vendredi 31 août 2012

Douze ans de descente en enfer du PS héninois (24) : Affabulations et négation de « coups partis »



Comme souvent, à Hénin-Beaumont, dans ces années-là, les documents administratifs mettant en cause la Ville d'Hénin ont bien du mal à circuler hors du bureau majoral. Circulez, y'a rien à voir !

Ainsi, en cette mi-janvier 2005, le premier rapport définitif dressé par la chambre régionale des comptes n'a-t-il toujours pas été officiellement communiqué par Gérard Dalongeville à son opposition, malgré la tenue d'un conseil municipal le 21 décembre...AA: Alors que la législation exige que le rapport soit communiqué lors du conseil municipal suivant sa notification au Maire. Pourquoi n'y eut-il pas réaction de la CRC? Pourquoi personne n'a-t-il porté plainte? Le bon vieux système D sera donc de rigueur pour Christine Coget et Steeve Briois qui, chacun de leur côté, ont donc frappé à la porte de la CRC (les Verts attendront le 4 février !) pour demander une copie du précieux document, le maire d'Hénin se refusant à jouer le jeu.

Un rapport qui, bien évidemment est (déjà) édifiant : recrudescence d'embauches dans un contexte où l'on fait pourtant régulièrement appel à des consultants extérieurs... mais aussi où nombre de compétences ont été transférées à la CAHC ; emprunts contractés... pour rembourser le capital d'emprunts antérieurement contractés ; manque flagrant de qualification à la tête du service financier ; autofinancement chutant de 440 %... N'en jetez plus, la cour est pleine et, pendant que l'opposition s'époumone pour dénoncer les dérives dalongeviliennes, Gérard Dalongeville, en père peinard, va étaler sa bonne foi dans une incroyable auto-interview abritée dans les pages du Journal du pays, l'hebdomadaire qu'il finance et dont il a dressé depuis le départ la ligne éditoriale. Un entretien fictif qui prend un caractère complètement délirant lorsque le maire d'Hénin-Beaumont assène sans vergogne avoir lui-même demandé l'arbitrage de la CRC pour régler les problèmes financiers de la Ville. « Un résultat calamiteux... AA: et je peux dire que ces mensonges et le rapport ont été, par mes soins, communiqués à qui de droit! Qui peut croire une telle absurdité ? » tempête Georges Bouquillon pendant que Steeve Briois évoque « une folie douce quasi-clinique » et « une tentation de révisionnisme ». Pendant ce temps, alors que la gestion héninoise est vilipendée tous azimuts, toute une bande d'ex-élus de Pierre Darchicourt (Jean-Luc Lottegier et Guy Flament, mais aussi Jean-Claude Delhaye ou encore Jean-Claude Leroy) bossent, en bonne entente avec la fédé 62 du PS, au côté de Gérard Dalongeville. Jean-Luc Lottegier est le moteur de ce « think tank socialiste » et, sept ans plus tard, ne renie pas pour autant son choix d'alors : « Vous savez, le rapprochement avec Gérard Dalongeville était inévitable. Si on voulait construire quelque chose pour la ville, il nous fallait le faire avec lui. Bien sûr, je savais qu'il y avait autour de lui des choses pas claires mais pas au niveau de ce qu'on a découvert depuis. AA: et pourtant ce qui était visible était suffisant pour se poser des questions! Ah ça non ! La logique, alors, c'était que Dalongeville avait pris la mairie, et que de notre côté il nous fallait accepter la défaite et reconnaître nos erreurs... AA: on comprend ainsi pourquoi le système a perduré...  Ce que je lui reproche toutefois c'est d'avoir craché sur toute l'équipe Darchicourt dès son élection et enfoncé des clous bien à tort... Parce qu'il n'a pas été correct à son arrivée en mairie. Les « coups partis » (ndlr : les opérations déjà décidées et financées avant la reprise en main de la Ville), il faut impérativement en tenir compte, parce qu'on n'obère pas un budget. Or, lui n'en a rien fait, ce qui explique que les « coups partis » de notre côté, plus les nouveaux coups qu'on lui doit, plus les embauches, eh bien tout a pété ! S'il y a quelque chose à avouer de notre côté, c'est une seule chose qui ne figurait pas dans le budget, mais que tout le monde fait, y compris dans le monde des entreprises. À savoir que travaux décidés en 2000 ont en fait été budgétés en 2001, l'emprunt ayant également été contracté en 2001. AA: cela s'appelle de la cavalerie et cela semble naturel à celui qui en parle! Mais ça, Dalongeville le savait et le nier lorsqu'il est arrivé en mairie était complètement ridicule.Mais, bon, ça a fait partie de sa posture ! »
AA: ces réflexions illustrent bien l'inconscience de ces socialistes qui gravitaient autour de GD. Il faut dire qu'ils étaient anesthésiés par la direction de leur parti.  

PW 30/8/2012

2 commentaires:

  1. 30 aout 19h00.

    le bailleur de garages du centre ville se fait encore remarquer?

    lui qui ne paye pas la TH,

    SUR DES LOYERS PERCUS.

    FAIT CE QUE JE TE DIT.

    NE FAIT PAS CE QUE JE FAIT.

    EFFECTIVEMENT MORTS AUX CONS

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  2. ÉtymologieOrigine obscure. Ce mot, relativement récent (1968) pourrait être issu d'un représentant du gaulois marga (« boue, argile, marne ») maintenu dans les mots dialectaux comme margouiller (« patauger, salir, tripoter ») et margouille, margouillat (« petite mare, flaque ») influencé, pour le sens, par maquignon, maquignonner.
    MAGOUILLE: DEFINITION WIKTIONARY

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