dimanche 26 juin 2011

La crise grecque: réflexions citoyennes (1)

Voilà! j'ai décidé, moi aussi, de faire part de ce que je pense de la crise grecque. Je le dis tout de suite, je n'ai absolument aucune compétence pour en parler: mes cours d'économie datent de plusieurs dizaines d'années, je m'avoue vaincu au bout de quelques lignes de lecture des analyses que je m'efforce, pourtant, tous les jours, de parcourir. Bref, je suis comme la très grande majorité des Français (et probablement, des habitants du monde...), ma culture économique est nulle et...je n'ai aucune solution à proposer. Donc, soit vous vous arrêtez ici, car vous n'apprendrez rien, soit vous continuez parce que vous voulez savoir jusqu'où ira ma suffisance, soit vous vous dites "rions un peu" (le sujet n'est pourtant pas drôle du tout), ou alors vous supputez modestement "peut-être qu'il en connait moins que moi".

Bien, commençons par quelques considérations générales:

- Manifestement, l'Union Européenne s'est "plantée", car elle n'a pas su voir que la Grèce l'avait trompée en lui fournissant des statistiques fausses (le déficit est le double de celui annoncé!). Cela promet pour les autres politiques européennes! Incidemment: qui fera un audit de l'UE? Les plus grands experts sont états-uniens et sont tous installés en Europe: devons-nous faire fi de notre indépendance en leur confiant cette mission ou devons-nous délocaliser en Chine? Je propose un symposium la-dessus pour y réfléchir...
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- Les mesures drastiques imposées par l'UE, le FMI et la Banque Européenne auront un résultat absolument opposé à celui recherché: baisse de la consommation avec creusement du déficit budgétaire (et donc endettement supplémentaire); ce qui signifie baisse de la production, augmentation du chômage, moindres rentrées fiscales, etc (j'espère que je ne me plante pas dans ce raisonnement pseudo-économique!). La misère sociale, déjà perceptible, va se renforcer avec son cortège de manifestations. Nous serons, bien sûr, solidaires et manifesterons, également, sous le slogan déjà prêt: "Nous sommes tous des Grecs". Pas besoin d'être grand clerc pour affirmer que les décisions imposées à la Grèce seront inefficaces, et qu'elles susciteront révoltes sanglantes, répression dure et que ces tensions vont se répercuter, comme une traînée de poudre, dans les autres pays européens, à commencer par ceux qui, non seulement sont cousins historiques de la Grèce, mais sont également dans la même mouise (j'allais écrire un autre mot commençant par "m", mais cela ne ferait pas sérieux dans un tel article): Portugal, Espagne, Italie... Le "grand soir"? La consécration absolue du livre de Stéphane Hessel, "Indignez-vous", qui aura réussi là où Marx, Lénine, Mao et autre Che ont échoué? Bref, le remède de cheval risque de déclencher une révolution générale...Ou alors, l'indignation ne suffira pas à soulever les foules, trop installées dans le confort de la société de consommation ou, pire que cela, les répressions policières feront taire toute contestation...

- Face au drame grec (n'oublions pas que le théâtre antique naquit là-bas...), il y a différentes réactions possibles:
Commençons par les Européens: peut-être seront-ils solidaires, trouveront-ils des solutions et renforceront-ils l'Europe. Ou bien encore, ils ne trouvent pas de solution et sombrent ensemble dans un maelström dans lequel Sarkozy, Merkel, Cameron, Berlusconi et consorts se poignardent à Bruxelles en plein Parlement européen pour expier leur impuissance. Dernier scénario plus probable: l'UE expulse la Grèce comme une malpropre, pour faute inexcusable: celle d'avoir mis en péril l’œuvre de Jean Monnet. Conséquences heureuses possibles d'un tel acte de bravoure: les Flamands et les Wallons se réconcilient (pourquoi? c'est un peu long à expliquer mais je suis prêt à apporter toutes mes lumières sur le sujet), l'Angleterre intègre la zone euro (pourquoi? idem), le Luxembourg cesse d'être un paradis fiscal (là, c'est plus simple à comprendre!), Berlusconi entre dans les ordres (il n'y a rien à comprendre...), la France vire Sarko et accorde généreusement 5% des voix à M. Le Pen aux Présidentielles (tant pis si vous ne comprenez pas!).
Les États-Unis, ensuite, menacés dans leur économie et leur leadership mondial, envahissent l'Europe (fort de leur expérience lors du Débarquement du 6 juin 44 et de celle en Corée, Vietnam, Irak, Afghanistan et j'en passe) pour y remettre de l'ordre. 2 possibilités: soit, ils le font seuls (avec ou sans accord de l'ONU) et envoient 4 millions d'hommes chez nous. Résultat prévisible: l'économie mondiale redémarre sous le triple effet de la diminution des naissances aux USA (pas besoin de vous expliquer), l'augmentation de la natalité en Europe provoquant une explosion de l'industrie liée à la petite enfance et surtout, pour le long terme, la constitution d'une population européanoétatsunienne bilingue (car les soldats US continueront à correspondre avec leurs enfants), importatrice de produits "made in USA" et indéfectiblement attachée aux "Yankees", une nouvelle fois libérateurs de l'Europe! Autre possibilité: nos "amis" US s'allient, dans leur mission civilisatrice, à la Chine. A deux, ils se partagent le monde, mais, là, je suis incapable de voir l'avenir de ce duopole: à mon avis, cela ne doit pas être terrible pour nous! 
Et tout cela à cause de la Grèce!


A suivre: quelles perspectives?

2 commentaires:

  1. SI J OSAIS JE DIRAIS: ENCORE UNE FOIS JE SENS QUE LES SERFS VONT ENCORE PAYER AU PRIX DU SANG LES CONNERIES DE QUELQUES UNS QUI S ENRICHISSENT SUR LE DOS DE LA PAUVRETE.

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  2. Sur le personnel communal:les cadres qui ont entériné les créations d'emploi et les régimes indemnitaires indus du temps de Dalongeville, ce sont les mêmes qui remettent tout en question aujourd'hui.Espèrons une révolte de tout le personnel communal aux futures décisions et le renvoi de ces cadres girouettes.

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