Dans 3 dimanches, en soirée, nous connaîtrons les noms des 2 candidats qualifiés pour le second tour des élections présidentielles.
Personne ne croit aux sondages : on les dénigre et s'ils ne sont pas favorables au candidat choisi, on rappelle les prévisions erronées des sondeurs concernant Trump, le Brexit ou Fillon (donné perdant à la primaire de la droite). Bref, on y croit quand cela arrange et on les honnit quand cela ne vous sied pas...
Et comme, sans sondage, on ne sait pas où on en est... tout le monde en tient compte ! La preuve, tant que Mélenchon était derrière Hamon, il refusait de se rallier au panache (rose) du candidat du PS. Depuis que les sondeurs ont indiqué qu'il était passé devant, c'est lui qui demande que B. Hamon le rallie...
Donc, nous nous appuierons sur ces fameux sondages pour commenter l'état actuel de la campagne, en sachant bien que des écarts peu significatifs sont sujets à caution. D'autre part, comme, lors de chaque scrutin, les indécis peuvent influencer les résultats...
Macron et Le Pen semblent faire la course en tête autour de 25% suivis par Fillon autour de 20% et le "couple infernal" Hamon/Mélenchon. Les 6 autres candidats sont loin derrière...
E. Macron engrange des ralliements de cadres socialistes qui ne lui font pas forcément plaisir : l'exemple de Valls est significatif et le candidat a pris le soin de préciser que ces soutiens, souvent de poids (outre Valls : les Bretons Le Drian, Poignant...), ne valaient pas un ticket pour les législatives ou pour un maroquin ministériel. Il fait l'objet de commentaires contradictoires : les uns louent son positionnement hors partis, son discours "balancé", son intelligence, sa virginité électorale, sa jeunesse... tandis que les autres en font un suppôt de la droite ou de Hollande, moquent son trop jeune âge, son inexpérience politique, le fait qu'il sorte de l'ENA et a travaillé comme banquier (chez Rothschild, de plus...). Bref, tout et son contraire...
M. Le Pen, elle, prépare le second tour (elle y croit donc aux sondages !). Son programme économique décrié par la plupart des spécialistes, les affaires judiciaires qui s'amoncellent, font tâche chez celle qui tente de dédiaboliser son parti. Les bisbilles internes font des remous au sein du parti, ainsi que le rapporte Le Monde daté de ce jour : suite à " des déclarations de la présidente à propos de sa nièce Marion Maréchal-Le Pen. Dans un entretien accordé au magazine Femme actuelle, le 27 mars, la députée européenne a expliqué ne pas vouloir nommer la députée de Vaucluse comme ministre si elle accédait aux responsabilités, notamment en raison de son manque d’expérience. « Je ne lui dois rien, à personne d’ailleurs », a ajouté Madame Le Pen, tout en reconnaissant trouver sa nièce « assez raide », « un peu comme la jeunesse française ». Pas très malin de raviver la flamme de la discorde...
F. Fillon continue à croire en son étoile, à savoir sa présence au second tour. Il est vrai que sa base électorale, en grande majorité, ne l'a pas (encore ?) lâché et qu'elle constitue un socle intangible qui lui fait espérer en la victoire... Il semble incroyable qu'il puisse encore tenir malgré ses promesses mensongères ("si je suis mis en examen, je retire ma candidature "), des révélations sur ses rapports à l'argent qui provoquent, pas seulement en France, la stupéfaction de l'opinion internationale, lui qui fut le collaborateur/premier ministre de N. Sarkozy, désavoué à 2 reprises (2012 et primaires de la droite) pour un mandat présidentiel tant décrié... Pire (si c'était encore possible), des caciques de son parti n'y croient plus. Ainsi Estrosi a reçu Macron, ce week-end (à la demande de ce dernier), ménageant ainsi l'avenir...
Quant à JL. Mélenchon et B. Hamon, porteurs de programmes véritablement de gauche, ils ont pris acte que le PS se sabordait et ils espèrent bien être les "rénovateurs " d'un nouveau parti, après les déroutes annoncées du printemps, à l'instar de ce que fut le PS qui remplaça la vieille SFIO, il y a 46 ans... Qui sera le nouveau "Mitterrand" qui attendit dix ans pour voir le succès de cette "rénovation" de la gauche ? Mélenchon sera alors un peu trop âgé pour devenir président...
Quel que soit le résultat des élections présidentielles et législatives, nul doute que la vie politique va profondément changer. Il faudra, notamment, commencer par revoir les règles de fonctionnement de notre démocratie et changer les mœurs qui ont conduit à l'état de déliquescence que nous connaissons aujourd'hui...
Deux connards sur la ligne de départ ... L'un écrit :" laissons les en prison le temps d'huiler la guillotine " , l'autre idiotement hilare , laisse passer en se régalant du commentaire !!
RépondreSupprimerSur la page des pseudo maires d'Hénin Beaumont! Copie d'écran envoyé à la justice... c'est ça le fn dédiabolisé!
SupprimerCe que Mélenchon dit c'est : je ne vais pas rejoindre Hamon, car j'ai un programme et je ne vais pas faire des petits arrangements pour un poste. Si lui veut venir, il peut, mais je ne vais pas pour autant faire des arrangements dans le programme.
RépondreSupprimerIl a tenu ce discours quand il était derrière les sondages. il tient ce discours quand il est maintenant devant.
Sur ce point, je ne le crois pas insincère ou manipulateur. Ce n'est pas lui qui a décidé de proposer à Hamon de le rejoindre, c'est uniquement parce que l'inverse lui est proposé presque quotidiennement.
Mélenchon veut sortir des traités européens, c'est une condition nécessaire à la politique qu'il propose. Hamon veut continuer dans cette Union Européenne. Il n'y a pas de tambouille possible dans cette division.
Parfois, les idées s'affrontent, tout n'est pas réductible à des calculs et à des luttes d'égo.
Anniversaire de la rafle des enfants d'Izieu,tous déportés tous gazés...avec l'aide des pétainistes et de l'extrême droite française.
RépondreSupprimerSouvenez -vous belle jeunesse, avant de voter, le temps de l'ombre d'un souvenir, le temps de l'ombre d'un soupir.
"Libération: Tribune des Klarsfeld et appel d’une centaine d’artistes à lutter contre le FN
Le FN en 2017? Jamais!»: Serge et Beate Klarsfeld ont publié lundi, avec Les fils et filles de déportés juifs de France, une tribune pour mettre en garde contre un «parti xénophobe et irraisonnable», tandis qu’une centaine d’artistes, dont Renaud et le groupe IAM, ont signé un appel à faire barrage à Marine Le Pen.
Sur une page entière dans le quotidien Libération, en lettres jaune sur fond bordeaux, le célèbre couple de chasseurs de criminels nazis affirme: «Jamais dans l’histoire de notre pays les Français n’ont voté majoritairement pour l’extrême droite».
Le FN, dont la candidate Marine Le Pen est donnée qualifiée au second tour par les sondages, est «un parti dont l’idéologie dangereuse et périmée nous ramène aux années trente», accusent-ils.
«Ce parti xénophobe et irraisonnable est partisan de la fin de l’euro et de l’Union européenne garante depuis des décennies de la paix et de la stabilité d’un continent que l’extrême droite avait entraîné dans la guerre, la barbarie et la ruine», poursuivent-ils dans la tribune.
«2017 verra la défaite du Front national à la présidentielle et aux législatives», assurent-ils.
Beate Klarsfeld, fille d’un soldat de la Wehrmarcht, l’armée allemande, et son mari Serge, juif et fils de déporté, respectivement 78 et 81 ans, ont consacré leur vie à lutter contre l’impunité d’anciens nazis et ont créé l’Association des fils et filles des déportés juifs de France (FFDJF).
Ils ont joué un rôle essentiel pour faire juger Klaus Barbie, l’ancien chef de la Gestapo dans la région de Lyon pendant la Deuxième Guerre mondiale, ainsi que des fonctionnaires français ayant collaboré avec l’occupant nazi, tels René Bousquet, Paul Touvier et Maurice Papon.
Dans Libération également, une centaine d’artistes signent lundi un appel à faire barrage à Marine Le Pen, à trois semaines du premier tour de la présidentielle.
Les signataires de cet appel s’inquiètent notamment de la politique culturelle défendue par la candidate du FN, qui tire «à boulets rouges sur l’art contemporain».
«La liberté de penser et de créer, la liberté d’inventer et d’affirmer, la liberté d’interpréter et de critiquer le monde comme il va ou ne va pas, sont choses précieuses, ô combien ! (...) Marine Le Pen présidente y mettrait un point d’arrêt»."
Souvenez vous des massacre sous Staline
RépondreSupprimersouvenez vous ,,extrême droite fn puisque vous vous situez dans ce créneau ,des Anne Frank , des juifs emmenés dans les camps , des communistes fusillés , de vos amis collabos rasant le cheveux de femmes n'ayant eu d'autres possibilités de vivre que ... Ou étant amoureuse d'une autre victime de ces guerres , pendant que les votres ,,fachos négociaient le marché noir !! Staline ok mais Franco , Mussolini , Hitler , Pinochet , Salazar , les votres , votre parti , vos idées , votre programme et si cela n'est pas vrai ,dites alors pourquoi vous vous appeler extrême droite ?
SupprimerSouvenez-vous des massacres sous Hilter, Pétain et l'extrême droite, sous Mussolini et Franco et puis sous Salazar... sous Assad ( hier, des enfants gazés). Souvenez vous avant de voter pour celle qui le soutient! Souvenez-vous bien!
RépondreSupprimerAlors ni facho ni coco!
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