Rien à ajouter à ce qui suit, sauf que l'on s'étonnera quelque peu de la mansuétude accordée jusqu'à présent à MLP par rapport au traitement réservé à F. Fillon.
Affaires du FN : les documents qui accusent
Marine Le Pen
Des documents trouvés au siège du Front national, et consultés par
« Le Monde », font état de la volonté du parti d’extrême droite de se
financer grâce au Parlement européen.
Le 16 juin 2014. Voilà près de trois semaines que le Front national a
remporté une victoire sans précédent aux élections européennes. Vingt-quatre
députés issus du parti d’extrême droite siègent au Parlement européen,
constituant la première délégation française à Strasbourg. Mais en même temps
que cette expansion électorale, le FN a vu ses dépenses augmenter
dangereusement au cours des derniers mois. A tel point que son trésorier,
Wallerand de Saint Just, prend la plume, ce jour-là, pour alerter sa présidente, Marine Le Pen.
« Ma chère Marine, voici les comptes 2013 et une présentation un peu
différente faite par moi-même. En 2013, les dépenses ont été mensuellement
de 100 000 euros plus élevées que prévu », commence l’ancien
avocat. Les « réceptions », les « voyages » ou
encore les « congrès-manifestations » ont connu une
augmentation en flèche. « Ces postes sont difficiles à
contrôler », s’alarme le trésorier. Fort heureusement, Wallerand de
Saint Just, homme de confiance de la présidente, a une solution toute trouvée. « Dans
les années à venir et dans tous les cas de figure, nous ne nous en sortirons
que si nous faisons des économies importantes grâce au Parlement européen et si
nous obtenons des reversements supplémentaires. »
Ce courriel, saisi par les enquêteurs lors des perquisitions menées au
« Carré », le siège du Front national, à Nanterre, les
17 février 2016 et 20 février 2017, fragilise la défense
du parti d’extrême droite, qui est accusé d’avoir détourné des fonds européens
pour financer son train de vie. D’autres documents comptables saisis sur le
bureau de M. de Saint Just sont à l’avenant. Plus de dix d’entre eux, dont certains
remontent à 2012, mentionnent les expressions « économies dues aux
députés européens » ou « économies avec
européennes ».
Le 21 mai 2014, à la veille du premier tour des élections européennes,
le trésorier du FN envoie une lettre à Cotelec, le microparti de Jean-Marie Le
Pen, pour demander un apport en argent frais. « Je vous propose de
nous prêter aujourd’hui 1 500 000 euros. » Et de
poursuivre : « Un nouveau point devra être fait lorsque les
économies réalisées après l’élection européenne seront chiffrées exactement et
lorsque les nouveaux reversements seront mis au point. »
Système « frauduleux »
Selon un rapport de synthèse transmis par les policiers aux magistrats, en
décembre 2016, « l’étude des documents découverts dans le
bureau de Wallerand de Saint Just (…) faisait ressortir la
mise en place d’un système frauduleux, impliquant plusieurs cadres du Front
national. Ainsi, il apparaissait que, depuis 2012, le FN avait pour leitmotiv,
par l’intermédiaire de ses cadres et sur avis de sa présidente, la volonté de
réaliser des économies grâce aux financements du Parlement européen. » Contacté,
l’ancien avocat a refusé de commenter. De son côté, Marine Le Pen a expliqué,
mercredi, au Monde : « Il y a eu un certain
nombre d’économies car un certain nombre de cadres sont devenus députés
européens. »
Ce système, qualifié de « frauduleux » par les
enquêteurs, est dûment illustré. Dans la foulée de l’Office européen de lutte
antifraude (OLAF), qui a déjà produit un rapport accablant pour le parti
lepéniste, les enquêteurs français ont examiné scrupuleusement la situation des
assistants parlementaires frontistes, et pointent du doigt plusieurs exemples
édifiants.
Charles Hourcade, assistant parlementaire local de la députée
Marie-Christine Boutonnet, et graphiste au siège du Front national, en est un.
Entre le 1er septembre 2014 et le 28 février 2015,
l’intéressé a perçu de Mme Boutonnet un salaire brut mensuel de
4 064 euros. Cette dernière a transmis quelques justificatifs pour le
travail présumé de son assistant « se résumant à des copies
d’écran de sites Web, [qui] ne pouvaient formellement attester
de la participation et de l’intervention de l’assistant aux travaux européens
de sa députée », écrivent les policiers français.
Et, malgré le fait que M. Hourcade ait déclaré un domicile situé à
plus de 600 km de son lieu de travail – Albi (Tarn) pour
l’un, Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour l’autre –, l’intéressé n’a
jamais demandé de remboursement de ses frais de déplacements auprès du
Parlement européen.
Les enquêteurs ont par ailleurs eu la surprise de découvrir que ce dernier
n’a eu aucune communication téléphonique avec sa députée durant la période de
son contrat au Parlement européen. L’homme n’a récupéré le numéro de Mme Boutonnet
que trois semaines après le début de son contrat.
« Usage abusif de fonds »
Plus cocasse encore, lorsque l’assistant veut mettre la main sur son
contrat de travail ou ses bulletins de salaire, il passe par l’intermédiaire
d’une autre assistante parlementaire, Jeanne Pavard, alors proche de Wallerand
de Saint Just. Et c’est à Florian Philippot, vice-président du FN chargé de la
communication, son supérieur hiérarchique au sein du parti, qu’il s’adresse
pour obtenir une augmentation de la part de son employeur. « Je
n’ai constaté aucune revalorisation salariale sur mon bulletin de salaire du
mois de février. Qu’en est-il, as-tu eu le temps d’en parler avec
Marie-Christine Boutonnet ? Je te remercie de me confirmer que le montant
de mon salaire sera modifié (revalorisé), comme convenu, pour le mois de
mars », écrit ainsi Charles Hourcade par mail au bras droit de Mme Le
Pen, le 13 mars 2015.
Autant d’éléments qui pourraient, selon les enquêteurs, « caractériser
la nature fictive » de ce contrat et « l’usage
abusif des fonds versés par le Parlement européen ». M. Hourcade
a été mis en examen le 10 mars pour recel d’abus de confiance. Contacté
par Le Monde, il n’a pas donné suite.
Laurent Salles, un autre assistant, de Louis Aliot cette fois, a lui aussi
été épinglé. Salarié entre le 1er juillet 2014 et le
28 février 2015, il a simplement indiqué aux enquêteurs de l’OLAF qu’il
était en charge de l’agenda du compagnon de Mme Le Pen. Pour
autant, aucun courrier ou mail entre les deux hommes n’a été retrouvé. Et ils
n’ont échangé qu’un seul SMS sur toute la période. Là aussi, M. Salles
exerce d’autres fonctions au FN : outre celles de conseiller
municipal de la ville de Suresnes depuis mars 2014, il est l’assistant de
Yann Maréchal-Le Pen à la délégation générale des grandes manifestations du
parti. Le tout pour un salaire brut mensuel de 2 650 euros… Soit le
même que celui qu’il touchait au Parlement européen. Contacté, M. Salles
n’a pas répondu aux sollicitations du Monde.
Cet exemple s’ajoute à celui de Catherine Griset, chef de cabinet de Marine
Le Pen, qui a été mise en examen pour recel d’abus de confiance, le
22 février. Comme une vingtaine d’autres assistants, la justice française
lui reproche d’avoir été indûment salariée par le Parlement. Dans son cas, elle
bénéficiait d’un poste d’assistante accréditée à Bruxelles alors qu’elle
n’aurait exercé en réalité des fonctions que pour le FN en France. Selon le
rapport de l’OLAF, « entre septembre 2014 et août 2015,
Mme Griset n’aurait passé que 740 minutes dans les locaux du PE [Parlement
européen] à Bruxelles, son lieu d’affectation ».
Depuis plusieurs semaines, les services du Parlement ponctionnent la moitié
de l’indemnité parlementaire de Mme Le Pen pour obtenir le remboursement
des salaires de Mme Griset, indûment versés selon
l’institution. Cinq autres députés frontistes – Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le
Pen, Sophie Montel, Dominique Bilde, Mylène Troszczynski – sont aussi concernés
par des remboursements. La somme totale due au Parlement, et donc aux
contribuables européens, s’élève à 1 106 307 euros.
Les élus de tous partis versent une part de leurs indemnités à leur parti .
RépondreSupprimerOui, mais la majorité des élus ne détournent pas l'argent de Bruxelles... ou n'appellent pas à frauder... emplois fictifs... J'dis ça, j'dis rien. Y'en a parmi les "fronts hauts et mains propres" qui feraient bien de la fermer...
SupprimerC'est vrai que tu dis rien. Que du vent.
SupprimerCoucou goebbelito aux petits pieds de 23H21! Comment ça va t'y à la kommendantur? On t'a jeté assez de cacahuètes? Bon chien va! Bon toutou!
SupprimerTu dis toujours rien 11h21.
SupprimerToi non plus Rex...
SupprimerC'est pour cela que fillon et marine s'accrochent aux présidentielles. ..une élection leur permettrait de ne pas être condamnés. C'est mal parti pour eux et tant Mieux!
RépondreSupprimer+ 10, 11H42... comme sarko, leur pote! Oui, c'est mal parti pour ce FNPR pourri!
Supprimerétonnant , aucun acte de bravoure du fn , même local , envers le quotidien " le Parisien Aujourd'hui en France " de ce mercredi ! pourtant l'attaque envers le programme affligeant de lepen est bien supérieure en intensité que La Voix du Nord . On conseille même , via les banques , de déplacer ses économies vers les pays voisins ,pas des ^paradis fiscaux pourtant , tant il y a danger si cette personne était élue ! Alors courageux lanceurs de doigts , ou êtes vous pour nous défendre et défendre votre programme et réagir contre ces méchants médias ? mais peut être ceux ci vous font peur , trembler dans vos caleçons car plus costauds financièrement ? allez courage , levez un petit doigt cher fachos !
RépondreSupprimerBouboule ne s'attaque pas au Canard Enchaîné non plus... Courageux mais trop eul bouboule!
Supprimerbouboule , est ce bien Jean dit , Hénin la voie , ROGER VERTIN ? Celui qui courageusement lance un doigt mais fait voir vite son cul tellement il se débine rapidement le lâche!
SupprimerFaut arrêter de rêver, hein. Elle sera au second tour.
RépondreSupprimerAprès, nul ne sait...
Non, la walkyrie ne sera pas au second tour! Faut arrêter de rêver 20H02§
SupprimerMéthode coué; le troll de 17;32.
SupprimerMéthode Coué le rott de la kommendantur à 23H22. On te le dit, ta rott ne sera pas au second tour! Va japper ailleurs!
SupprimerLe mec qui compare les gens à des animaux. C'est ça l'alternative au fn. Quel chance!
SupprimerLa le pen qui s'offusque du grand capital ( soupçons de fraudes fiscales concernant son château et ses deux autres maisons...détournements de fonds publics) et de la vente de la France à l'étranger et au mondialisme ( elle va à Moscou pour les prêts...). Elle est drôle la drôlesse!
RépondreSupprimerEt ceci, via David Noël, le vrai visage du fn. J'espère que René Gobert va porter plainte et faire condamner la mairie.
"Notre camarade Rene Gobert vient d'apprendre sa révocation de la fonction publique territoriale, décidée de manière autoritaire par Steeve Briois. Le maire FN a par ailleurs porté plainte pour outrage contre le secrétaire de la CGT des Territoriaux d'Hénin-Beaumont. Nous avions voté contre en conseil municipal.
La révocation d'un syndicaliste de la fonction publique en raison de ses prises de position syndicales est un fait rarissime et extrêmement grave, d'autant plus que le conseil de discipline de la fonction publique territoriale avait refusé la révocation et l'avait transformée en simple blâme.
Steeve Briois, qui est un maire autoritaire et despotique et qui méprise les syndicalistes, a décidé de passer outre en signant la révocation de notre camarade René Gobert, qui n'a même pas été reçu par la DGS et le DRH.
Une attaque contre un syndicaliste est une attaque contre tous les syndicalistes.
Au nom du PCF, j'apporte mon soutien à René Gobert et je dénonce avec la plus grande fermeté une décision inacceptable, qui relève de la criminalisation de l'activité syndicale."
6h51 s'égare ; des menaces de mort sont des positions syndicales ? Le PCF !!! Allez Hue Robert,direction Macron !!! Ce ne sont plus des cocos mais des cocottes !!!
RépondreSupprimer13h26, on te reconnait,insulter l'opposition de "stalinien" n'est guère mieux,car sous cette époque on envoyait ces Fachos au goulag pour qu'ils se taisent ou meurent.
Supprimer13:26 : menaces de mort ? Il faut l'établir et le maire n'est pas un juge !
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