vendredi 10 octobre 2008

Le Grand Stade


Ce Grand Stade est celui de la Métropole lilloise. Le stade Grimomprez-Jooris étant inadapté aux ambitions du Losc, cela fait plusieurs années que les élus de la Métropole (LMCU) cherchent un moyen de satisfaire ces ambitions sans que cela ne coûte trop cher (Grimomprez étant trop petit, le Losc a joué, en Ligue des Champions, à Lens et au stade de France).

Ci-dessous les caractéristiques du Grand Stade telles que viendra les exposer, mercredi après-midi, Martine Aubry, Présidente de LMCU, devant les élus du Conseil Régional, dans une séance plénière que vous pourrez suivre, en direct, sur le site Web du Conseil Régional.

1- Les élus de LMCU ont opté pour un stade :

- situé sur le site Borne de l’Espoir (27 ha) à Villeneuve d’Ascq, près de l’Université de Lille 1, et proche de la station de métro " 4 Cantons ";
- multimodulaire : le stade de 50 000 places (parking de 3500 places, 1200 pour les vélos, 500 pour les motos) pourra être aménagé, par un système ultramoderne, en stade ou salle (couverte) pour d’autres sports (tennis, volley, basket…) pouvant accueillir des compétitions de très haut niveau ( Coupe Davis, Championnats du Monde ou d’Europe). En outre, ce stade peut se transformer en immense salle de spectacle;
- de construction résolument haute qualité environnementale (HQE) : éolienne, panneaux photovoltaïques, construction en partie en bois, etc…

2- Le coût

- l’option prise est un Partenariat Public/Privé (PPP) dont l’exploitant sera Eiffage. L’investissement est de 282 millions d’euros;
- le financement total (investissement plus fonctionnement) se fera sous forme de redevance versée à l’exploitant : 30 millions annuels. Le montage financier est tel (location par le Losc, sponsoring, reversement de taxes…) qu’il en coûtera environ, annuellement, 10 millions d’euros à LMCU (sans tenir compte d’un intéressement aux résultats), 3 millions à la Région (fonctionnement et investissement compris , ce dernier s’élevant à 45 millions, soumis au vote des élus régionaux, mercredi);
- il est prévu une aide de l’état, non encore finalisée.

3- Débat

3-1 Eléments négatifs

- un stade de 50 000 places me paraît trop grand (le derby Lille Valenciennes du week-end dernier n’a attiré que 12 000 spectateurs !) ;
- il semblerait que le montage financier aurait tenu compte d’une non-participation du Losc en Ligue des Champions, ou pire encore, d’une descente en Ligue 2. A voir…
- on argue que si le stade avait existé, les derniers concerts uniques en France de Steevie Wonder et des Rollings Stones auraient eu lieu à Lille : je suis sceptique que suffisamment de concerts de cette importance puissent se dérouler chez nous;

3-2 Eléments positifs :

- la France poserait sa candidature aux Championnats du Monde de football en 2018, ou aux Championnats d’Europe de 2016. Lille (et Lens ?) pourrait être sollicitée pour l’organisation de certains matchs;
- il n’y a pas de très grand stade couvert en France (Bercy et Liévin sont plus petits que le nouveau projet lillois);
- notre Région, carrefour géographique de l’Europe, nantie de voies de communication de premier ordre (en attendant le Canal Seine-Nord pour 2015, les autoroutes de frêts ferroviaire et maritime, pour un peu plus tôt), disposerait ainsi, avec le Louvre-Lens, de 2 grands équipements d’attraction de niveau international...
Ce dernier argument est, à mon avis, le meilleur pour emporter l’assentiment des élus régionaux, très partagés pour l’instant sur le montant engagé par la Région.

En tout état de cause (et en supposant l’accord de la Région), Martine Aubry signera avec Eiffage, mercredi soir, un contrat de partenariat de 31 ans, l’équipement devenant, à l'issue de cette période, propriété de la Métropole lilloise.

Le PS et les Centristes (Modem et Nouveau Centre) pourraient voter pour, les Verts voteront contre, l’UMP est partagée, le PC devrait s’abstenir. Quant au FN…

En ce me concerne, je penche fortement pour l’abstention, trouvant la participation du Conseil Régional beaucoup trop importante…

5 commentaires:

  1. Mr Alpern,

    Votre Article ne fait pas référence à des débats préalables qui proposaient de "poser" le Grand Stade à Lesquin près de l'aéroport et ainsi d'aérer la ville. Dans la foulée on aurait pu concevoir une extension bien pensée des lignes de métro CHR, 4 cantons par exemple avec arrêt à Lesquin et surtout des parkings relais pour les milliers d'automobilistes du Pas-de-Calais qui viennent quotidiennement à Lille tous les matins ou encore des connexions avec un futur Tram-Train reliant le Douaisis, Le Lensois et la Métropole Lilloise. Dommage ... On peut parler donc d'occasions ratées. Désormais, il faut optimiser et rendre vivable le projet de Villeneuve d'Ascq construit au sein d'une zone hyper densifiée.

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  2. Selon Frédéric Sawicki et Fabien Desage, qui enseignent les sciences politiques à l'université de Lille 2, les plus gros investissements se décident dans le dos des citoyens. Ils nous adressent cette tribune.

    Sera-t-il bien raisonnable de se rendre aux urnes lors des élections municipales de mars prochain ? Un épisode survenu lors du dernier conseil de la communauté urbaine de Lille (LMCU), le 1er février dernier, invite à lui seul à en douter, tant il a valeur de parabole du fonctionnement de notre démocratie locale : les plus gros investissements se décident dans le dos des citoyens.

    Ce soir-là, à un mois du scrutin, 82% des conseillers communautaires adoptent une délibération engageant les négociations avec un grand groupe de construction (Eiffage) afin de réaliser un grand stade de 50 000 places, à l’échéance de 2012 pour la modique somme de… 700 millions d’euros.

    A quelques défections individuelles près (moins de 10 abstentions et voix contre sur 170), l’ensemble des partis, de l’UMP au PCF en passant par le PS et le MoDem, soutiennent ou choisissent de ne pas s’opposer pas à cette délibération (une vingtaine d’élus, dont les Verts, décident de ne pas prendre part au vote).

    Le beau l'a emporté sur le raisonnable

    Pourtant, des différents projets présentés par les trois grands groupes de construction en concurrence, les conseillers ont retenu le plus cher, à la surprise générale et en reniant l’objectif de maîtrise des coûts qu’ils avaient eux même présentés comme déterminant depuis trois ans.

    La vice-présidente communiste chargée du dossier, Michelle Demessine, résume le choix de l’assemblée, par des mots qui en disent long, en même temps qu’ils laissent le citoyen pantois :

    Si le beau » prête à débat, le coût probable pour la collectivité défie l’entendement. Entre la redevance de 15 millions d’euros versée annuellement pendant trente-et-un ans au constructeur et la prise en charge des infrastructures routières -curieuse conception d’un partenariat public-privé qui s’apparente dès lors à une classique concession -, c’est une somme prévisionnelle avoisinant en fait le milliard d’euros (en incluant la valeur actualisée des versements et les infrastructures annexes) qui sera consacrée par LMCU à la réalisation de cet équipement.

    Ce sera là son principal investissement pour les années à venir, correspondant peu ou prou au coût de sa seconde ligne de métro à la fin des années 90 ou à la construction de 30 kilomètres de tramway !

    Le beau l'a emporté sur le raisonnable »

    Les modalités concrètes de mise en œuvre de la convention avec Eiffage restent encore floues, mais on ne peut que s’étonner de la précipitation des conseillers communautaires à engager ainsi la communauté urbaine à la toute fin de leur mandat.

    Si l’on avait voulu signifier aux électeurs qu’ils auront beau aller voter en mars prochain, l’essentiel des investissements intercommunaux se décidera sans eux, on ne s’y serait pas mieux pris !

    Nul besoin de chercher dans les programmes municipaux et les promesses de 2001 les raisons d’un tel engagement. Elles ne s’y trouvent pas.

    Et pour cause puisque le projet de construire un stade de ce standing a émergé en cours de mandat, pour permettre aux élus de sauver la face après que le permis de construire d’un précédent projet de stade (dix fois moins onéreux mais largement controversé, car installé sur le site de la Citadelle Vauban) eût été annulé par un arrêt du conseil d’Etat.

    Comme pour le projet actuel de très grand » stade, les conseillers élus avaient alors voté en bloc à plusieurs reprises -en dépit des réticences exprimées par nombre d’entre eux en aparté- avant de se voir désavoués collectivement par la justice.

    Un beau cadeau de départ pour Pierre Mauroy ?

    Les élus ont-ils cédé à une pressante demande populaire ? Que nenni ! Un récent sondage réalisé par le quotidien La Voix du Nord indique que seulement 6% des lecteurs interrogés font de la construction d’un grand stade un projet prioritaire pour l’avenir. Celui-ci n’arrive qu’en septième position, bien après les projets d’infrastructures de transport ou d’espaces verts.

    Ont-ils voulu offrir un beau cadeau de départ à Pierre Mauroy ? Ce contexte a sans doute joué dans la volonté d’une partie des conseillers de ne pas contrarier celui qui fut le garant des compromis intercommunaux au-delà des clivages partisans lors des trois derniers mandats, et pour qui l’échec du projet aurait sonné comme un désaveu personnel.

    Mais, au-delà de ce contexte particulier, c’est d’abord le mode de fonctionnement politique singulier des institutions intercommunales qui est ici en cause. On lit et l’on entend souvent que l’un des enjeux des municipales dans les grandes agglomérations réside dans le contrôle des communautés urbaines.

    Aux commandes des communautés urbaines, de grandes coalitions

    Faut-il le rappeler, ni celle de Lille, ni celle de Lyon ne sont gouvernées par la gauche depuis 2001 ! Présidés par un socialiste, leur exécutif associent largement la droite et le centre. A l’inverse, les communautés de Bordeaux et de Marseille sont présidées par un élu de l’UMP, mais sont également cogérées par des grandes coalitions » à l’allemande.

    A Lille, Marc-Philippe Daubresse, ancien ministre UMP est ainsi le premier vice-président de Pierre Mauroy, avec lequel il a signé un accord de mandature dès 2001. Ce dernier brigue la succession de l'ancien Premier ministre et dispute âprement à Martine Aubry l’héritage du patriarche. D’ores et déjà, les tractations ont déjà commencé.

    Et le choix d’Eiffage s’explique d’abord parce que le président de l’influent groupe représentant les petites communes (46 élus) a décidé, contre toute attente et au dernier moment, de soutenir ce projet ; du coup, l’UMP et le PS, qui convoitent le soutien de son groupe pour la conquête de la présidence de la communauté, n’ont pu que se rallier à lui.

    Une culture du consensus qui annihile toute possibilité de débat public

    Cet exemple confirme que les ressources des structures intercommunales sont devenues tellement importantes pour les maires dans la conduite de leurs politiques municipales que ces derniers préfèrent aujourd’hui s’arranger entre pairs plutôt que de s’affronter sur des projets concurrents.

    Les consensus communautaires , à Lille ou ailleurs, s’apparentent donc à des modus vivendi. Ils annihilent toute possibilité de débat public. Tout se règle en coulisses, par-delà les clivages politiques, favorisant l’opacité du fonctionnement politique et des modes de décision, mais également l’ » entre-soi des élus en leur sein.

    Les mécanismes de contrôle démocratique, qui passent notamment par l’existence d’une opposition ou par une certaine publicité des prises de position, sont neutralisés. La décision du grand stade à Lille apparaît donc emblématique des effets pervers de ce mode de gouvernement, quand le régime de compromis permanents et la défense par chaque maire des intérêts bien compris de sa commune contribuent à une autonomie du jeu politique qui confine à l’autisme.

    Le régime de consensus, devenu la norme dans le gouvernement des structures intercommunales, parce qu’il repose sur la reconnaissance de la souveraineté municipale de chaque maire quelle que soit son appartenance partisane, explique également en grande partie l’incapacité de ces institutions à mettre en œuvre certaines politiques en matière de réduction des inégalités territoriales, de lutte contre l’étalement urbain ou de construction de logements sociaux pour lesquelles elles ont été pourtant conçues.

    Une solution : l'élection des conseillers au suffrage universel direct

    A Lille, la communauté urbaine a ainsi échoué à imposer aux communes de droite la construction de logements sociaux. Choisir de financer un stade à cette hauteur, c’est aussi ne pas choisir de mener d’autres politiques moins consensuelles.

    L’armistice partisan permanent qui règne dans ces instances aboutit ainsi à limiter leur capacité à mener des politiques redistributives ou planificatrices sur le territoire, politiques toujours sous la menace du droit de veto informel des maires.

    Il se traduit par une dénégation du caractère potentiellement contradictoire des intérêts en présence au sein d’une agglomération, avec pour conséquence le refus d’arbitrer entre ces derniers.

    Les dispositions qui permettraient aujourd’hui une démocratisation de ces structures intercommunales (l’élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct couplée à la suppression de la possibilité de cumuler les mandats municipaux et intercommunaux), maintes fois annoncées mais toujours reportées, ne semblent plus d’actualité.

    La majorité des parlementaires et les associations d’élus locaux s’y opposent de peur de voir émerger une légitimité politique concurrente de celle des maires. Les élections municipales auront donc lieu en 2008 comme en 2001.

    D’intercommunalité, il ne sera que très peu question dans la campagne, hormis subrepticement et autour de l’enjeu finalement secondaire de l’élection du président.

    Une fois les élections passées, les institutions intercommunales continueront à être gérées consensuellement, en coulisses, et en l’absence des citoyens, condamnés à se mobiliser par la voie associative et poussés au contentieux par cette confiscation du débat.

    Pauvre démocratie locale…

    Source : http://www.rue89.com/municipales-2008/grand-stade-de-lille-la-democratie-nen-sort-pas-grandie?page=1

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  3. - Concernant le Grand Stade spécifiquement, effectivement la majorité du Conseil Régional était pour la solution Lesquin ou Seclin, parce que nous avons en perspective tout ce que vous citez comme aménagements. Ces derniers sont actuellement en attente de la réponse de la SNCF à notre refus que soit supprimé l'arrêt du Thalys à Lille. Si nous avons fait notre deuil de cet arrêt dans Lille Centre, nous avons proposé de construire une nouvelle Gare dans le sud de Lille, avec bien sûr, comme vous le signalez, une arrivée métro, la prise en compte d'une ligne style RER, en provenance d'Hénin, avec des liaisons tram-train éventuelles. Les parkings autos font évidemment partie de ce projet. En conclusion, malgré "la défection " du Stade, les amènagements devraient se faire.

    - Pour répondre à "Bling Bling":

    Je suis d'accord avec l'analyse des universitaires, concernant la démocratisation de la représentation intercommunale et la pratique du consensus.

    1- Sur la démocratisation, il semble aller de soi que les élections aux structures intercommunales aient lieu en même temps que les élections municipales.Je pense que les élus communautaires doivent rester des élus municipaux, pour des questions de cohérence.

    2- Mais je ne suis pas sûr, et c'est un euphémismme, que cela résoudra le problème du consensus et la domination de la ville centre, distributrice de prébendes. Ce système a pour mérite aujourd'hui de faire travailler des collectités ensemble, ce qui, il y a encore une quinzaine d'années, n'était pas évident.

    - En fait je suis partagé entre 2 sentiments. D'une part, je suis maintenant persuadé que l'élu de proximité permet de conserver un lien, disons social, avec les administrés; d'autre part, il va falloir mettre fin un jour ou l'autre à ce consensus dont on voit bien qu'à un moment donné il ne fait pas ou plus avancer les choses. C'est exactement le même problème avec l'Europe, qu'il a bien fallu construire en respectant le principe de l'unanimité, et dont on sent bien qu'aujourd'hui elle est bloquée, et qu'il faut passer à un système de décision majoritaire.

    - Pour toutes ces raisons, je crois qu'il faudrait inverser le processus: d'abord désigner des élus communautaires dont les pouvoirs seraient déconcentrés (ou décentralisés pour certains domaines?)chez les Maires, en sachant que certains resteraient du ressort du Maire: pouvoirs de police, état-civil...
    Le Maire et ses élus municipaux resteraient donc les interlocuteurs de proximité de leurs concitoyens, et particulièrement pour les compétences communautaires (ce qui n'est pas le cas, en pratique aujourd'hui). Et, bien sûr, au niveau de l'intercommunalité, élue sur base de listes (quel que soit le mode de scrutin, mais qui prendrait en compte les populations de chaque commune)les décisions se prendraient à la majorité de l'assemblée, avec peut-être un système de majorité qualifiée, dans certains cas.

    Les mentalités sont-elles prêtes, alors qu'il s'agit de miser sur la proximité, l'efficacité et la démocratie?

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  4. Concernant le Grand Stade spécifiquement, effectivement la majorité du Conseil Régional était pour la solution Lesquin ou Seclin, parce que nous avons en perspective tout ce que vous citez comme aménagements. Ces derniers sont actuellement en attente de la réponse de la SNCF à notre refus que soit supprimé l'arrêt du Thalys à Lille. Si nous avons fait notre deuil de cet arrêt dans Lille Centre, nous avons proposé de construire une nouvelle Gare dans le sud de Lille, avec bien sûr, comme vous le signalez, une arrivée métro, la prise en compte d'une ligne style RER, en provenance d'Hénin, avec des liaisons tram-train éventuelles. Les parkings autos font évidemment partie de ce projet. En conclusion, malgré "la défection " du Stade, les amènagements devraient se faire.

    Pour répondre à "Bling Bling":

    Je suis d'accord avec l'analyse des universitaires, concernant la démocratisation des de la représentation intercommunale et la pratique du consensus.

    - Sur la démocratisation, il semble aller de soi que les élections aux structures intercommunales aient lieu en même temps que les élections municipales.Je pense que les élus communautaires doivent rester des élus municipaux, pour des questions de cohérence.

    - Mais je ne suis pas sûr, et c'est un euphémismme, que cela résoudra le problème du consensus et la domination de la ville centre, distributrice de prébendes. Ce système a pour mérite aujourd'hui de faire travailler des collectités ensemble, ce qui il y a encore une quinzaine d'années n'était pas évident.

    - En fait je suis partagé entre 2 sentiments. D'une part, je suis maintenant persuadé que l'élu de proximité permet de conserver un lien, disons social, avec les administrés; d'autre part, il va falloir mettre fin un jour ou l'autre à ce consensus dont on voit bien qu'à un moment donné il ne fait pas ou plus avancer les choses. C'est exactement le même problème avec l'Europe, qu'il a bien fallu construire en respectant le principe de l'unanimité, et dont on sent bien qu'aujourd'hui elle est bloquée, et qu'il faut passer à un système de décision majoritaire.

    - Pour toutes ces raisons, je crois qu'il faudrait inverser le processus: d'abord désigner des élus communautaires dont les pouvoirs seraient déconcentrés (ou décentralisés pour certains domaines?)chez les Maires, en sachant que certains resteraient du ressort du Maire: pouvoirs de police, état-civil...
    Le Maire et ses élus municipaux resteraient donc les interlocuteurs de proximité de leurs concitoyens, et particulièrement pour les compétences communautaires (ce qui n'est pas le cas, en pratique aujourd'hui). Et, bien sûr, au niveau de l'intercommunalité, élue sur base de listes (quel que soit le mode de scrutin, mais qui prendrait en compte les populations de chaque commune)les décisions se prendraient à la majorité de l'asssemblée, avec peut-être un système de majorité qualifiée, dans certains cas.

    Les mentalités sont-elles prêtes, alors qu'il s'agit de miser sur la proximité, l'efficacité et la démocratie?

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  5. J'ai connu le vieux stade Henri Jooris, tout en bois," à l'anglaise", c'est à dire très près de la pelouse.Le Losc jouait pour le titre de la 2ème division et le stade était plein à craquer.

    Plus tard,à Grimonprez Jooris,lors d'un quart de finale de la coupe de France, il y avait 25 000 spectateurs.( les normes de sécurité permettaient à cette époque que de nombreux spectateurs soient nombreux)...debouts très souvent.

    Actuellement, à Villeneuve d'Ascq, les spectateurs sont très loin, les courants d'air sont glaciaux et il faut vraiment être mordu pour s'y rendre.

    J'étais présent l'an passé à Paris pour le match Lyon Lille: 78 000 spectateurs dont plus fe la moitié avaient fait le déplacement.

    Le potentiel existe donc bel et bien pour que le stade soit copieusement rempli....à condition que le LOSC soit un club phare et que l'accueil soit agréable...

    A titre personnel, je me réjouis de ce projet qui dépasse largement le monde du football et qui donnera une image positive de notre région.
    Il faut parfois savoir oser et sur ce point je me réjouis de la volonté politique de Martine Aubry.

    Georeges BOUQUILLON.

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