samedi 27 septembre 2014

Sénatoriales, mode d'emploi (2/6) : qui élit nos sénateurs ?


Le Monde.fr | 



Pour ce deuxième épisode du décryptage des élections sénatoriales, intéressons-nous à ceux qui vont élire les nouveaux résidents du palais du Luxembourg : les grands électeurs.
Car c'est la grande particularité des élections sénatoriales : un corps électoral très réduit, composé d'élus locaux, nationaux, et de délégués désignés par ces mêmes élus.
Qui sont les grands électeurs ? Ce sont les conseillers municipaux, généraux, régionaux, maires, députés et sénateurs.


Les grands électeurs, qui élisent les 179 sénateurs lors des élections du 28 septembre 2014, sont issus des deux assemblées et des collectivités territoriales concernées par le renouvellement.

88 420
C'est le nombre de grands électeurs qui vont élire les 179 nouveaux sénateurs, dimanche 28 septembre. Pour ce renouvellement de la moitié du Sénat, seuls les grands électeurs issus des départements et des territoires d'outre-mer concernés par le renouvellement, soit la moitié, iront donc voter.
100 €
C'est le montant de l'amende dont devront s'acquitter les grands électeurs qui n'iront pas voter dimanche. Le vote est en effet obligatoire pour ces 88 420 grands électeurs.

Le fait que ce soient des élus qui élisent les sénateurs conditionne en partie la campagne que mènent ces derniers : elle se fait sur le terrain, souvent autour.

5 commentaires:


  1. Diffamation : Jean-Marie Le Pen perd son procès contre Audrey Pulvar
    Publié le 25.09.2014, 17h59 | Mise à jour : 19h08
    "Jean Marie Le Pen, a perdu jeudi le procès en diffamation qu'il avait intenté à la journaliste Audrey Pulvar, pour des propos qu'elle avait tenus après une agression dont elle a été victime en février 2012.

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    L'affaire avait à l'époque fait grand bruit. Deux ans plus tard, le président d'honneur du Front national, Jean-Marie Le Pen, a perdu jeudi le procès en diffamation qu'il avait intenté contre Audrey Pulvar.

    Agressée en février 2012 au bras de son compagnon d'alors, le député PS Arnaud Montebourg, la journaliste avait le lendemain relaté la tendance frontiste de ses assaillants. Père et fille Le Pen s'étaient alors offusqués du risque d'amalgame tout en condamnant l'agression.
    Dans la soirée du 28 février 2012, Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg sont victimes d'une «quinzaine» de personnes à proximité du Parc des Princes, à la sortie d'un restaurant dans le XVIe arrondissement de Paris. «Rentrant à pied avec mon compagnon, nous avons été pris à partie par une quinzaine d'individus. Aux cris de la France aux Français et autres "Le Pen président"», avait raconté la journaliste sur le compte Twitter de sa tranche d'info sur la radio publique. «Nous avons essuyé des jets de verres qui se sont brisés dans notre dos», poursuit-elle.
    Audrey Pulvar avait également affirmé que des chants comme «Jean-Marie nous a donné la permission de minuit pour chasser les youpins de Paris» ou «Juden, Juden, Juden» (juifs en allemand) avaient été scandés..."

    PS: Audrey, vous n'êtes qu'une vilaine bien pensante! Ils étaient sympas vos agresseurs, de bons patriotes, de vrais français.. . Vous brimez leur expression là et ce depuis trente ans! Ecoutez ce bon ménard qui veut vous libérer de la pensée unique enfin. C'est pourtant chouette sa France libérée.

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  2. 100 € d'amende OK
    mais en allant voter en préfecture , il y a un buffet et puis ................

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  3. Et puis, à quoi sert le Sénat ?
    Puisque la france doit produire des économies, on pourrait peut être commencer de ce coté sans mettre en danger les principes républicains...

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    1. Rien qu'en petits fours on pourrait remplir quelques ventres de banlieues.

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