samedi 12 juin 2010

Angleterre/USA: 1-1


Pour une surprise cela en fut une: on ne pensait pas que les Etats-Uniens pourraient résister aux Anglais. Leur gardien, Howard, fit quelques arrêts de grande classe; ils eurent aussi la chance de voir le gardien adverse, Green, commettre une grave erreur de main, qui leur permit d'égaliser.

Je pense que le nul est équitable: certes les Anglais possèdent quelques joueurs de grande classe: Rooney, Lampard, Gerrard...mais les Etats-Uniens, outre leur gardien, disposent aussi de très bons joueurs tels que Donovan, Bradley ou Dempsey. 
Avec du courage et de la technique, ils firent face vaillamment...Mais comment ne pas être déçu par les Anglais, qui, non seulement ont un problème de gardien, mais ont une défense vieillissante et peu rapide. Je ne pense pas, au vu de ce match, qu'ils puissent prétendre jouer les premiers rôles avec de telles faiblesses à l'arrière.
 Manifestement, cette poule sera équilibrée et l'Algérie n'est pas éliminée d'avance...A voir donc, demain, dans la confrontation avec la Slovénie...

AA


Il aura fallu attendre cinq matchs dans ce Mondial pour avoir une…demi-surprise ! L’Angleterre tenu en échec par les Etats-Unis, non, ce n’est pas une surprise totale. Les Américains participent depuis vingt ans à toutes les Coupes du Monde et leurs progrès dans le jeu sont réels et réguliers. Il y a vingt ans, une expression était à la mode chez les « footeux », on parlait alors de « contrôle américain » pour désigner des contrôles du tibia par exemple. Ce soir, trois joueurs « made in USA » sont sortis du lot par leur technique et leur sens du jeu : Bradley, Dempsey et surtout Donovan, déjà révélation de la Coupe du Monde asiatique en 2002. On peut également citer, en plus du trio « pensant », le courageux défenseur central Onyewu et le feu follet Findley devant. Mais c’est toute l’équipe américaine qui s’est distinguée ce soir, obtenant un nul qui n’est pas volé.

Alors, si je parlais de contrôle américain, c'est que ce soir, on va peut-être devoir inventer une nouvelle expression footballistique : « les gants anglais », décidément bien savonneux ! Depuis la retraite de David Seaman, les Anglais ont un gros problème de gardien. On en a eu une nouvelle illustration ce soir. Le pauvre Robert Green n’est, en effet, pas près d’oublier sa monumentale bévue qui permet aux Etats-Unis d’égaliser et de revenir dans un match qui semblait déjà leur échapper en première mi-temps. Cette erreur coûte très cher aux hommes de Fabio Capello. Mais pour être tout à fait honnête, le pauvre Green s’est bien rattrapé en deuxième période en détournant sur son poteau une frappe à bout portant. Une frappe qui aurait pu donner les trois points aux Etats-Unis !

Constamment désignés comme un des favoris à l’orée des Coupes du Monde, les Anglais n’ont pas montré de signes avant-coureurs qui laissent augurer d’un titre de champion du monde : problème de gardien donc, défense loin d’être rassurante et attaque inefficace. Et quand les
« stars » (Lampard, Rooney et Gerrard) sont dans un jour moyen, l’Angleterre devient une équipe bien vulnérable, y compris face à un « petit » outsider tel que les Etats-Unis.

Une remarque journalistique pour finir : le duo Christian Jeanpierre/Jean-Michel Larqué a été insupportable tout au long de la partie. Cette faculté qu’ont les deux journalistes de TF1 de se focaliser sur un joueur en difficulté, en l’occurrence le défenseur central américain DeMerit, chômeur de son état, est plus qu’irritante. Au moins autant que le bruit assourdissant des vuvuzelas qui, eux, se sont montrés plus discrets ce soir !

PL

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