lundi 6 juillet 2015

Une vie politique... (15)

J'avais organisé une des dernières "sorties de nuit" entre Lillers et Béthune. Une centaine de militants venus de tout le Nord-Pas-de-Calais (y compris les élus Verts de l'époque : MC Blandin, Hélène Flautre...) convergèrent vers plusieurs points de rendez-vous fixés à l'avance où on les acheminait au lieu où devait se passer l'action. J'avais, la veille, négocié, directement, avec le sous-préfet de l'arrondissement qui me semblait m’avoir donné l'autorisation d'arrêter le train pour mesurer la radio-activité puis de le laisser repartir, sans incident. Nous avions mobilisé des journalistes en leur promettant simplement une surprise. Mon camarade, Gérard Szarzynski, et moi-même avions garé nos véhicules sur les rails pour provoquer l'arrêt du train. N'ayant pas eu le représentant de l'Etat au téléphone depuis quelques heures, je l'appelais, et lui demandais (en pleine nuit et il me sembla l'avoir réveillé) si, comme convenu, le train allait s'immobiliser, pour nous laisser procéder à nos mesures. Le sous-préfet essaya de temporiser, mais me dit finalement que rien n’avait été concrétisé ! Mais il me demanda de le laisser faire… En pleine nuit, cela me semblait complètement incongru. Or, un train se profilait à l’horizon et Gérard Z ( qui signait ses articles EZ par référence à l’auteur de Germinal…) fit sortir son véhicule hors des rails. Je ne voulais pas démordre de ma démarche et je ne bougeais pas. Les gendarmes qui venaient d’arriver sur place, déplacèrent mon véhicule de quelques centimètres et l’on me raconta, ensuite, que, quand le train (un vulgaire train de marchandises alors que nous attendions le train de déchets !) arriva, la centaine de personnes présentes ferma les yeux pensant que j'allais être percuté de plein fouet…. Les gendarmes m'avaient déplacé juste suffisamment pour éviter ce suicide "in live". Je ne m'étais aperçu de rien car le train passait derrière moi... Ce moment de frayeur passé, je fis savoir ce que je pensais au représentant de l'état qui m'avait proprement grugé... Cette soirée fut un véritable fiasco sur le papier : une centaine de personnes s'étaient déplacées pour rien... Pourtant, dans les mois suivants, nous n'eûmes plus connaissance de transports dans la région, ce qui ne signifie pas qu'ils cessèrent... 
J'ai retrouvé, sur un moteur de recherches, quelques articles qui restent, une vingtaine d'années plus tard...

https://fr.groups.yahoo.com/neo/groups/sympathisants_verts_lille/conversations/messages/75
http://www.sortirdunucleaire.org/IMG/pdf/sdn41.pdf : voir page 17 une supplique en vers que j'ai adressée au Président de la République.

20 commentaires:

  1. NICOLAS BAYS
    Le NON des Grecs et un grand OUI pour une réorientation de l'Europe... je suis assez surpris ce matin de voir le FN partout dans les médias pour commenter ce résultat alors que Tsipras est l'antithèse des Le Pen et Philippot... une fois de plus l'extrême droite française ment aux français... Tsipras est pour le maintien de la Grèce dans l'Euro et dans l'Europe. Le FN c'est l'ennemi de la vérité !!


    A moins qu'ils aient un allié commun... à Moscou
    Moscou est une partie de l équation politique qui reste indéfinie volontairement. Elle est aussi une solution pour la Grèce en cas de rupture. C est aussi dangereux pour la Grèce que pour l Europe. Rappelons que le FN est déjà finance en partie par Moscou qui demandera sa contrepartie. Marine hypothèque le peuple avant même les élections c est ce qu elle appelle le patriotisme...

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  2. Stupide ce commentaire absolument stupide de la part d'un homme qui se prétend pour l' Europe ! Ce non est un refus de l' EUROPE suite à une question volontairement mal posée. Désolé, mais je ne suis pas FN

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  3. Décidément les représentants des droites extrêmes ne comprennent rien ou plutôt font semblant de ne pas comprendre: les le pen, dupont gnangnan, philippot et toute la clique insiste ce jour sur "la grande victoire du peuple grec" et ce qui pour eux s'enchaine mécaniquement.
    C'est à dire la sortie de la Grèce et la fin de l'euro (et de l'UE).
    Ces gens prennent leurs désirs pour des réalités.
    Les grecs (comme beaucoup d'entre vous, je le suppose ) ne veulent pas ni la fin de l'euro, ni la fin de l'UE.
    Ils veulent l'Europe sociale, celle qui s’occupe des peuples et met l'économie au service des gens, et pas le contraire. Le contraire que soutiennent Le Pen, Philippot et toute la clique d'extrême droite.

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  4. A 18h41 oui cher anonyme. GB

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  5. FN, FN. Vous n'avez que ce mot là à la bouche. Une chose est évidente, vu le faible nombre de commentateurs depuis quelques semaines (vacances, oui, oui, mais pas que), on tient au moins une des raisons de la désaffection des gens pour la chose politique. Votre fixette.
    Enfin, quand on a rien à proposer que son doigt, forcément, les gens l'ignorent, et vous restez seul(e) avec votre doigt pointant ce FN.
    Allez Bernardo, à ton tour de faire des grands gestes...

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    3. 21H46, défenseuse amusante du FN! C'est sa mission, sa fixette sur ce blog. Défendre inlassablement son parti contre vagues et marées, détourner l'attention.Mais qui est-elle? L'oeil de Moscou... A tout de suite ma chérie...

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    4. 18h56, 3 tentatives pour ne montrer à nouveau que son doigt.

      Primo. Je ne défend rien, ni personne.
      Le FN est un danger pour la France. Je l'affirme haut et fort !
      Alors, ton baratin et tes prestidigitations, tu te les remballe illico presto !

      Deuzio. Je dis simplement que la seule chose de vérifiable à ce jour c'est ton "Moi je" qui a trahi le peuple. Pour les banques. Et que de nous parler continuellement du Fn, ce n'est pas dire la vérité. C'est même de la pyromanie.
      Si ça, c'est détourner l'attention... alors, je peux rien faire contre tes certitudes.

      "Ce n'est pas le doute qui rend fou, c'est la certitude".
      Friedrich Nietzsche.

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    5. Niettzsche, toujours dans le doute, est mort fou et sa soeur fricotait avec les nazis...

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    6. Et alors tu fais quoi ma chérie de 00H18, Tu promeut le FN qui lui bien sûr n'est pas l'ami de la finance et qui bien sûr marche pour le peuple... Ah ah ah, naîve va!

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    7. Non 21h46, je ne fais pas de fixette. L 'on me reproche d'ailleurs souvent de ne pas être assez "radical" avec le FN. Mais si j'ai utilisé cette formule c'est parce que lorsque l'on n'est pas en accord avec un "politique" proche du pouvoir, et bien l' on est taxé de proximité avec le FN......D'où cette précaution oratoire." Je ne suis pas FN" et je pourrais même ajouter " j'en suis même aux antipodes"

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    8. Tiens, tu nous refait la même. Tu nous parle ENCORE du fn. Ahahahaha. Et alors tu fait quoi ma chérie de 07:56/52 qui ne sait toujours pas lire et qui volontairement parle de ce parti nauséabond pour éviter les vraies questions qui fâchent ? Ben, tu nous refait la même.

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    9. tiens tu nous refais la même ma chérie, tu veux surtout pas qu'on parle du FN; aHAHAHAHAHAHAH. Parle nous des vraies questions et pas du tout de ton parti d'extrême droite!

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  6. ce sondage était la preuve d une manipulation qui prevoyez un score serré entre le oui et le non en ce momment hollande mange avec merkel que vont ils manger???

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    1. Les Grecs et.....nous.

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    2. Remboursement des dettes de la 1ere et 2nde guerre mondiale ! Après, on parlera des grecs !

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  7. L’auteur du « Capital au XXIe siècle» prend partie pour une restructuration de la dette grecque.

    Au lendemain du référendum grec et de la nette victoire du non, l’économiste Thomas Piketty a accordé une interview au quotidien allemand Die Zeit (traduite en anglais par le site Medium). Piketty, l'un des économistes les plus influents au monde depuis le succès de son analyse historique des inégalités, Le Capital au XXIe siècle, prend clairement partie pour une restructuration de la dette grecque, jugeant que maintenir les Grecs dans l’austérité est une solution intenable et injuste.

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    Piketty estime que «les conservateurs, en particulier en Allemagne, sont sur le point de détruire l’Europe et l’idée européenne, tout ça à cause de leur ignorance choquante de l’histoire.» Et pour convaincre le lectorat allemand, il établit un parallèle entre la situation actuelle de la Grèce et celle de l’Allemagne soixante ans plus tôt:

    «Ce qui m’a frappé pendant que j’écrivais, c’est que l’Allemagne est vraiment le meilleur exemple d’un pays qui, au cours de l’histoire, n’a jamais remboursé sa dette extérieure, ni après la Première, ni après la Seconde Guerre mondiale.»

    Et plus loin, insistant:

    «L’Allemagne est LE pays qui n’a jamais remboursé ses dettes. Elle n’est pas légitime pour faire la leçon aux autres nations.»

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  8. des champignnons à la grecque vive nana mouskouri

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