mardi 8 mai 2012

Quelques chiffres sur qui a voté qui, et d'autres...




Un référendum pour "sortir le sortant"

LE MONDE
07.05.12
Les électeurs de M. Hollande ont surtout voulu sanctionner M. Sarkozy.


Qui sont les électeurs qui ont porté François Hollande à la présidence de la République, et quelles sont leurs motivations ? Un sondage Ipsos Logica Business Consulting pour Le Monde, France Télévisions, Radio France et Le Point, réalisé le jour du vote auprès d'un large échantillon de 3 100 personnes, soit trois fois la jauge d'une étude ordinaire, donne des réponses à ces questions.

On constate d'abord que "sortir le sortant", selon la vieille formule, a été la préoccupation dominante chez les électeurs de M. Hollande. Interrogés sur leur principale motivation au moment de se rendre aux urnes, 55 % des électeurs du candidat du Parti socialiste répondent qu'ils ont voulu "barrer la route à Nicolas Sarkozy", contre 45 % qui affirment avoir eu "envie qu'il soit président". Dans l'électorat de M. Sarkozy, à l'inverse, la part du rejet de M. Hollande (46 %) est plus faible que l'adhésion au candidat (54 %). L'idée, souvent exprimée au cours de cette campagne, que cette élection était une sorte de référendum "pour" ou "contre" le président sortant, est fortifiée.

Dans quels électorats est allé puiser M. Hollande pour construire sa victoire ? Sans surprise, une très forte proportion des électeurs de Jean-Luc Mélenchon (81 %) a voté pour lui. En revanche, le candidat socialiste n'a guère convaincu les partisans de François Bayrou, en dépit du vote personnel du président du MoDem en sa faveur : 29 % ont voté pour lui, certes, mais 41 % ont préféré M. Sarkozy, tandis que 30 % se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul.

L'EXCEPTION DES RETRAITÉS
Parmi les partisans de Marine Le Pen, le président élu n'a glané que 14 % des suffrages, loin des 51 % obtenus par M. Sarkozy. Cependant, le président sortant n'a pas réussi son pari. Le report de voix en provenance du FN est pour lui nettement mois bon qu'en 2007, où il avoisinait les 70 %. Chez les "frontistes", la part des abstentionnistes ou de ceux qui ont voté blanc ou nul est forte, à 35 %.

L'analyse sociologique du vote montre que M. Hollande est en tête dans toutes les tranches d'âge, à l'exception des 60 ans et plus. Il est, là, largement distancé, avec seulement 41 % des voix. L'élection de M. Sarkozy, en 2007, offrait un miroir inversé de cette situation : selon l'enquête de l'IFOP pour le Cevipof, il n'avait alors été devancé que chez 18-24 ans, où il n'avait obtenu que 37 % des suffrages.
Si l'on considère les catégories socioprofessionnelles, M. Hollande est en tête dans les professions libérales et chez les cadres (52 %), les professions intermédiaires (61 %), les employés (57 %) et les ouvriers (58 %). Il est en revanche second chez les retraités (43 %) et, surtout, chez les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (30 %). En 2007, M. Sarkozy avait précédé Ségolène Royal, à l'inverse, chez les ouvriers, les employés, les professions libérales et les cadres. C'est dans cet électorat que M. Hollande a le plus progressé pour bâtir son succès.
Si l'on considère les revenus du foyer des électeurs, la cote de M. Hollande décroît en même temps que les revenus augmentent. Le président élu est crédité de 59 % des voix chez ceux qui gagnent moins de 1 200 euros, de 56 % chez ceux qui touchent entre 1 200 et 2 000 euros, de 55 % chez ceux dont les revenus vont de 2 000 à 3 000 euros, mais seulement de 44 % chez ceux qui gagnent plus de 3 000 euros.
Enfin, M. Hollande est le candidat des villes. Il obtient 57 % des voix dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, 54 % dans les villes de 20 000 à 100 000 habitants, 51 % dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants et seulement 48 % en milieu rural.

Pierre Jaxel-Truer

UMP et Front national, des électeurs désireux de s'unir

C'est une question qui risque d'empoisonner la vie de l'UMP. Faut-il, pour les élections législatives des 10 et 17 juin, que des accords de désistement mutuel soient passés entre les candidats de droite et ceux du Front national ? Selon l'enquête d'Ipsos menée dimanche 6 mai, un quart (25 %) des sympathisants de l'UMP s'y disent "très favorables", et 45 % y sontplutôt favorables". Une majorité de 70 % paraît donc approuver une telle initiative, jusqu'ici tabou "e chez les dirigeants du parti de droite. Du côté des partisans du FN, 31 % sont "très favorables" à tel accord, et 37 % "plutôt favorables", soit un total de 68 %.





















3 commentaires:

  1. A. Facon excécute Kemel dans la voix du nord du jour : extraits : "il va falloir le bousculer, et pas qu'un peu, parce qu'on n'a pas le choix ! Une campagne, ça ne se fait pas sur Internet mais sur le terrain. Et là." "il va falloir qu'il se secoue pour prendre une autre dimension sur le terrain. Il va falloir qu'il écoute ce qu'on a à lui dire et qu'il s'y mette enfin parce que s'il n'est pas carré et puncheur, il ne tiendra pas le choc "

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  2. A HENIN BEAUMONT;LES MRC ET D AUTRES MANGENT DE LA PIZZA AVEC MME MARION LEPEN. LES MRC SONT NORMALEMENT AMIS AVEC L ENORME SECTION PS DROITIERE DE LA JEUNESSE HENINOISE. DONC MRC PLUS GROSSE SECTION PS PLUS 68% PLUS KEMEL EGAL VICTOIRE DE CELUI CI AU PREMIER TOUR DES LEGISLATIVES. C EST FACILE LES STATISTIQUES. D AILLLEURS A HENIN BEAUMONT; POUR ETRE SOCIALISTE IL FAUT SE SITUER A L EXTREME DROITE DU PS ET A L EXTREME GAUCHE DU MODEM. ENCORE FACILE NON?

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  3. « Quand je fais une campagne, je ne la fais jamais pour les gens intelligents [...], je fais campagne auprès des cons et là je ramasse des voix en masse, dans deux ans pour être de nouveau élu, je ferai campagne sur des conneries populaires, pas sur des trucs intelligents que j’aurai fait. ».

    Georges Frêche

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