Outre la remise en cause de la légitimité d'E. Macron évoquée ci-dessous, je suis choqué par les qualificatifs accolés à sa personne : bankster, ultra-libéral, candidat de la finance, etc. L'on pourrait en faire un livre... On notera que ces termes proviennent de l'extrême-droite comme de l'extrême-gauche. C'est insupportable... Il sera temps, éventuellement de faire le procès du Président quand on aura des éléments de critique vis-à-vis de sa politique ! Mais aujourd'hui, laissons-le faire ses preuves avant de se disqualifier soi-même...
Quoiqu'en pensent les populistes des deux bords, la France n'a pas besoin d'une révolution, mais bien d'une évolution qui prendra du temps...
Editorial : l’étrange procès en légitimité fait à Emmanuel Macron
Le nouveau président serait un président minoritaire, en dépit des 66 % de suffrages qui se sont portés sur son nom. C’est un fort mauvais procès.
LE MONDE |
On vit, décidément, une époque formidable. Ou plutôt, quarante ans après
Reiser, excitée jusqu’à l’absurde et nerveuse jusqu’à l’aveuglement. L’on en
veut pour preuve ce simple constat : à peine élu, voilà Emmanuel Macron
récusé par certains.
Il n’a pas encore pris ses fonctions et voilà sa légitimité mise en doute.
L’on ne sait rien de son gouvernement, pas même s’il aura une majorité à
l’Assemblée et voilà, déjà, ses projets condamnés. Notamment par les procureurs
de La France insoumise et les sans-culottes autoproclamés qui n’ont pas attendu
24 heures pour descendre dans la rue et décréter la « guerre
sociale ».
L’outrance pourrait prêter à sourire si cette intolérance ne témoignait
d’un fâcheux déni des règles de la démocratie. C’est, en effet, un étrange
procès qui a été engagé, sans perdre une minute, contre le nouveau chef de
l’Etat : il serait un président minoritaire, en dépit des 66 % de
suffrages qui se sont portés sur son nom.
La démonstration se veut implacable. Elle souligne d’abord qu’un quart des
Français (12 millions) n’ont pas été voter le 7 mai. C’est
effectivement un record d’abstention depuis l’élection présidentielle de 1969.
Elle pointe ensuite le nombre des électeurs qui se sont déplacés pour mettre
dans l’urne un bulletin blanc ou nul et signifier ainsi leur défiance à l’égard
des deux candidats en lice ; ils étaient 4 millions, nouveau record.
Le calcul est simple : si l’on tient compte de ces 16 millions
d’abstentions et de votes blancs, Emmanuel Macron n’a recueilli le soutien que
de 43,6 % des électeurs inscrits. CQFD.
Contestation
C’est oublier une vérité élémentaire : il en est ainsi depuis un
demi-siècle ! A l’exception du plébiscite en faveur de Jacques Chirac
contre Jean-Marie Le Pen en 2002, aucun président de la Ve République
n’a rassemblé sur son nom la majorité des inscrits. Le général de Gaulle en a
recueilli 45,3 % en 1965, Valéry Giscard d’Estaing 43,7 %
en 1974, François Mitterrand 43,8 % en 1988. Quant à Georges
Pompidou en 1969 (37,5 %), François Mitterrand en 1981
(43 %), Jacques Chirac en 1995 (39,4 %) et François Hollande
en 2012 (39,1 %), ils ont fait moins bien qu’Emmanuel Macron. L’on
n’a pas le souvenir que, pour autant, leur élection ait été contestée.
Ce n’est pas tout, ajoutent les sceptiques. Quelque 40 % des électeurs
qui ont voté Macron l’ont fait, disent-ils, pour faire barrage à la candidate
du Front national. La belle affaire ! Comme si la victoire de François
Mitterrand en 1981 ne résultait pas, pour une bonne part, du rejet de
Valéry Giscard d’Estaing. Et tout autant celle de François Hollande face à
Nicolas Sarkozy en 2012.
Bref, il s’agit là d’un fort mauvais procès. Qu’il relève d’un mouvement
général de contestation de la légitimité des autorités – politiques, notamment
– est une évidence. Qu’il reflète l’état de doute, de défiance, voire de colère
d’une partie des Français à l’égard de leurs gouvernants, ne l’est pas moins.
Mais l’on ne saurait, sans danger, contester le principe même de
l’élection : le président de la République est celui des candidats qui a
obtenu la majorité des suffrages exprimés.
Il sera bien temps pour ses adversaires de combattre Emmanuel Macron sur le
terrain parlementaire ou social. Qu’ils lui accordent, dans l’immédiat, non pas
un état de grâce, ni même un délai de grâce, mais tout simplement le temps de
s’installer, de constituer son équipe et d’engager son action. Ce serait la
moindre des corrections démocratiques.
Ayant voté JL. Mélenchon au premier tour, j'ai effectivement choisi de faire barrage à Le Pen. Cependant, j'avoue être un peu déçu par le choix du candidat de la France insoumise pour les législatives. Pas très courageux...Quant à cet éditorial, je ne peux que l'approuver malgré mes convictions. C'est être obtus que de ne pas admettre le résultat des élections par simple idéologie. Autre chose, je viens d'entendre sur France Inter M. Baroin exprimer son indignation devant l'attitude d'E.Macron à propos de Valls. J'ai failli de tomber de ma chaise.Il ne manque pas d'air. Manifestement, le responsable LR n'hésite pas à employer des méthodes similaires à celles du FN. Eh bien figurez-vous que cette cabale prématurée fait que le doute s'insinue et que je me demande si mon vote aux prochaines élections ne sera pas totalement différent de celui des présidentielles. Reste qu'il me sera toujours impossible de voter pour les Républicains ou le FN....
RépondreSupprimerLe vent pousse notre super parachutiste olympique vers Marseille. Il est pas à un vent près, lui. Faut dire qu'il est toujours bien placé, comme Jean-Vincent tiens, pour aller là où le populisme le porte. Pardon, lapsus, le peuple.
SupprimerComme la le pen parachutée de son château auprès des "boeufs de Darcy", là où le populisme la portait... Lapsus, le "peup"!
Supprimer@20:54
SupprimerTon populisto a remballé sa camelote pour aller la r'fourger aux cagoles du sud. ça te fait quoi de t'être fait enfumé à ce point, mon pov' coco? MDR PTDR!
A M. 20.54..
SupprimerMoins mal que de m'être fait en... par le score de la blonde mon petit fhaineux.
22H59: ta fuhrie ne sait pas si elle va se présenter... elle est fatiguée la poupinette fasciste! Il faut surtout qu'elle prpépare sa défense et il y a du taf avec les casseroles qu'elle traîne et les sommes d'argent détournées... et à la kommendantur comment ça va ti le steeeeefffffff? Lui aussi, deux procès! Pas le temps de s'occuper d'Hénin à toujours chercher à faire diversion... au fait, l'était pas mandataire du parti financier la "Jeanne"...
SupprimerTu t'es fait enfumé par les 2, mon c. Et en plus tu ne sais pas lire l'heure.
SupprimerAu moins les choses sont claires. Macron n'a pas encore de gouvernement que "Le Monde" est déjà le Journal Officiel et porte-parole de son action. Ouf !
RépondreSupprimerEn attendant, il est possible de critiquer son projet ou alors c'est trop demandé?
oui on peut critiquer mais on doit le lire d'abord,l'avez vous fait?
SupprimerSi Marine lepen se présente sur Hénin, elle devra veiller au choix de son suppléant. Car si elle est condamnée on pourrait être amenés à revoter.
RépondreSupprimerQuant à Mélenchon on voit bien qu'il est encore dans les vieilles méthodes politiques issues d'un autre temps lui qui prône la sixième république...
Allez on se marre un peu ? On parie sur les candidats d'en marche ? Je verrais bien un retour de Ferrari en politique ( Henin ou ailleurs). Ou Gorillot ?
RépondreSupprimerJe suppose que ceci est une boutade,un retour de Ferrari serait surprenant,après voir abandonné le Nouvel Élan comme un malpropre et toute son équipe a rejoint le FN.
SupprimerIl aura bien des difficultés à trouver des colistiers car il a trouvé un bon boulot et n'en a rien à faire de notre circonscription.
Signé: VOLVERINE
Iosif, alias chemise à carreaux est dispo, lui.
SupprimerBoulot pistonné par le ps
SupprimerVous avez raison Volverine car beaucoup de PS ou MJS rejoignent très vite : au mieux les centristes mais pour beaucoup la droite droite ou l’extrême droite un peu comme la municipalité Binaisse en son temps. signé Fulcrum
Supprimera Volverine, concernant ferrari j'avais mis henin ou ailleurs mais vous verrez un jour il réapparaîtra. Godillot lui doit se morfondre le pauvre.
SupprimerGodillot ira se consoler chez beau papa
SupprimerEt la le pen chez pôpaaaa au château sans ses gens avant d'aller valser chez ... les juges! Remboursement des millions d'euros volés!
Supprimer07:56 qui lit depuis le bas. Il est pas prêt de remonter, eul parachuté marsellais!
SupprimerJe vous invite à regarder "Il était une fois la révolution" Rien à foutre de la révolution. C'est des types qui savent lire dans les livres, et qui manipulent de pauvres bougres qui ne savent trop lire. C'est ça ta révolution
RépondreSupprimer+100, 10H47, exacte description de la "révolution" fasciste qui a eu lieu sur Hénin... même si briois au niveau culture...
SupprimerLa macronisme est passé mdr
RépondreSupprimerLa cgt annonce des grèves
RépondreSupprimerLes perdant contestent la légitimité du président
Des insultes
Sommes nous vraiment à la hauteur d une démocratie moderne?
C'est pas carpentier et gonzales qui vont faire chuter le FN.
RépondreSupprimeron préserve déjà certains de ses copains socialistes en ne présentant pas de candidats "en marche" dans leurs circonscriptions.
RépondreSupprimerPourtant il nous avait promis des candidats partout non ?
Des poids lourds du PS et des élus LR ménagés
RépondreSupprimer"Officiellement, il y a donc de le place pour des nouveaux partenaires de la majorité qu'entend construire Emmanuel Macron. Et ça tombe bien : les circonscriptions laissées libres sont celles à la fois de responsables socialistes et d'élus LR "macrono-compatibles". Citons notamment côté PS, le hollandais Stéphane Le Foll dans la Sarthe, le vallsiste Jean-Marie Le Guen et la ministre du Travail Myriam El Khomri à Paris ou la secrétaire d'Etat au Numérique Axelle Lemaire (Français d'Europe du Nord). Chez Les Républicains, c'est également le cas pour Bruno Le Maire dans l'Eure, Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris, Thierry Solère et le juppéiste Gilles Boyer dans les Hauts-de-Seine, le lemairiste Franck Riester et l'UDI Yves Jégo en Seine-et-Marine, et le borlooiste Laurent Degallaix dans le Nord... Sans oublier les circonscriptions laissées par Edouard Philippe (pressenti à Matignon), Xavier Bertrand, Benoist Apparu ou Arnaud Robinet. La nomination du nouveau gouvernement, attendue en début de semaine prochaine, va donc probablement débloquer les choses."
Source le JDD
Il faut savoir raison garder.... Patienter - à voir
RépondreSupprimerLe tzxto de ce jour ne nécessitait à mon avis aucun commentaire car clair , limpide et très juste .Mais il en va ainsi des médias et autres commentateurs divers , c'est pas parce qu'il n(y a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule .Et puis Alain Alpern se sentirait tout petit sans commentaires .Juste mon avis .
RépondreSupprimerMr Carpentier voit il double il nous dit si il y a deux candidats de droites nous serons au second tour si il dit il y en 2 peut til les citer
RépondreSupprimer