lundi 11 mars 2013

Bloc-notes


On marche sur la tête !

Lundi 11 mars 2011 à 14 h 46, un séisme de magnitude 9 secouait les fonds de l'océan Pacifique à quelques dizaines de kilomètres de la côte nord-est du pays, dans la région du Tohoku. Le bilan fut désastreux : 19 000 morts et disparus et une catastrophe nucléaire majeure provoquée par le tsunami.
En 2 ans, le Japon a eu beaucoup de mal à reconstruire : par exemple, 310 000 réfugiés attendent toujours un relogement...
En France, on estime que la destruction d'un seul réacteur coûterait 430 milliards d'euros, sans parler des victimes, mortes ou irradiées...Malgré Three Mille Island, Tchernobyl et Fukushima, on ne se pose que deux questions :  combien d'EPR allons-nous vendre ? Comment maintenir le fonctionnement de nos 59 réacteurs ? On ne se demande même pas comment abandonner le nucléaire, avant qu'une catastrophe ne se produise en France ! Ce qui paraît de bon sens n'effleure qu'une minorité de gens... On aura bien compris que, comme pour le diésel, responsable de 42 000 morts par an, nos décideurs sont à la merci des lobbys industriels et financiers. On sait que l'on peut se passer du nucléaire, que cela a un coût, mais on sait que cela évitera la catastrophe qui aura nécessairement lieu ! Cerise sur le gâteau, c'est créateur d'emplois (directs et indirects), par centaines de milliers !
Que font les Verts (EELV) au gouvernement ? Ils seront coresponsables quand le pire arrivera..., mais, en fait, ils le sont déjà, par leur complicité dans l'inaction !

12 commentaires:

  1. LE NUCLEAIRE NE FAIT PAS DES ENFANTS ANORMAUX; IL FAIT DES ENFANTS DIFFERENTS!! PENSEZ A TOUTES LES MAMANS JAPONAISES, DU SECTEUR DE FUKUSHIMA ET PLUS LOIN, QUI DISENT A LEURS FILLES QU' ELLES NE POURRONT PAS AVOIR D ENFANTS........

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  2. Entendu ce matin : sur les 5 milliards d’économies annoncés par Cahuzac, 3,5 sont en fait des redéploiements (qui serviront donc à financer les mesures démagogiques prises par Hollande).
    On arrive donc à seulement 1,5 milliards d’économies. Je pense ne pas prendre trop de risque en affirmant qu’il s’agira en fait d’une baisse des augmentations de dépenses, plutôt que d’économies.

    Concernant la retraite, un sondage récent montre que 56% des sympathisants de droite sont prêts à allonger la durée de travail pour sauver les retraites, contre seulement 32% des sympathisants du PS.

    Comme quoi, au PS, la solidarité, c’est quand les autres se sacrifient pour eux. Quand c’est à leur tour de se sacrifier pour les autres, il n’y a plus grand monde, donc il vaut mieux faire des manifs pour sauver les zakisociaux.

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  3. J'ai d'abord pensé que le monde des verts et l'utopie étaient la même chose. Utopie, lieu qui n'est pas.
    Je sais maintenant que l'utopie existe pas son absence, et que le monde des verts n'existe pas. Pour la même raison.

    Tom Jericho.

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  4. "Moi président de la République, j'engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l'énergie, et il est légitime qu'il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens." ça devient comique là

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  5. mon cher alain,
    tu poses la bonne question : que font les verts (EELV )au gouvernement ?.
    il y a pire: que font les verts à hénin-beaumont et leurs 2 amis du cercle du P.R.G.
    accoquinés avec le P.S. ripoux 62.
    ils firent élire 2 fois le justiciable dalongeville.car individuellement ,ces deux nains politiques feraient moins que l'ex-modem disparu du monde politique héninois.ce n'est pas une cabine télephonique qu'ils remplissent.c'est une boite de sardine!!voila pourquoi ils sont incapables de faire une liste électorales et de partir seuls.des roues de secours avec des chambres à air crevées.ce sont juste ce qu'ils sont.

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  6. à 15 h 10.
    en tout cas,votre fort c'est la connerie.passez le concours.vous aurez la médaille d'or,haut la main.ne seriez vous pas un membre des bouffons de l'A.R.,surnommée maintenant la F.N.A.R.

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  7. Soit. Mais que répondez vous à ceux qui disent qu'il n'y a pas en France ce genre de risque : tsunami. Et qu'une fois que la centrale de Fessenheim sera fermée , la seule centrale soumise à un risque naturel ( sismique ici ) , le risque disparait?

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    1. Je répondrais qu'il n'y a pas de risque zéro...Pourquoi prendre ce risque, aussi minime soit-il, alors qu'il y a d'autres solutions?
      Un tsunami c'est un tremblement de terre (ou une éruption volcanique), mais dans l'eau...
      D'autres centrales que Fessenheim sont situées sur des failles, certes moins risquées. Voyez pour chaque site les alertes de faible niveau, leur nombre est
      important même, encore une fois, si le niveau d'alerte (1) est peu élevé.
      Mais le risque le plus important, c'est le risque...humain, celui d'une erreur, d'une défaillance humaine...sans parler du terrorisme: "Les sites nucléaires sont vulnérables à des attentats de type "11 Septembre" et à des attaques informatiques. Ils sont très mal protégés : de simples activistes non-violents parviennent à s'y introduire." voir le site de "Sortons du nucléaire": http://www.sortirdunucleaire.org/ indispensable à ceux qui veulent savoir...

      Même si il y a une chance (?) sur un million sur les 100 prochaines années d'aboutir à une catastrophe (gigantesque), pourquoi prendre ce risque alors qu'il y a des solutions de rechange? Voir à ce sujet l'extraordinaire site de nega watt: http://www.negawatt.org/
      Nous le savons, c'est pour des raisons financières à court terme que l'on préfère regarder ailleurs...

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    2. Oui... c'est convaincant. Mais si c'est par choix de sécurité qu'on prend la décision d'arrêter le nucléaire, si c'est parce que c'est dangereux , alors ne faudrait il pas tout arreter , dès demain? Car le risque d'un attentat, il est autant probable demain ou dans un mois ou un an. Si c'est au nom de la sécurité, arrêtons maintenant. Non?
      La proposition d'une sortie progressive , qui est philosophique ( on épuise pas les ressources de la nature, on ne la domine pas , on ne "joue pas avec le feu" et je passe les arguments le plus développés ) et économique ( le renouvelable = innovations, emplois etc..) me parait cohérente. Celle qui s'appuie sur le risque , non. J'ai l'impression que c'est un argument "en plus", utilisé pour provoquer la peur et qu'on en déduit pas la conséquence nécessaire qui serait, je crois, au nom du risque, la fermeture dès demain : comment justifier une sortir programmé ou progressive alors que demain une centrale peut provoquer une catastrophe gigantesque?

      vous êtes plus au courant que moi. Mais je ne suis même pas certain que c'est pour des raisons financières que l'on préfère regarder ailleurs, c'est peut être davantage pour des raisons idéologiques. L'énergie "verte" ce serait des emplois tout de suite , de toute qualification, de la moins à la plus élevée. De la recherche. Nos centrales sont vieilles, on doit les mettres aux nouvelles normes de sécurité : ça coute. Or dans le monde entier, on ferme des centrales , si on le fait ici aussi ; il faut des travailleurs pour le faire et on pourrait être en pointe là dessus. Etc etc... Je crois que c'est idéologique, ou plutôt symbolique : perte momentanée d'une "indépendance énergétique" alors qu'on a pas (mais ils oublient toujours de le dire) , héritage de De Gaulle ( intouchable ) , mais aussi synonyme de puissance , d'exception ( peu de pays en ont. En quelque sorte, on dit "on en a" - la centrale comme attribut phallique permettrait d'expliquer pourquoi la droite se refuse à toute ouverture sur le sujet :) )
      Enfin , je crois que la transition est une idée qui est de plus en plus partagée...

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    3. En théorie, il faudrait fermer de suite, puisqu'un accident pourrait arriver demain, voire aujourd'hui! C'est impossible, on le sait bien.
      Je pense que la notion de risque fut et reste très forte chez les écologistes. C'est dans la maturation des idées, que s'est développée la notion de transition. A Plogoff, en 80, les riverains qui commencèrent la lutte le firent pour des raisons de sécurité...Les grandes manifestations qui ont suivi étaient pour l'arrêt immédiat des centrales...
      Peu à peu s'est bâtie toute la stratégie de la transition, bien affinée aujourd'hui comme on peut le voir sur les 2 sites cités.
      Je persiste à penser que les raisons financières sont primordiales: le nucléaire c'est une mine ...d'or pour EDF et l'Etat. D'ailleurs, on exporte nos centrales et, aujourd'hui l'EPR, malgré ses problèmes techniques. De plus, le lobbys des ingénieurs des mines est très fort: ils sont très nombreux dans l'industrie et dans les ministères.
      Bien sûr que les autres raisons que vous invoquez ont leur part dans l'aveuglement de ceux qui nous gouvernent...
      J'ajoute que le passage progressif à une économie verte est pourvoyeuse d'emplois, mais le démantèlement des centrales crée également de l'emploi sur de longues périodes (25 ans pour démanteler une centrale, je crois!); de plus, le savoir-faire est exportable.
      Aujourd'hui la mence du gaz de schiste risque de freiner "l'idée de plus en plus partagée" que vous signalez. Exploiter ce gaz fait saliver ceux qui pensent que nous allons nous rendre plus indépendant (le sous-sol français en serait riche)alors que c'est encore reculer le problème de quelques dizaines d'années, le temps d'épuiser les réserves et d'accélérer encore le réchauffement climatique...

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  8. PRG et EELV attendent de voir le vent tourner , comme ils ont toujours fait pour avoir un poste . Il suffit de voir Eric MOUTON et J-C GIANNUZZI avec GD .

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