mardi 12 mars 2013

Maires en folie!


1-  La Voix du Nord 10/3 : "Dialogue de sourds hier matin devant la mairie de Courcelles. D'un côté, le maire, Ernest Vendeville, qui a demandé l'expulsion des 9 caravanes (et occupants) installées depuis juin dernier le long de la rocade, près du pont d'Auby. En face, le collectif de soutien venu demander la mise en place d'une concertation pour tenter de trouver une alternative. Et forcément le ton est monté."
Morceaux choisis émanant du maire :
"Dialoguer, ça sert à rien !"
A la réponse "Mais vous êtes élu maire, comment pouvez-vous dire ça ?", ledit maire enchaîne : "De toute façon, j'ai bientôt fini, alors..."
5 enfants étant scolarisés dans des écoles de la ville, une militante de l'association interpelle le maire : "Ce sont des êtres humains comme vous et moi, où vont-ils aller ? E. Vendeville, égal à lui-même : "Rester là, c'est négatif ! Vous n'avez qu'à les prendre chez vous !"
Dans un autre article, le journal commente : "On le sait bien que dans le fond, il n'est pas si méchant le maire de Courcelles. Même s'il nous malmène quand on le croise. Même s'il s'emporte vite, et argumente souvent mal. Même s'il a parfois du mal à garder le fil. La confrontation d'hier après-midi en a été douloureuse : pas moyen d'amorcer ne serait-ce que le début d'un dialogue." Rhabillé pour l'hiver, le maire (et cet hiver dure...) !

2- Toujours, dans la Voix du Nord, à Annay-sous-Lens où la situation politique est très compliquée, la présidente d'une nouvelle association Entr'aides (qui se propose d'enrichir le vocabulaire des enfants 3-5 ans) proteste parce qu'elle n'a pas réussi à obtenir de subvention municipale de démarrage, habituellement accordée. Nouvelle venue à Annay, elle s'est inscrite dans l'opposition au maire. De là à expliquer le silence de la mairie, certains en sont persuadés. En tous les cas, personne n'a pu dire à cette dame les raisons du refus implicite de lui accorder la subvention...


3- J'ai trouvé le texte suivant et il m'a beaucoup amusé, parce que le style, bien qu'un peu "ampoulé" par moment, est alerte et original, parce que la description de la séance de conseil municipal d'Hénin-Beaumont est réaliste, et parce que l'auteur est... Je n'en dirai pas plus, pour l'instant. A vous de trouver le nom de l'auteur de ce compte-rendu assez satirique. Eclaircissements demain matin, à partir de 6H ! (je n'ai pas laissé les noms cités, sinon il eut été trop facile de s'y reconnaître...)

"Le mois de Février est celui de tous les burlesques. Ici et là carnavaleux et villageois bénévoles s’en donnent à cœur joie pour apporter le petit grain da folie permettant aux mois d’hiver de paraître plus doux. Bons usages, belle coutume.
A Nice, c’est le roi des mascarades qui sera brûlé sur la grève de La Baie des Anges, après avoir fait la joie des petits et des grands. A Dunkerque, une fois les harengs jetés en nourriture à la foule en liesse, ce sera la fête populaire.
Le privilège d’Hénin Beaumont, c’est d’être une mascarade permanente.
Il est nul besoin de sortir le barbu Liétard (géant local consigné au placard) pour donner le ton de la cavalcade. A Hénin Beaumont, c’est le carnaval non stop. Le spectacle est en mairie.
J’ai assisté à un de ses grands moments dans les salons de l’Hôtel de Ville (Conseil municipal).
Les grosses têtes en papier mâché peint trônaient sur les hauteurs, les elfes pâlots étaient répartis un peu plus bas, comme soumis, pour faire nombre.
Ce soir là, ce furent les petits (par le nombre) mais valeureux représentants du peuple, les privés de grade  qui firent le spectacle, obligeant les princes (de pacotille) installés à de nombreux conciliabules, à des douceurs langagières inhabituelles, à des sursauts verbeux et colériques, à des pirouettes osées mais souvent mal venues et contraires à leur nature  ordinaire.
Ce fut, en tout état de cause, comme à son habitude X en clown blanc, maître de balai, toujours en contre-emploi,  mentor d’un Y très diminué dans son éloquence ordinaire et péremptoire, qui menait les festivités. Des entrechats furent légion, à contre mesure le plus souvent, comme si le maître, avant de répondre, devait obtenir l’aval de son vassal.
Quelques bouffons de bas étage, du camp des meneurs de jeux y sont allés de leurs couplets sur joués et hors de propos, un dénommé Z a su déclencher l’hilarité du public  venu nombreux par le décalage entre ses mots et ce qu’il n’avait pas compris de l’histoire qu’on était en train de conter…
Il y eut aussi des moments de surprises et d’étonnements avec des visages marqués à la fois par la tristesse et par la vigueur des très nombreuses et justes attaques. Pas de lancer de fleurs durant cette soirée, que des épines, aux  meilleurs moments, par une opposition déterminée et documentée.
Oui, il est grand temps que cesse la duperie, les mensonges, les vaines et fausses promesses."

11 commentaires:

  1. En parlant de maires en folie, il faudrait ajouter celui de Montigny en Gohelle assigné devant le tribunal de Béthune par le FN et celui de Lens qui fait des misères à ses petits camarades de section

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  2. ah,c'est ces socialistes de paccotille,qui sont de gauche comme moi je suis curé.qui sévissent dans le 62/59 et ailleurs,au détriment du peuple.vivement 2014.mon petit doigt me dit qu'ils vont payer une très lourde addition ( enfin ) après 50 ans d'exactions.

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  3. les conneries du jour,tirées du livre «  le dictionnaire de laurent baffie « .à ne pas confondre avec les binaissades quotidiennes.
    Clôture:ce qui sépare l'homme de l'homme,
    cocaine : le type qui a inventé la cocaine avait le nez creux et la gueule enfarinée.

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  4. 11H24: bonne réponse, mais laissons aux autres le suspens jusqu'à demain matin!

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  5. Il est sur le blog citoyen, ce texte, depuis le 17 février.

    Tom Jericho.

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  6. Amis courcellois, ne soyez pas inquiets pour Nénesse.
    Pensez plutôt à vous.
    Car le prochain et ses 15 portables sera PIRE !

    Tom Jericho.

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  7. 9 caravanes, plusieurs familles installées depuis juin,des enfants scolarisés.
    L'alternative, et peut-être a-t-elle été évoquée serait de trouver des logements. Y'en à plein, grillagés pour certains, certe, mais l'argent est là.
    Personne chez les élus inter communiquants n'a eu la présence d'esprit de ce dire que peut-être une domiciliation sur le longs terme de ces personnes qui ont scolarisé leurs enfants pouvait-être envisagée.
    Quand à la phrase "Rester là, c'est négatif ! Vous n'avez qu'à les prendre chez vous !", je ne serai pas trop surpris de l'entendre de quelqu'un de droite, pas du tout surpris de quelqu'un d'extrème droite, mais de la DVG, donc d'une certaine gauche bien que celle-ci un peu gauche, là oui très surpris.
    Et si çà se termine bientôt pour vous Mr le Mairde, vous partirez donc avec votre vrai visage. Et d'espérer pour votre commune, un meilleur successeur.

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