jeudi 19 mai 2016

La gauche est morte ! Vive la gauche ! (1)

La situation est claire pour la majorité des observateurs politiques : la gauche, en pleine déliquescence, n'est plus majoritaire en France.

Le PS, miné par les dissensions et par l'échec de F. Hollande, s'effondre : il a perdu les municipales, les cantonales, le Sénat, les Régionales... et s'apprête à perdre la Présidentielle et les législatives. Les militants fuient le parti et plus personne ne croit à sa résurrection, à court terme.
Les "ex-alliés" ne sont pas en meilleure posture : le PC et EELV sont moribonds, le parti de Gauche s'enfonce dans un discours auquel plus personne ne croit... Quant au PRG et au MRC, je serai charitable...

Devant l'évidence de cette mort annoncée, que faire ? Je pense qu'il faut être clair, même si c'est dur à entendre : il s'agit d'acter dès aujourd'hui, cette disparition. Mais entendons-nous bien : celle qui agonise sous nos yeux a fait son temps car elle n'a pas su s'adapter et elle ne pourra être reconstruite qu'avec des hommes nouveaux et sur des bases nouvelles. 

Mais si elle décède, là, devant nous, ce n'est pas pour autant que les valeurs et principes qu'elle porte disparaissent également... Bien au contraire ! Nous aurons toujours besoin de "Liberté, Egalité, Fraternité" et Laïcité. Les "hommes de bonne volonté" se battront toujours pour le progrès, la justice sociale, la place de l'Homme au milieu de nos préoccupations prioritaires et l'écologie. Ils combattront encore et toujours le libéralisme économique, la misère, la destruction de la biodiversité et les changements climatiques. 

Mais il est temps de changer la manière de faire et de dire, alors que la droite annonce un programme de société ultra-libérale, aux antipodes de ce qui vient d'être dit et que l'extrême-droite triche en avançant masqué, sur un projet de destruction de notre société qui ne dit pas son nom, avec comme seul paradigme : la haine.

Il est urgent de renouveler la gauche et pour cela, il faut, dès maintenant, rendre public son acte de décès et entamer sa reconstruction de suite afin d'être en mesure, dès 2020, de reconquérir les territoires perdus...

A suivre...

8 commentaires:

  1. Malgré une décision de justice, la municipalité d'extrême droite bornée et bête s'obstine à vouloir faire abattre des tilleuls. Le bildou a encore ses ragnagnas. Na , il a dit , na! Ils n'ont vraiment rien d'autre à faire ceux là. Ce parti est une vraie calamité!
    Reconstruisons la gauche et boutons les fachos hors de France. Qu'elle aille couper les mélèzes en Sibérie.

    RépondreSupprimer
  2. Le fn est le parti du peuple et des pauvres français, des SDF de chénou! La preuve. Honte à cette municipalité!

    "C'est officiel, le Secours Populaire d'Hénin-Beaumont va être privé de local.

    Le comité héninois du SPF, qui occupe l'ancien local de la Caisse des Ecoles, rue Montpencher, savait de longue date que ce local, ainsi que tout l'îlot Carnot, est destiné à être abattu dans le cadre du passage du Bus à Haut Niveau de Service, mais il était convenu que le SPF serait relogé dans un autre local municipal.

    Sauf que Steeve Briois n'a aucune parole. Uniquement mû par la vengeance politique, le maire d'extrême droite d'Hénin-Beaumont a adressé un courrier à la fédération du Secours Populaire, à Arras, pour signifier que Dorothée Fizazi, la présidente du comité local, devait rendre les clés du local au 1er juin.

    Surpris que le courrier de la mairie ne comporte aucune proposition de relogement, Serge Décaillon, président de la fédération du Secours Populaire du Pas-de-Calais, a écrit à Steeve Briois pour demander qu'un autre local soit attribué au comité local du SPF.

    La fédération SPF du 62 vient de recevoir la réponse de la mairie : c'est un refus catégorique d'attribuer un autre local au Secours Populaire au prétexte de l'appartenance de Dorothée Fizazi au Parti communiste et de l'abstention des élus municipaux de l'opposition sur les conventions passées entre la commune et les associations qui disposeront d'un local dans la Maison des Associations.

    Lors du vote en question, je n'étais pas présent, ayant quitté la séance pour rejoindre la manifestation des élus communistes contre la TEOM organisée devant la CAHC. Je partage toutefois entièrement la position de groupe qui a été celle du groupe Agissons Unis pour Hénin-Beaumont : les nouvelles conventions ville/associations placent les associations sous la tutelle de la ville en conditionnant leur local à leur participation aux opérations municipales.

    En d'autres termes, pour bénéficier d'un local, il faut accepter de mettre le logo de la ville d'Hénin-Beaumont sur toutes ses affiches, avoir un char au carnaval et participer aux fêtes champêtres utilisées par le Front national pour valoriser l'action de Steeve Briois.

    Notre groupe s'est abstenu sur l'ensemble de ces conventions et a eu raison de le faire. Utiliser cet argument pour priver le comité héninois du Secours Populaire de local montre bien que c'est Steeve Briois qui mélange allègrement politique et vie associative.

    Dorothée Fizazi est libre de ses engagements de citoyenne, n'en déplaise à Steeve Briois.

    Le comité héninois du Secours Populaire, qui vient en aide chaque mois à des dizaines de familles, n'a pas à subir de mesures de rétorsion parce que les élus de l'opposition auraient "mal voté".

    Avec cette nouvelle mesure de basse vengeance politique contre le Secours Populaire, Steeve Briois s'attaque à plusieurs dizaines de familles héninoises dans le besoin qui reçoivent chaque mois un colis alimentaire et n'auront désormais plus de local où se rendre.

    Après l'expulsion de la LDH, l'éviction du Secours Populaire est une nouvelle preuve du comportement totalitaire des dictateurs du FN qui sont en train de faire de la vie associative de notre ville un champ de ruines. Honte à eux !"

    RépondreSupprimer
  3. La racaille feneuse.Et ça vient faire la morale!

    " L'épouse de Gilbert Collard condamnée pour outrage à une contrôleuse SNCF
    Par AFP
    Lors d'un contrôle à bord d'un train où ni elle ni son mari n'étaient en règle, Anne-Marie Collard s'en est pris en termes crus à l'employée.

    L'épouse de Gilbert Collard condamnée pour outrage à une contrôleuse SNCF

    Anne-Marie Collard, épouse de l’avocat et député apparenté FN du Gard Gilbert Collard, a été condamnée, jeudi à payer une amende de 1 000 euros pour outrage à un agent de la SNCF par le tribunal correctionnel de Nîmes.

    Le tribunal qui a suivi les réquisitions du parquet a en outre accordé 300 euros de dommages et intérêts à la plaignante et un euro symbolique à la SNCF. Le tribunal a reconnu Anne-Marie Collard, ATTACHEE PARLEMENTAIRE DE SON EPOUX, coupable d’avoir déclaré à une employée de la SNCF qui la verbalisait dans un train, entre Marseille et Nîmes, en janvier 2011 : «elle est en colère parce qu’elle ne va pas se faire baiser ce soir» et «faites votre boulot de larbin».

    A l’audience, la prévenue avait farouchement nié ces propos et son défenseur avait plaidé la relaxe, parlant de «faits travestis» et d'«exagérations outrancières». Pour Anne-Marie Collard, la contrôleuse avait fait preuve d’un zèle excessif. «Je pense qu’elle a reconnu mon mari. Cela l’a peut-être amusée. Mon mari ne laisse pas les gens indifférents», avait-elle déclaré.

    Détenteurs de billets non compostés, M. et Mme Collard avaient été verbalisés le 24 janvier 2011. Mme Collard était de plus munie d’une carte de réduction sans photo et n’avait pas pu présenter de pièce d’identité. Seul témoin de la scène, son mari n’était pas présent à la barre lors de l’audience.
    AFP"

    Vulgaires, malhonnêtes, méprisants... la conna... collarde est aussi l'attachée parlementaire de conna... collard... Y'a bon la république honnie hein les feneux!!! Mais ça ne suffit pas encore, on va voir du côté du Panama. FN POURRI.

    RépondreSupprimer
  4. Une nouvelle gauche pour quoi faire? Offrir des postes d'élus à une multitude de gens?
    Aubry et ses toutous qui hochent la tête derrière elle, Hamon, Montebourg croisent les doigts pour que Hollande soit battu dès le 1er tour pour qu'ils puissent repartir en disant "si on nous avez écouté!"
    C'est pitoyable

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Une nouvelle gauche pour quoi faire?" Tout simplement pour empêcher l'ultralibéralisme et le FN de massacrer la France...

      Supprimer
    2. l'ultralibéralisme est aujourd'hui un argument pour les primaires du LR.
      Si un président de droite est élu en 2017, ce sera comme en 2002 avec les voix de la gauche et il aura bien du mal à faire passer ses réformes libérales. Ce sera le même cafouillage qu'aujourd'hui.

      Supprimer
  5. A 09h14, vous croyez que c'est mieux à droite et à l'extrême droite ? Marion Maréchal Le Pen est là à observer sa tante, dans l'espoir de lui succéder le plus rapidement possible ! Le FN est divisé avant même de gouverner, qu'en sera-t-il au pouvoir ?

    RépondreSupprimer
  6. Vus voudriez ajouter le mot " laïcité" à " Liberté, Egalité, Fraternité"
    Juste pour dire que ce mot ne figure ni dans la célèbre loi de 1905 ( mais qui l'a vraiment lue ? ), ni dans aucun autre texte officiel. Ci-dessous un article d'Eric Vinson :

    " La laïcité, c'est la loi de 1905, séparant l'Église et l'État "

    La fameuse loi constitue un moment clé de la longue histoire de la laïcité ; mais celle-ci ne commence, ni ne se cristallise définitivement avec ce texte, forcément daté. Il ne contient d'ailleurs même pas le mot « laïcité », encore moins une définition de celle-ci... pas plus qu'aucun autre texte officiel ! Devenue surtout un symbole - voire une intouchable « vache sacrée » -, la loi du 9 décembre 1905 est le plus souvent qualifiée de « séparation de l'Église et de l'État », y compris par d'éminents responsables. Or son titre réel est bien « de séparation deS ÉgliseS et de l'État », nuance fondamentale qui souligne le pluralisme du dispositif. Mais la culture post-catholique d'une France chrétienne à 99 % pendant près de 1500 ans pèse de tout son poids, en donnant à penser qu'il n'y a toujours qu'une seule Église (qu'on la défende ou qu'on la combatte). Autre erreur dominante : étendre la séparation des Églises et de l'État à celle des Églises et de la société, synonyme de privatisation radicale et d'invisibilité des religions dans l'espace public. Or, la loi de 1905 et les déclarations des droits fondamentaux l'assurent : dans les limites du respect d'autrui et de « l'ordre public établi par la loi », on peut manifester sa foi dans la rue, y prier ou y être prosélyte.

    RépondreSupprimer