mardi 25 août 2015

Inéluctable ?



J'entendais, hier, sur France-Culture, une célèbre astrophysicienne française nous confirmer que la planète terre, vieille de plus de 4,5 milliards d'années, n'avaient que peu de temps pour continuer à exister. Tout au plus quelques autres milliards d'années. Ce n'est rien avant qu'une nouvelle catastrophe arrive et cela bien avant et plus proche de nous. La nouvelle extinction des espèces, la sixième succédant à la précédente qui entraîna la fin des dinosaures, est programmée pour dans peu de temps : probablement dans quelques millions d'années...

Ceci est la version optimiste des choses concernant la vie sur terre (la planète en a encore pour plus longtemps et qui sait aura, peut-être, une nouvelle vie ?). Quelques millions d'années disais-je, mais cela pourrait s'accélérer si l'Homme ne se ressaisit pas. A côté du changement climatique, irréversible probablement, l'Homme pille la terre de ses ressources naturelles et c'est, au moins, un aussi grave danger que le réchauffement du climat. Je sais bien que certains sourient en se disant que tout cela c'est pour dans longtemps. Mais, outre que cela relève de l'égoïsme ambiant faisant fi de la solidarité intergénérationnelle, la catastrophe nous menace, sinon nous-mêmes, mais nos petits-enfants. Supporterons-nous longtemps une température moyenne sur la terre de +4 degrès Celsius, une alimentation ogmisée et phytosanitarisée, une pollution de l'air envahissant nos poumons, etc ? L'hécatombe n'est pas loin... Vous me direz, une centrale nucléaire ou une guerre atomique pourrait abréger plus encore les délais avant cette fin programmée des espèces...


Le Monde 
23/8/2015



Comment changer notre rapport à la nature ?




La permanence de la crise économique semble avoir relégué l'urgence écologique, et les questions d'identité, la préservation de la biodiversité. Pourtant, les dérèglements climatiques provoquent d'immenses catastrophes, avec leur cohorte de détresse et d'insalubrité. La pollution atmosphérique accroît l'exposition aux maladies, les monocultures intensives épuisent les sols et arraisonnent les dernières terres épargnées par la religion du progrès. Sans oublier la conversion des rivages, montagnes et campagnes en parcs d'attractions pour rurbains mondialisés.
En un mot, non seulement "  notre maison brûle et nous regardons ailleurs  ", comme disait le président Jacques Chirac au sommet de la Terre à Johannesburg (Afrique du Sud) en  2002, mais, faut-il ajouter avec Nietzsche, "  le désert croît  ". Alors que l'écologie politique n'est souvent qu'un théâtre de luttes de places microscopiques, et la politique écologique des gouvernements qu'un greenwashing d'alliances de circonstance, il n'est pas étonnant que l'alarme vienne aujourd'hui des autorités spirituelles. Dans Laudato si' (" Loué sois-tu "), l'encyclique sur l'environnement du Vatican, le pape François a même prôné une certaine décroissance afin d'endiguer la dévastation planétaire. Car "  tout est lié  ", a-t-il martelé, la "  domination absolue de la finance  " et la "  culture du déchet  ".
La Conférence de Paris sur les changements climatiques, qui aura lieu du 30  novembre au 11  décembre, semble marquer un retour du politique vers les enjeux écologiques. Mais attention, prévient Jean-Claude Ameisen, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) et producteur de l'émission "  Sur les épaules de Darwin  ", sur France Inter, lors des Controverses du Monde au Festival d'Avignon. Nous ne regardons pas ailleurs, nous focalisons notre regard sur le seul réchauffement climatique.
Erreur majeure. Car le climat n'est qu'un révélateur. On peut très bien prolonger la catastrophe écologique et sanitaire planétaire avec 2 degrés Celsius de moins, prévient-il. En effet, il est tout à fait possible de diminuer les émissions de gaz à effet de serre sans réduire celles des particules fines ou des dérivés nitrés, véritables dangers pour la santé. Ainsi, "  focaliser la préoccupation écologique sur le seul réchauffement climatique risque de nous détourner des efforts indispensables pour protéger la santé, réduire les inégalités et préserver l'environnement  ".
Comme disait Einstein, "  nous ne pouvons pas résoudre les problèmes avec la même façon de penser que celle qui les a engendrés  ". Un autre rapport à la nature, c'est-à-dire à notre propre humanité, doit s'inventer. Pas si éloigné que cela du regard émerveillé et inquiet que Charles Darwin (1809-1882) portait sur ces espèces aux espaces désormais menacés. Car, c'est une observation scientifique autant qu'une constatation empirique, on souffre moins de la déprime auprès des animaux, des jardins et des lieux arborés. 

Nicolas Truong

12 commentaires:

  1. EELV connait la réponse à tous les problèmes. Comment s'allier pour obtenir des faveurs, comment pondre des projets qui ne voient pas ou peu le jour, pour finalement s'opposer à son maître en espérant repartir pour un même cycle. Les masques sont tombés.

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  2. Pour Emmanuelle Cosse, si le Liban arrive à compter 25% de réfugiés dans sa population, la France, plus riche, «a les moyens de ne pas se poser (la) question du nombre» de migrants à accueillir.PUBLICITÉUne leçon OFFERTE !Apprenez l'anglais, facile et efficaceDémarrer1/5Si à gauche comme à droite la crise des migrants se révèle être un débat d'équilibriste, il semble plus simple à la tête d'Europe-Ecologie-Les Verts (EELV), où le traditionnel «Nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde», autant utilisé au PS que chez les Républicains (LR), ne fait pas recette. «Je crois sincèrement, que ce n'est pas en posant la question du nombre que l'on répond» à la crise des migrants, explique Emmanuelle Cosse, la secrétaire nationale du parti invitée mardi d'ITélé. «Ce n'est pas une bonne manière de poser (le débat) car ça laisse entendre que c'est un afflux de populations», juge la conseillère régionale d'Île-de-France.L'élue veut «une politique européenne sur la question de l'accueil des réfugiés et surtout (qu'elle) dise “Maintenant nous accueillons les gens qui sont sur notre territoire”. Il n'y a pas d'autre possiblité». Pour appuyer son argument, l'écologiste a cette comparaison: «Aujourd'hui, combien le Liban accueille-t-il de réfugiés? Plus d'un quart de sa population». Ajoutant: «Je crois qu'en France on a les moyens de ne pas se poser cette question-là. Nous sommes un pays extrêmement riche qui a des capacités d'accueil extrêmement fortes». «Donnons le message que nous accueillons tout le monde et que nous pouvons leur donner des droits (...) Ce sont des gens qui n'ont pas le choix de toute façon», explique-t-elle.

    «Je l'assume totalement

    Sans vouloir prendre tout, restons raisonnable et prenons l exemple du Liban. 25% nous amène à 15 millions de personnes. Comment fait on pour accueillir un tel nombre?

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    1. C'est un copier coller avec pub incluse?

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    2. T'as qu'a accueillir des syriens chez toi, ce sera déjà un bon début.

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    3. Ah la pensée frontiste, la lie de fond de bouteille, l'extrait de bêtise, le néant de la pensée. Et oui, ça nage dans la m....de.

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    4. A 19h25, oui c'est un copié collé de cela:
      http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2015/08/25/25002-20150825ARTFIG00068-migrants-la-patronne-d-eelv-prone-l-accueil-de-tout-le-monde.php

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  3. "Je sais bien que certains sourient en se disant que tout cela c'est pour dans longtemps".......Ceux qui sourient ne seront peut-être plus là pour le voir mais leurs gosses si !

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  4. La rose pousse toujours mieux sur un tas de fumier....

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    1. Les flammes sur le "drapeau" frontiste ont des origines historiques, on connait ce qu'elles ont brûlé et saccagé dans l'histoire... elles n'ont fait que ça , elles ne sont capables que du pire.

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  5. Brouillé avec les chiffres? La planète Terre a 4,5 milliards d'années, et c'est l'Univers qui a 13,5 milliards d'années! Encore ce chiffre de 13,5 milliards d'années correspond-il à la théorie du Big-Bang, théorie catholique à l'origine. Selon ses croynces, soit l'Univers a été créé avant ce point 0, à partir du néant, soit le Big Bang est une phase d'un Univers éternel qui augmente (phase actuelle), puis diminue (Big Crunch), pour augmenter de nouveau, ceci à l'infini. Sans doute la Terre va disparaître un jour, absorbée par le Soleil: mais cela nous laisse un peu de temps, notamment celui d'instaurer le véritable socialisme et d'éliminer le fascisme! LOL!

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    1. Merci pour la remarque sur l'âge de la terre...

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    2. La religion. Ce qu'il y a de pire en l'homme pour justifier ses massacres.

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