"LILLE/ Le Courrier Picard Des fascistes picards aux noyés de la Deûle
HAUTS-DE-FRANCE Le démantèlement du groupe d’extrême droite, le WWK, dans la Somme,
a relancé l’enquête sur des noyades dans le Nord.
Par Benjamin Duthoit | Publié le 04/05/2017 partager twitter Le journal du jour à partir de 0.75€ Le corps d'un homme vient d'être repêché dans la Deûle, à Loos, à proximité du port fluvial de Lille. (Photo d’archives) Le corps d'un homme vient d'être repêché dans la Deûle, à Loos, à proximité du port fluvial de Lille. (Photo d’archives)
Lecture zen
Les faits
Cinq hommes, dont un étudiant de l’Oise, sont morts noyés dans la Deûle, à Lille, en 2010 et 2011. L’enquête avait conclu à des décès accidentels.
Un groupuscule de l’ultra-droite a été démantelé en 2015 à Ham, Chauny et Compiègne. Dix-huit personnes ont été jugées en mars dernier à Amiens, notamment pour des violences. Leur chef, Jérémy Mourain, a été condamné à 9 ans de prison.
Dans le cadre de ce démantèlement, une information a permis au Parquet de rouvrir l’enquête sur les noyés de la Deûle.
Les interpellations ont eu lieu dans le Nord et dans l’Oise.
-------------------
Le corps de Jean Mériadec Le Tarnec, 22 ans, a été retrouvé dans le canal de la Deûle, en février 2011, cinq jours après sa disparition. Le jeune homme, originaire d’Auneuil, dans l’Oise, étudiait à Lille au moment des faits. A-t-il été victime d’un meurtre ? Ce décès est suspect. Parce que quatre autres personnes ont été retrouvées sans vie, au cours de la même période, dans le même canal. À l’issue de l’enquête policière, le Parquet de Lille avait classé l’affaire. Le procureur de l’époque, Frédéric Fèvre, avait indiqué en juillet 2014 que « tout laisse à penser qu’il s’agit de décès accidentels ». Trois ans plus tard, c’est le coup de théâtre. Jeudi et vendredi, quatre suspects ont été interpellés dans le Nord et dans l’Oise. Selon la Voix du Nord, qui révèle l’information, ils font partie du milieu de l’ultra-droite. Le guitariste disparu était membre de la mouvance antifasciste
L’enquête a été relancée après le démantèlement du groupuscule d’extrême droite, le WWK, sur les secteurs de Ham (Somme), Chauny (Aisne) et Compiègne (Oise), dont les membres ont été jugés en mars dernier à Amiens. Des informations nouvelles ont conduit le procureur de la République de Lille à ouvrir une information judiciaire en 2015. Depuis, les gendarmes de la section de recherches de Lille enquêtaient discrètement.
Trois des suspects ont été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, en réunion, avec préméditation ou guet-apens, et avec arme ». Ils ont été placés en détention provisoire.
Pour l’heure, la justice les soupçonne d’être impliqués dans un seul des cinq décès, celui d’Hervé Rybarczyk, un guitariste disparu après un concert en novembre 2011. Selon les premiers éléments de l’enquête, les agresseurs présumés auraient tendu un piège à la victime, membre de la mouvance antifasciste. L’enquête se poursuit pour ce qui concerne les autres noyés de la Deûle.
Après le démantèlement du clan d’extrême droite des « Loups blancs », dont le chef a écopé de neuf ans de prison, les langues s’étaient déliées face aux enquêteurs. Selon nos informations, au moins un des mises en cause avait parlé d’un meurtre au juge d’instruction, avec une personne jetée dans un canal. Il est notamment question de l’implication d’un certain Yohann, un membre de l’ultra-droite de la région lilloise.
Ah Poutine et lepen piratent en marchent et diffusent dans les réseaux sociaux alors que les vrais démocrates ne peuvent plus réagir Des méthodes de voyous
2 groupes politiques qui s'affrontent, vous vous attendiez à quoi? Arrêtons de faire les faussement étonnés.
RépondreSupprimerÀ autre chose
SupprimerDemain votons contre le FN!
RépondreSupprimer"LILLE/ Le Courrier Picard
Des fascistes picards aux noyés de la Deûle
HAUTS-DE-FRANCE
Le démantèlement du groupe d’extrême droite, le WWK, dans la Somme,
a relancé l’enquête sur des noyades dans le Nord.
Par Benjamin Duthoit | Publié le 04/05/2017 partager twitter Le journal du jour à partir de 0.75€
Le corps d'un homme vient d'être repêché dans la Deûle, à Loos, à proximité du port fluvial de Lille. (Photo d’archives)
Le corps d'un homme vient d'être repêché dans la Deûle, à Loos, à proximité du port fluvial de Lille. (Photo d’archives)
Lecture zen
Les faits
Cinq hommes, dont un étudiant de l’Oise, sont morts noyés dans la Deûle, à Lille, en 2010 et 2011. L’enquête avait conclu à des décès accidentels.
Un groupuscule de l’ultra-droite a été démantelé en 2015 à Ham, Chauny et Compiègne. Dix-huit personnes ont été jugées en mars dernier à Amiens, notamment pour des violences. Leur chef, Jérémy Mourain, a été condamné à 9 ans de prison.
Dans le cadre de ce démantèlement, une information a permis au Parquet de rouvrir l’enquête sur les noyés de la Deûle.
Les interpellations ont eu lieu dans le Nord et dans l’Oise.
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Le corps de Jean Mériadec Le Tarnec, 22 ans, a été retrouvé dans le canal de la Deûle, en février 2011, cinq jours après sa disparition. Le jeune homme, originaire d’Auneuil, dans l’Oise, étudiait à Lille au moment des faits. A-t-il été victime d’un meurtre ? Ce décès est suspect. Parce que quatre autres personnes ont été retrouvées sans vie, au cours de la même période, dans le même canal. À l’issue de l’enquête policière, le Parquet de Lille avait classé l’affaire. Le procureur de l’époque, Frédéric Fèvre, avait indiqué en juillet 2014 que « tout laisse à penser qu’il s’agit de décès accidentels ». Trois ans plus tard, c’est le coup de théâtre. Jeudi et vendredi, quatre suspects ont été interpellés dans le Nord et dans l’Oise. Selon la Voix du Nord, qui révèle l’information, ils font partie du milieu de l’ultra-droite.
Le guitariste disparu était membre de la mouvance antifasciste
L’enquête a été relancée après le démantèlement du groupuscule d’extrême droite, le WWK, sur les secteurs de Ham (Somme), Chauny (Aisne) et Compiègne (Oise), dont les membres ont été jugés en mars dernier à Amiens. Des informations nouvelles ont conduit le procureur de la République de Lille à ouvrir une information judiciaire en 2015. Depuis, les gendarmes de la section de recherches de Lille enquêtaient discrètement.
Trois des suspects ont été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, en réunion, avec préméditation ou guet-apens, et avec arme ». Ils ont été placés en détention provisoire.
Pour l’heure, la justice les soupçonne d’être impliqués dans un seul des cinq décès, celui d’Hervé Rybarczyk, un guitariste disparu après un concert en novembre 2011. Selon les premiers éléments de l’enquête, les agresseurs présumés auraient tendu un piège à la victime, membre de la mouvance antifasciste. L’enquête se poursuit pour ce qui concerne les autres noyés de la Deûle.
Après le démantèlement du clan d’extrême droite des « Loups blancs », dont le chef a écopé de neuf ans de prison, les langues s’étaient déliées face aux enquêteurs. Selon nos informations, au moins un des mises en cause avait parlé d’un meurtre au juge d’instruction, avec une personne jetée dans un canal. Il est notamment question de l’implication d’un certain Yohann, un membre de l’ultra-droite de la région lilloise.
GAUTIER LECARDONNEL"
Ah Poutine et lepen piratent en marchent et diffusent dans les réseaux sociaux alors que les vrais démocrates ne peuvent plus réagir
RépondreSupprimerDes méthodes de voyous