la semi démente, la valseuse
Supprimer"oh qu'il sent bon mon waffen SS", l'agitée du bocal, celle qui nique la police et la justice, celle qui vient chez nous pour gagner une immunité parlementaire pour ne pas rembourser les millions volés et qui n'en à rien à faire de la circonscription? Encore heureux qu'on la vire la le pen!
Népotisme+++++, le pen marion dite la marine vient soutenir ... son beau frère à Calais! Après les élections présidentielles, le retour du vrai FN et de la racaille violente et fascisante.
RépondreSupprimer"Publié le 08/06/2017 à 12:09 | Le Point.fr
Dans la 7e circonscription du Var, la violence fait rage. Dernier épisode : mercredi, sur un marché de Sanary, une femme a été frappée et mise à terre parce qu'elle distribuait des photocopies d'articles du Point. Les papiers rendaient compte de la biographie et du parcours judiciaire de Frédéric Boccaletti, l'homme fort du parti de Marine Le Pen dans le Var. Et notamment de son séjour en prison après avoir été condamné, en 2000, pour violences en réunion avec armes.
La blessée a dû être transportée aux urgences par les pompiers.
Le lourd passé de Frédéric Boccaletti
Le candidat FN dément l'agression et fournit la contre-plainte déposée par son militant, qui affirme avoir été « agressé » par une femme qui « n'a pas supporté qu'on la prenne en photo pour dénoncer le sabotage de (leur) campagne ». Pour se justifier, le candidat, ancien gérant de la librairie Anthinéa qui diffusait des ouvrages sulfureux, fournit une revue de presse constituée d'articles de Var-Matin qui relate plusieurs mois d'incidents entre différentes tendances du Front national.
Une ambiance délétère règne dans le camp frontiste du département. Ainsi, Véronique Sanchez, élue FN, a été suspendue par Boccaletti, le « préfet » du Rassemblement bleu marine (RBM) et ex-directeur de campagne de Marion Maréchal-Le Pen aux dernières élections régionales. Plusieurs élus et militants contestent son leadership réputé brutal et ont saisi les instances nationales. En vain. Générant régulièrement de la violence sur son passage, Boccaletti est pour le moment soutenu par la direction du parti. Bien que Marine Le Pen ait promis qu'aucun repris de justice ne serait candidat aux législatives au nom de son mouvement.
Hémorragie
Parmi les dissidents, Laurent Lopez, ancien acolyte de Boccaletti, « son ami de vingt ans ». Il a connu son heure de gloire alors que les médias nationaux et internationaux affluaient après sa victoire à l'élection cantonale de Brignoles en 2013 face à la droite soutenue au second tour par le PS. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts : « J'ai rendu tous mes mandats, relate Lopez. Marine Le Pen est en contradiction avec ses prises de position publiques concernant les gens condamnés qui ne peuvent pas solliciter les suffrages des électeurs au nom de notre mouvement. » Pour lui, la dérive de la fédération du Var remonte à loin : « Nous étions les premiers. Désormais, le FN est derrière les Bouches-du-Rhône. Chaque mois, il perd des cadres et des adhérents. »
Un ex-skinhead
Parmi les démissionnaires, l'agrégé de physique Jean-Bernard Formé, 52 ans. Déjà lors des régionales, lorsque Marion Maréchal lui commande un rapport sur la gestion des lycées, Boccaletti le jette à la corbeille avant qu'il n'atterrisse sur le bureau de la candidate. « Il me disait que je n'avais rien compris aux lycées, lui qui a poursuivi des études jusqu'en... cinquième », s'étrangle l'enseignant joint par Le Point après ses huit heures de cours. Le professeur de sciences physiques raconte avoir été menacé de se faire « foutre sur la gueule » par Boccaletti : « Ce sont ses propres termes et, quand je lui ai dit j'arrive, il n'y avait plus personne. »
Enfin, en guise de formateur à la pratique politique, Frédéric Boccaletti fait venir Philippe Vardon, fondateur du Bloc identitaire niçois, ex-skinhead « recyclé » par le FN. À la suite de la publication en octobre 2013 par Le Point d'une vidéo datant de 1998 le montrant entonner un chant nazi, il avait pourtant été déclaré indésirable par le RBM. Un ostracisme qui n'a pas duré bien longtemps. Il est aujourd'hui élu FN au conseil régional..."
Mon choix prioritaire est de définitivement voir partir Le pen de ce qu'elle appelle son fief . Son programme , le public qu'elle draine , la haine qu'avec certains élus locaux elle entretient expliquent mon dégout pour elle . Et donc , pragmatiquement parlant ;
RépondreSupprimerje voterai pour madame Roquet .
Tout sauf la candidat. Macron la loi travail encore plus dure la hausse de la csg. La casse sociale non merci le peuple bafoue. Avec le vote par ordonnance
SupprimerOuais, ouais, nous voilà bien avancés.
SupprimerIl reste 12 candidats
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