mardi 5 avril 2016

Chronique du 5 avril


Je préfère le dire tout de suite et avant que les médias ne le dévoilent, mon nom figure sur la liste des comptes révélée par l'affaire "Panama papers". 
Je n'ai pas l'intention de ne pas répondre quand des journalistes m'interrogeront pour savoir si cela est vrai, mais je ne ferai pas de communiqué pour tenter de me justifier. Poutine met cela sur le dos de la CIA, c'est un peu facile. D'autres, tels Messi et Platini estiment qu'ils n'ont rien commis d'illégal. Certains ont tellement l'habitude d'être cités dans des affaires de corruption ou assimilées, tels les Balkany ou Woerth, qu'ils préfèrent ne rien dire... 

Je vous dois donc une explication avant que Le Monde ne jette mon nom en pâture et que je sois discrédité à tout jamais... Mon argent planqué à Panama n'est pas de l'argent sale, ni provenant d'une quelconque corruption et encore moins de capitaux pour échapper au fisc. 
J'ai simplement eu tort de faire confiance à une personne "bien sous tout rapport" qui m'a entraîné dans cette sombre affaire... Vous vous dites certainement que j'essaye de noyer le poisson pour tenter de me disculper comme un émir arabe ou un premier ministre islandais... 
Soyons clairs ! En 2008, j'ai reçu la visite d'un homme chargé de récolter des fonds pour une oeuvre humanitaire, argent placé dans une société panaméenne. J'ai pris toutes les mesures de prudence pour vérifier si je n'avais pas affaire à un margoulin et comme cela me semblait clean, je lui ai remis toutes mes économies en liquide. Il a dû se contenter de ce que j'avais sur moi, soit la somme de 6,43 euros (j'ai son reçu en ma possession). Je m'en suis voulu, dès son départ, car je sentais confusément que quelque chose n'était pas clair dans cette histoire. Et dimanche, j'ai eu confirmation que je m'étais fait rouler !

J'espère que vous ne m'en voudrez pas...

3 commentaires:

  1. C'est pas bien ce que vous avez fait là Alain, les dragons de vertu du FN vont vous tomber dessus en criant "tous pourris".

    Lisez ceci, c'est pas la VDN!http://www.lemonde.fr/panama-papers/article/2016/04/05/ppapers-sur-la-piste-du-tresor-de-jean-marie-le-pen

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  2. Ça doit faire mal aux manipulateurs xénophobes ça ! Surtout quand on sait les affaires de la famille Le Pen...

    Sinon, il faut se dire qu'au FN on ne sait pas calculer (vu leur niveau intellectuel, ce ne serait pas étonnant) : au lieu de vouloir reprendre 80 milliards d'euros volés par les riches ils veulent reprendre quelques pauvres milliards volés par les pauvres...
    FN, parti anti-pauvres et pro-riches ! Faut le dire car beaucoup de pauvres votent pour lui...

    ‪Aidez-nous à démasquer l'imposture FN!

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  3. « Panama Papers » : comment des proches de Marine Le Pen ont exfiltré de l’argent de France

    Le Monde | 05.04.2016 à 09h06 • Mis à jour le 05.04.2016 à 09h09 | Par Simon Piel et Anne Michel
    Les « Panama papers » montrent comment Frédéric Chatillon et Nicolas Crochet ont monté un circuit complexe de sociétés offshore pour sortir 316 000 euros de la société Riwal.
    L’enquête conduite par Le Monde en partenariat avec le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) a permis de mettre au jour un système de dissimulation d’avoirs financiers, organisé dans des centres offshore d’Asie et des Caraïbes par le premier cercle de fidèles de la présidente du Front national (FN), au premier rang desquels l’homme d’affaires Frédéric Chatillon et l’expert-comptable Nicolas Crochet.

    Tous les deux sont aujourd’hui mis en examen dans le cadre de l’enquête sur le micro-parti de Marine Le Pen et le financement des campagnes présidentielle et législatives de 2012.

    Intégralité de notre enquête en édition abonnés : « Panama papers » : du bon usage de l’offshore des proches de Marine Le Pen
    Chatillon au cœur du dispositif

    Un système offshore sophistiqué a été mis en place entre Hongkong, Singapour, les îles Vierges britanniques et le Panama. Il a été utilisé pour sortir de l’argent de France, au moyen de sociétés écrans et de fausses factures avec la volonté d’échapper aux services antiblanchiment français.

    Au centre de cette ingénierie financière off shore : Frédéric Chatillon. Ancien dirigeant du Groupe union défense (GUD), groupuscule étudiant d’extrême droite, il a rencontré Marine Le Pen à l’université de droit d’Assas au début des années 1990. Une amitié solide s’est forgée puisque son entreprise, Riwal, est devenue le principal prestataire du FN pour la communication lors des campagnes électorales et, en 2012, son prestataire exclusif...

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