mardi 20 mars 2012

Royal : Sarkozy a "besoin d'être réélu pour être couvert" par l'immunité


Le Monde 18/3

Interrogée sur France 5, dimanche 18 mars, Ségolène Royal, a estimé que Nicolas Sarkozy avait "peur" de perdre l'élection présidentielle parce qu'il avait "absolument besoin d'être réélu pour être couvert par l'immunité présidentielle". "Il a peur parce qu'il va perdre son immunité présidentielle, et on connaît tous les problèmes de corruption qui ont émaillé ces cinq années", a-t-elle lancé.
Cette perte va, selon elle, "permettre à la justice de poursuivre un certain nombre d'investigations sur un certain nombre de problèmes".
"Il va falloir attendre que Nicolas Sarkozy ne soit plus président de la République pour que la justice puisse enquêter sur l'affaire de Karachi, sur ce que dit le fils de M. Kadhafi, qui aurait financé sa campagne électorale, sur l'affaire Woerth-Bettencourt, puisque de l'argent liquide aurait circulé, a poursuivi Mme Royal. Il aura à s'expliquer". "Regardez ce qui est arrivé à Jacques Chirac. Les emplois fictifs, c'était beaucoup moins grave, il a fallu attendre qu'il ne soit plus président pour que la justice puisse faire son travail", a relevé Mme Royal, qualifiant M. Sarkozy d'"agité et agressif".


AA: c'est vrai que l'on gagnerait du temps...La justice est déjà tellement lente en France. Bien vu, Ségolène!



2 commentaires:

  1. Sur France 3, le parquet dément les propos du JDD. Aucun article sur ton blog ?

    Attention à ne pas s'emballer. Ce n'est pas la presse qui fait la justice dans ce pays.

    Compte tenu des affaires de part et d'autres, je pense que tout cela va s'annuler pour des raisons électorales.

    RépondreSupprimer
  2. A 6H47

    - Je n'ai pas entendu ou lu ce démenti, mais suis prêt à l'entendre...

    - Je connais la journaliste qui est sérieuse et a des sources fiables, en principe

    - Il est vrai que "ce n'est pas la presse qui fait la justice dans ce pays". Mais elle contribue à la transparence et elle permet de soulever des affaires qui, sans cela, seraient passées inaperçues. Et je suis bien placé pour le savoir avec l'affaire JPK où il a fallu du temps pour que la presse s'en mêle. La presse régionale avait fait son travail, mais sans plus...Quelques articles ici ou là sur la SOGI dans les médias nationaux. Puis en quelques jours l'effervescence avec les cartes bleues de JPK...

    RépondreSupprimer