L'Europe face à la crise de la zone euro. Devant les risques de faillite d'États européens asphyxiés par leur dette, quelles solutions emprunter ? De l'émission d'obligations au retour des monnaies nationales, examen des pistes sociales et libérales Certains vont même jusqu'à prôner un retour aux monnaies nationales ! Quelle bêtise ! Ont-ils à ce point la mémoire courte qu'ils ne se souviennent plus d'une époque douloureuse où les gouvernements se livraient à une guerre des monnaies. Le menu est connu, dévaluations compétitives pour essayer de transférer la crise vers le voisin, inflation galopante, et, au final, ce sont les plus vulnérables qui paient. Contrairement à ce que disent les Cassandre populistes, l'euro nous a protégés. Ils feraient mieux de réfléchir aux coûts de la non-Europe ! Mais la bataille n'est pas gagnée, loin s'en faut. Depuis un an, la zone euro est sous la pression des marchés financiers. Les déficits publics se creusent, les dettes des Etats s'envolent et les plans d'austérité se multiplient. Qui paie les pots cassés de financiers grisés par le profit à court terme ? Les citoyens ! Dans certains pays, des droits sociaux fondamentaux sont menacés. L'addition est salée en Irlande, où les plus pauvres risquent de perdre l'accès au revenu minimum. La facture est lourde au Royaume-Uni, où les jeunes devront payer des droits d'inscription trois fois plus élevés pour accéder à l'université. C'est ça, la démocratie à l'européenne ? Face aux assauts des marchés, nos gouvernements peinent à réagir. Or leur mission se résume à ceci : corriger un vice de forme de la zone euro qui menace aujourd'hui de déstabiliser tout l'appareil. Les seize - bientôt dix-sept - pays de la zone euro ont confié à la Banque centrale européenne la gestion de leur politique monétaire, mais ils ont gardé la haute main sur leur politique économique et budgétaire. Les leçons de la crise grecque et irlandaise confirment que ce système n'est plus viable. Nous avons besoin d'une véritable coordination et d'une plus grande surveillance des politiques budgétaires. Un Etat ne devrait pas décider unilatéralement de relever tel ou tel impôt sans consulter ses partenaires. Des sanctions doivent être possibles en cas de dérapages. Ceux qui sont en retard doivent faire un effort pour réduire les écarts de compétitivité mais ce n'est pas en nivelant par le bas les droits sociaux que l'Europe sortira de la crise. Pour garantir la stabilité durable de la zone euro, je propose la mise en place d'une agence de stabilité financière. Il s'agit ici de gérer ensemble une partie seulement de la dette des Etats de la zone euro. Cette agence pourra émettre des " euro-obligations " et aider les Etats en difficulté à se refinancer à un taux raisonnable sur les marchés financiers. Il ne s'agit pas de donner un chèque en blanc aux pays peu vertueux dans la gestion de leurs finances publiques. L'aide sera conditionnée à des progrès significatifs dans la réduction des déficits et de l'endettement. Si aucune décision radicale n'est prise cette semaine, c'est tout le projet européen qui est menacé. Martin Schulz Président du groupe social-démocrate au Parlement européen |
jeudi 23 décembre 2010
Halte au populisme ! La sortie de l'euro serait une gigantesque erreur
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resté dans un euro qui survit grâce au chinois?? lien 1
RépondreSupprimerbientôt une nouvelle monnaie l'euroYuan???
pour finir avec une monnaie mondiale???? lien 2
en tout cas la chine y est favorable lien 3
lien 1:
http://www.radiobfm.com/edito/home/91518/la-chine-pourrait-faire-un-geste-en-direction-du-portugal/
lien 2:
http://www.dailymotion.com/video/xa410k_g8-monnaie-mondiale-devoilee_news
lien 3:
http://www.chine-informations.com/actualite/la-chine-en-faveur-une-monnaie-mondiale-unique_12695.html
L'UE octroie 100 M EUR d'aide à la Palestine, mais n'arrive pas à aidé la Grèce,le Portugal etc... que doit on en pensé???
RépondreSupprimerl'Europe qui devait aidé les pays européens en les unissant pour qu'ils soient ensemble plus fort face a la Russie et les USA , n'a réussi qu'a aidé les pays hors UE et à détruire l'économie des pays européen....
Donc avant d'aidé les pays or UE aidons les pays en difficultés dans l'UE et ne pas laissé les banques s'enrichir sur le dos des Européens
http://fr.rian.ru/world/20101222/188198440.html
Je sais bien qu'il y a démesure, mais l'aide à la Grèce et à l'Irlande, ce sont des centaines de milliards. A la Palestine, c'est 100 millions!
RépondreSupprimeroui mais lors que l'on ajoute à toute les aides que l'Europe donne cela fait beaucoup:
RépondreSupprimerlorsque l'on sait que L'UE fournit environ 55 % du total mondial de l'aide publique au développement, ce qui en fait de loin le premier bailleur de fonds aux pays en développement.
que :
-Le Fonds européen de développement (FED) constitue la première source de l'aide publique au développement, avec 22,7 milliards d'euros pour la période 2007 - 2013
-L' instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP, 11,2 milliards d'euros) : il couvre la coopération géographique avec les pays méditerranéens
-L'instrument de financement de la coopération au développement (ICD, 16,9 milliards d’euros). Celui-ci couvre la coopération géographique avec l’Amérique centrale et du Sud, l’Asie, l’Asie centrale et l’Afrique du Sud, et, d’autre part, les programmes thématiques qui bénéficient à tous les pays en développement : investissement dans les ressources humaines (secteurs sociaux), acteurs non étatiques (société civile) et autorités locales, environnement et gestion durable des ressources naturelles, y compris l’énergie, sécurité alimentaire, coopération dans le domaine des migrations et de l’asile...
-L'instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme (IEDDH, 1,1 milliard d’euros) : il contribue au développement et au renforcement de la démocratie et du respect des droits de l’homme dans tous les pays tiers
-L'instrument de stabilité (2,1 milliards d’euros) : il vise, d’une part, à contribuer à la stabilité dans les situations de crises ou dans les crises naissantes, préservant, établissant ou ré-établissant ainsi les conditions pour la coopération au développement; et, d’autre part, à développer les capacités de réponse aux menaces et la préparation aux situations de pré et de post-crises.
cela fait beaucoup d'argent que les européens ont versé 54 milliard d'euro de 2007 à 2013 de l'argent qui auraient pue servir à autre chose , pour les pays du quarts ou tiers monde il y a le FMI à non c'est pour les pays européen..... (il y a comme un bug non???? le FMI à été conçue pour les pays à faible revenu....) alors comment un groupement de pays qui donne en 6ans 54 milliard d'euro plus d'autres aides (fonds spéciaux pour des aides d'urgences) peu avoir en son sein des pays à faible revenu ne pouvons nous pas les aider en priorité???? aidé moi à comprendre monsieur Alpern ce que l'Europe nous a apporté a nous européen....
( je ne suis ni pro lepen ni pro mélenchon je suis juste un citoyen lambda qui se pose des question).
Anonyme 18H18.
RépondreSupprimerRéponse brève et forcément imparfaite.
- l'Europe est forte contributrice aux pays en développement. Même si cette aide est souvent nationale, on gagnerait en efficacité si elle était cohérente. Pour différentes raisons, cette aide est consubstantielle à nos pays européens (histoire, culture); de plus notre devoir est d'aider ces pays à lutter contre le réchauffement climatique dont ils seront les premières victimes (immigration climatique); enfin investir et donner du pouvoir d'achat peut être bénéfique pour nos économies.
- Le FMI aide aussi les pays européens (Grèce et Irlande).
Encore une fois et pour provoquer, nous avons besoin de plus d'Europe et surtout de mieux d'Europe. Notamment, en matière sociale et fiscale: la lutte contre les inégalités doit être européenne...
Afghanistan : 1 milliard d'aide de l'UE par an
RépondreSupprimerLa contribution européenne s'élève à un milliard d'euros par an. Seulement 20 % de l'argent que nous envoyons en Afghanistan arrive aux Afghans ; 80 % disparaît. C'est dû en partie à la corruption du gouvernement afghan, mais surtout au gaspillage, au double emploi, à la surfacturation, aux dépenses excessive et superflues de conseil et de sécurité.
C'est de l'aide internationale, nous avons donc le devoir d'intervenir et de donner plus d'argent au gouvernement afghan. On doit arriver à un objectif de 50 %. L'objectif principal, c'est « l'afghanisation » de l'aide.
http://www.europarl.europa.eu/news/public/focus_page/008-106348-001-01-01-901-20101203FCS06328-01-01-2006-2006/default_p001c003_fr.htm