lundi 12 août 2013

Extrême-droite française (suite et pas fin...)

Le Monde,

07 août 2013
Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac réactivent « Jeune nation »
Ce n'est pas une surprise. Yvan Benedetti, président de l'Œuvre française, et Alexandre Gabriac, chef des Jeunesses nationalistes, ont réactivé le site Internet de Jeune nation après la dissolution de leurs deux organisations le 24 juillet. Ce site existait mais il était laissé en déshérence depuis de longs mois. Un compte Twitter a aussi été ouvert lundi 5 août.



Capture d'écran du site "Jeune nation". DR.MM. Benedetti et Gabriac n'avaient pas fait mystère de leurs intentions. Dans un texte intitulé "Dissolution ? Non !", ils indiquaient: "On ne dissout pas l’Œuvre française, ni les Jeunesses nationalistes, pas plus qu’on ne peut dissoudre la France ou les Français. Car ce ne sont pas des partis, des syndicats d’intérêts avec leurs belles permanences, leurs créances, leurs employés, leurs prébendes, leurs mandats… Ce sont des mouvements qui prennent leur origine dans la France."



Le site Jeune nation est enregistré au nom d'Yvan Benedetti. Il a une nouvelle maquette, prédéfinie par WordPress. Il indique l'agenda de MM. Benedetti et Gabriac. On y apprend ainsi que plusieurs "rencontres militantes" sont prévues cet été avec ces deux dirigeants, et qu'ils seront présents au Festival Boréal, dont l'édition 2013 se déroule à Milan mi-septembre.



"Judéocrature internationale"Le slogan du site est "l'information sans concession", une reprise de celui des Jeunesses nationalistes – "l'action sans concession". Une citation de Maurice Bardèche – néofasciste, négationniste historique et beau-frère de Robert Brasillach – résume l'esprit de ce site : "Tout continuera comme avant : la permissivité, la niaiserie, la sensiblerie, l’antiracisme, l’antifascisme, le métissage, les grèves, le contre-pouvoir syndical, la violence, l’anarchie, les intouchables, et, au-dessus de tous ces poisons, un seul pouvoir, celui de l’argent. Ne nous berçons pas d’illusions. Quoi que nous fassions, celui que désigneront nos suffrages ne sera jamais que le gauleiter [du nom donné par le IIIe Reich au responsable d'un gau, subdivision territoriale de l'Allemagne nazie] de la ploutocratie et de la judéocrature internationale."



A l'origine, Jeune nation est un mouvement fondé en 1949 par les frères François, Jacques et Pierre Sidos. Ce dernier créera, presque vingt ans plus tard, l'Œuvre française. Jeune nation visait à la "constitution d'un Etat national, autoritaire, populaire et hiérarchique". Mouvement viscéralement anticommuniste, Jeune Nation connut son heure de gloire en 1956 avec les manifestations contre le siège du PCF et l'incendie des locaux de l'Humanité. Jeune nation sera dissous en 1958 dans la foulée des événements du 13 mai.



Par la suite, M. Sidos fondera un éphémère Parti nationaliste qui sera rapidement dissous. Se retrouvant sans structure, M. Sidos réutilisera alors l'appellation "Jeune nation" pour lancer un journal. C'est sous ce patronage que se placent Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac, puisque le copyright du site spécifie: "© 1958-2013 Jeune Nation".

5 commentaires:

  1. Alexandre Gabriac, a peine 24 ans et déjà un lourd passée de "racaille"...et déjà très actifs en marge du FN...

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  2. Lu dans la presse régionale.

    Implantation d'un Auchan dans la ville de Grenay. Priorité sera donnée au recrutement local, promet le maire .

    les idées d'extrême droite feraient elles florès dans cette localité à majorité communiste. Le discourt politique se pare bien souvent de subtilité, dont celle ci je l'avoue m'échappe. Comment la préférence communale serait à glorifier, quand celle dite nationale serait à honnir. vérité en deçà des limites communales, erreur au-delà" ?


    Elections piège à c.........

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    1. Bonne question ! J'estime qu'il n'est pas anormal que le recrutement se fasse en priorité pour les chômeurs de la ville ou de la communauté de commune. Comme il n'est pas anormal que le recrutement se fasse en priorité pour les Français plutôt que les étrangers.

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  3. j'ai lu l'article sur l'avenir de l'Artois, c'est un Auchan drive...
    l'article ne parle pas que le maire désire un recrutement local...!...?
    Auchan quand il achète un terrain , il paye, il ne se fait pas dicter sa politique de recrutement par les politiques c'est pas le genre de la maison....
    dans ce cas pour le Drive il s agit d'employé charger de preparer des commandes a niveaux scolaires....bac +2 maximum, donc disponible dans le bassin d’emploi...
    les cadres viendront de leur magasin...

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  4. un recrutement doit s'effectuer sur les seuls qualités professionnels du salarié...
    ceux qui agissent autrement n'ont rien compris a l’économie en 2013,
    l'état de la France en est la triste preuve, si nos concitoyens des cités été recruté au même titre que les autres, on s’épargnerait au moins un quart des chômeurs.

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