mardi 13 novembre 2012

Bloc-notes


"Et la politesse? bordel!"

Pour parodier le titre d"un excellent film de 1979, "Et la tendresse? Bordel!", il faut avouer que la politesse a encore des progrès à faire...
Même si cela parait suranné, on ne laisse pas entrer, en premier, une femme dans un café ou dans un restaurant: il y a beaucoup d'excellentes raisons pour qu'un homme précède ainsi une demoiselle ou une dame...Je vous laisse le soin de les imaginer...
Quand on se présente à quelqu'un, l'usage, mais également la modestie, veut que l'on énonce son prénom et son nom, surtout pas précédés de Monsieur ou Madame...Vous verrez que cela est plus convivial également.!
J'ai déjà signalé, ici même, le respect de la tranquillité des autres. Ainsi dans le train, ceux qui parlent haut et fort (au téléphone ou non) méritent une gentille admonestation...
Politesse et incivilités ont souvent partie liée: les mégots et les papiers jetés par terre (ah! les jeux à gratter balancés de dépit), les chiens se soulageant sur les trottoirs, les humains crachant...voilà de quoi s'interroger sur le respect des autres...Savez-vous qu'aux Etats-Unis, ces incivilités sont punies par des amendes d'un montant très élevé?

Que faire? Punir plus sévèrement les incivilités? Enseigner la politesse dans les futurs cours de morale républicaine? Délivrer des brevets d'éducation aux parents?  

5 commentaires:

  1. Jean de LA FONTAINE (1621-1695)

    Le Corbeau et le Renard

    Maître Corbeau, sur un arbre perché,
    Tenait en son bec un fromage.
    Maître Renard, par l'odeur alléché,
    Lui tint à peu près ce langage :
    "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau.
    Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau !
    Sans mentir, si votre ramage
    Se rapporte à votre plumage,
    Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois. "
    A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie ;
    Et pour montrer sa belle voix,
    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
    Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur,
    Apprenez que tout flatteur
    Vit aux dépens de celui qui l'écoute :
    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. "
    Le Corbeau, honteux et confus,
    Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

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  2. Je lis régulièrement - presque quotidiennement- votre blog et je l'apprécie beaucoup mais ce dernier billet m'inspire un commentaire amical. Reposez vous quelques jours et ressourcez vous. Autre formule inspirée de Coluche: " ce n'est pas parce que l'on n'a rien à dire qu'il faut remplir son blog".
    Très amicalement et continuez quand même.

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  3. Et que penser des gens, qui, en pleine réunion de travail, préfèrent tapoter sur leur smartphone, plutôt que nous écouter exposer un sujet, au demeurant fort intéressant. Ce mépris des règles de savoir-vivre devient hélas monnaie courante. Pire encore, on parle et notre interlocuteur regarde l'heure sur son Iphone pour sans doute nous signifier qu'on le fait Ch...

    Plutôt qu'une journée sur la gentillesse, je propose une journée sans portable, smartphone et consoeurs ... On redécouvrira peut-être que le dialogue c'est simplement une personne qui parle, une autre qui l'écoute et qui lui répond ... C'est simple la vie, au final, non ?

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  4. piret nous donne quotidiennement des leçons de
    démocratie, citoyenneté, stratégie, tolérance etc etc
    en revanche quelque chose semble lui échapper complétement : le droit à l 'image. Alors que diffuser des photos d enfants demande moultes autorisations sans parler du droit à l 'image des adultes, Piret phoographie, publie s 'approprie et se réjouit que 250 personnes consulte ses photos...
    a t il les autorisations? le fait t 'il gracieusement sans arrières idées politiques???
    fait ce que je dis pas ce que je fais

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  5. L'autre jour, j'ai voulu réprimander un garçon qui, marchant devant moi, dans la rue, venait de "laisser tomber" au sol le contenant d'une barre chocolatée... aussitôt engloutie. Puis je me suis ravisé. Pourquoi ? Parce qu'il avait fait ça de manière - si naturelle - que je me suis dis sur le coup que ça ne servirait à rien. Au contraire, effet inverse assuré, malgré toute la diplomatie possible.
    En d'autres temps, je sais que les anciens auraient réagit et le garçon en question aurait obtempéré sans broncher. Mais ça n'est plus le cas maintenant. Avant, on avait bien plus le respect des anciens, des traditions, de l'environnement...
    Non pas que j'ai eu peur d'affronter cet inconnu dans la rue (je vous vois venir... ça a plutôt été le contraire à une époque et de toute façon il était bien plus petit que moi...), mais en le voyant faire ça - de cette manière -, j'ai su que c'était déjà trop tard. Curieux, non ?
    Appelez ça "la démission des parents...", ou tout ce que vous voudrez, mais il y a des fois ou l'on sait que l'on y peut rien. Vous avez beau donner une éducation à vos enfants, il s'en trouvera toujours un quelque part pour "se révolter" et aller à l'encontre des principes.

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