mercredi 27 janvier 2010

Mauvaise humeur d'un râleur

Citation du jour:" Toute société qui n'est pas éclairée par des philosophes est trompée par des charlatans"
Condorcet (philosophe et homme politique français; 1743-1794)






Le 7 janvier denier, j'avais pesté contre les bavardages et les pop-corns au cinéma, les crachats, les papiers et mégots, les poubelles dans la rue, le voisin enfumé au restau, et le client du supermarché qui n'a pas préparé son moyen de paiement

J'avais écrit que ce serait la dernière fois...Mais toute honte bue, je recommence et...je termine ce jour!

Je ne comprends rien à ce besoin qu'ont les gens de nous abreuver de coups de klaxons, le samedi, suite à la célébration d'un mariage. Je suis heureux que le nombre de ceux-ci diminue: au moins le PACS, c'est plus discret! Quant à ceux qui se réjouissent des victoires de la France, lors des coupes internationales de football, qu'ils les goûtent, comme moi, tranquillement, en se remémorant les meilleurs moments du match ou descendent boire un verre au café du coin avec les copains et copines. Peut-être même pourraient-ils (ou elles) faire profiter de leur entrain celui ou celle qui partage leur vie, à moins qu'il ou elle ne soit parti(e) dormir, depuis longtemps les boules Quies bien enfoncées...

Je refuse le parti-pris de ceux qui, les beaux jours venant, le soir surtout, veulent me faire partager les joies de la musique qu'ils aiment. Que ce soit en voiture, vitres baissées ou chez mes voisins (j'espère qu'il lise mon blog). Les basses me blasent, je me tape des raps, je rame contre les slams, la nuit, à tue-tête!

Pourquoi dois-je toujours me trouver assis, dans le train, à proximité du jeune (le même que le précédent?), les écouteurs vissés aux oreilles, et qui, pourtant, vient perturber ma douce et méritée somnolence. Pourquoi suis-je obligé, dans le même train, d'assister aux derniers potins personnels, ou aux confidences distribuées à la volée, par des jouvenceaux en mal de reconnaissance ou d'écoute. Pourquoi le contrôleur reste-t-il sourd à mes réclamations? Pourquoi mes voisins font-ils mine, alors, de regarder l'improbable mouche voler, ou se plongent-ils dans le journal qu'ils viennent de retrouver ou dont ils lisent la même page de pub depuis le départ? A peine marquent-ils un regard plein de compassion ou réprobateur, lorsque je me fais abreuver d'injures, le contrôleur sorti de la voiture...

Pourquoi suis-je le seul à râler quand quelqu'un nous dépasse aux files d'attente des caisses de supermarché ou de cinéma?

Je sais bien que l'épidémie de grippe A est quasi-terminée, mais pourquoi dois-je récolter les derniers miasmes de H1N1, à Hénin (la bien nommée...), de ceux que je croise dans la rue et qui manifestement n'ont pas écouté Roselyne Bachelot expliquant qu'il fallait tousser dans sa manche?

Comme on me l'a appris, je tiens la porte pour laisser entrer ou sortir mes congénères, du magasin , du cinéma, ou des toilettes...si vous saviez le nombre de personnes qui pensent que je suis payé pour cela et ne me gratifient même pas d'un merci ou d'un sourire...

C'est fini, je ne recommencerai plus. Mais si vous saviez comme cela fait du bien! Et, en plus, le ciel est bleu, ce matin...

15 commentaires:

  1. « Beaucoup d’entre nous, individus ou peuples,sont à la merci de cette idée, consciente ou inconsciente,que « l’étranger, c’est l’ennemi ».(…)Puisse l’histoire des camps d’extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d’alarme. »
    Primo Levi, Si c’est un homme.

    A l’occasion du 65ème anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz, le 27 janvier 1945, le Conseil général des Alpes-Maritimes, présidé par Eric Ciotti, a organisé le 18 janvier 2010 un « voyage de la mémoire » sur les sites de Auschwitz et Birkenau. Par cette action, Eric Ciotti souhaite sensibiliser les jeunes générations aux horreurs commises par les nazis et leur permettre d’approcher avec lucidité et courage les conditions dans lesquelles l’irréparable, l’indicible a été commis.

    Initiative unique en France de par son ampleur et sa constance : En 2004, dans le cadre de la commémoration du 60ème anniversaire de la Shoah, le Conseil général des Alpes maritimes a initié les premiers voyages de la mémoire : 23 au total avec une participation de 2600 collégiens. Une initiative qui aurait pu être sans suite. Mais, en bon pédagogue, le Conseil général a décidé de poursuivre son action. Et depuis, afin de sensibiliser les jeunes générations, il renouvelle ces déplacements en leur consacrant un budget conséquent. En 2009, par exemple, un million d’euros (somme importante mais équivalente à la réalisation d’un carrefour giratoire), et 700 000 euros en 2010 pour 5 voyages auxquels vont participer 44 collèges. Ainsi, depuis 2004, c’est 8000 collégiens qui se sont rendus sur les sites d’Auschwitz-Birkenau.

    Au cœur de la délégation : Charles Gottlieb. Né à Nancy en 1925, entré en résistance à l’âge de 17 ans, il intégra le réseau Carmagnole, fut arrêté et interrogé par les services Barbie, puis déporté à Auschwitz le 14 août 1944. Son convoi, le 78, comptait environ 700 personnes. Après la sélection faite avec le pouce ou une badine par un officier, une centaine fut retenue pour travailler, les autres (le plus souvent les hommes âgés, les vieillards, les femmes, les enfants et les malades) furent directement envoyés à la mort .

    Deux fois tatoué par les Nazis (une première fois comme résistant sous le numéro 193189 et une seconde comme juif sous le numéro 13 96 64), Charles Gottlieb quitta le camp le 18 janvier 1945 pour le camp autrichien de Ebensee quand les nazis, menacés par l’avancée des troupes soviétiques, commencèrent à fuir. Il était entré à Auschwitz en 45 avec 700 personnes. En 1945, 32 avaient survécu, dont 16 femmes. Aujourd’hui, comme le font plusieurs déportés, Charles Gottlieb sillonne le département des Alpes-Maritimes pour communiquer son douloureux passé dans les collèges et les lycées.

    Comment ne pas penser ici à la scène bouleversante racontée par Elie Wiesel dans La nuit et que rappelle Elisabeth Roudinesco dans « Retour sur la question juive » ? Un jour, à Auschwitz, les SS pendirent un enfant, pour la simple jouissance de l’acte. Un petit Pipel de 12 ans qui, ne pesant pas assez lourd pour que le poids de son corps brise sa nuque, agonise lentement. Les prisonniers du camp sont obligés d’assister au spectacle. Eliezer (Elie Wiesel), passant devant lui comme l’exige le cérémonial, voit sa langue rose, ses yeux toujours clairs et pleure. « Où est donc Dieu ? » demanda un homme. Et le jeune déporté qui avait perdu la foi se dit en lui-même : « Le voici – il est pendu ici, à cette potence. »

    Auschwitz-Birkenau est le plus grand camp de concentration et d’extermination du Troisième Reich. Créé en mai 1940, il fut libéré par l’Armée rouge le 27 janvier 1945. En cinq années, entre 1,1 et 1,5 million d’hommes, de femmes et d’enfants y meurent, dont 900 000 immédiatement à leur sortie des trains qui les y amenaient. 90% de ces personnes étaient juives. Auschwitz est considéré comme le symbole des meurtres en masse commis par les nazis, et plus particulièrement celui du génocide des juifs dans lequel près de six millions d’entre eux sont assassinés.

    Un détail de l'Histoire pour certains ?.

    Wh@t else?

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  2. Désormais, deux fois par mois, le 7 et le 27 (tient des 7), Alain Alpern nous livre un billet d'humeur "grognon". C'est spontané, épidermique, avec ce qu'il faut de mauvaise foi, mais c'est aussi plein d'humour (le passage sur le PACS, par exemple). Alain, il ne faut t'arrêter en si bon chemin. Cette "chronique du grognon", il faut la poursuivre. Notre société a tellement de travers. C'est rigolo de les mettre en exergue et pour nous marrant à lire.
    LB

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  3. Merci, alain, je vois que je ne suis pas seule à penser ce que je pense........MARIE

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  4. Et quand on habite le centre pietonnier d'une ville étudiante?
    C'est tout les jeudi, vendredi et samedi soir qu'il faut mettre les boules quies...
    Mais quelle joie de constater que l'on est au milieu d'une société qui vit, qui danse, qui fait la fête et qui communique... parce que, c'est collectif. La rumeur de la ville s'enfle au fur et à mesure de l'avancée dans la nuit, avec un pic vers 2 heures.
    Mais il s'agit alors d'une foule qui partage ses émotions et non pas le fait d'un seul qui se fait plaisir au volant ou à l'écoute de son juke box personnel.
    Combien on aimerait que le monde des adultes communique ainsi et pas seulement pour écouter la parole du maître à l'occasion d'une manifestation organisée.
    Et puis, quand on est lassé de la folie du monde qui nous entoure, on peut toujours prendre un peu de recul dans le monde du silence: à l'hotellerie d'une abbaye, par exemple... c'est là une pause qui permet la réflexion et le ressourcement sur le sens de la vie...Pas besoin de professer une religion pour y être accueilli.Et vous y rencontrerez des gens capables d'écoute et de partage.
    cimares

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  5. A What else?

    - c'est vrai que l'action du Conseil Général des Alpes-Maritimes, en faveur de ces visites, est conséquente. Une toute petite critique: la plupart des autres régions ainsi que le Mémorial pour la Shoah pensent qu'il est préférable d'y aller un peu plus tard, dans les années lycées. Il est vrai que vacciner très tôt contre ce que sont capables de faire les idéologies d'extrême-droite, ne peut pas être blâmé, en principe.
    Au fait quand vaccine-t-on toute la ville d'Hénin?

    - Le Conseil Régional du NPDC a commencé beaucoup plus tôt, dans les années 90, mais emmène beaucoup moins de monde...

    - les derniers convois ont vu un peu plus de survivants que les premiers (et pour cause!). Celui de septembre 42, consécutif à la rafle des juifs du NPDC, organisée par la police collaborationniste française (tiens, tiens, un mot beaucoup utilisé ces derniers temps à Hénin...), dont la moitié venait de Lens, et parti de Malines (Belgique), a vu 7 déportés rentrer (sur 1000 partis).

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  6. Pour me faire bien comprendre, je voudrais préciser que je suis plutot ouverte aux manifestations festives , à la vie, mais qu'il y a une notion de respect qui tend à disparaitre de notre société et c
    'est ce qui me fait râler!!!!!marie
    (éternel problème entre respect et liberté)

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  7. A LB

    Eh non, je n'ai pas entamé une chronique bi-mensuelle de ronchonneur!

    A vrai dire, en dehors de l'actualité, j'écris à l'inspiration...Le billet d'humeur d'hier arrive à la suite de quelques désagréments du week-end! Demain quelques sujets héninois d'actualité ( nés lors d'une conversation téléphonique avec un lecteur)et une réflexion sur un parti que j'adore (inspirée par un article de journal).

    En fait, j'ai 4 difficultés à résoudre concernant ce blog:

    - alterner actualités héninoise et autres. Comme ce blog est lu en dehors d'HB et de la Région, il n'est pas toujours évident de satisfaire tout le monde (en toute modestie, d'ailleurs, le présent blog ne recevant que 400 à 500 visites par jour). Je vais continuer ainsi, en sachant qu'après avoir fait passer 3 textes ("MLP hors de chez nous", "à contre courant", "mauvaise humeur d'un râleur"), à titre de test, dans la rubrique "Chroniques d'abonnés" du Monde, et vu le bon accueil,j'ouvre un nouveau blog, dans ce journal, qui reprendra les articles "généraux" du présent blog (je vous retranscrirai les commentaires). Dans les heures prochaines, je vous en donnerai, d'ailleurs, les coordonnées;

    - les commentaires incompréhensibles ou diffamatoires ne sont pas absents: je censure, avec quelque fois de l'arbitraire, mais tant pis! Ces deniers jours, j'ai dû supprimer des propos orduriers contre P.Ferrari et G.Bouquillon: je le précise pour ceux qui seraient tentés de continuer, afin qu'ils sachent ma position. Ce qui n'empêche pas les critiques contre l'action des personnes, mais halte aux insultes!

    - il est difficile de mesurer la satisfaction concernant les articles. Ce n'est certainement pas le nombre de commentaires qui est un critère...Par exemple, les notes "Voulez-vous jouer avec moâ" et celui de ce jour ont été appréciés,semble-t-il, mais peu commentés...

    - j'essaye, au-delà des critiques ou analyses, de faire des propositions constructives, notamment pour Hénin-Beaumont, mais...

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  8. A Alain :
    En ce jour d'anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz, il serait bon d'y consacrer un article notamment sur les actions menées en terme de pédagogie sur ce "devoir de mémoire" par les différents corps d'état.
    Une piqure de rappel car il est vrai qu'il faut vacciner très tôt contre ce que sont capables de faire les idéologies d'extrême-droite et démontrer à ceux qui véhiculent ces concepts excessifs et nauséabonds les conséquences sur les générations à venir d'une telle banalisation .....
    Wh@t else?

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  9. A What else?

    Merci de l'idée...Je vais m'en inspirer, mais d'une autre façon, en racontant une histoire que je vais demain évoquer dans un collège héninois, à savoir l'histoire réélle d'une famille juive ddu Bassin Minier...

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  10. super mr le président vote discour à N d de lorette j étais présent malgrés le froid

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  11. j'ai personnellement visité 2 fois auschwitz(en pologne).
    je vous assure qu'il difficile de ne pas sortir traumatisé de ce camp.
    on y découvre:
    -fours crématoires(durafour ..crématoire comme disait le pere de marine lepen..)
    -cheveux entassés.
    -lunettes et chaussures d'enfants.
    -valises,en cuir et en carton,provenants de tous les pays constituants l'europe de l'époque.
    -poteau d'éxecution au milieu d'une placette
    -enseigne métallique à l'entée:
    "arbeit macht frei".traduction littéraire.. le travail fait la liberté..
    effectivement ..papa à raison..ce n'est qu'un détail de l'histoire..
    j'invite de tout coeur ,mr bouquillon, a visiter ce camp de la mort.
    peut-etre changera-t-il ses amitiés perverses.

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  12. le fn national sur hénin beaumont égal a lui même. après avoir opposé les cultures, après avoir opposé les personnes , ils tentent aujourd'hui d'opposer les associations locales.
    Mme Lepen s'en prend à l'escapade en essayant de l'opposer aux associations sportives avec des argumentations fallacieuses. Elle évoque le faible nombre d'adhérents de l'escapade, c'est de la manipulation. :
    lorsque l'on pratique un sport l'adhésion est obligatoire pour des questions d'assurance
    lorsqu'on "pratique" de la culture cette adhésion n'est pas obligatoire. Ainsi à titre personnel je vais voir régulièrement des spectacles à l'escapade sans y adhérer ..
    la stratégie du FN par rapport au monde associatif est simple. pour paraphraser un prètre déporté elle est la suivante.
    quand on s'en est pris aux associations culturelles personne n'a rien dit
    quand on s'en est pris aux associations caritatives, personne n'a rien dit
    quand on s'en est pris aux associations sportives personne n'a rien dit
    quand on s'en est pris à mon association il n'y avait plus personne pour dire quelque chose

    tetm

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  13. moi je ne suis pas allé voir sarko car je travaille !!!!!

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  14. une pensée pour nos mort27 janvier 2010 à 13:51

    tu as surement des rtt l anonyme de 13H45

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  15. @ anonyme de 13 h41

    Savez vous pourquoi le Pen a répondu à Monsieur Durafour "durafour ..crématoire"

    Apparemment vous ne savez pas...

    Mais je vous laisse une chance de chercher.

    Try again...

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