mardi 14 septembre 2010

Les effets délétères du remaniement différé

L'éditorial suivant, bien que datant de quelques jours déjà, est toujours d'actualité...







J'ai, à plusieurs reprises, écrit que je pense que ce qui nous paraissait évident il y a un mois, l'est moins aujourd'hui. Je crois que N.Sarkozy ne sera pas le candidat de la droite aux élections présidentielles de 2012. En effet, son image est si catastrophique aujourd'hui que l'on ne voit pas comment il pourrait la redresser, en si peu de temps. L'on commence à voir des personnalités de l'UMP maugréer et se ménager l'avenir, par quelques phrases bien senties qui iront crescendo, tant sur la forme que sur le fond, dans les mois qui viennent. 2 personnes sont susceptibles de troubler le jeu du Président:  


 - François Fillon qui se taille une image de Président: il remplit en fait le rôle que les anciens
Présidents de la Vème République ont joué: arbitre, médiateur, il se place souvent au-dessus
de la mêlée. N. Sarkozy a phagocyté la fonction de 1er Ministre et intelligemment, François Fillon s'est contenté de jouer le rôle de "sage" devant un Président "touche à tout", inconstant et indigne de la fonction...
- Dominique de Villepin pourrait faire perdre la droite, volontairement, afin de rebondir comme recours en 2017. Si N. Sarkozy se présentait quand même, en 2012, contrairement au scenario précédent, de Villepin sera contre lui et pourrait provoquer un "remake" de 2002 entre la candidate de gauche et celle du Front National, au second tour...



4 septembre 2010
 

Editorial



C'est peu dire que le climat de cette rentrée politique n'est pas bon pour le président de la République. Dans son camp, la nervosité est partout perceptible. Hier unanime derrière le chef de l'Etat, voilà la droite troublée, voire déstabilisée, par l'offensive lancée cet été sur le terrain de la sécurité et contre les Roms.
Voilà trois anciens premiers ministres - Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin - qui formulent, chacun à sa manière, réserves ou réquisitoire. Voilà un chef du gouvernement, François Fillon, qui admet benoîtement sa " différence ". Voilà les ambitions qui s'impatientent et les caciques qui ne taisent plus leurs rivalités. Voilà enfin le doute qui s'insinue quant à l'infaillibilité présidentielle.
Tout contribue à ce mauvais climat. Les lourdes incertitudes économiques, évidemment, à la veille d'arbitrages décisifs pour le dernier budget " utile " du quinquennat, avant le rendez-vous électoral de 2012. Mais aussi l'inévitable usure du pouvoir, d'autant plus forte que Nicolas Sarkozy a saturé l'espace depuis trois ans : avec lui, le temps a compté double. Enfin l'affaire Woerth-Bettencourt ne cesse, depuis trois mois, de distiller son poison et de fragiliser le ministre du travail, chargé de conduire, dans quelques jours, le débat majeur sur la réforme des retraites.
Tout cela pèse. Mais s'y ajoutent les effets de l'étrange manœuvre engagée à la veille de l'été par le président de la République : le remaniement gouvernemental annoncé, mais différé. Depuis six mois, M. Sarkozy a deux obsessions : garder la maîtrise du calendrier politique et ne pas " surréagir " aux turbulences. Au lendemain de la déroute des élections régionales de mars, il avait écarté un remaniement gouvernemental en profondeur, gardant cette carte pour l'automne. De même, en juin, il n'avait pas jugé pertinent de faire immédiatement un grand ménage, malgré les affaires en tout genre touchant plusieurs membres du gouvernement. Seuls MM. Joyandet et Blanc en avaient fait les frais et avaient démissionné, le 4 juillet.
La ligne de conduite reste donc celle fixée le 30 juin devant les parlementaires de l'UMP : l'ensemble du dispositif de l'exécutif - gouvernement, équipe de l'Élysée et direction de l'UMP - serait réorganisé " à l'automne " pour préparer la bataille de 2012. Entre-temps, l'évidence s'est imposée qu'il faudrait attendre non seulement la fin du débat sur les retraites, mais aussi celle de la discussion budgétaire à l'Assemblée. Cela nous mène à la mi-novembre.
La conséquence est évidente : depuis deux mois et pour encore de longues semaines, des ministres dans l'incertitude, un gouvernement en apesanteur, des spéculations sans fin. Le président voulait imposer le sentiment de calme et de maîtrise ; il crée une impression d'hésitation, voire d'embarras. En 2007, au plus fort de l'ouverture à gauche de son gouvernement, Nicolas Sarkozy se vantait d'être le " directeur des ressources humaines " du Parti socialiste. Il n'est pas certain aujourd'hui qu'il soit le meilleur DRH de son propre camp.
© Le Monde

13 commentaires:

  1. DES DRH NULS J EN CONNAIS MEME A HENIN.

    RépondreSupprimer
  2. Charade a dit pour les cantonales 2011.


    Mon premier est un homme, élu de la République et Consulaire, connu et reconnu des Montignynois, ....

    Mon deuxième est une femme,tres tres proche d'un ex futur maire d'Hénin-Beaumont,

    Mon tout est la nouvelle équipe pour les prochaines cantonales....

    Réponse plus bas (on réfléchit un peu..............................)


    JMB et NV (scoop huummmmmm)

    RépondreSupprimer
  3. à part cela la cgt se refait une santé14 septembre 2010 à 09:38

    victoire du référendum chez continal une claque pour la cgt qu en pense le chef du pc héninois proche de ce syndicat

    RépondreSupprimer
  4. Et dire que l'adjoint à la sécurité d'Henin veut imposer ses convictions
    socialistes à la Fédé !!
    Chacun se souvient de sa pancarte lors des derniers voeux en Mairie et
    des insultes :Percheron = trahison!!

    Avec un tel socialiste la ville va dans le mur.

    RépondreSupprimer
  5. quand on voit ce qui se passe au gouvernement, on ne peut s empêcher de faire un rapprochement avec la municipalité Heninoise :mensonges, incompetence, precipitation manipulations ! j arrete la, ce serait trop long!

    RépondreSupprimer
  6. HYPOTHESE : Bientôt une section PS à Hénin. Certes mais qui en prendra la tête ? stratégie quand tu nous tiens !

    A en croire les différentes tractations et autre supputations sur la blogosphère on peut penser que tout est possible, meême un hypotétique retour de GD. Pourtant si on y regarde bien, il semble que tout celà est plus complexe. GD cherche sa voie de retour et les soutiens qui vont avec ( comme chacun sait, il n'a rien à se repprocher, se sont les autres qui ont fait etc...bref une erreur judiciaire). Albert Facon semble de plus en plus attiré par un éniemme mandat à la députaion, ce qui stoppera net toute ambition corbizéenne (le pauvre depuis le temps qu'il attend son tour, c'est vache). Le PS 62 est paumé depuis longtemps, CG ne sait absolument pas comment traiter le sujet et est plus que dépassée par les événements ( elle est obligée d'attendre les ordres d'en haut pour se positionner). A bien regarder, chacun tient l'autre par les c......s. dans ce contexte le député Lensois a eu l'intelligence de prendre le recul nécessaire et toutes les précautions pour éviter d'être pris au piège ( il a bien raison).

    Bref cette petite guéguerre se joue entre trois personnes: Facon, Corbiser et GD. sauf que c'est bien GD qui tire les ficelles

    RépondreSupprimer
  7. A 12h28 : d'accord mais alors qui prend la section en question ?

    RépondreSupprimer
  8. A 12h31:

    Là encore les hypothèses sont nombreuses :

    L'AR tient avant tout à prendre la section, mais effectivement comme celà a été souligné dans un commentaire précédent, c'est oublier les pancartes que les membres de l'AR (Daniel Duquene en tête, suivi par Germe et Bouquillon) affichaient dans le passé ( contre le PS62 et Percheron)

    corbiser, qui cherche désespérément à placer (pour ne pas dire se débarrasser) ce trés cher Lasri ( personnage plus qu'hombrageux et douteux). On connait leur inimitié pour A. Facon et leur capacité à faire tout ce qu'il faut pour le contrer.

    A Facon qui depuis les marches de l'assemblée, il y a un peut plus d'un an lançait un appel aux héninois et parlait comme s'il était déjà à la tête des socialistes héninois.

    Pierre ferrari ( et AA) qui depuis que la section héninoise est dissoute ( sans raison valable !!!) n'ont cessé de se manifester en faveur d'une reconstruction et d'une reconnaissance.

    Tout ceci n'est qu'hypothèse, mais surtout ce qu'il faut retenir c'est que la fédé62 néglige totalement une ville de 30 000 habitants (comme si elle pouvait se le permettre).

    Une chose est certaine, R. Lasri est de loin le moins bien placé pour dirigé quoique ce soit ( sauf si on veut faire encore plus de place au FN, mais là c'est une autre histoire

    corbifaconville

    RépondreSupprimer
  9. Tous ces gens sont pareils. Il ne faut pas oublier que Corbiser et Facon sont de vieux compagnons de route. Ils partagent bien plus de choses que l'on ne croit. Ils finiront par trouver de nouveaux accords, histoire de se partager ce qui reste du gateau. Ils feront des dégats au passage mais ils s'en moquent bien, ce qui compte pour eux, c'est eux et rien d'autre.

    RépondreSupprimer
  10. donnons leur un carton rouge en mars14 septembre 2010 à 13:01

    débarrasons nous de la mafia socialos

    RépondreSupprimer
  11. bin alors ché quand qu in arvote

    RépondreSupprimer
  12. je suis socialiste depuis 40 ans, mais je vous en supplie,martine ,débarassez nous de cette maffia P.S.-M.R.C du 62(y compris percheron).
    je sais que vous avez été élue grace à la tricherie ,du P.S. 62,de fabius et de sa région,l'homme aux 4500 morts par le sang contaminé,et les tricheurs de la région PACA.
    réagissez avant de mourrir avec ces vérolés pourris et corrompus.
    vous nourrisez ,chaque jour,marion lepen.
    attention ,elle est plus forte que son pére.vous allez vous en apercevoir ,à la région.elle va vous pourrir la vie,vous qui n'avait jamais eu à combattre pour prendre les places juteuses. les nombreux incapables de la région ont des soucis à se faire.y compris le député ,le plus fainéant de l'assemblée et le plus traite de la 14 é.

    RépondreSupprimer
  13. heu, au ps, le secrétaire d'une section n'est pas élu par les militants ?

    RépondreSupprimer